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 Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]

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Saaya Ohara
Saaya Ohara
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Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Vide
MessageSujet: Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]   Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Icon_minitimeMar 17 Juil - 17:12


Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir.
Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Saayaxariel
Haine. Euphorie. Colère. Incompréhension. Peur. Surprise.
Tous ces sentiments, elle arrivait à les ressentir, chacun d’eux, l’un après l’autre. Vous demandez-vous pourquoi ? La réponse est simple.
« Les portes. Oh c’est pas vrai. Pourquoi j’arrive pas à ouvrir ? Nonnonnonnonnon ! Ces putains de portes ! … Elles sont fermées. »
Tout à fait. Saaya venait de découvrir qu’elle ne pouvait plus rentrer pour aller dans sa chambre. Vous voulez savoir pourquoi ? Elle. La jeune fille là. La petite. On ne dirait pas hein ? Mais elle fait trop sa rebelle.

« Je n’aime pas ce foutu pensionnat. »
Il était impossible pour Saaya de penser autre chose de cet endroit. A chaque instant elle pensait à un moyen pour pouvoir partir d’ici. Il fallait que ça soit un plan génial. Bha oui hein. Pour ne pas qu’elle se fasse rattraper. Car quoi ? Elle ne savait pas ce qu’il lui arriverait si jamais elle se faisait prendre. Donc elle réfléchissait pour le moment. Elle avait pensé à se faire virer. Mais étais-ce possible au moins ? Eh bien, eh bien. On verrait ça. La jeune fille avait déjà quelques idées en tête. Elle tenait dans sa petite main, un papier. Papier sur lequel elle avait écrit des bouts du règlement. Pourquoi faire, vous allez me demander. Non, non Saaya n’est pas une merveilleuse élève qui vérifie à chaque secondes de sa vie, si elle ne transgresse pas une partie du règlement. Penser quitter le pensionnat et faire ceci ? La blague. Si elle avait ce papier en ce moment sur elle, c’était justement pour faire l’inverse. Faire l’inverse de ce qu’il y avait marqué. Elle avait déjà séché quelques cours et maintenant elle avait une petite idée de ce qu’elle allait faire.
Sur son portable il était 21h43. La lueur de l’écran se reflétait dans la vitre de sa chambre. Un sourire s’étira sur les lèvres de la jeune fille qui s’apprêtait à sortir de cette pièce. A cette heure-là ? Eh bien oui, ce soir elle allait délibérément ne pas respecter le couvre-feu. Et pour la punition ? C’est bien ce qu’elle essayerait d’avoir. Qu’importe si ce sera une tâche ingrate ou non. Tout ce qu’elle espérait, c’était de se faire remarquer par les gens qui s’occupent de cette école. Allons bon, il fallait qu’elle sorte de sa chambre sans croiser quelqu’un. Elle ne voulait pas que son plan tombe à l’eau en se faisant renvoyer dans sa chambre. Allez, c’était partit. Elle avait prévu un bon gilet au cas où il fasse un peu froid avant qu’elle ne rentre. Et dedans il lui tenait trop chaud. Alors elle se dépêcha. Un pied après l’autre. Sans bruits. Et sans rencontrer quelqu’un. Super. Tout se déroulait comme elle le voulait. Il ne lui restait plus qu’à rester une bonne heure dehors et faire assez de bruit pour que quelqu’un se rende compte qu’elle était encore dehors.
J’espère que j’ai rien oublié. J’veux pas rentrer chercher ce qu’il me manque. J’ai quoi dans les poches ? Des trucs à grignoter. Trois paquets de bonbons. Une lampe torche. Elle dépasse trop de mon blouson d’ailleurs. Il me semble que c’est tout. Et puis je ne vais pas y passer la nuit hein.
Ca y était. Elle était dehors. Saaya referma doucement la porte derrière elle et laissa échapper un léger rire. A croire que tout ça l’excitait plus qu’autre chose. Elle marcha dans les jardins du pensionnat pour se trouver un endroit où se poser en attendant l’heure où elle se ferait « prendre » dehors. Ah ici ce sera bien. Un banc et une jolie vue sur de ravissantes fleurs. Elle ne saurait dire leur nom mais elle en avait déjà vue de semblables. Mais qu’importe.
La jeune fille s’étira et ressortit son portable.
22h03. Ok je suis en infraction. « Infraction ». C’est vraiment du n’importe quoi leurs règles. Et puis j’ai pas eu beaucoup de mal à sortir. A croire que c’est fait exprès … Bon. J’fais quoi moi maintenant ?
Petit détail qu’elle n’avait pas franchement pensé. Rester une heure assise sur un banc sans rien faire. Hors de question pour elle. Elle avait besoin de bouger. Ou du moins de s’occuper l’esprit. Alors elle se leva et décida de faire le tour des jardins. Marcher et regarder autour d’elle lui ferait peut-être passer le temps. Oui enfin, si la pénombre n’avait pas été là. Heureusement que le ciel était dégagé, permettant à la lune d’éclairer là où elle mettait les pieds. Et puis elle avait sa torche dans la poche.
La torche. Dans quelle poche je l’avais mise déjà ?
Elle se tâtait pour chercher dans ses poches.
J’ai pas trente-six milles poches merde ! Oh me dites pas que je l’ai perdue … J’aurais dû faire gaffe … Pourtant je l’avais vu qu’elle dépassait ! Et ‘chier j’l’ai fait tomber. J’sais même pas où. Et je vais faire comment maintenant ? Mon portable va pas réussir à faire beaucoup de lumière pour illuminer le chemin … Merde. J’suis passée par où déjà ?
Avec toutes ces haies et ces petits chemins, Saaya était perdue. Elle voulait reprendre exactement le même chemin qu’elle avait emprunté pour arriver jusque-là. Facile ! Surtout quand il faisait presque noir. La jeune fille pria pour qu’il ne pleuve pas, dans ce cas-là elle était plutôt mal barrée. Et un orage ? Ça c’était la pire chose qui pouvait lui arriver. En même temps elle n’aurait qu’à courir jusqu’aux bâtiments. Tant pis pour sa torche. Mais là il ne pleuvait pas, et il n’y avait encore moins d’orage. Alors elle retrouverait cette stupide torche. Elle en aurait peut-être encore besoin pour ses bêtises.
Bon. Disons que je suis passée par là. Je reconnais les fleurs. Ensuite … Droite. J’avais tourné à droite.
La jeune fille faisait attention où elle marchait. Cherchant sa torche. Plus de trente minutes pour refaire le chemin inverse. Si elle avait bien reprit le même. Et aucune trace de sa torche. Il faudrait qu’elle en rachète une autre. Elle se rassit sur le banc. Celui sur lequel elle s’était assise avant d’aller marcher. Elle toucha quelque chose.
C’est quoi ce truc … Ma torche !
Elle avait fait tout ça pour rien. Mais elle l’avait retrouvée, c’était le principal. Elle était tombée quand elle s’était assise ! Elle en aurait presque rit.
Qu’elle heure était-il à présent ? 22h47. Bien. Elle en avait marre d’attendre. Alors elle retourna devant les dortoirs. Faire du bruit. Elle devait faire du bruit. Et avec quoi ? Crier ? Chanter ? Hors de question. Eh bien. Elle irait taper sur les murs. Ne lui restait plus qu’à rentrer. Oui enfin. Essayer d’entrer.
« Les portes. Oh c’est pas vrai. Pourquoi j’arrive pas à ouvrir ? Nonnonnonnonnon ! Ces putains de portes ! … Elles sont fermées. »
Voilà comment elle en était arrivée là. Faire sa rebelle et ne pas penser qu’on fermait les portes après le couvre-feu. Risible n’est-ce pas ? A présent elle se contrôlait pour ne pas que sa rage éclate. Elle frappa du poing contre la porte, lui meurtrissant la main. Au moins elle pensait à autre chose qu’au fait d’être coincée dehors. Elle n’allait pas rester là toute la nuit si ? Et si elle invoquait sa créature ? La lumière que le feu ferait attirerait peut-être quelqu’un ici ? Et puis elle aurait fait d’une pierre deux coups. Il était interdit d’utiliser son pouvoir sur quelque chose. Hors de question de l’utiliser sur quelqu’un de son propre chef. Le seul problème était que là, elle n’était plus assez en colère pour que sa colombe pointe son bec. Et elle ne contrôlait absolument pas ses invocations. Elle ne savait même pas comment elle y arrivait. Alors le faire quand elle le voulait … Ce n’était pas encore dans ses cordes. Elle tapa une dernière fois contre la porte.
« F‘Chier. »

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Dernière édition par Saaya Ohara le Jeu 19 Juil - 13:15, édité 1 fois
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Ariel G. Tashi
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MessageSujet: Re: Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]   Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 13:01

Il fait beau dehors. Le soleil se couche. Tu sors de ta chambre pour prendre l’air.
Ariel descendit les escaliers pour se rendre aux jardins du pensionnat. Elle était fatiguée mais la couleur du ciel l’attirait. Elle observa attentivement les alentours à la recherche d’un coin sympa pour se caler. Ah, un banc. Non ce n’est pas parfait. Voila l’endroit parfait : sous cet arbre.
Il fait bon sous cet arbre alors tu t’allonge. Tu ne pense plus à rien et tu t’endors finalement.

[…]

Ariel se réveilla en sursaut. Elle venait de sortir d’un cauchemar où elle était piégée entre des grilles. Encore sous le choc, elle ne remarqua pas tout de suite que la nuit était tombée et qu’il faisait aussi noir que dans de l’encre. Zut zut zut ! Elle se tapa la tête. Quelle idée de venir dormir dehors ! Son portable affichait 22h05. Idiot de portable ! Elle avait dépassé le couvre-feu et si on l’a trouvait là, elle serait morte. Elle rapprocha ses genoux sur sa poitrine et fourra sa tête dans le creux qu’ils faisaient. Elle se sentait bête. Ses yeux dorés s’étaient habitués à l’obscurité désormais et ils brillaient dans la pénombre. Elle entendit des bruits de pas. Quelqu'un courait. Terrifiée à l’idée que ces pas appartiennent à un surveillant, la jeune fille se roula en boule et se tapis dans le creux des racines. Le danger écarté, elle fit mine de se lever avant de se cogner violement la tête contre le banc à coté. Elle ne put s’empêcher de sortir une flopée de jurons plus incompréhensibles les uns que les autres. Ces paroles auraient pu alerter un surveillant mais par chance ça ne se passa pas comme cela.
Bon Ariel, ressaisis toi, va voir la grille pour voir si tu peu encore rentrer. Penne perdue. La tu vois une ombre. Elle tape au portail. Ca fait du bruit.

"Les portes. Oh c’est pas vrai. Pourquoi j’arrive pas à ouvrir ? Nonnonnonnonnon ! Ces putains de portes ! … Elles sont fermées."

AAaaaaah mais chut enfin ! Elle va alerter le pensionnat ! Tu veux la frapper mais tu en es incapable. Que fait-elle, tu l’a vois se concentrer. Elle va pas utiliser son pouvoir ?! Là si on te trouve avec cette fille qui tambourine au portail comme une demeurée et qui invoque quelque chose, tu es foutue Ariel. Foutue.
La fille à coté à finalement cessé ses expériences louches. Elle tape une dernière fois avant de sortir quelque chose qui ressemblait à un « Fait Chier ». Ariel s’était décidé à lui parler. Prenant son courage à deux mains, elle marche en sa direction.

« Tu. Tu as un problème ? »

Question inutile. Elle tape comme une tarée contre la porte mais non, elle n’a aucun problème. Aucun.

« Toi aussi tu dormais sous un arbre et les portes se sont refermées ? »

Naïve que tu es.

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Saaya Ohara
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MessageSujet: Re: Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]   Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 18:17


« Lorsqu'une porte se ferme, il y en a une qui s'ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée, que nous ne voyons pas celle qui vient de s'ouvrir. »
Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Saayaxariel2
« Tu. Tu as un problème ? »
La surprise figea Saaya un instant. Elle s’attendait à tout. Que quelqu’un du personnel sorte en jurant des bâtiments, bien décidé à punir l’auteur du bruit qui l’empêchait de dormir ; Qu’elle ne puisse plus bouger à cause d’un professeur utilisant son pouvoir sur elle ; au pire que rien du tout ne se passe. A tout sauf à ça. Que quelqu’un surgisse dans son dos.
« Toi aussi tu dormais sous un arbre et les portes se sont refermées ? »
A la fin de la phrase de la personne, la jeune fille se retourna d’un bloc. Se positionnant sur ses pieds pour pouvoir sauter sur le côté au cas où on essayerait de l’attraper. On s’approcha d’elle. Dans la pénombre elle ne vit qu’une silhouette. Pour mettre de la distance entre cette ombre et elle, Saaya sauta en longeant la grille.
Il a pas intérêt à s’approcher ! Si jamais il fait encore un pas je lui balance ma torche et …
Ouais. La torche hein ? Celle qui venait encore de tomber de sa poche pour atterrir par terre et illuminer la scène ? Cette petite lampe noire qui promenait son faisceau, roulant sur l’herbe, pour maintenant les éclairer toute les deux ? Ah oui. Parce qu’au grand étonnement de la jeune effarouchée, c’était une fille d’à peu près son âge qui se tenait devant elle.
Attends … Si ça se trouve c’est une prof ou je sais quoi … Si ils pensent que je vais baisser ma garde devant ça !
A quoi devait ressembler Saaya en ce moment ? A un animal sauvage. Un chat surprit en train de voler de la nourriture. Cela vous ait déjà arrivé ? De voir votre animal, voleur, vous regarder en étant figé, un morceau de brioche dans la gueule ? D’attendre, sur ses gardes, un geste de votre part ? D’attendre le moment propice pour s’échapper et se trouver un coin, ou une fenêtre ouverte pour ne pas se prendre une tape sur le museau, parce qu’il sait très bien qu’il lui ait interdit de voler dans la cuisine ? Si vous n’avez jamais vu cela parce que vous n’avez pas de chat, ou parce que votre félin est bien élevé, vous pourriez vous en faire une idée en regardant Saaya. Ses cheveux roses, un peu ébouriffés rappelant le pelage d'un chat qui se veut menaçant, ses yeux se promenant autour d’elles à la recherche d’une solution, les muscles tendus, prêts à courir pour s’échapper. Mais. Un instant. Vite. Se rappeler ce que la fille venait de dire. Elle n’avait pas écoutée à cause de sa surprise. Encore une fois c’était son étourderie qui la mettait dans une position inconfortable. Ah oui. Un problème.
Ça pour avoir un problème, j’en ai un.
Mais après elle avait dit autre chose non ?
Dormir sous un arbre. Elle est en train de se foutre de moi là ?
La jeune fille avait arrêté de regarder autour, se concentrant maintenant sur l’autre fille en face d’elle. Elle devait faire sa taille. Quoique un peu plus grande. Maintenant qu’elle réfléchissait posément, elle se disait que c’était une autre élève. Bha oui, pourquoi n’y avait-elle pas pensé dès début ? Et puis c’était ce qu’elle voulait depuis le début non ? Se faire attraper. Pourquoi avait-elle autant perdu son sang froid ? Bon. Pour le moment, la question resterait en suspens. Elle avait autre chose à penser. Elle était tellement occupée qu’elle n’avait rien dit, depuis le début. Le silence s’installant entre elles. Il fallait bien qu’elle dise quelque chose avant que d’autres questions fusent de la bouche de cette fille. Elle ne voulait avoir à répondre à ce qu’elle pourrait dire.
« Non. J’dors pas sous les arbres. Trop dangereux. On peut s’approcher trop rapidement de moi sans que j’m’en rende compte. »
Saaya avait répondu d’un ton dégagé, presque froid. Pourtant sa voix n’était pas si désagréable à entendre. Une jolie voix musicale emprunte de glace. Elle avait quitté son air effarouché pour son regard glacial et son air hautain. Et elle avait maintenant les bras croisés sur sa poitrine pour se donner plus de prestance.
Bon sang mais qu’est ce qu’elle a à me regarder comme ça ? Mes explications lui conviennent pas ? J’vais pas lui raconter ma vie non plus ! Hors de question.
Cette fille avait beau l’air super mignonne, Saay’ n’aimait pas discuter. Surtout avec les personnes qu’elle ne connaissait pas. Elle ne se fie jamais aux apparences. Et là encore, cette jolie tête blonde pouvait cacher bien des secrets. Et puis quel était son pouvoir ? Les gens pouvaient se montrer bien rusés, et méchants.
Bon c’est pas le tout moi mais apparemment j’vais devoir dormir dehors. Où est ce que je vais m’installer ? Ou alors je continue de taper contre la grille ? Ça finira bien par attirer quelqu’un non ?
Son regard avait glissé vers celle-ci. Il ne faisait pas froid et il ne pleuvait pas. Ce n’était donc pas ça qui gênait Saaya. Juste le fait qu’il y ait un lendemain matin. Que tout le monde se réveillerait et sortirait. Et si elle ne se réveillait pas à temps ? Qu’on venait la réveiller ? Qu’on venait la toucher ? Elle en eut un frisson, rien que d’y penser.
Son visage ne laissait rien passer. Et ce fut avec calme, sans qu’on ne puisse deviner à l’avance ce qu’elle allait faire, qu’elle retapa dans la grille avec un fort coup de pied. Sa main se souvenait encore de la dureté de la porte. Le pied c’était plus pratique pour taper plus fort, sans vraiment se faire mal. Du coin de l’œil, elle vit la blonde sursauter. Apparemment, elle n’avait pas envie qu’on la retrouve dehors. Elle préférait surement rester dormir ici.
C’est pas mon problème. Si elle ne veut pas d’ennuis, elle n’a qu’à se tirer plus loin. Pas mon problème.
Et elle remit un coup dans la porte. Stupide idée. Ce que ça pouvait faire mal en fait.


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Ariel G. Tashi
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MessageSujet: Re: Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]   Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Icon_minitimeSam 21 Juil - 10:27

Ariel s’était approchée calmement, sans aucunes mauvaises intentions mais la fille qui tambourinait au portail la voyait sans doute autrement.

« Toi aussi tu dormais sous un arbre et les portes se sont refermées ? »

A cette phrase idiote et naïve, la jeune fille se retourna rapidement et dévisagea Ariel. Cette tête était l’expression même de l’incrédulité. Ariel se dit que la personne devant elle se disait « Mais qu’est-ce qu’elle me veut celle là ? Pourquoi dormir sous les arbres ? »
Quand elle vit cette expression s’affichant sur le visage de la "fugueuse", Ariel regretta tout de suite sa question plus qu’inutile et elle rougit, honteuse. Une sorte de tension montait entre les deux filles dans la pénombre. En face d’Ariel, semblable à un chat aux aguets, se trouvait une élève totalement inconnue de la sirène. Celle-ci avait sauté le long de la grille surement pour préparer un coup foireux ou quelque chose du genre. De plus, la torche noire qui devait lui appartenir était tombée sur le sol et éclairait la scène insolite.
Oh non, oh non ! Toute cette lumière ! Elle va réveiller tout le monde, noooon !

Peureuse va !

Ariel avait eut un chat. Il était complètement fou et il est mort de la rage. Mais pendant sa trépidante vie, c’était un chapardeur de haut niveau et elle seule l’accompagnait dans ses aventures nocturnes. La petite fille en a bavé, de un à cause de ce matou qui détestait être suivi et de deux à cause de ses grand parents qui détestaient la rencontrer au détour d’un couloir, toute sale, à minuit et quart un mardi scolaire. Là devant elle, se retrouvait le chat fugueur de son enfance. C’est con comme tableau mais c’est comme ça.

Ariel n’attendait pas plus que ça une réponse. Elle n’était pas impatiente, non pas car sa question était stupide et une personne normale à la flemme de répondre. Dans la pénombre elle distinguait déjà la taille de l’inconnue. Elles devaient bien faire la même taille. Ensuite elle avait des cheveux roses.
C’est joli, mais je préfère mes blonds saumon à moi !
Oui Ariel, c’est normal… Si tu avais préféré le rose, j’imagine que tes cheveux seraient roses et non pas saumon. Désespérante de réflexions inutiles, Ariel, en clair et en os.

« Non. J’dors pas sous les arbres. Trop dangereux. On peut s’approcher trop rapidement de moi sans que j’m’en rende compte. »

Ah bah tiens, voila une réponse claire… et sèche. Et froide. Et trop rapide. Et… A ces mots, la blonde avait tout de suite pensée à « Parano ». Elle eut bien envie de la toucher pour voir sa réaction mais c’est ce qu’on appelle jouer avec le feu (ou les chats chapardeurs, cela va de soi).

« Tu n’aime pas les gens ? Tu as besoin d’aide ? On va devoir dormir dehors ? Ensemble ?»

Enfonce-toi, enfonce-toi dans les sables mouvants. C’est un terrain stable par ici non ?
La fille aux cheveux roses avait prit un air hautain et froid. Ses yeux glaçaient le sang de la pauvre sirène qui sursauta quand l’inconnue tapa dans la porte avec son pied. Geste intelligent s’il en est. Les articulations encore rougies des coups donnés précédemment, elle avait préféré frapper avec son pied. Enfaite ce n’est toujours pas très malin. Les chaussures ne sont pas si épaisses que ça et, le portail lui, est plutôt costaud.


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Saaya Ohara
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MessageSujet: Re: Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]   Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Icon_minitimeMer 25 Juil - 9:52


« Les arbres dont les bourgeons sourient déjà et, demain éclateront de rire. »
Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Saayaxariel3
Comprenant enfin que ça ne servait à rien de taper dans le portail - A rien sauf à se faire des bleus -, elle se retourna vers l’autre fille quand celle-ci lui posa d’autres questions.
« Tu n’aimes pas les gens ? Tu as besoin d’aide ? On va devoir dormir dehors ? Ensemble ?»
Trop de questions d’un coup. Beaucoup trop pour Saaya qui se remettait à peine de la surprise que la blonde avait créée quand elle était arrivée. Oui enfin blonde. A la lumière, ses cheveux prenaient une couleur différente du blond. Une couleur plutôt claire. Trop claire pour l’excentricité de Saaya. D’ailleurs, demain elle changerait de couleur. Du bleu électrique peut être ?
Ça lui arrive jamais de se taire … ? J’imagine que je dois répondre à tout … Ou alors j’me tire.
Se décidant pour la seconde option, elle ramassa sa torche et décida de retourner à son banc. Mais elle s’arrêta en plein chemin. Et se retourna. Vers l’autre fille.
« C’est pas que. J’aime pas les gens. Juste leur corps. Enfin non mais … Compliqué à expliquer. »
Elle se surprenait elle-même à faire un effort pour répondre à des questions, qu’elle se contentait d’ignorer, la plupart du temps. Mais c’était dur d’expliquer. Surtout quand on ne sait pas soit même les réponses. Et qu’on ne parlait pas souvent, ne trouvant pas toujours les mots justes. Saaya soupira doucement, reprenant sa respiration. Ouais. Elle répondrait à tout. Enfin dans la limite du possible pour elle.
« Non. Pas besoin d’aide. Et qu’est-ce que tu veux faire. De toute façon ? »
Son ton s’était quelque peu adoucit. La jeune fille ne voyait pas pourquoi elle continuerait à être sur ses gardes alors que la blonde … Pas vraiment blonde, avait plutôt l’air d’avoir les jetons, plus qu’autre chose. Elle n’était pas menaçante, elle n’avait pas de regard qui se voulait méchant … Non. Juste un peu apeurée. Elle n’aimait pas le noir ? Ou c’est juste le fait de transgresser le règlement ? A cette évocation, Saaya avait ri doucement. Puis avait levé les yeux vers la fille pour mieux la regarder.
« Bha oui on va dormir dehors ! Tu veux aller où ? »
Maintenant elle avait vraiment quitté son ton froid pour prendre une posture hautaine.
Elle est bête ou quoi ?! Elle voit bien qu’on ne peut plus ouvrir ce foutu portail !
Saaya avait détourné la tête. A quoi bon rester ici alors que personne ne viendrait les chercher ?
« Ensemble ? Tu fais ce que tu veux. Moi j’reste pas là. »
Et sur ces paroles, la jeune fille avait fait demi-tour, avec un geste de la main pour renvoyer ses cheveux roses derrière son épaule. Elle réussissait à faire passer ce geste pour naturel. Non programmé. La torche illuminant son chemin, elle laissait à présent l’autre fille dans le noir. Et sans aucun remord. Dormir avec quelqu’un. Ça c’était le comble.
L’autre fille. Que faisait-elle ? Saaya tendit l’oreille mais rien n’arrivait à son oreille. A croire qu’elle n’avait pas bougé depuis qu’elle s’était éloignée. Allait-elle dormir devant la grille ?
Eh oh ! Pourquoi je pense à tout ça moi de toute façon ?! Elle va bien se débrouiller toute seule !
Mais, les regrets l’empoignaient, laisser quelqu’un, dans le noir, qui plus est, une fille avec l’air plus jeune qu’elle. Elle jura dans le noir et continua son chemin jusqu’au banc. Et elle s’assit. Remontant ses genoux contre sa poitrine, elle posa son menton sur ceux-ci. Elle sortit un sachet de bonbon qu’elle avait toujours dans sa poche et éteignit la torche pour garder des piles.
Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir.
Oui enfin, le peu qu’elle allait dormir. Elle ne pourrait pas se reposer ce soir. Saaya était trop sur ses gardes. Elle finit son paquet. Et se figea en entendant un bruit. Sautant sur ses pieds, elle chercha sa lampe dans ses poches.
Bon sang ! Où est ce que je l’ai encore posée ?!
Cela pouvait être l’autre fille. Mais si jamais c’était quelqu’un de mal intentionné ?! Elle ne voyait rien, les nuages cachant la lune. Un autre bruit à sa gauche. Elle fit volte-face. Et puis plus rien. Silence. Son cœur battant à tout rompre contre ses côtes. Anxiété, Peur, Adrénaline.


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Ariel G. Tashi
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MessageSujet: Re: Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]   Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Icon_minitimeLun 6 Aoû - 12:40

« Tu n’aimes pas les gens ? Tu as besoin d’aide ? On va devoir dormir dehors ? Ensemble ?»

La fille aux cheveux prune dans l’obscurité semblait perplexe.
J’ai posé trop de questions d’un coup c’est ça ?
Elle ramassa sa torche au sol qui commençait déjà à faiblir, avant de partir d’un pas décidé.
Eh attends !
Voila Ariel, à quoi ça sert de poser un tas de questions inutiles qui font fuir les interrogés. Ca nous mène à un joli résultat de les bombarder de question oui.

« C’est pas que. J’aime pas les gens. Juste leur corps. Enfin non mais … Compliqué à expliquer. »

Ah elle s’est retournée. Cool une réponse. Elle s’est décidé à parler. Après avoir discuté, on s’attache… Finalement l’adolescente qui s’était retournée et qui se trouvait désormais en face de Ariel n’aurait pas dût répondre.

« Non. Pas besoin d’aide. Et qu’est-ce que tu veux faire. De toute façon ? »

La sirène l’avait entendue soupirer après sa réponse.
Bah je sais pas moi… Euh…
Ouais, pas besoin de te justifier on a l’habitude maintenant de tes questions qui ne servent à rien…
Le ton de l’inconnu s’était adouci, comme calmé. Plus serein.
Elle a découvert ta bêtise hinhinhin.
Il restait tout de même froid et hautain. On ne change pas les habitudes.
La sirène ne comprenait pas pourquoi l’autre la prenait de haut de la sorte. Elles étaient dans la même galère, ne pourraient-elles pas s’entraider ? Comme le feraient deux filles du même âge, enfermées dehors pour toute la nuit alors qu’il y a peut-être des dangers ? En plein dans ses réflexions, Ariel ne remarqua pas que Cheveux prune (car tel était son nom jusqu’à nouvel ordre) s’était retournée et l’a regardait d’un regard mauvais.

« Bha oui on va dormir dehors ! Tu veux aller où ? »

Surpriiiiiiiiiiiiise ! Vous vous trouvez en ce moment même devant la duchesse. Elle vous regarde de haut, vous snobe et habite dans un teauchâ. Elle vous fait penser au château dans lequel vous avez grandi et vous souriez. A vos risques et périls bien sur, quoiqu’il n’y ait plus de cachots à Versailles.
Aller où ?

Sous un arbre.

Vas mourir Ariel.

« Ensemble ? Tu fais ce que tu veux. Moi j’reste pas là. »

Ah ? Tu t’en vas déjà ? En renvoyant tes cheveux en arrière comme si c’était naturel ? Geste qu’Ariel n’a même pas remarqué. Bon. La petite blonde détourna le regard de Madame et s’assit en tailleur dans l’herbe fraiche de la nuit. Elle posa son regard orange sur une touffe de gazon frémissante.
Tiens, il va y avoir du vent… Amenant la pluie par la même occasion.
Ariel peut avoir cette manie de poser des questions inutiles mais elle connait plein de choses. Comme comment détecter la pluie. Le problème est qu’elle ne se sert pas habilement de ses connaissances…
Imbécile ! Tu es coincée avec une fille qui n’aime pas les gens, dehors, il doit bien être 23 heures, vous êtes dehors et il va pleuvoir ! Laisse moi te faire un schéma ma belle :
Pluie égale Eau.
Eau égale Ecailles.
Non, tu hais que l’on voit ta peau quand elle devient bleue, tu refuse tout contact quand tu te transforme et là tu t’en fiche. Tempi pour toi si tu es surprise à l’arrivée…

Crack

Aucune réaction. Ce n’est qu’un craquement de branche.

Craack

Une grimace. Un craquement de branche ne se fait pas par magie.

Crack !

Plus le bruit s’intensifiait, plus la grimace d’effroi sur le visage de la jeune fille grandissait. Voila, c’était passé. Les craquements réguliers partaient… A la réflexion ça lui était bien égal de savoir que les bruits partaient dans la direction de Cheveux prune. Les traits déformés du visage de celle-ci s’estompaient peu à peu. Finalement elle se leva. Quitte à se faire balancer, elle partit chercher l’inconnue pour savoir si les craquements se faisaient toujours entendre. Madame la duchesse ne devrait pas avoir peur de ça mais on pouvait toujours aller vérifier. Et au passage, se rassurer. Ariel marchait donc lentement sur les pas de Cheveux prune.
Ce que tu peux être discrète et silencieuse quand tu v…
Gamelle incroyable. Roulé boulé, boucant pas possible. Je retire ce que j’ai dit sur la discrétion hein, mais tu l’aura deviné.
La sirène se releva tant bien que mal pour chercher la cause de sa chute. Question, réponse : une lampe torche. Elle avait roulé sur une lampe torche et elle s’était fait mal au menton. Elle avait fait plus de bruit qu’autre chose. Elle s’était fait mal et elle était déboussolée. Prenant la torche, elle reprit ses esprits puis son chemin avant d’entrevoir le banc sur lequel était assise Cheveux prune. Ariel lui rendra sa torche par la même occasion.
Pourquoi elle ne bouge plus ?
Si elle était peureuse, Duchesse aurait été terrorisée par le bruit qu’avait fait l’adolescente en tombant. Mais vu son caractère elle ne devait pas avoir peur dans le noir.
Tu te trouve désormais à gauche du banc, elle ne ta pas remarqué. Elle ne bouge plus. Sa respiration est saccadée. Les nuages masquent la lune et il fait plus noir qu’avant.

-Euh… j’ai retrouvé ta torche. Je te la ramène… Tu as entendu les craquements tout à l’heure ?

Ta gueule Ariel, tu vas lui foutre la peur de sa vie. Si elle ne meurt pas d’une crise cardiaque elle va te tuer. A coup de poing. Ou alors elle va te fracasser le crâne contre le banc et elle va te donner en pâture aux bêtes du sous bois derrière. On va retrouver ton corps et la police cherchera un coupable. Elle ne pensera en aucun cas à une fille aussi jolie que Cheveux Prune.


Surprise.
Ca bouge.




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Saaya Ohara
Saaya Ohara
garden

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Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Vide
MessageSujet: Re: Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]   Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Icon_minitimeVen 24 Aoû - 17:44


« Sautes et tu tomberas »
Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi] Hatsunemikufull775923
Vous avez déjà regardé un chat quand il a entendu un bruit suspect ? Il se ramasse sur lui-même et écoute. Il ne bouge plus. Et quand enfin il détecte d’où vient le bruit il fait un bon pour soit s’éloigner, soit se jeter sur le petit animal qui n’aurait pas dû rester là. Et qui se fera dévorer. Pour Saaya c’était à peu près la même chose. Elle observait le noir autour d’elle. Jusqu’à ce qu’une tâche de couleur apparaisse dans son champ de vision. D’accord. Donc au moins ce n’était pas une bête sauvage. A moins qu’elle ne porte un t-shirt bien sûr. Et puis. Ici c’est Saay’ la bête sauvage. Oui, oui. Même qu’elle s’apprêtait à sauter sur la personne qui lui avait fait peur. Mais avant elle eu l’idée d’enrouler son gilet sur ses mains et ses bras. Là où elle aurait pu toucher l’autre personne. Hors de question qu’elle le fasse. Même pour sauver sa vie.
Donc revenons à nos moutons. Ou à notre chat sauvage. Ou … Bref. Saaya. Elle avait peur. Et tout, et tout. Mais pas assez pour faire comme le chat peureux et s’enfuir. Non. Saaya elle, elle saute dans le tas. Dans le cas présent, elle saute sur la tâche de couleur. Juste quand elle se mettait à parler. Il faut croire que les tâches. De couleur qui plus est. Elles parlent.
- « Euh… j’ai retrouvé ta torche. Je te la ramène… Tu as entendu les craquements tout à l’heure ? ».
Torche. Craquements. L’autre fille. Bha oui hein. Maintenant que Saaya est à trois cm de son visage, elle la reconnait. Elle lui a sauté dessus. Et avec l’élan, PAF. Elles se sont retrouvées par terre. La folle furieuse. Oui, oui on peut l’appeler comme ça maintenant. Parce que la jeune fille qui se retrouve à terre doit le penser. Donc la folle furieuse s’était retrouvée à califourchon sur la pauvre fille. Qui lui avait ramené sa torche en plus. Nul. Saaya était nulle. Et elle était figée. Complètement. Elle se sentait tellement bête ! Et elle observait le sol. Pour ne pas la regarder. Le sol avec son herbe grasse. Et dégarnie à quelques endroits. En plus d’y avoir les marques de talons de Saaya. Et des insectes. Si Saa’ n’était pas embarrassée comme ça, elle aurait sauté sur ses pieds et aurait détalée. Mais là elle se rendait plus ridicule qu’autre chose à regarder le sol alors qu’elle devait écraser la blonde. Un mille-pattes. Ohmygad. C’est vraiment l’horreur ces bêtes-là. Avec son corps cylindrique. Foncé et brillant au clair de lune. C’est robuste ces trucs-là. En plus ça a des antennes. D’immondes antennes. Et plein, plein, plein, plein. De PATTES. Ils ont vraiment besoin, de toutes ces pattes pour marcher ? Ou … Ramper peut être. C’est vraiment répugnant. De plus, la bête avait tourné vers elle. Oh non. Qu’elle horreur. Une grimace de dégoût s’étirait à présent sur les lèvres de Saaya. La seule réaction peut être depuis le début de cette galère.
- « Répugnant. »
Ses seuls mots sensés aussi. Enfin. Si on pouvait dire.
Heureusement, la jeune fille n’avait pas tué la blonde. Ni ne l’avait tapé. Ni mangé. Ou mordu. C’était bien. Et incroyable pour elle de rester là sur elle. Alors qu’elle la touchait à travers ses vêtements. C’était fou ce que la honte pouvait opérer. Sur elle, s’entend. Mais la gêne passée, elle remontait sur ses grands chevaux.
- « J’aurais pu te faire mal bon sang ! T’imagines si j’avais attrapé une branche ou un truc comme ça ? Je t’aurais tapé avec, petite imbécile ! Mais t’es totalement inconsciente ! On n’approche pas les gens dans le noir sans faire de bruit ! Et puis c’est toi qui a fait tout ce boucan là ? Aaah. Bon sang mais qu’est-ce que tu m’énerves ! »
Comme on dit, la colère délie les langues ? En tout cas Saaya avait parlé d’une traite. Chose qui ne lui était pas arrivé depuis pas mal de temps. Beaucoup de temps. Ah. Mademoiselle s’était enfin décidée. A se lever. Tapotant ses genoux pour en retirer la terre de son slim blanc. Blanc qui ne l’était plus là où la terre l’avait Sali bien sûr. Jurant, elle se redressa et croisa les bras sur sa poitrine. Ayant oublié qu’elle avait ses mains enroulées dans son pull, c’était plus compliqué. Alors elle s’en débarrassa, le jetant sur le banc à proximité et cette fois elle put les croiser. Ses bras. Pour ne pas continuer à être ridicule. Maintenant qu’elle avait repris un peu de contenance, le-regard-de-son-impératrice-de-la-mort était adressé à la jeune fille qui était toujours à terre. Elle l’aurait bien aidé à se relever. Si elle n’était pas tellement en colère. Et si son pantalon n’était pas tâché. Et si elle pouvait la toucher. Elle aurait pu faire un effort. Mais pas là. Alors avec grâce, elle partit s’assoir sur le banc. Ce fameux banc. On en revenait toujours à lui. Pourtant il n’avait rien de particulier. Un vieux bois marron assez clair. Et des pieds en fer rouillés, à quelques endroits. Un soupire. Puis un autre. Et une goutte. Une GOUTTE ?
Oh non mon dieu. Saaya. Ma chère Saaya. Avec un peu de chance le bon monsieur là-haut qui lâche de l’eau sur ta petite tête de mortelle ne lâchera pas ses gentils petits éclairs sur ta tête d’ange. Si tu te comportes en ange. Alors tu lèves tes fesses de ce banc, tu enroule ta main dans ton gilet et tu tends celle-ci à la pauvre petite qui te regarde de par terre. Et tu pries. Fort. Pour que le monsieur de là-haut soit gentil.
Mais Saaya. Elle était sortie exprès. Pour faire une connerie. Alors même si elle essayait de se rattraper, l’orage qui se préparait allait tomber. A moins d’un miracle. On pouvait toujours rêver. Mais déjà, elle aidait la blonde. C’était un bon début au miracle.

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Le banc. C’est bien aussi le banc pour dormir. [PV Ariel G. Tashi]

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