le petit oiseau va sortir ~

feat - Chitanda Eru / Hyouka

• NOM Mitsuba • PRÉNOM(S) Uta • AGE 17 ans • CIVILITÉ Célibataire • SCOLARITÉ Première année • SEXUALITÉ Hétéro • GROUPE Spirit's Key • POUVOIR Torture

ma poire belle Hélène

« salade de fruits jolie jolie jolie ♪ »

« Uta ma chérie, regarde comme tu es jolie ... »

Un miroir c'est presque une copie de soi même, alors la véritable question n'est pas que regardons-nous ? Mais qui regardons-nous ?

Uta regardait Uta, un point c'est tout, elle ne voulait ressembler à personne et personne ne lui était semblable.

Depuis quelques minutes Uta s'observait, debout devant ce miroir gigantesque, seule, elle contemplait ce qu'elle était devenue après tous ces printemps ...

Elle laissait se promener ses mains, sveltes, douces, le bout des doigts encore rosés comme ceux d'un nouveau-né, sur un visage ovale et fin.

Ce visage aussi charmant soit-il est loin de la perfection, mais Uta s'en fiche, il ressemble un peu à celui de son grand-père et elle l'aime pour ça.

Celui-ci se caractérisait par une paire de grands yeux d'un violet pastel et brillant sertis d'un pourtour noir comme le charbon, prenant place sur la majeure partie de son visage et qui lui valurent et lui vaudront les railleries des uns et l'admiration des autres.

Deux tempes bien dessinées, viennent rehausser l'éclat de ses yeux, contrastant avec de longs cils fins et recourbés, papillonnants à chaque battement de paupière.

Ses joues, certes peu fournis, étaient teintées en permanence du même rose pâle que celui de ses lèvres fines et discrètes qui contrastaient légèrement avec sa peau couleur porcelaine.

Au milieu de tout cela se tenait un tout petit nez retroussé, qui avec l'ensemble de son visage, lui donnait un air de gamine naïve et curieuse.

Ce joli minois était encadré, par de longs cheveux noirs corbeau, doux, et soyeux restés depuis sa naissance à leur couleur naturelle, car chez Uta tout devait rester naturel, oui elle détestait entendre parler de décoloration ou de mèches aux couleurs chatoyantes, ses yeux étaient déjà bien assez colorés. Elle s’était contentée pour ses quinze années de vie de se faire faire une frange cachant de fins sourcils noirs, qu’elle prenait la peine d’épiler tout de même.

Perdue dans ses propres yeux, Uta en oubliait presque son corps ...

Elle était très fine, voir presque maigre, il est vrai que 40 kilos pour 1m62 c'était peu, du moins assez peu pour qu'à chaque visite obligatoire on lui fasse la réflexion à son grand désarroi.

Quelques formes venaient casser la monotonie de son petit corps au niveau de ses hanches, le tout équilibré par une petite poitrine tout à fait proportionnelle, même s'il arrivait parfois à Uta d'en désirer plus, et des fesses rebondies.

Uta prenait soin de son image, très peu de maquillage et les cheveux toujours parfaitement brossés, parfois sur son dos, parfois en queue de cheval, tressés, noués, en chignon ... Avec un petit ruban blanc, sans ? Se coiffer était son petit plaisir à elle-même ...

Coté vestimentaire, elle aimait être féminine et discrète, fine dentelle, et Liberty, camaïeu pastel, et rubans étaient son quotidien, certains iront dire que cela fait coincé ou sainte ni touche, mais peu importe puisque c'était ce qu'elle aimait.
Oui … Uta regardait Uta, un point c’est tout.

mylife.com

« ôtons nos masques le temps d'un instant »
Uta est quelqu’un d’extrêmement calme … voir trop.

N’appréciant pas particulièrement le bruit, elle en fait le moins possible et passe pour une ombre en faisant souvent sursauter les gens quand elle se met à leur adresser la parole.

Pourtant elle est joyeuse, oui elle apprécie de se lever le matin pour prendre une bouffée d’air frais à plein poumons … « Chaque jour nouveau est un cadeau. »
Voilà sa devise, vivre au jour le jour sans en attendre trop, et accepter les petites choses de la vie, sans déranger autrui.

À l'écoute des autres quand il le faut, attentive au moindre problème, elle n’essaie pourtant pas de s’immiscer dans la vie des autres pour résoudre leurs problèmes, si elle y trouve une solution, elle tâche d’en faire part à la personne, ou règle les choses en toute discrétion …

Sociable, souriante et gentille quand on lui adresse la parole, elle n’est pas du genre à chercher les problèmes, peut-être même est elle plus de ceux fuyant les problèmes …
Malheureusement pour elle sa naïveté et sa curiosité ont toujours eu tendance à la mettre dans le pétrin … Mais elle n’en perd pas le sourire pour autant.

Seulement, Uta parle très rarement d’elle, et a du mal à faire confiance à autrui, c’est là que s’arrêtent les limites de sa sociabilité, et c’est d’ici que vient son petit côté ombre d’elle-même …

Ayant eu pour seule confidente sa gouvernante, jamais elle n’a confié quoi que ça soit à quelqu’un d’autre de son entourage, peut être cela changera – t – il a Aomori.
Ce qu’elle aime? Hum Uta n’est pas difficile, elle aime les choses simples, le soleil aussi bien que la pluie.
Gourmande, elle apprécie tout particulièrement les pâtisseries mignonnes, vous savez celle pleine de pâtes d’amande avec des yeux et une bouche, et ne peux se résigner à les manger sans demander pardon tellement elle les trouve mignonnes …
Grande férue de lecture elle passe la plupart de ses soirées le nez plongé dans les bouquins, des grands auteurs français au manga, elle s’arrange à être bonne en langue pour assouvir sa soif de connaissances.
Quand une chose l’intrigue, elle ne peut s’empêcher de fouiner partout, la curiosité est un vilain défaut … Oui mais c’est plus fort qu’elle …
Son activité principale est d’écrire, Uta rêve d’un jour publier un roman, c’est pour cela qu’elle garde toujours jalousement en sa possession un petit calepin … Ce qu’il s’y trouve ? C’est un secret …
Elle aime aussi dessiner, c’est son passe-temps, et elle y est plutôt douée, peut être même plus qu’en écriture.
Mais par-dessus tout, Uta est une grande fan des hérissons ! Pourquoi cet animal ? C’est une bonne question à laquelle aucune réponse n’est possible, peut-être est-ce parce qu’elle en avait sauvé un de la noyade un jour avec son grand-père …

Ce qu’elle déteste ?

Sa mère … Cette femme l’exècre … Pourquoi ? Pour son égoïsme, elle n’a jamais été une vraie mère … Elle a toujours détesté Uta …
Uta a une peur bleue des vaches, ce qui s’explique par la petite anecdote d’une mauvaise rencontre … un jour, alors qu’elle n’avait que trois ans, son grand-père l’avait emmené à la ferme et une vache lui a … subitement léché le visage sans demander la permission... Non ce n’est pas stupide ont a le droit d’avoir peur des vaches !
Elle n’aime pas non plus se faire trop remarquer, le ridicule ne tue pas mais l’atteint énormément.

PÈRE CASTOR ♪

« il est temps d'arrêter le temps »
« Regarde Grand-père ! J’ai réussi ! »

La petite ouvrit ses mains dans lequel elle tenait délicatement un petit hérisson, tout tremblant, fraichement sorti de la rivière.
Elle aussi tremblait, elle était trempée jusqu’aux os et sa robe était tachée de boue, mais elle souriait, heureuse d’avoir sauvé ce petit animal elle-même.
Le vieil homme approcha et s’agenouilla à sa hauteur pour la couvrir de sa veste en riant.

« Bravo Uta, grâce à toi il a la vie sauve ! Fait attention à ne pas l’effrayer … c’est un animal fragile … »

La petite s’agenouilla à son tour et posa le hérisson par terre.

« Grand-père, est-ce qu'il est pareil que sur tes dessins celui-là ? »

Le vieil homme sortit de sa sacoche un carnet en cuir dans lequel se trouvaient d'innombrables dessins, et d'aquarelles merveilleusement réalistes, il ouvrit le carnet sur un dessin de hérisson et le déposa par terre à coté de l’animal devant les grands yeux écarquillés de la gamine.

« C’est le même, tu as vu Grand-père c’est vraiment le même ! »

La petite enjouée caressait le hérisson en chantonnant auprès de son grand-père qui souriait.
Une femme s’avança, l’air énervée, flanqua une gifle à la gamine et l’attrapa violemment par la main en donnant un coup de pied à l’animal.

« Ne touche pas à ces cochonneries !» Elle se tourna vers le vieil homme, « et toi arête avec tes mièvreries, elle est déjà assez stupide comme ça ! »

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La vidéo prenait donc fin ici … seul le bruit du vieux magnéto qui tournait dans le vide se faisait entendre, dans cette grande pièce désormais quasiment vide …
Uta laissa couler quelques larmes, après tout elle pouvait se le permettre seule, au milieu de tous ces cartons … Elle n’avait pas le droit d’être là, mais peu importe, à vrai dire plus rien ne lui importait pour le moment.

Les convives discutaient dans le jardin, certains pleuraient, d'autres montraient un semblant de pitié, c’était la moindre des choses faire semblant d’être triste non .

En ce jour brumeux de novembre Uta, âgée alors de 16 ans, avait fais ses adieux à son grand-père, et cela faisait des heures qu’elle regardait de vieilles vidéos d’elle et de son grand-père en pleurant.
Elle était triste, mais pas anéantie, car elle s’en souvenait encore de ce qu’il lui avait dit avant de partir.

« Uta garde ton sourire quoi qu’il arrive, c’est le plus beau cadeau que tu puisses me faire »

Elle respecterait son choix, malgré les chuchotements, elle savait pertinemment qu’elle était le sujet principal de conversation, c’est vrai maintenant que la seule personne qui s’occupait réellement d’elle était partie qu’allait elle devenir ?

Sa … La chose qui lui servait de mère allait surement se débarrasser d’elle, comme elle l’avait fait en la déposant chez son grand-père le jour de ses trois ans …
Et tant mieux, car Uta la haïssait plus que tout sur cette terre.
Cette femme, incapable de gérer sa vie, divorcée avant sa naissance pour des broutilles, enchainant les mecs, et adulée de tous pour sa « réussite dans le monde du travaille » …

Uta fut soudainement coupée dans sa réflexion par des bruits de pas, le genre de bruit que seul font les talons aiguilles … C’était elle …
Uta se dépêcha d’attraper la petite sacoche de son grand-père pour y glisser la cassette, elle remarqua que le vieux carnet de cuire s’y trouvait encore et ne put s’empêcher de s’arrêter un instant pour le regarder les larmes aux et avant qu’elle ne put s’en rendre compte la femme se tenait la debout, devant elle un sourire narquois aux lèvres.

« Alors comme ça tu te permets de fouiller dans les affaires du vieux chnoque . Tu comptais peut-être me voler une partie de mon héritage … ? Petite garce ! »

L’impact se fit ressentir quelques secondes plus tard, Uta s’en était retrouvée par terre en pleure, hoquetant, secouée de quelques spasmes, aux pieds de sa mère.
Elle marmonnait quelques mots entrecoupés de pleurs, énervant un peu plus la femme qui trépignait.

« Quoi !? Si tu as quelque chose à dire vas-y lèves-toi et dit le. A moins que tu ne sois aussi faible que cet homme. Ça ne m’éto… »

Elle n’avait pas eu le temps de faire sa phrase, elle regardait, presque choquée, Uta était debout face à elle, avec un regard qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de voir sur ses yeux, qui avaient viré au violet foncé, non ils ne brillaient pas, pas cette fois … C’était le genre de regard sauvage, empreint de haine, qui transperçait de part en part…

« Cet homme faible, ce vieux chnoque … c’était ton père, et c’était … Mon grand-père … »

La femme ne pouvait dire un mot, elle était scotchée sur place, et … une forte douleur commençait à se faire ressentir, qu’est-ce que c’était !? Elle suffoquait, comme si on l’étranglait … ses membres la tiraient, comme si on l’écartelait !
Elle tentait de dire quelque chose, paniquée par la douleur, et part ce regard …
C’était un monstre, un véritable monstre ! Elle allait se faire tuer, elle pleurait, elle suppliait, quand enfin elle réussit, de toutes les forces qui lui restaient elle poussa un grand cri…

Uta lâcha prise, perdue, elle ne comprenait pas ce qu’elle venait de faire, aussitôt plusieurs personnes apparurent dans la pièce, éloignées d’elle, choquées, elles avaient vu toute cette scène, sans pouvoir réagir …

« Monstre ! Tu es un monstre ! Vas-t’en ! Meurt, disparaît ! Tu ne mérites pas de vivre ! »

C’était les dernières paroles que lui avait adressées sa mère.
Seulement quelques semaines après ses 17 ans, Uta faisait son entrée au pensionnat Aomori, et c’était pour elle une véritable libération … Le carnet de son grand-père contre son cœur, tout lui semblait maintenant possible.

SO AWESOME

« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »

Torture :
Uta ne maitrise pas du tout son pouvoir, tardivement découvert elle n’arrive pas à l’utiliser quand bon lui semble, d’ailleurs elle ne le veut pas, elle en a peur …
Il semble qu’il se déclenche sur des coups de colère, avec une puissance plus ou moins aléatoire, même si la seule personne à en avoir fait les frais jusqu’à maintenant n’est autre que sa mère …
Mais Uta a tout de même pris soins d’étudier ce phénomène.
L’utilisation de ce pouvoir semble nécessiter le contact visuel, et une distance pas trop importante non plus, même si cette dernière chose n’est qu’une théorie.
Aussi à elle remarqué que ses yeux, d'après les quelques messes basses des convives, perdaient leur brillance et se teintaient d’un violet beaucoup plus foncé que leur couleur habituelle.
Ce qu’il cause ? À première vue, une douleur atroce … après elle n’en sait trop rien … cette femme serait-elle morte si elle n’avait pas arrêté ?
Uta comptait bien répondre à toutes ces questions ici, à Aomori, et peut-être ainsi vaincre sa peur et apprendre à utiliser ce pouvoir ?

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO Jinny / Niniiiiii / MPP (je vous donnerais pas la signification ><) 8D • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Bah, Folle en Arts appliqués qui invente des théories sur Freud et les canards quand elle à du temps à perdre =D • PARRAINÉ ? Owiiiii, Saaya Ohara (ma pandette naiiiine <3) • DOUBLE COMPTE ? Nop • CODE ? Okay by Shigeru • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE euh ... bouyakachaaaaa (lecteur si tu connais la réponse à ce message étrange, sache que je t'aime)