AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez | 
 

 Practice makes perfect || PV Sasykki

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Shigeru Tensei
Shigeru Tensei
ruru

Masculin Age : 32
Messages : 445
Inscription le : 08/11/2011
Localisation : Who cares? I bet I can still hear you.


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 3 ème/16 ans
Pouvoir(s):
Club: Théâtre

Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitimeJeu 15 Mar - 19:18

Il avait tout calculé.

Certains pourraient sans doute penser qu'il en faisait un peu trop, qu'il exagérait, ou encore dire qu'il était peut-être atteint de troubles obsessifs compulsifs – ce qui n'était pas le cas -, dire que ce n'était quand même pas grave si jamais il avait à partager les douches avec quelqu'un d'autre – ce qu'il faisait, parfois, mais seulement, il préférait éviter -, mais voilà, il s'en foutait un peu. Parce qu'il avait tout calculé, et que ça ne devrait pas arriver – personne ne devrait, en théorie, du moins, franchir ces portes pour les quelques 20 minutes à venir.

Oh, ce n'était pas très difficile, vraiment, lorsque l'on savait comment faire, et quels types de variable tenir en compte dans ses calculs - à savoir, les dates et les heures de rencontre des clubs, les statistiques de fréquentation de la cafétéria de l'étudiant masculin moyen, la température extérieure – aussi étonnant que ça puisse paraitre -, et d'autres éléments aussi disparates les uns que les autres, mais pourtant tellement utiles à savoir. Avec tout ça, ça ne lui avait pas prit très longtemps pour arriver à obtenir une plage horaire des meilleures heures - parce qu'elles étaient vide de la plupart des étudiants. De toute manière, ce n'était pas grand chose si on comparait ce qu'il faisait parfois avec Henchmen, après tout.

Et c'est pourquoi il se retrouvait, un mercredi en fin de journée – à 19h36 très exactement, car la plupart des gens étaient en ce moment même en train de se ruer en direction du réfectoire comme une horde de bêtes sauvages, ou comme une bande de pauvres lors d'une émeute de la faim, au choix – dans le couloir juste devant la porte des douches. Pour tester sa théorie, la mettre une nouvelle fois en application en espérant qu'elle allait encore s'avérer vrai. Finissant par pousser la dite porte en question, Shigeru entra dans la pièce, un léger sentiment de satisfaction s'emparant de lui alors qu'il notait le silence qui envahissait les lieux – enfin, si on mettait de côté le bruit de la tuyauterie, les fantômes de conversations qui lui parvenaient de l'autre côté des murs et le son répétitif d'une goûte d'eau qui s'échappait d'un robinet pour venir s'écraser sur le carrelage. Un endroit vide d'occupants en somme – jusque là, tout allait bien, donc.

Refermant la porte derrière lui, jetant malgré tout un rapide coup d'oeil autour de lui, Shigeru finit par se diriger vers la cabine la plus éloignée de l'entrée – à gauche, tout au fond, celle qui avait un message à l'encre rouge à demi effacé et maintenant pratiquement illisible mais définitivement totalement vulgaire -, poussant sans ménagement le battant de cette dernière avant d'accrocher son sac sur le crochet le plus près. Verrouillant derrière lui – parce que le monde est emplit d'imbéciles, et qu'il y en avait toujours au moins un pour ne pas réaliser qu'il y avait déjà quelqu'un -, il retira, avec une lenteur qui témoignait de son manque d'envie, la paire d'écouteurs qui semblaient presque vissée sur son crâne en permanence, les mettant par le même fait sur le dessus de son sac.

Puis, se dévêtissant rapidement, laissant tomber ses habits dans le coin opposé, donnant à la chose la vague apparence d'une montagne de tissus informes, Shigeru ouvrit le jet d'eau – de cette température tellement chaude que vous avez presque l'impression qu'elle en est froide, tandis que vous vous noyez pratiquement dans la vapeur qui vous entoure -, laissant échapper une légère grimace lorsque celle-ci s'écrasa sur sa peau. Fermant les yeux durant un moment sans rien faire de plus que de se laisser complètement tremper par cette eau brûlante, ses cheveux mouillés cessant de se dresser dans tous les sens comme un hérisson – ils lui arrivaient d'ailleurs presque aux épaules, comme ça, il faudrait qu'il pense à les couper – Shigeru soupira, se frottant distraitement le front. Au moins, ça avait le mérite de faire diminuer l'agaçante pression douloureuse qu'il avait juste entre les deux yeux – gracieuseté du cours de musique, oh joie.

Parce que voilà, plus qu'à cause de ses airs bourrus qui lui donnaient parfois des allures de troll asocial mangeur d'enfants, c'était là la véritable raison de ce simili casse-tête mathématique d'horaires de douches aussi désertiques que le pôle sud en plein mois de juillet. Éviter la cohue, éviter les bavardages de salle de bain aussi idiots qu'inutiles, éviter les imbéciles qui se prennent pour la nouvelle star de l'heure en se servant de leur bouteille de shampoing comme d'un micro, et donc, par définition, éviter de finir avec une migraine pire que celle avec laquelle il entrait habituellement dans cette pièce.

Mais enfin, ça n'enlevait sans doute en rien le fait qu'il avait probablement déjà eut un troll des montagnes parmi ses ancêtres lointains.
Revenir en haut Aller en bas
Sasykki Yamakuni
Sasykki Yamakuni
garden

Masculin Age : 80
Messages : 506
Inscription le : 26/02/2012
Localisation : DANS TON CAAAAAAAAAAAAKE ★


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 1ère Année ~ 16 ans
Pouvoir(s):
Club: Jardinage

Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Re: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitimeLun 19 Mar - 2:44

Uuh...
Mon inscription s'était bien déroulée. J'étais heureux de pouvoir enfin rejoindre cette académie...
Mais je savais VRAIMENT pas quoi faire. J'ai passé une journée de cours, et me suis présenté à mes camarades. Cependant, très peu avaient l'air de réagir à ma venue...
Alors j'avais passé le plus clair de mon temps libre tout seul avec la magistrale impression d'être un gros paumé dans une jungle titanogargantuesque. C'était qu'une impression, notez bien.

Dans ce pensionnat, on croisait toutes sortes de gens. Des difformes, des grands, des moches, des beaux et même des qui ne vous inspirent totalement rien. On se balade, on visite, on court avec la grâce d'un poney trisomique consanguin gambadant dans la prairie des Teletubbies lâché dans la nature et on danse et on gueule comme un possédé parce qu'on est content.

Je m'étais découvert une passion : lever les jupes des filles avec un coup de vent quand je passais à côté d'elles. C'est vraiment la chose la plus trippante qui existait sur cette planète. Je pourrais avoir l'air d'un pédophile maniaque récidiviste, mais les voir baisser leur jupe et frapper un mec qui passait est vraiment hilarant.
Même qu'une fois, la fille avait frappé un prof en le traitant de pédophile, de cinglé, de pervers amateur de jolies jeunes filles en fleur ( Ahwé, qu'elle s'y croyait la fille! ) en le frappant avec son sac. J'étais écroulé de rire et elle m'a sodomisé. Mais vu qu'je suis trop dark, ça m'a pas servi de leçon et j'ai continué!

La fin de la journée approchait. Les cours finis, j'me dirigeais vers la bibliothèque pour passer faire un coucou à Maki et commencer mes devoirs. Je trouvais ça chiant à en crever, mais j'avais vraiment envie de bien m'intégrer dans ce pensionnat. Après tout, j'allais y passer plusieurs années!
C'est tout de même amusant, le truc sur les pouvoirs. J'ai complètement zappé le nom d'ce cours, mais je crois que c'est celui qui me plaisait le plus. Les devoirs étaient fastoche et je comprenais tout facilement.
Par contre, les autres matières étaient toujours aussi compliquées... Marre des [insérer un truc de mathématiques], sérieusement, QUI S'EN SOUCIE?
J'avais ennnnfin fini ces devoirs. Nan mais sérieusement. QUI ÇA INTÉRESSE DE SAVOIR QUE AX+B C'EST UNE FONCTION AFFINE?

Enfin bref. Après un long et dur labeur ( De 30 minutes, trolol. ), je me dirigeais vers mon dortoir. Je m'écroulais dessus et me mis à regarder le plafond un long moment.

...

Je suis venu à Aomori pour vivre avec des gens qui me ressemblent, qui sont comme moi. Cependant, je n'ai absolument rien vu qui ne sortait de l'ordinaire... Et je n'ai sympathisé avec personne encore. Je me sentais seul. Lâché dans un vide interstellaire. Sans aide, sans rien à ma disposition. Malgré tous les moyens que je voyais en face de moi, je n'arrivais à rien faire.
Mais c'était le premier jour, je suppose que je n'avais pas vraiment à m'en faire. Le 1er jour, c'est toujours le plus difficile. Comme se jeter à l'eau à la piscine : on se sent congelé comme si on se douchait à l'eau de refroidissement d'un réacteur thermonucléaire, et puis quelques minutes après ça va mieux.
Là, c'était pareil.

Bref, après quelques réflexions philosophiques sur est-ce que les réacteurs nucléaires ont le droit d'avoir le même jugement que l'on peut porter à un taureau en rut s'apprêtant à foncer sur un vase Ming de la période peioooiudehf_è'uurnhfoc de l'an -69, j'me décidais à... PRENDRE MA SOUCHE. *spéssial dédikass*

Plus sérieusement. Je me levais pour me diriger vers les bains communs. Parce que oui, pour le plus grand plaisir des homosexuels, les bains étaient communs! Mais pas mixtes, ça aurait trop fait plaisir aux pervers en tous genres.
Ainsi, les pédophiles sodomites pouvaient v'nir contempler de jolies frimousses et autres choses, si jamais ils sont plus persévérants.
Malgré le fait que ce soit l'heure du déjeuner, je pénétrais la salle de bains. J'me disais qu'il n'y aurait personne, mais Ô grand destin surprenant, un gars était déjà à poil en train de se laver ( Ou de se masturbololer, qui sait? ) sous la douche.
Alors, tel le garçon INTELLIGENT que je suis, je m'approchais de sa cabine, toquais, et élevais la voix.

-... Y'a quelqu'un dans la place?

... Ouais. Bien sûr qu'y a quelqu'un tête de cul. C'pas le fantôme des cartons qui s'amuse à péter les canalisations.

Sans attendre de réponse, je me reculais et me mis à avancer ( Trèèèès logique ) près d'une cabine, pratiquement à l'opposé de celle du mystérieux type qui prenait sa douche ( Suspense, n'est-ce pas? ) et puis, dans un accès d'adresse légendaire utilisant l'agilité du singe farceur du pays de Galamadriyabouyak, je glissais et m'écrasais au sol avec la grâce suprême et Ô combien exquise d'une diarrhée de vache.
J'ai poussé un cri retentissant, et j'me suis relevé avec peine... Fuh, ça m'avait vraiment fait mal.
Revenir en haut Aller en bas
https://pensionnat-aomori.forumsrpg.com/
Shigeru Tensei
Shigeru Tensei
ruru

Masculin Age : 32
Messages : 445
Inscription le : 08/11/2011
Localisation : Who cares? I bet I can still hear you.


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 3 ème/16 ans
Pouvoir(s):
Club: Théâtre

Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Re: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitimeJeu 22 Mar - 4:35

Si jamais l'eau qui était en train de lui couler dessus n'était pas aussi chaude, et s'il avait été un peu plus adepte des images et autres phrases à ne prendre qu'au second degré, sans doute Shigeru aurait-il pu dire qu'il avait presque sentit son sang se glacer dans ses veines lorsqu'il avait entendu le bruit si caractéristique de la porte s'ouvrir et se refermer, à l'autre bout de la pièce. Non pas parce qu’apparemment, quelqu'un d'autre allait sans nul doute venir prendre sa douche en même temps que lui – quoi qu'il y avait un peu de ça, quand même -, mais bien parce que, semblait-il, ses calculs n'étaient pas encore parfait. Il avait fait une erreur, quelque part, dans ses probabilités. Ça, ou alors, il n'avait tout simplement que momentanément oublié la propension légendaire qu'avait le genre humain à foutre la merde dans les plans les mieux réussit - et les plus foireux aussi, il ne fallait pas croire.

Marmonnant dans sa barbe inexistante – et pas que des choses particulièrement gentilles -, Shigeru soupira profondément, passant une main dans ses cheveux roux trempés, essayant de se concentrer sur le son de l'eau qui surgissait du jet de la douche pour venir s'écraser par terre et couler au fond du drain. Tout plutôt que d'avoir à porter la moindre attention à cet idiot qui avait décidé de venir le déranger à cette heure de la journée alors que...

Toc toc toc.

-... Y'a quelqu'un dans la place?

Putain. ''Bordel mais c'est quoi cette merde...'' pensa-t-il en s’immobilisant aussitôt, bien trop surprit, bien trop saisit pour arriver à ne serait-ce que penser à répondre quoi que ce soit. Okay. Il venait probablement de tomber sur l'un de ces quelques étudiants atteints de débilité congénitale - maladie fort répandue au sein de la population étudiante et souvent malheureusement incurable. Parce que, sérieusement, qui est-ce qui venait cogner comme ça à une cabine en demandant s'il y avait quelqu'un à l'intérieur alors qu'il était évident que c'était le cas?

Et avant que son cerveau n'ait eut le temps de lui fournir une réplique acerbe – et particulièrement insultante -, il entendit l'inconnu en question faire demi pour finalement s'éloigner, loin, loin, loin de là. Ahah. Maigre consolation que voilà. Grommelant de manière inintelligible, il referma les yeux – il valait mieux qu'il essaie de penser à autre chose, sinon, il allait vraiment finir par essayer d'aller lui tordre le cou. Parce qu'il y avait, parfois, des moments où on pouvait venir le déranger sans avoir peur des représailles, mais maintenant n'était définitivement pas l'un de ceux là. Pas quand il avait l'impression qu'un marteau piqueur miniature essayait de lui ouvrir la tête.

Et il fallait d'ailleurs croire que sa chance n'était pas au rendez-vous, puisque pas moins de sept secondes plus tard – oui, il avait compté, automatisme dont il n'était toujours pas parvenu à se débarrasser -, un cri retentissant, rendu d'autant plus perçant à cause de l'effet écho de la pièce, lui parvint soudainement aux oreilles. Ça, et le son tellement reconnaissable de quelqu'un qui vient de se gameler sur le plancher.

-Ah, merde... jura-t-il tandis que sa tête se mettait momentanément à élancer douloureusement – ou du moins, plus qu'elle ne le faisait déjà – à cause du bruit aussi fort que soudain.

Faisant volte face, s'apprêtant à sortir pour aller régler le compte de cet idiot bruyant comme le ferait un soldat se préparant à partir en guerre, histoire d'aller lui apprendre une ou deux bonnes manières concernant la pollution sonore – quitte à le lui faire comprendre à grand renfort de coups de pied au derrière, s'il le fallait – Shigeru se figea sur place tout aussi vite. Parce que, quand bien même il l'aurait voulut, il ne pouvait quand même pas sortir comme ça, dégoulinant d'eau et même pas habillé. Ce qui signifiait que l'autre imbécile allait devoir attendre.

Fuck.

-Hey! Tu veux pas faire attention, putain, et arrêter d'gueuler comme un idiot?! lui lança-t-il finalement avec mauvaise humeur, suffisamment fort pour être certain qu'il l'entende. Non mais merde, si t'es pas capable d'la fermer, r'viens quand y aura personne pour avoir à supporter tes conneries!

Il lui aurait bien balancer son savon en plein gueule, aussi, pour la peine, mais enfin. Disons seulement qu'il en avait besoin – ça, et que de là où il était, il ne le voyait pas. Et qu'il visait comme un manchot, de toute manière, alors bravo pour réussir à toucher autre chose qu'un vieux coin de carrelage craquelé. Jetant quand même un regard noir en direction de la porte de sa cabine, comme si cela était suffisant pour transférer sa frustration, il ne pu toutefois s'empêcher de froncer les sourcils, l'air vaguement pensif. Mais pas trop. Parce que réfléchit trop fort n'aidait pas vraiment sa migraine.

-Mh... tu t'es pas ouvert le crâne, toujours? dit-il au bout d'un moment, semblant ne pas réaliser que le fait de parler comme ça à un pur inconnu alors qu'il était complètement dévêtu, avec seulement une petite porte les séparant avait un léger quelque chose d'un rien... troublant.

Parce qu'il espérait néanmoins que l'autre ne s'était pas fendu la boîte crânienne en glissant comme ça sur le linoléum, tout de même.


Dernière édition par Shigeru Tensei le Dim 8 Avr - 2:40, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sasykki Yamakuni
Sasykki Yamakuni
garden

Masculin Age : 80
Messages : 506
Inscription le : 26/02/2012
Localisation : DANS TON CAAAAAAAAAAAAKE ★


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 1ère Année ~ 16 ans
Pouvoir(s):
Club: Jardinage

Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Re: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitimeDim 8 Avr - 2:33

- ... Y'a quelqu'un dans la place?

J'avais balancé cette putain de phrase. Cette PUTAIN DE PHRASE AUSSI UTILE QU'UNE PAIRE DE CISEAUX SUR LE NEZ D'UN PHOQUE D'URUGUAY.

... Mon impulsivité me perdra.

Bref... Après avoir regretté maintes et maintes fois cette erreur ( En une infime fraction de seconde, n'est-ce pas? ), je me mis à tourner les talons et... À ne rien trouver de mieux à faire que de m'écrouler au sol avec la splendeur onirique d'un vortex de chiasse de cheval.

- Ah, merde...

Bah ouais merde. PUTAIN JE ME SUIS PÉTÉ LE COUDE SALOP, T'AS RIEN DE MIEUX À DIRE?

- Hey! Tu veux pas faire attention, putain, et arrêter d'gueuler comme un idiot?!

Il était vraiment bien parti pour une dispute. Franchement, okay, j'ai fait mon boulet.

...
Je l'admets.

Mais c'pas une raison pour me gueuler dessus comme ça enfin! Sérieux quoi. Va apprendre la politesse, face de gland!
Mais bien évidemment, comme si cela ne suffisait pas, il renchérit. Parce que oui, ça suffit jamais. ET QUAND Y'EN A PLUS...

- Non mais merde, si t'es pas capable d'la fermer, r'viens quand y aura personne pour avoir à supporter tes conneries!

...Y'EN A ENCORE.
Bains PUBLICS. BAINS PUBLICS. Est-ce que les notions de liberté et de lieu public étaient trop difficiles à comprendre pour lui? Je suis dans les bains publics merde. Je fais c'que j'v...
Rhoh et puis merde. J'ai mal au crâne et au coude, j'ai glissé sur l'eau et ça fait bobo. J'ai plus envie d'réfléchir ou d'me triturer le cerveau...
Spoiler:

FUCK quoi.

Ce gars m'énèrve, y m'énerve, y m'fait chier, y m'insupporte, y m'emmer...

- Mh... tu t'es pas ouvert le crâne, toujours?

CE GARS A UN COEUUUUUR.
J'ai vraiment cru qu'il était le genre bougon à souhait et grincheux à foison, chiant comme pas deux, aussi saoulant que le Nyancat écouté en boucle pendant 69 jours, aussi rébarbatif qu'un rasoir...
Enfin, vous m'aurez compris.

Il devait simplement être de mauvaise humeur? Je suppose que je devrais lui laisser une chance, après tout... Il était peut-être simplement de mauvaise humeur. Ou alors il a plein de problèmes, allez savoir.

Oui, lui laisser une chance.
Je fis donc l'effort de me relever, non sans peine bien sûr...

- Urgh... Ça fait mal...

Je me frottais un brin le crâne, puis je repris immédiatement :

- Excuse moi pour tout l'tapage, je voulais pas t'emmerder. Ça va bien? Et pis, pourquoi t'as réagi comme ça, tout à l'heure...?

C'est vrai quoi.. Pas comme si son comportement avec moi était justifié... Il avait pas à me parler comme ça, c'est sûr et certain.

- Passqueu, voilà quoi. J'sais pas, t'es un grand frustré d'la vie...?

Bordel que je suis bête. QUE JE SUIS BÊTE. Pendant que je disais cette phrase, j'avais envie d'me suicider, d'm'enterrer vivant avec un carton sur la tête.

- J'sais pas... Si j'peux t'aider? J'suis là pour toi si tu veux. Comment tu t'appelles? Moi, c'est Sasykki. Appelle moi Sasy!

Dis-je avec un grand sourire que mon interlocuteur ne pouvait décidément pas voir.
J'ai enchaîné ces mots à une vitesse et à des intervalles tellement précises qu'on aurait dit que ce fut un travail d'orfèvre prévu depuis des années et minutieusement préparé; qu'on y aurait sûrement cru.
En tout cas, mon keupin pas vraiment encore keupin devait se demander comment il en était arrivé là. À insulter un gamin dégénéré, il finit par avoir une chance de sympathiser avec lui.

Le monde est paradoxal.

Ainsi, moi Sasy, terriblement gêné, me tenais là, sans bouger. Terrifié par une peur terr... Raaaaah, j'vais pas en faire des tonnes. J'avais juste un peu honte en fait.

Bref, j'étais pas dans une super position. J'espère que le môssieu pajanti allait tenter de sympathiser, sinon, j'me prendrai pour un boulet bouletteux qui sert autant qu'une carpe sur Jupiter jusqu'à la fin de mes jours.
Revenir en haut Aller en bas
https://pensionnat-aomori.forumsrpg.com/
Shigeru Tensei
Shigeru Tensei
ruru

Masculin Age : 32
Messages : 445
Inscription le : 08/11/2011
Localisation : Who cares? I bet I can still hear you.


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 3 ème/16 ans
Pouvoir(s):
Club: Théâtre

Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Re: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitimeJeu 12 Avr - 3:15

Un léger soupir s'échappa de ses lèvres lorsque l'autre adolescent lui répondit, ce dernier profitant de la chose pour s'excuser par le même fait. Soupir où on retrouvait un mélange un rien étrange entre un vague soulagement et une forte exaspération. Parce que oui, il devait s'avouer qu'il préférait encore que l'autre lui sorte des conneries aussi chieuses qu'inimaginables – ou du moins, pour le moment – plutôt qu'il ne se soit cassé le cou en tombant maladroitement comme le premier des imbéciles.

Et agacement, parce que, vraiment, il n'avait pas envie de répondre à sa stupide question. Car oui, stupide, oh, ça, sa question l'était, tellement que c'était presque à se demander s'il le faisait exprès ou il lui manquait réellement quelques neurones dans la boîte crânienne. ''Nah mais fuck, 'pourquoi t'as réagi comme ça, tout à l'heure?' Mais tu en penses quoi, uh?'' se dit-il mentalement en roulant des yeux. Il avait eut une réaction totalement normale et indiquée; après tout, c'était ça qui arrivait quand on venait cogner aux cabines des gens et qu'on leur hurlait dans les oreilles de la sorte. Il fallait pas s'étonner si après ils vous envoyaient bouler, eh.

Sale con.

Secouant légèrement la tête, Shigeru se frotta la tempe alors qu'il finissait par se décider à ne tout simplement que l'ignorer. Car ça ne valait pas la peine qu'il le gratifie d'une réponse quelconque de toute manière, et qu'il n'avait, de toute façon, pas l'envie de parler. Ça, ou de faire quoi que ce soit qui demandait ne serait-ce qu'un minimum de réflexion. Il espérait juste que l'autre allait le laisser tranquille, maintenant; ce n'était pas comme s'il avait quoi que ce soit à lui dire, après tout. L'autre inconnu allait bien – ou du moins, assez pour être capable de parler -, il pouvait donc aller vaquer à ses occupations et lui foutre la paix.

Ou pas.

-Passqueu, voilà quoi. J'sais pas, t'es un grand frustré d'la vie...? J'sais pas... Si j'peux t'aider? J'suis là pour toi si tu veux. Comment tu t'appelles? Moi, c'est Sasykki. Appelle moi Sasy!

Le silence.

Un silence aussi épais qu'interminable, qui s'étirait entre les deux adolescents, emplissant l'endroit d'un malaise presque palpable, étouffant, tellement présent que, pour peu, on aurait pratiquement pu le voir. Un silence qui n'en était pas vraiment un si on comptait le bruit de l'eau qui coulait, et pourtant... Pourtant, c'était tout comme. Et lui se tenait immobile, complètement figé, fixant le coin de la cabine d'où le son de la voix de son interlocuteur provenait, comme le ferait une bête qui en regarde une autre en chien de faïence, attendant de voir lequel des deux va bouger, lequel des deux va sauter en premier à la gorge de l'autre.

-Uh...? fit-il soudainement, l'air de ne pas comprendre le moins du monde ce qu'on venait de lui dire.

Même si, finalement, ce n'était pas le cas. Pas vraiment; oh, ça, pour comprendre, il avait comprit. C'était plutôt le pourquoi de la chose que, même après s'être repassé encore et encore ce qu'il venait d’entendre dans la tête, il ne parvenait pas à saisir. Mais qu'est-ce qui pouvait bien lui prendre de demander un truc pareil? Il ne le connaissait même pas! Il ne l'avait jamais rencontré de son existence, ou du moins, pas de ce dont il se souvenait – même s'il ne s'agissait pas là de quelque chose de particulièrement fiable -, et ce con voulait qu'il lui raconte sa vie?

Putain, mais en quoi ça le regardait? Et qu'est-ce qu'il pouvait bien entendre par 'grand frustré de la vie'? Il n'était pas frustré! Il était même parfaitement calme! C'était quoi cette merde!? De quoi est-ce qu'il se mêlait, l'autre? Croisant les bras, fixant la porte de sa cabine de son meilleur regard furieux, un vague grognement s'échappant de sa gorge, Shigeru respira un bon coup, se mettant momentanément à compter dans sa tête – des nombres premiers, toujours – pour essayer de se calmer. Parce que si ça avait été n'importe quel autre jour, n'importe quel autre moment, il lui aurait probablement fait avaler son savon – le tout avec un coup de pied au cul par la même occasion.

Mais pas maintenant. Pas aujourd'hui. Parce qu'il avait un peu – beaucoup – trop la tête dans le coton pour vraiment avoir envie de l'engueuler. Ou du moins, de l'engueuler plus qu'il ne l'avait déjà fait. Un peu comme un espèce d'étrange manque de volonté qui, quelque part, calmait son agacement pour ne plus y laisser qu'une impression de perplexité. Ouais. Dieu qu'il avait hâte d'être demain; s'il s'écoutait, il irait se coucher directement et au diable tout le reste.

-What the fuck... marmonna-t-il malgré tout entre ses dents. Parce qu'on ne tue pas les mauvaises habitudes. Genre, j'te connais pas, j'ai rien à te raconter. Et puis, pourquoi tu penses que j'aurais b'soin d'aide, eh? ajouta-t-il, plus par curiosité qu'autre chose.

Car il en voyait absolument pas d'où il pouvait bien sortir ça. Levant les yeux au ciel – ou plutôt, dans ce cas-ci, au plafond -, Shigeru se saisit de sa bouteille de shampoing, versant un peu de son contenu sans sa main avant de, finalement, commencer à laver ses cheveux roux. Ce n'était, de toute façon, pas en restant planté dans sa cabine comme un idiot qu'il allait pouvoir rentrer dans son dortoir, eh.

-Et puis, laissa-t-il soudainement échapper en bougonnant un peu, pourquoi tu veux mon nom, hein?

Et dire qu'après, il se demandait pourquoi il y avait des gens qui pensaient qu'il était un frustré de la vie.
Revenir en haut Aller en bas
Sasykki Yamakuni
Sasykki Yamakuni
garden

Masculin Age : 80
Messages : 506
Inscription le : 26/02/2012
Localisation : DANS TON CAAAAAAAAAAAAKE ★


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 1ère Année ~ 16 ans
Pouvoir(s):
Club: Jardinage

Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Re: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitimeMar 29 Mai - 0:54

... Ouais. Je regrettais finalement assez amèrement c'que j'avais dit. En y réfléchissant, y'avait sûrement pas plus d'une chance sur mille pour qu'y réponde positivement à tout ça, vu comme il était énervé...
Aaah. Sur le coup, j'avais vraiment honte. Parce que je savais que j'allais me prendre un énorme vent, et je savais que de toute façon il allait m'envoyer bouler. Mais vu que je suis Sasy et que je suis intelligent, oui, tellement intelligent, il a fallu qu'je sorte des conneries pareilles. Franchement, au stade où j'en étais, balancer un coup de vent dans la douche pour le congeler vif serait tout aussi crédible.

Mais finalement, j'avais mal évalué la situation. Non, ce qui m'attendait était encore pire qu'un simple " tg " où on vous rembarre avec une inqualifiable négligence et un mépris décapant. Wouais, pire que le plus gros des clashs entre Morsay, Cortex & Cyprien. Encore plus gros que le problème des catholiques VS protestants.

Un silence. Un blanc. Appelez ça comme vous voulez, quand ça vous arrive, vous avez simplement envie de vous foutre un carton sur la tête & de vous coller une balle, purement et simplement. Einstein lui même l'a dit, le silence est la plus grande forme de mépris. Et là j'm'en prenais plein la gueule.

Sérieux, vraiment puissant, le vent.
Au passage, ça m'avait même rappelé un truc qui s'appelle " Chant des Tempêtes "... Ça vient d'un jeu avec un gamin qu'a un ocarina bizarre auquel je jouais quand j'étais tout gamin.

Sur ce, rev'nons en à nos moutons... Parce que oui, après cette sodomie verbale pure et dure, il a fallu qu'il en rajoute encore. Et bim. Ouais, là j'avais touché le fond. À ce niveau c'était même plus d'la sodomie verbale, mais d'la barbarie, une violence sanguinolente digne de la bestialité d'un certain Lupin, les nuits d'pleine lune.

- Genre, j'te connais pas, j'ai rien à te raconter. Et puis, pourquoi tu penses que j'aurais b'soin d'aide, eh?

Et VLAN. Une claque qui vous porte au nez, une bifle de la violence d'un missile qu'explose dans votre anus. Y'a sûrement pas plus violent pour vous décrire la scène, vous aurez compris.

À ce moment là, la seule envie que j'avais était de me foutre un carton sur la tête puis d'me tirer une balle. Ou de fracasser la porte puis le gentil gens qu'était derrière, au choix ♥

Loooong silence. Looooong silence. Loooooong silence. Puis crac.

- Et puis, pourquoi tu veux mon nom, hein?

Il avait dit ça dans sa barbe. En bougonnant un peu, comme un gamin qu'a pas eu sa sucette. Dans un sens, j'avais trouvé ça mignon.

Au début, j'avais pas réalisé que c'était pas une question de rhétorique. J'avais entendu sans vraiment écouter. C'est quand la phrase a fait écho dans mon crâne que j'ai réagi au quart de tour...

Je m'étais levé brusquement, reglissant et m'écrasant à nouveau au sol, avec la dignité majestueuse de Mamadou qu'avait mal aux dents.

- Ç... ÇA VA! T'EN FAIS PAS POUR MOI...

J'ai réagi au quart de tour, je voulais pas d'ennuis. Ni embêter mon interlocuteur.

- Aïe... Ça fait mal...

Je me relevais avec peine, puis enchaîna sans laisser la moindre chance à l'inconnu of ze cabine de placer le moindre mot. J'enchaînais, avec un mélange de conviction et de doute :

- Donc, heu... À vrai dire, j'sais pas vraiment. C'était surtout parce que j'avais envie de t'aider, t'vois? J'aime pas laisser les gens dans leur merde.

...
Ça devrait aller.
Revenir en haut Aller en bas
https://pensionnat-aomori.forumsrpg.com/
Shigeru Tensei
Shigeru Tensei
ruru

Masculin Age : 32
Messages : 445
Inscription le : 08/11/2011
Localisation : Who cares? I bet I can still hear you.


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 3 ème/16 ans
Pouvoir(s):
Club: Théâtre

Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Re: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitimeVen 1 Juin - 21:31

Roulant des yeux, autant par exaspération qu'à cause du ridicule de la situation, Shigeru soupira. Encore. Non mais vraiment, combien de fois allait-il glisser et s'étaler par terre de la sorte? Il voulait bien croire que les douches n'étaient probablement pas l'endroit où l'on est le moins à risque d'être victime d'un chute intempestive – il devait l'avouer, il y en avait certains qui avaient la fâcheuse habitude de mettre de l'eau partout, sales connards – mais tout de même, se casser ainsi la gueule deux fois de suite en si peu de temps, c'était un peu fort.

C'était à se demander si l'autre était terriblement débile – ou plutôt imprudent, mais il avait parfois la mauvaise habitude de confondre les deux – ou alors vraiment très maladroit. Ou malchanceux, c'était au choix. Et avant qu'il n'ai eu le temps de vraiment commencer à s'inquiéter – et pourquoi s'inquiétait-il, hein, il ne le connaissait même pas -, un 'Ça va! T'en fait pas pour moi' lui résonnait aux oreilles; pas particulièrement agréable, mais dans au vue circonstances, il allait laisser passer.

Restait maintenant plus qu'à voir combien de fois encore l'autre – c'était quoi son nom, déjà? Lui avait-il seulement dit, pour commencer? - allait encore pouvoir se casser la gueule avant de se briser quelque chose. Ça, ou répandre l'intégralité de la boîte crânienne sur le carrelage, comme un oeuf que l'on brise. Ah, ça, c'était les femmes de ménage qui allaient être contentes.

-Donc, heu... À vrai dire, j'sais pas vraiment. C'était surtout parce que j'avais envie de t'aider, t'vois? J'aime pas laisser les gens dans leur merde.

Non. Non, il ne voyait pas. Pas du tout, même. Cessant de se laver le cheveux le temps de quelques secondes, vaguement surprit, reprenant finalement la chose d'un mouvement machinale, presque mécanique, Shigeru fronça les sourcils, perplexe. Qu'est-ce qu'il entendait pas 'laisser les gens dans leur merde'? Parce que, bien franchement, ça ne pouvait pas vouloir dire ce qu'il pensait que ça voulait dire. Après tout, qu'est-ce que cette histoire de merde venait faire là dedans? Ce n'était pas comme si...

''Ah, et puis fuck, tant pis'' se dit-il commençant à se rincer les cheveux, en profitant pour ne pas lui répondre tout de suite. Un peu comme s'il cherchait, d'une certaine façon, à se trouver des excuses pour avoir du temps pour réfléchir à ce qu'il pouvait bien dire. Pour peu, on aurait presque pu croire que sa phrase lui avait laissé comme un gros blanc - il fallait dire que ce n'était pas très éloigné de la vérité.

Et en plus, c'est que ça n'avait rien à voir avec le fait de demander son nom. À moins que ça ne réponde à une autre des questions qu'il avait posées plus tôt? Car il lui semblait qu'il lui avait en effet dit autre chose, oui... seulement, ça lui échappait totalement. Tant pis, pour ça aussi.

-Dis pas n'importe quoi, j'ai pas b'soin d'aide, marmonna Shigeru en empoignant son savon, jurant entre ses dents lorsque ce dernier manqua de tomber par terre. Et puis, j'vois pas pourquoi d'je donnerais mon nom si j'connais pas l'tien.

C'était vrai, quoi. L'autre aurait au moins pu se présenter avant de lui demander comment il s'appelait. Parce qu'il ne l'avait pas fait, pas vrai...? Et en plus, il ne le connaissait même pas, il n'allait pas se mettre à lui raconter sa vie non plus; de toute manière, ce n'était pas comme s'il avait quoi que ce soit à dire. Et puis merde, hein. Qu'il le laisse tranquille, c'était tout. Il n'avait pas envie de socialiser, en ce moment – ce n'était pas non plus comme s'il avait envie de faire quoi que ce soit, à vrai dire -, et il souhaitait seulement que Monsieur Inconnu numéro 3 arrête de parler. Parce que, sérieusement, le bruit de sa voix qui résonnait dans la pièce n'aidait vraiment pas sa migraine.

Fuck. Il détestait vraiment les cours de musique.

Et d'ailleurs, il faisait quoi, l'autre, à essayer de se taper la discute, comme ça? Il n'avait rien de mieux à faire? Comme, tiens donc, prendre sa douche, par exemple – ça, ou peu importe ce qu'il était venu faire d'autre ici. Il espérait seulement qu'il n'était pas là à ne rien faire seulement parce qu'il attendait quelqu'un. Ahah. Ce serait le comble.

-Et tu fous quoi, mh? T'as rien de mieux à faire qu'd'parler avec les gens qu'tu connais pas? fit-il finalement, les yeux tournés dans la direction où il pouvait entendre l'autre, finissant du même coup de se rincer, rangeant son savon dans un coin.

Pas un reproche, non, même si sa phrase, et son ton de voix sans nul doute pas des plus avenants pouvait le laisser supposer. Juste une question, comme ça – car il ne comprenait pas ce qui pouvait bien pousser l'autre à essayer de faire connaissance comme ça dans cet endroit pas particulièrement des plus appropriés. Enfin. Il fallait dire que du peu qu'il avait pu entendre, l'autre adolescent lui donnait une vague impression de gamin hyperactif et surexcité; chiant et agaçant, en somme. Mais gentil. Probablement. À sa manière. Puis, tendant le bras, il ferma le robinet, coupant l'eau de la douche, grimaçant devant le grincement aiguë que produisit celui-ci.

Parce ouais, il avait mieux à faire que rester ici, quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Sasykki Yamakuni
Sasykki Yamakuni
garden

Masculin Age : 80
Messages : 506
Inscription le : 26/02/2012
Localisation : DANS TON CAAAAAAAAAAAAKE ★


Carte d'étudiant
Scolarité/Age: 1ère Année ~ 16 ans
Pouvoir(s):
Club: Jardinage

Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Re: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitimeLun 13 Aoû - 18:48

Mais merde. Continuer à m'écraser comme une pintade unijambiste déplumée au sol n'est pas la solution. Et puis, hé, pas comme si j'le faisais exprès t'façon. Mais sérieux, je dois faire quand même un brin plus attention, sinon le gars avec qui je parle va finir par me prendre pour un empoté de première classe -si c'pas déjà l'cas. Fuck.

Baah. J'écoutais le bruit des petites gouttes d'eau qui s'éparpillaient par millier sur le carrelage après avoir perlé sur le corps du type à qui je parle, époussetant sa crasse et sa fatigue par la même occasion, pour l'emmener dans les tréfonds ténébreux des égoûts. Oui, à mes heures perdues, je suis poète. Et là, je vais me suicider. Merci. ♥

Quelques instants de silence. Hmm.. Pourquoi j'étais venu à la base? Prendre ma douche nan? Et qu'est-ce que je foutais à parler avec ce type qui avait l'air de s'en branler de moi? Mince. Je suis vraiment un boulet. Définitivement. Et pourquoi j'me levais pas pour me doucher, hein? JE SERS À R...

    ▬ Dis pas n'importe quoi, j'ai pas b'soin d'aide


... Uh, mais il me parle. Il m'a répondu, c'est cool. Bhon, après, vu le ton qu'il emploie, je sais pas tant si c'un reproche ou bien un truc pour me rass...

    ▬ Et puis, j'vois pas pourquoi d'je donnerais mon nom si j'connais pas l'tien.


Ah bhen finalement. C'était bien un reproche hé.
... Hé? Mais attends voir. Je lui ai déjà dit mon prénom. Ahah, déjà sénile? Pourtant, sa voix faisait pas si vieux que ça. Et avec ça, j'ai jamais vu de vieux dans le pensionnat, c'est strange.
Bon, ça arrive à tout l'monde d'oublier, after all.

Je regardais le sol. J'restais, pensif, à rien foutre. Mais j'hésitais vraiment entre lui faire remarquer qu'il se gourrait, ou m'excuser et dire mon nom. En toute logique, je devrais lui dire qu'il se trompe & lui rejeter la faute à la gueule, hein? Mais ça me plaît pas de faire ça, et puis peut-être qu'je serais pas paru crédible. C'est qui qui se casse la figure depuis un bon moment déjà sans vergogne pour ses pauvres petits os, hein...?

Bhon, me lever. Je dois bien la prendre, cette douche, après tout. Ça m'énerve, finalement je serai arrivé à rien. Ça me tracasse, fuck. Je connais encore personne dans ce pensionnat, et j'aimerais bien rencontrer du monde. On va dire qu'ma première tentative avait un peu fai...

    ▬ Et tu fous quoi, mh? T'as rien de mieux à faire qu'd'parler avec les gens qu'tu connais pas?


MAIS PUTAIN ARRÊTE DE ME COUPER DANS MES RÉFLEXIONS ÇA DEVIENT RELOU LÀ.
Y'a plus d'respect, j'vous jure. /BIM/

Wuesh, encore une pique? Selon le ton sur lequel il avait projeté sa phrase en plein dans ma gueule, ça m'étonnerait pas. Mince, je l'emmerde à c'point? Greuh, ça fait chier ça. Mmh, je devrais le laisser tranquille alors? Nope. Autant faire parlotte avec lui, il me pose une question, hein. C'pas comme si y m'avait dit ouvertement d'aller me faire foutre & qu'il en avait rien à branler d'ma tronche ( Je suis sûr qu'au fond il en avait envie. ). Ouais, go.

    ▬ ... Bah. Franchement, ouais. Je pensais me doucher, tu vois, mais j't'ai entendu. Et comme ça fait franchement pas longtemps que j'me suis inscrit à Aomori, bhen, j'avais envie de rencontrer du people, faire keupin-keupin. Et fuck, j'essayais de t'aider aussi. C'était vraiment pas sympa de réagir comme ça. Après, je comprends qu'ça peut être la merde. Mais écoute.


Gneuh. Je sais pas ce qui m'a pris. Pas du tout. Mais VRAIMENT pas du tout. J'avais juste envie de lui parler en face, les yeux dans les yeux. Parce que j'aimais pas la sensation de lui parler derrière une porte, ça fait un peu comme si je me cachais & que j'avais peur de ce qu'il pourrait penser. MAIS NON MOI J'AIME TOUT LE MONDE MOI.
Donc, je me suis dit qu'un câlin lui ferait plaisir. Oui, j'ai des idées vraiment très... Sasyennes.

Comme je me suis levé & que j'ai mis ma petite serviette autour de la taille, y'a eu un léger blanc d'une dizaine de secondes après mon " Mais écoute. "
Je me suis levé, j'ai escaladé la porte de sa douche grâce à un tabouret qui gisait par là et j'ai sauté par dessus la dite porte. Et ce, Ô grand miracle, sans me casser la figure.

Alors là, je l'ai regardé dans les yeux. Dans les yeux mais bien dur vous voyez, avec un regard déterminé et tout. Comme dans Rocky. Quand il va se battre contre un adversaire. Vous voyez? Bhen là c'est pareil. Genre " Ouaishe ouaishe jvétnikétarass. " Sauf que j'allais pas le niquer hein. J'voulais juste lui faire un câlin.
Il était fun, je l'imaginais pas comme ça. Ce mec est roux, et sa masse de cheveux était aplatie par le volume d'eau qui faisaient s'entasser ses cheveux sur son crâne. Sa tronche est mignonne, ouais. Une belle petite bouille. Je trouvais quand même qu'il avait l'air d'un gamin. Ça a été plus simple de lui faire un câlin. Si il avait été grand et costaud, ça aurait été vachement, vachement plus awkward.

... Comment ça ça l'était pas déjà assez?

Bref. Chose pensée, chose faite. Dans mes bras, kid. ♥

    ▬ Ah, au fait. Mon nom, je te l'avais déjà dit. Yamakuni Sasykki. Appelle moi Sasy, vieux.


... Putain de merde. Ma serviette était tombée. Fuck off.
Revenir en haut Aller en bas
https://pensionnat-aomori.forumsrpg.com/
Contenu sponsorisé





Practice makes perfect || PV Sasykki Vide
MessageSujet: Re: Practice makes perfect || PV Sasykki   Practice makes perfect || PV Sasykki Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Practice makes perfect || PV Sasykki

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pensionnat Aomori :: rpg ☆ aomori pensionnat :: Deuxième étage :: Douches et toilettes-