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 Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?

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Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Vide
MessageSujet: Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?    Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Icon_minitimeJeu 1 Mar - 4:24


le petit oiseau va sortir ~
feat - Nameless Protagonist / Shin Megami Tensei : Devil Survivor 2
Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Icon-1
• NOM Ikeburo
• PRÉNOM(S) Honami
• AGE 24 ans
• CIVILITÉ Célibataire
• SCOLARITÉ Psychologue scolaire
• SEXUALITÉ Homosexuel
• GROUPE Adults
• POUVOIR Détection des mensonges || The Jokers
ma poire belle Hélène
« salade de fruits jolie jolie jolie ♪ »

Honami, il ressemble un peu à un gamin qui n'a jamais totalement terminé de grandir; on raconte même qu'il arrive encore qu'on lui demande ses cartes d'identités dans les bars – reste toutefois à savoir si la chose est réellement vrai ou non. Il s'agit là d'une impression qui est sans nul doute renforcée par son allure vaguement élancée et sa silhouette qui est loin d'être vraiment imposante. Ça, et peut être aussi à cause du tatouage à l'encre noire en forme de ronce – ou de fil barbelé – qu'il a sur la majorité de son bras gauche, descendant jusqu'à son poignet, et des quelques anneaux qu'il porte aux oreilles et à l'arcade sourcilière droite. Anneaux qu'il enlève, parfois, histoire d'avoir l'air un tant soit peu professionnel; mais c'est là quelque chose qu'il fait de moins en moins souvent. Parce que ça demande un effort.

Lui, il a des cheveux sombres, noirs, de ce noir corbeau qui est commun à la plupart des asiatiques, ces derniers étant le plus souvent coupés courts, ayant tout juste assez de longueur pour atteindre sa mâchoire. Ceux-ci passent la plus grande majorité de leur temps à voiler son regard, lui tombant dans les yeux aussitôt qu'il baisse un peu la tête, et ce, pour son plus grand malheur. Semblant sans cesse en bataille, un peu comme s'il venait en permanence de se frotter à un coup de vent un rien vengeur, ils donnent l'impression d'être souvent un rien ondulés, surtout lorsqu'il fait particulièrement humide; mais enfin, il s'estime heureux de ne pas ressemble à un mouton les jours de pluie.

Ses yeux, légèrement en amande – parce qu'après tout, on est japonais ou on ne l'est pas -, sont bleus, d'un bleu qui, sans être réellement sombre, est loin d'être vraiment pâle; sans doute un étrange mélange des deux. Contrastant un rien avec son teint clair, ils leur arrivent souvent d'être cachés derrière une paire de lunettes, myopie oblige. Ou à tout le moins, lorsque qu'il se montre trop lâche pour mettre ses verres de contact.

Honami, même s'il n'est pas particulièrement petit, ayant, à vrai dire, une taille plutôt moyenne avec son 1m69, donne néanmoins souvent cette impression; la chose est sans doute dû au fait qu'il ne se tient jamais vraiment totalement droit. Car voilà, s'il y a bien une chose qu'il est presque impossible de manquer, chez lui, c'est le fait que, tout le temps, il se promène avec une canne. Lui, il boite – et qu'on ne vienne pas le reprendre sur le manque d'élégance de la chose -, et lui, s'il y a quelque chose qu'il déteste particulièrement, ce sont les escaliers. Ça, et le fait de se faire prendre pour un vieux, de dos, aussi. Parce que sa jambe droite, elle lui sert à rien, cette connasse.

Lui, on ne peut pas réellement dire qu'il possède un style particulier. Honami, il s'en fou, il met ce qu'il veut quand il veut, et il s'habillera bien comme l'envie le prendra peu importe la situation. Mais, tout le temps, 'il évite de porter des vêtements courts; parce lui, il donne presque l'impression de s'être cassé la gueule dans du verre brisé, et parce que sa jambe, elle est bousillée et pas très belle à regarder – il a d'ailleurs toujours des antidouleurs sur lui, pour les jours où elle le fait trop chier.

mylife.com
« ôtons nos masques le temps d'un instant »

Honami, il est calme, sans cesse, de ce calme amusé, énervant, agaçant, qui dérange tellement de par son impassibilité quasi moqueuse. Et si jamais vous aviez le malheur d'être en colère et aviez envie de grimper sur les murs pour une raison ou une autre, il ne fera que vous fixer avec son foutu sourire en coin qui ne semble jamais vouloir le quitter, un sourcil vaguement haussé, l'air de dire ''Ça y est, c'est beau, tu l'as finit, ta crise?'' Et le tout, pour ensuite vous proposer une sucette, parce ''qu'avec la belle démonstration de maturité digne d'un enfant de cinq ans que tu viens de me faire, tu en mérites bien une.'' Disons juste que, quelque part, Honami, il aime bien faire chier son peuple. Parce qu'il trouve ça marrant, et que ça fait passer le temps.

Lui, c'est une personne qui n'hésite pas à se servir de son pouvoir de toutes les manières possibles. Lorsque l'on lui ment, il lui arrive souvent de prendre un air amusé, de ceux qui signifient clairement 'je sais exactement ce que tu viens d'essayer de faire, meilleure chance la prochaine fois'. Ça, ou il ne fait que vous fixer avec un sourire un peu étrange sur le visage, comme si, quelque part, il savait quelque chose que vous ne saviez pas. Parce que lui, il déteste les hypocrites, les gens qui disent n'importe quoi en espérant que jamais ça ne leur retombera sur le dos, et qu'il se fait un malin plaisir à leur prouver que, pour une fois, ils ne s'en sortiront pas si facilement. Et pourtant, on ne peut pas réellement dire qu'il est quelque de particulièrement honnête. Car il ment quand ça l'arrange, ou quand l'envie lui prend; comme quoi, quelque part, il est peut-être le roi des hypocrites.

Direct, il n'hésite pas à dire ce qu'il pense, même si - ou parce que - ça dérange, même si ça fait mal. Il ne voit, de toute manière, pas pourquoi il se retiendrait; et puis, au moins, comme ça, les gens savent à quoi s'attendre. N'étant pas du genre timide, loin de là, il se fou bien de parler à des gens qu'il ne connait pas, et n'hésite pas à se mêler aux conversations qui ne le regardent absolument pas – y trouvant même un certain plaisir, juste parce qu'il sait qu'il dérange. Et si jamais quelqu'un l'énerve, il est de ceux qui pensent que de le faire savoir au principal concerné est sans doute la meilleure méthode qui soit. Car, après tout, pourquoi le cacher? Et puis, s'il lui arrive une fois de temps en temps de donner un coup de canne 'accidentel' dans les jambes de ceux qui lui tapent sur le système, et bien, ils n'auront qu'à s'y habituer.

Honami, il tend à tout tourner à la dérision, que ce soit les situations ou encore les gens. Sarcastique, chieur, il possède une vision de l'univers plus qu'un peu teinté de cynisme. Pessimiste, il tend à envisager le côté le plus sombre des choses en premier, quitte à s'imaginer des scénarios catastrophes. Car après tout, le monde, il est laid, le monde, il est menteur, le monde, il est hypocrite, et qu'il n'est pas tout blanc ni tout noir, seulement composé de teinte de gris, le tout toujours au moins souillé un minimum. Et que si c'est pour être comme ça, il vaut sans doute mieux en rire qu'en pleurer. Et parce que, vraiment, il ne peut s'empêcher de se moquer des gens.

Et il en va de même avec lui, ayant cette manière de tourner les choses afin de donner l'impression que rien n'est jamais vraiment grave, que tout va toujours bien – ou du moins, selon sa définition sans doute un peu noire de ce que 'aller bien' veut dire -, même quand ce n'était pas le cas. Car au moins, comme ça, les gens ne lui posent pas de questions. Parce que les questions, il ne les aime pas, parce que les questions, c'est lui qui les pose, et les autres qui y répondent, et pas de contraire - et ce, même s'il sait que c'est une manière de penser ridicule et particulièrement fausse. Et lorsque ça ne marche pas, lorsque certains se mettent en tête de s'intéresser de trop prêt à certaines choses que lui-même aimerait mieux éviter, il ne fait alors qu'ignorer superbement ce à quoi il ne veut pas répondre sans faire usage le moindrement du monde d'un minimum de subtilité, quitte à changer de sujet de conversation. Histoire qu'on saisisse bien le message.

Lui, ce n'est pas quelqu'un que l'on peut impressionner facilement; probablement parce qu'au final, il en a vu d'autres, et que ce ne sont pas des crises d'adolescents en pleine recherche d'identité qui vont l'intimider – même si l'adolescent en question fait une tête de plus que lui et est bâtit comme un lutteur sumo en surpoids. Ça, et parce qu'avec son caractère qui tend à ne pas plaire à tout le monde, il n'a pas toujours eut que des amis. Mais enfin, il ne peut s'empêcher de dire aux gens qui se fâchent – parfois un peu trop souvent – contre lui que 'Hey, tu vas quand même pas frapper un handicapé, hein?' Parce qu'une claque agacée en arrière de la tête vaut toujours mieux qu'un coup de poing dans la gueule; et parce que ça le fait rire.

Honami, il n'aime pas les règles, il n'aime pas faire comme tout le monde, il n'aime pas les cadres trop stricts qui nous enferment dans un carcan. Lui, d'une certaine façon, préfère faire usage de méthodes non orthodoxes; après tout, si les résultats sont là, qui est-ce qui va chialer, hein? Mais, contrairement à ce que certains peuvent peut-être penser, il arrive à se montrer sérieux dans le cadre de son travail lorsqu'il sent que la situation le demande. Parfois. Parce qu'il sait faire la différence entre les gens qui veulent vraiment être là et ceux qui ne sont là que parce qu'ils n'ont pas le choix, entre ceux qui veulent de l'aide et ceux qui n'en ont rien à foutre. Car pour lui, quelqu'un qui ne veut pas s'aider ne mérite pas qu'il perde son temps avec lui, et qu'il ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine forme de 'je m'en foutisme' envers ces derniers.

Et s'il y a bien autre chose qu'il déteste, c'est qu'on ne le prenne pas sérieusement; ce qui, au final, peut sans doute sembler étrange à certains dû au fait que, parfois, c'est tout juste si on a pas l'impression que c'est là ce qu'il cherche à faire. Parce que malgré la manière dont-il agit parfois – souvent -, malgré son air assez jeune, il sait ce qu'il fait, et que malgré le fait qu'il soit bien incapable de marcher tout seul sans l'aide de sa stupide canne, il n'a besoin de personne. Jamais. Et que celui qui ose le regarder de haut risque de s'en souvenir longtemps. Honami, il est de ceux qui n'acceptent l'aide de personne, quand bien même il en aurait parfois besoin; cela fait d'ailleurs partit des rares moment où il est possible de le voir irrité – ou enfin, lors de ses mauvais jours.

PÈRE CASTOR ♪
« il est temps d'arrêter le temps »

So you're taking the road all alone in the end
Car il faut débuter quelque part, toujours, sans cesse, et qu'il n'existe probablement pas de meilleur moment pour le faire qu'au commencement. Honami, il est né il y a un bon moment, quelque part dans l'un des quartiers en bordure de Tokyo; sans doute rien de vraiment étonnant là dedans considérant qu'il s'agit là de la ville la plus peuplée du monde. Une enfance ordinaire, peut-être même un peu fade. Ou pas. Lui-même, au final, ne le savait trop, n'ayant de toute manière, lors des premières années de son existence, jamais connu autre chose.

Les jours qui passaient et qui s'écoulaient un à la suite de l'autre, l'appartement où il vivait, pas vraiment grand, peut-être un peu miteux – mais de toute façon, qu'est-ce que ça pouvait bien faire? -, sa mère qui était parfois là, et parfois ne l'était pas, toujours entre deux emplois, travaillant souvent jusqu'aux petites heures de la nuit parce que, vraiment, qu'est-ce qu'elle pouvait y faire? Aucun frère, aucune sœur, que lui, sa mère, et le vieux chat de gouttière qui entrait parfois par la fenêtre de la salle de bain – celle qu'on arrivait jamais vraiment à fermer au complet -, à la recherche de vieux reste et d'un coin où reposer sa vielle carcasse lorsqu'il pleuvait.

Puis son père. Celui qu'il voyait, parfois, quelques heures par-ci par-là, et dont il entendait le plus souvent parler par sa mère lorsque ce dernier oubliait – quoi que l'histoire ne dira jamais à quel point il s'agissait d'un refus plutôt que d'un oubli – de payer la pension alimentaire. Ça, et pour se plaindre sur à quel point il était inutile, ne servait à rien. Et puis, si c'était pour passer son temps à se faire dire qu'il n'allait jamais rien faire de bon dans la vie, comme sa mère, alors il n'allait pas se plaindre de ne pas le voir.

Et, sans doute par dessus tout, l'ennui. Oh, ce n'était pas là quelque chose qui le dérangeait réellement au début, encore trop jeune pour vraiment ressentir une chose pareil, étant de toute manière encore à ce stade où l'on a tous ou presque un ami imaginaire, et où avec une spatule de cuisine, deux chaises et un vieux drap, on arrive à se créer un monde en entier. Mais les années passent, comme partout ailleurs, et cette chose que l'on appelle 'l'enfance' finit par disparaître elle aussi, plus rapidement chez certains que chez d'autres.

Et avec ça, une sorte de prise de conscience, une réalisation du fait qu'il voulait plus, plus que ce que cette vie, peut-être un rien misérable, pouvait lui offrir. Et qu'il en avait marre de sans cesse se faire dire qu'il n'irait nul part dans la vie, de tout ces gens qui ne vivaient que pour les apparences et qui ne semblaient pas réaliser à quel point ils étaient imbéciles. Oui, il en avait marre.

I'm dreaming in colors, no boundaries are there
Il ne sût jamais vraiment quand tout ça avait commencé. Peut-être lorsqu'il avait onze ans et qu'il sécha pour la première fois une journée de cours, comme ça, juste parce qu'il en avait envie. Ou peut-être lorsqu'il continua de le faire, jusqu'à parfois s'absenter deux ou trois fois par semaine, juste parce qu'il le pouvait, et parce que sa mère ne disait jamais rien, qu'elle avait autre chose à faire et que, de toute manière, il ne semblait tout simplement que commencer à suivre la voie qui semblait alors déjà toute tracée pour lui. Peut-être était-ce aussi lorsqu'il commença à trainer avec ces jeunes que plusieurs se plaisaient à qualifier de 'peu fréquentables'; mais qu'est-ce qu'ils en savaient, de toute façon?

Oui, sans doute... Et puis, de toute façon, ils n'étaient pas si mal. Ils avaient une vision du monde sans doute un peu différente de celle qu'avait la plupart des gens, mais Honami ne pouvait s'empêcher de penser que c'était les autres, les idiots. Ceux qui suivaient sans cesse les règles comme des moutons lobotomisés, ceux qui regardaient les gens de haut parce qu'ils avaient eut plus de chance que les autres dans la vie. Que des hypocrites, des gens qui parlaient de principes et qui ne pouvaient même pas vivre en suivant leur si belles valeurs qu'ils n'avaient cesse de remettre à la gueule des autres.

Et avec eux, il apprit. Des choses que l'on ne voit pas à l'école, des choses qui ne s'apprennent pas dans les livres, et dont sa mère n'aurait sans doute pas été particulièrement fière si elle l'avait su, et dont son père n'aurait tout simplement que prit cet air, cette expression qui ne pouvait signifier que 'je vous l'avais bien dit'. À treize ans, il pouvait faire démarrer à peu prêt n'importe quel voiture sans l'aide des clefs, et il était partit avec sa première un peu après ses quatorze ans – un vieux modèle décrépit qui appartenait à une veille femme du coin. Il en avait d'ailleurs eut honte durant plusieurs jours, mais il finit par se dire qu'elle n'aurait à appeler ses assurances pour se faire dédommager, histoire de s'en acheter une neuve. Et puis, comme ça, il l'aidait, pas vrai? Faire rouler l'économie et tout ça; ou enfin, c'est ce qu'on disait.

Puis ça devint une habitude. Une autre vie, où il pouvait enfin être comme il était, comme il voulait, sans avoir besoin de faire semblant, sans avoir peur de se faire juger. Il continua de se présenter en cours, parfois, dans le seul but de faire plaisir à sa mère qui, malgré toutes ses lacunes et son absence probable de ce que bien des gens aiment appeler l'instinct maternelle, restait néanmoins sa mère, celle qui c'était occupée de lui comme elle avait pu. Et le soir, les courses de voitures illégales, à cette heure de la nuit où on risque le moins de se faire prendre à cause du changement de quart de la police, le night street racing dans le Tokyo downtown. Pour une fois, il avait enfin l'impression d'être quelqu'un, il avait enfin l'impression de vivre, et au diable si c'était mal, au diable si c'était dangereux.

Il avait enfin réussi à tromper l'ennui qui lui collait à la peau depuis trop longtemps déjà. Et le reste, il s'en fichait, totalement, stupidement. Advienne que pourra.

Why does it rain, rain, rain down on Utopia
Mais il faut croire que, toujours, la vie à l'art de vous faire chier, de vous écraser dans les moments où vous vous y en attendiez le moins. Il avait seize ans, à l'époque; il s'en souvenait comme si c'était hier – triste chose qu'est le fait que nos meilleurs souvenirs tendent à s'effacer avec le temps tandis que les pires restent souvent pour toujours engravés dans notre mémoire. C'était en octobre, juste un peu après minuit.

Un bruit, anormal, de ceux qu'on est pas supposé entendre provenant d'un moteur. Une voiture qui capote et s'emballe, pour finalement aller s'écraser plus loin dans un vacarme qui lui sembla à ce moment assourdissant. Et l'odeur de la fumée, de l'essence sur le bitume, du métal tordu qui commençait à cramer et du sang, le tout tellement fort pour ses sens à vifs que ça en devenait presque intoxiquant. L'obscurité, la panique. Le sentiment qu'il allait mourir, là, comme ça, comme une tache écrasée sur la chaussée, qu'il allait s'endormir pour le plus jamais se réveiller; la peur, mais, pourtant, l'étrange pensée que si jamais ça arrivait, ça ne serait en fait qu'une bénédiction, histoire que ça s'arrête, parce que merde il avait mal. Puis le bruit, distordu dans sa confusion, lointain, lui donnant l'étrange impression qu'il se trouvait sous l'eau, des sirènes de police qui approchaient.

-Merde...

Un murmure, à peine assez fort pour être entendu. Cette sensation de vertige que l'on éprouve parfois lorsque l'on dort, quand on tombe, tombe, tombe et qu'on se réveille en sursaut, sauf que là, il ne se réveillait pas, ne faisait que continuer de tomber. Puis le noir. Le vide. L'absence. Et c'était finit.

Il se réveilla, plus tard, son esprit lui donnant l'illusion d'être dans du coton, la douleur engourdie par les médicaments, mais néanmoins toujours présente. Il avait l'impression que la moitié de son corps était brisé en morceaux; il se doutait bien que ce n'était pas vrai, mais il n'en avait rien à faire, pour l'instant. Du blanc, partout; un hôpital. Aucune surprise; ce serait plutôt le contraire qui aurait été étonnant.

Les jours qui suivirent passèrent comme s'il se trouvait dans un de ces rêves éveillés où le temps s'écoule tellement lentement qu'il semble immobile. Il vit des gens, parfois – sa mère, son père aussi, étonnamment, et la police, venue prendre sa déposition et lui donner une amende pour conduite sans permis avant l'âge légal -, mais il était de toute manière bien trop assommé pour vraiment se souvenir de quoi que ce soit. Et puis, ils vinrent, eux aussi. Ses amis. Et aussitôt, une légère pointe de ressentiment. Parce qu'il ne pouvait s'empêcher de leur en vouloir de l'avoir laissé là, à crever comme un chien en train de se vider de son sang. Les platitudes habituelles qui s'échangent, puis la question qu'il ne pu s'empêcher de poser.

-Hey... qu'est-ce qu'il s'est passé...?

Un regard en coin lancé, une seconde d'hésitation que, pourtant en de pareille circonstance, il n'aurait jamais dû être capable de remarquer.

-Écoute, je... on sait pas, c'est vraiment bizarre, ça c'est mis à capoter tout d'un coup sans raison. C'est un miracle que tu te sois pas tué, hein.

Et tout d'un coup, c'était comme si quelque chose, quelque part, venait de s'allumer dans son esprit, comme un voile que l'on levait soudainement alors qu'il réalisait à quel point ce dernier l’obscurcissait auparavant. Et il sût. Il le savait, aussi sûrement que l'on sait que le soleil va se lever le matin; ils lui mentaient. Il n'avait aucune idée du pourquoi, ni du comment; peut-être était-ce la manière dont-ils parlaient, ou quelque chose dans leur yeux, mais il savait, voilà tout. Et que si c'était réellement le cas, ça ne pouvait signifier qu'une chose; ils étaient parfaitement au courant de ce qui était arrivé.

Ce n'était donc pas un accident.

Au début, il n'accorda que peu de crédit à la chose; un début de paranoïa, sans doute provoqué par le choc, la fatigue, la douleur, et ses trucs liquides qu'ils lui shootaient via intraveineuse. Ou encore, un peu de tout ça à la fois. C'était, de toute manière, trop impensable, trop inimaginable pour qu'il ne veille – ne puisse – y croire. Et pourtant... il dû bien vite se rendre à l'évidence. Il y avait quelque chose, quelque part, qui ne tournait pas rond; peut-être que son cerveau avait été endommagé ou quelque chose du même genre, lui faisant croire des choses qui n'étaient pas vraies, lui donnant de fausses impressions pour une raison obscure. Mais une chose était certaine, c'était là, et ça ne semblait pas vouloir disparaître de sitôt.

Et s'il ne pensait pas que ses 'amis' avaient quoi que ce soit à voir avec ce qu'il c'était passé, il ne pouvait empêcher l'insidieuse pensée qui l'envahissait, comme une voix à son oreille lui murmurant que, s'ils n'y étaient pour rien, ils savaient néanmoins quelque chose. Quelque chose qu'ils n'étaient pas prêt à partager avec lui.

Why does it have to kill the ideal of who we are
Le regard perdu dans le vide, regardant sans vraiment la voir la fenêtre de sa chambre, Honami repassa mentalement les mots qu'on lui avait dit plus tôt, encore et encore, presque comme si le fait de se les répéter inlassablement allait en faire disparaître la véracité. Ahah. Il pouvait toujours rêver; de toute manière, il savait que c'était vrai, même s'il n'avait aucune idée de comment la chose était possible.

Il n'allait probablement plus jamais pouvoir se servir de sa jambe droite, trop abimée pour qu'ils puissent vraiment y faire quoi que ce soit. Et si, vraiment, il y avait eut quelque chose à faire, ils n'auraient pas eut les moyens de se le permettre. C'était n'importe quoi; ça ne pouvait juste pas arriver. Qu'est-ce qu'il allait faire? C'était un morceau de sa vie qui disparaissait, emporté à jamais. Et si les cicatrices qu'il avait gardé de l'accident, si la douleur qui restait malgré le temps qui avait passé étaient toujours présentes, il pouvait s'y faire. Mais ça, il ne pouvait pas.

Et puis les jours passèrent, tandis que lui-même s'enfonçait dans une sorte de morosité qui ne voulait plus le quitter. Et les jours devinrent des mois. Et, soudainement, ce fut trop. Juste trop. Et puis ensuite, il avait été con, oh, tellement con. Comme le sont les adolescent quand ils sont jeunes et qu'ils pensent qu'à la moindre embûche, c'est la fin du monde. Et il n'avait rien trouvé de mieux à faire que de prendre les antidouleurs et autres pilules qu'on avait jugé bon de lui prescrire et de les avaler, pour essayer de s'engourdir. Pour que toute cette merde s'arrête. Pour que ça se finisse pour de bon.

C'était à croire qu'il était destiné à rater tout ce qu'il essayait. Parce que même ça, il n'y était pas arrivé. Et c'est alors qu'il regardait, désintéressé, le plafond de sa chambre d'hôpital que la réalité le frappa comme un coup de poing en pleine gueule. Mais qu'est-ce qu'il avait foutu? Quand est-ce qu'il était devenu aussi lâche? Il valait mieux que ça, il n'allait pas finir en tant que simple statistique de plus dans la colonne des suicidaires, quand même? Il allait se battre, et arrêter de s'apitoyer sur son sort comme un gamin; il y avait des gens qui vivaient bien pire que lui, partout, il n'avait pas le droit de réagir comme ça. Pas lui. Pas pour ça.

Mais, en y repensant, des années plus tard, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il avait été particulièrement idiot; après tout, qui d'un moindrement intelligent aurait essayé de faire une overdose de médicaments lorsque sa mère se trouvait dans la pièce d'à côté? Stupide, vraiment. Mais enfin; sans doute était-ce la preuve qu'au fond, il n'avait jamais vraiment eut envie de mourir. Peut-être.

I'm searching for answers not given for free
Couché dans son lit, étendu entre deux livres de cours dont-il n'avait rien à faire mais qu'il lisait quand même, il soupira, frottant distraitement sa jambe raide. Il aurait dû s'en douter, assurément, que reprendre autant de cours ratés n'allait pas être facile, mais il ne se serait jamais douté que ça allait être aussi chiant. Mais enfin, ce n'était pas comme s'il pouvait faire autrement, pas vrai? Parce que, de toute manière, qu'est-ce qu'il pouvait bien faire d'autre? Autre que de trouver quelque chose, n'importe quoi, qui n'allait pas lui demander quelque chose qu'il ne pourrait faire.

De toute façon, tout ça, tout le reste, c'était finit. Car même s'il ne le voulait pas, il n'avait pas vraiment le choix. Et que ce que plusieurs aimaient appeler de stupides erreurs de jeunesse lui avait couté trop cher pour qu'il continu sur cette voie. Et puis, ça leur ferait une belle jambe, à eux; de toute manière, il n'avait pas besoin de ces menteurs, ces salops qui le prenaient pour le dernier des imbéciles, de ces amis à la con qui le lâchaient dès qu'ils en avaient l'occasion, avec leur fausse pitié, alors qu'il savait pertinemment qu'ils lui mentaient en pleine face.

Parce que oui, il le savait. Car si au fil du temps qui avait passé, il avait finit par se douter qu'il y avait quelque chose d'étrange, quelque chose d'anormal avec sa capacité plus bizarroïde qu'autre chose, il avait finit par en avoir la confirmation, un beau matin, sous la forme d'un bout de papier plié et fourré dans une enveloppe. C'était juste... impossible. Et pourtant... pourtant, il voulait y croire, car sinon, qu'est-ce qui expliquait le fait qu'il arrivait, toujours, sans cesse, à savoir quand les autres lui mentaient? Et dieu seul sait que les humains sont menteurs; seulement, jusqu'à maintenant, jamais il ne s'était rendu compte d'à quel point c'était le cas. Mais, vraiment? On aurait presque pu se croire sortit directement d'un livre de science fiction.

Et il n'avait fait que la ranger. Pour plus tard, pour un autre temps, et ne l'avait jamais plus ressortit; parce que la simple confirmation qu'il n'était pas tout simplement dingue était plus que suffisant, pour lui. Et au moins, il pourrait toujours essayer de se servir de son don pour quelque chose. Quelque chose de bien, pour une fois. Et puis, qui sait... peut-être qu'éventuellement, il allait pouvoir empêcher quelqu'un de faire quelque chose d'aussi stupide que lui; histoire que tout ça ait au moins servit à autre chose que de lui pourrir la vie. Oui... c'était une idée... Peut-être.

Et puis, s'il y arrivait, sans doute qu'enfin on allait lui foutre la paix, arrêter d'essayer de l'aider quand il était capable de le faire lui-même – car merde, il n'était pas un putain d'invalide. Non, il n'avait besoin de personne. Et puis, ce n'était pas comme s'il était complètement inutile, après tout. Il avait encore sa tête, sa volonté, son caractère de merde, et ce... don, ce pouvoir, et ça, personne n'allait le lui enlever. Et, un jour, il allait le prouver, à tous, qu'il n'était pas un bon à rien, que lui aussi, il allait réussir à faire quelque chose, dans la vie.

Oui, un jour.

Now when will the lights die down, telling us who we are
Silence. Contemplation. Et, quelque part, caché au plus profondément de lui, de l'hésitation. Fixant d'un air vaguement absent la lettre qu'il avait entre les mains, Honami soupira, fourrageant un instant dans ses cheveux. Une lettre qui s'apparentait plus à un souvenir qu'autre chose, un indice de ce qui aurait pu être mais n'a jamais été, une porte ouverte sur un peut-être.

Trop longtemps. Ça faisait maintenant un bon moment qu'il l'avait vu pour la première fois, ce stupide bout de papier qui avait finit par ne confirmer que ce qu'il savait déjà, cette lettre qu'il avait lut puis rangée parmi ces choses que l'on garde tout même malgré le fait que l'on préfère les oublier. Parce que ça ne changeait rien pour lui, parce qu'à l'âge qu'il avait lorsqu'il avait entendu parler pour la première fois d'Aomori, ça n'en valait plus la peine, qu'il s'en allait déjà sur une autre voie que celle-là, qu'il était juste... trop tard, à ce moment là.

Lui-même ne savait pas ce qui lui avait fait décider de la ressortir; car ce n'était sans doute pas un hasard qui faisait qu'il avait finit par tomber dessus, comme ça, tant d'années après. Oh, bien sûr, il savait bien que ça ne servait à rien, que jamais il ne pourrait aller dans cette école afin d'apprendre à maîtriser son don, mais de toute façon, ce n'était pas là ce qu'il cherchait à faire.

Parce qu'il n'en avait pas envie, et parce que, quelque part, il ne voyait de toute manière pas ce qu'on pourrait bien lui apprendre de plus qu'il ne pouvait pas déjà faire. Mais là n'était pas la question. Non, vraiment, car c'était autre chose qui le gardait, en cet instant, éveillé comme un idiot à quatre heures du matin, assit par terre au beau milieu de sa cuisine, papier à la main et téléphone posé quelques centimètres plus loin, perdu dans une autre montagnes de vieilleries inutiles. Non, il s'agissait d'autre chose. Une question. Une possibilité.

Et si...?

Et s'il n'était pas trop tard, et s'il y allait, et si lui, loque qu'il était autrefois, pouvait changer les choses, ne serait-ce que pour une personne? Car il n'en pouvait plus de ce moment d'attente, et qu'à l'âge qu'il avait, il était temps qu'il trouve quelque chose, quelque part, et que ce pensionnat pour jeunes possédant un don ne pourrait pas être pire qu'autre chose, pas vrai?

Ouais. Et si.

SO AWESOME
« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »

Détection des mensonges

Le plus simple serait sans doute de dire que lui, il sait quand on lui ment, immanquablement. Mais voilà, ce ne serait que réduire à son expression la plus simple quelque chose de bien plus compliqué. Parce que, quelque part, son don ressemble plus à une analyse de la personne qu'autre chose; son ton de voix, sa posture, ce qu'elle dit, comment elle bouge, tout ces détails qui font qu'il est possible de savoir quand une personne nous ment. C'est un peu comme s'il possédait une compréhension de la chose qui dépasse l'entendement normal, et qu'il ne pourrait, au final, pas vraiment expliquer non plus. Et si on lui posait la question, il ne ferait qu'appeler ça un instinct; parce que c'est là l'impression que ça lui donne, un instinct un peu étrange qui lui indique quand une personne dit la vérité, ou quand elle ne le fait pas, quand elle cache quelque chose – parce que les mensonges par omissions sont souvent aussi coupables que les autres.

Et ce n'est pas tant le mensonge en tant que tel qu'il détecte, si l'on puis dire, mais bien la vision de la chose qu'en a la personne. Car si cette dernière est convaincue que ce qu'elle avance est vrai, ou si elle ne fait que répéter ce que quelqu'un lui a déjà dit en y croyant dur comme fer, alors il lui sera bien impossible de savoir si ce qu'on lui dit est faux; ou enfin, à moins d'utiliser son jugement, parce que même si un enfant de six ans est convaincu que le père Noël existe, ça n'en rend pas la chose plus crédible.

Son pouvoir, il ressemble plus à une capacité passive qu'autre chose; un peu comme une comme une habileté particulière, qui n'a pas besoin d'être activée ou non car sans cesse présente. Et, toujours, qui ne fonctionne que sur les humains qu'il peut voir ou entendre, et rien de plus. Car comment voulez-vous qu'il arrive à analyser un message écrit sur un papier s'il ne peut regarder la personne qui l'a écrit?

derrière l'écran se cache...
« scintillante pixellisation »

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• PRÉNOM ou PSEUDO Ruru, Pedoruru... yeah.
• ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Eheh. Y en a plusieurs qui me connaissent déjà pour mon égocentrisme démesuré. Je sais pas trop quoi dire de plus; j'imagine que j'aime encore les même choses, et ça va devenir un peu ennuyeux pour vous si je me répète. Mais Bocal mon poisson bleu est toujours vivant, pour ceux qui voulaient savoir. Parce qu'il mérite bien une petite mention. (Et aussi, PARDON POUR L'HISTOIRE. C'EST NUL. ET LES FAUTES. SURTOUT LES FAUTES.)
• PARRAINÉ ? Moi-même
• DOUBLE COMPTE ? NON Oui. De Shigeru Tensei. Kain m'a très magnanimement donné sa permission. Si si, je vous assure. (Et de ce que j'avais compris, c'était suffisant)
Spoiler:
• CODE ? Oui oui oui c'est ça, Haine est formelle
• C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Pink Fluffy Unicorns Dancing On Rainbows ♫

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Hoang Anh Nguyen
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MessageSujet: Re: Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?    Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Icon_minitimeJeu 1 Mar - 15:03

Shigeru \O\
Bienvenueàtoiamusetoibienici
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Azil Azuro
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MessageSujet: Re: Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?    Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Icon_minitimeJeu 1 Mar - 16:06

Je t'aime. Cloître-moi dans ton bureau en évitant mes mensonges de guedin. /AQUARIUM/

J'ai pas encore lu, je le ferai plus tard ♥

En espérant te voir très vite revêtu de ta couleur ♥
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Haine Teruko
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MessageSujet: Re: Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?    Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Icon_minitimeJeu 1 Mar - 16:51

Comme si j'allais dire quelque chose de négatif sur ta fiche so parfaite :cool:
Bravo my love, tu es validée ♥️

Citation :



Je laisse ouvert pour qu'on te dise bienvenue :D
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MessageSujet: Re: Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?    Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Icon_minitimeJeu 1 Mar - 18:45

BIENVENU :welcome: o/
Enfin plutôt, bravo pour ta validation !!
Même si j'en doutais pas ! Et puis elle est très bien ton histoire !!! ♥️
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MessageSujet: Re: Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?    Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Icon_minitimeVen 2 Mar - 16:04

    Gltelfdslkjrezàx. (j'avais pas pu poster avant.) ENFIN. MA BÛCHERONNE. MON PSY. ♥

    Pour l'instant j'ai lu que ton pouvoir mais je suis en train de lire le reste. 8D
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MessageSujet: Re: Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?    Honami Ikeburo || Why does it rain, rain, rain down on Utopia?  Icon_minitime

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