IT'S A HARD LIFE

feat - Russia (Female) / axis power hétalia

• NOM Yukimichi • PRÉNOM(S) Vitanie • AGE 17 ans • CIVILITÉ Célibataire • SCOLARITÉ 2ème année • SEXUALITÉ Bi • GROUPE Garden's Key • POUVOIR Hydromorphe

Tu es beau, tu es grand, tu es fascinant

« T'as des chevaux, des poneys, faisons des enfants. »

Vitanie, tout le monde lui donne moins que son âge. Pourtant, physiquement, elle a tout d'une jeune femme. Dieu, dans sa grande générosité lui a donné plus qu'il n'en fallait. Vitanie, quand j'entends ce prénom, j'imagine toujours une fille assez grande, la peau foncée avec des cheveux en batailles d'un noir profond. Elle n'est rien de tout ça. De taille petite par apport aux filles de son âge, elle est aussi blanche que l'aspirine et pourrait se fondre sans problème dans un paysage enneigé. Elle aborde fièrement de très longs cheveux d'un blond platine. Tout d'elle nous rappelle les pays froids. Si son allure est d'un style nordique, il émane d'elle une chaleur quand elle se met à sourire. Vitanie, je sais que tu n'as pas tant confiance que cela en toi. On te répète que tu es jolie, pourquoi n'arrives-tu pas à le croire ? On te qualifie parfois de fille facile. Mais je sais moi, que ces filles et garçons ne sont là que pour te rassurer sur ce que tu es. Aussi, quand on regarde comment tu t’habille, ce comportement que certains te reproche ne saute pas aux yeux. Tu portes des choses simples, je dirais même banale avec des couleurs qui passent partout. Surtout l’été. D’ailleurs tu n’aimes pas cette saison, alors là plupart du temps tu restes enfermées à l’intérieur évitant au maximum de sortir et d’affronter cette chaleur et humidité ambiante. L’hiver, c’est une autre histoire. Tu adores ça, ce côté un peu magique quand la neige tombe, cette sensation réconfortante quand on s’emmitoufle dans un gros manteau, tu aimes superposer les couches, rajouter une écharpe et un cache oreille pour aller avec ton manteau rosse pâle qui aborde fièrement quand le froid arrive.
Tu n'as pas envie qu'on te dise que tu es jolie, tu veux qu'on te le prouve. Je t'ai vu de loin, dans cette rue seule face au reste du monde. Tu avais les bras repliés sur ta poitrine, comme si tu essayais de te recroqueviller sur toi-même. Dans ces moments-là, j'ai envie d'être à tes côtés pour te protéger de cette foule qui te malmène. Quand tu te retrouves dans ce parce que tu aimes tant, tu marches les yeux rivés sur le ciel à essayer de deviner quelles formes ont les nuages. Moi, j'aurai voulu être un peu plus comme toi, un peu plus naïve.

N'oublie pas ton sourire pour ce soir si tu sors

«Un jury t'attend n'injurie pas le sort »

« Je pense être quelqu’un de bien. Je ne me crois pas supérieur au reste du monde, seulement que mon comportement comparé à celui des autres vaut mille fois mieux. »
« On est pas là pour parler des autres, mais de vous. Qu’est ce qui vous dérange à ce point chez vous ?»
« Tout. Je ne suis pas ce que je voudrais être. Vous voyez, j’ai envie d’être une fille indépendante, qui n’a besoin de personne pour mener sa barque. J’ai envie de pouvoir encaisser les critiques sans sourciller et de répliquer avec une telle répartie qu’on n’en finira pas m’admirer. J’ai envie de pouvoir affronter le monde qui m’en tour sans avoir peur de déranger. J’ai simplement envie de ne pas être moi. »

Qu'est ce que c'est d'être « toi » Vitanie ? C'est ne pas se sentir à sa place une grande partie de la journée, avoir l'impression d'être une gêne permanente, un boulet humain. C'est vouloir se rassurer en allant quémander un peu de chaleur dans les bras du premier venu. Partir rapidement au petit matin parce qu'on n'assume pas faire ce genre de choses. Essayer de sympathiser avec les camarades, et ne pas trouver les mots. Sourire à s'en décrocher la mâchoire car en plus d'être nulle on ne veut pas passer pour une dépressive. Vouloir être aimé des autres et pourtant se méfier. S'enfermer le plus vite dans la chambre, pleurer un bon coup et recommencer ce cirque. T'en a marre de ça, de ne pas réussir à contrôler tes angoisses, tu te trouves faibles et tellement pathétique quand tu vas réclamer un peu d'affection fictive dans des bras réconfortants. Tu n'as pas envie d'être le genre de fille que personne ne peut aimer. Tu essayes de te raccrocher à tes illusions enfantines, tu te remets tous les Disney en bouclent et tu chantes les chansons à t'en érailler la voix. Tu espères subitement que les choses peuvent s'améliorer, que quelqu'un va débarquer, fracassant la porte de ta chambre d'un seul coup de pied et te dira qu'il n'existe que pour toi. Ca ne vit que sur pellicule ce genre.

Malgré ton problème à t'intégrer dans la masse et non à te fondre, tu as des amis. Ils ne sont pas nombreux certes, mais au moins tu es sur de leur sincérité. Tu as appris avec le temps, qu'on ne peut pas être méfiante indéfiniment et que tout le monde a le droit à une chance. Avec eux, tu rigoles la plupart du temps. J'ai l'impression que tu extériorises tout ce que tu gardes au fond de toi quand ils ne sont pas à tes côtés. Tu te comportes comme une adolescente normale. Tu parles de tout et d'amour, tu sors des blagues idiotes et tu es la seule qui en rit. Mais au grand jamais tu veux leur exposer ton petit côté sombre. Tu as peur de les perdre. Ca serait comme dire adieu à ton petit coin de paradis. C'est ça, tu as peur de l'abandon. Alors quand tu vois ta meilleure amie rigoler avec une autre comme si c'était toi, tu te retrouves étouffer par ta propre jalousie. Tu n'as pas envie de la partager, qu'elle se rend compte qu'il y a mieux que toi et qu'elle décide de te laisser.

Dans ces moments-là, ton pouvoir fait ce qu'il veut de toi. Une contrariété et tu commences à ruisseler sur le sol. Tu ne l'aimes pas vraiment ton pouvoir. Je sais ce que tu aurais voulu. Celui de pouvoir balancer des éclairs, de déclencher des tremblements de terre, quelque chose de puissant. Tes juste bonne à te transformer en flaque d'eau et à espérer que personne ne passe par là pour passer une serpillère.

Vitanie, j'aime bien qui tu es et comment tu es. Ce talent que tu as de t'émerveiller pour un rien, de tourner en rond la bouche ouverte sous la neige pour savoir qu'elle goût elle a. Cette facilitée que tu as de pleurer quand un animal meurt dans un film. C'est tellement mignon. C'est tellement toi.

Je m'en irai courir dans le paradis blanc

« Loin des regards de haine et des combats de sang »

On dit souvent que la naissance, est le bonheur le plus ultime qu'un parent peut connaître. Je pense que c'est faux. Dès le début, je sentais le regard effrayé de ma mère quand je m'approchais trop prêt d'une piscine. J'ai longtemps pensée que cela n'était qu'un réflexe normal de parent. Qu'elle avait peur de me perdre. Bizarrement, ça me rassurait de la savoir terrifiée de me perdre car, si elle avait peur c'est qu'elle m'aimait. Mon père est inconnu au bataillon. Après avoir apporté sa contribution il était parti. C'est ce que ma mère m'a raconté. Ce fut efficace, cela permet d'éviter les questions gênantes, et susciter en moi une haine infinie envers un homme que je ne connaissais pas. Elle n'a jamais voulu que j'aille à l'école avec les autres, elle disait qu'elle avait trop peur que je me blesse où que je tombe malade et qu'elle ne soit pas là pour me consoler. Mensonge. Elle passait son temps dehors à faire je ne sais quoi avec je ne sais qui, et ne rentrais que très rarement. Les nombreuses nounous qui ont l'horreur de me croiser avait la consigne suprême de ne pas lâcher du regard. En aucune circonstance. Quand j'étais au toilette, elle campait derrière la porte, sous la douche, elle faisait de même, et si je tardais trop, elle venait vérifier si j'étais toujours là. Pourquoi. Pourquoi cette surveillance permanente ? Je suis sûr que les prisonniers en prison n'ont pas autant de garde au tour d'eux. Je n'ai jamais trouvé ça étrange, parce que j'avais été élevé comme cela. Je n'ai jamais joué avec un seul enfant de mon âge, et lors des repas en famille, je n'avais pas le droit de jouer avec les autres. Elle me répétait sans cesse que j'étais plus fragile que les autres. Plus fragile... elle était morte de peur à l'idée que le monde entier soit au courant de ce que je suis vraiment. Elle avait simplement honte de moi, et cette manière de me cacher était pour cacher sa faute aux yeux de tous. J'étais son erreur, l'enfant imprévu, celui qu'on ne sait pas comment aimer ni pourquoi. Moi, j'avais simplement besoin de sa présence, qu'elle me pardonne de n'être que moi.

Je ne comprenais pas tout ça. J'étais comme tout le monde. Deux yeux, un nez, une bouche, un coeur... Et elle me traitait comme un être à part. Petite, je ne disais rien. Je me laissais enfermer sans rien dire, en attendant le moment où j'aurai la force de dire ce que je voulais vraiment. Tout au fond de moi. Le soir, je m'endormais, mes jambes serrées contre moi, serrant mes espoirs et mes rêves. Je rêvais à des après midi d'été, à dévaler des collines en roulant dans l'herbe fraiche, au bonheur de plonger dans une eau claire et limpide.

13 ans. Je sens que c'est le moment. Je me rappelle de qu'elle façon son jolie visage se déforma sous la colère, la manière dont son mascara dégoulinant, dessinait des sortes de peinture de guerre sur son visage. Après de nombreux cris, des pleures et des vases hors de prix cassé en un vulgaire tas de morceaux sans valeur, elle abdiqua. Elle déposa les armes et hissa le drapeau blanc. Elle disait que j'allais m'en mordre les doigts, et que j'allais la supplier de revenir. J'étais persuadé du contraire, la vie c'était là, maintenant. Le collège, c'est dur. Les camarades ne vous font pas de cadeaux, ils ne connaissent pas encore la portée des mots. Je fus mise à part à cause de mon apparence. Parce qu'une japonaise blonde platine, non ce n'est pas possible. Mes années d'enfermement dans ma prison doré m'avait transformé en une sorte de personne associable. Je ne savais pas comment leur parler, ni ce qu'il fallait que je dise pour être accepté par le groupe. Ce me coutait et me coute encore de l'admettre mais, ma mère avait raison. Tous les jours, c'était le même cauchemar. On me cachait mes affaires, on détournait mon attention pour trafiquer mon repas, ou encore on me bousculait dans les couloirs en me sortant que c'était normal, vu que j'étais transparente. Malgré tout ça, j'essayais de m'accrocher. Plutôt mourir que d'admettre qu'elle avait raison. Je lui en voulais, c'était à cause d'elle toutes ces choses, le fait que personne ne veuille de moi. Avec le temps, cela ne s'arrangeait pas. Je me renfermais sur moi, un peu plus chaque jour. Personne ne viendra me sauver.

15 ans. Une journée comme une autre dans ce bas monde. Les mêmes moqueries, les mêmes farces idiotes. On s'habitue à tout, même au pire. Ce carnage permanent faisait maintenant partie de ma vie. Cela faisait un moment que je ne cherchais même plus à faire des efforts. J'étais devenue aussi froide et insensible qu'une pierre. J'étais un vulgaire caillou à qui on fout des coups de pieds et qui ne réplique pas. Un jour, mon cerveau s'est réveillé. Chaque cellule de mon corps m'ordonnait de réagir, sinon j'allais mourir là. Etouffer dans mon silence. J'ai crié. En plein milieu d'un cours, je me suis levée de ma chaise et je me suis mise à hurler tel un nouveau né. Je voulais qu'on me vois, qu'on sache que j'existe, que dans cette classe il y avait une fille qui s'appelait Vitanie. Ils me fixaient tous avec des grands yeux, je les entendais chuchoter des insanités sur mon compte. Le hurlement terminé, je me sentais partir, aspiré vers le bas. Si ma mère me cachait c'était pour une bonne raison. Je ne me rendais compte de rien, une fille poussa un cri strident à vous en déchirer les tripes. Je ne comprenais toujours pas. Quand ma classe s'enfuit en courant me laissant derrière eux, je m'aperçu que le problème venait de moi. Je me liquéfiais sur place et ce n'est pas au sens figuré. Mes jambes devenaient eau. C'est un mauvais rêve, je vais me réveiller, mon réveille va sonner, ça va aller mieux. Effectivement, je me suis réveillée dans mon lit, ma mère à mon chevet en train de s'arracher ses ongles tout juste manucuré. « Petit idiote, tu comprends maintenant ! » J’étais sonnée, étais-je encore entrain de rêver ? « La vérité, c’est que ton père était comme toi. Il m’a annoncé ça après que je lui ai apprit que j’étais enceinte. J’avais une chance sur deux pour que tu sois comme lui. Malheureusement, le délai d’avortement était dépassé, et t’abandonner ne jetterai encore un peu plus le déshonneur sur notre famille. Il faut que tu partes. J’ai contacté une école au cas où cela arriverait. Tu feras ta rentrée là bas, et tu ne reviendras ici, qu’une fois toute ta scolarité terminée, au moins j’aurai la certitude que tu seras contrôler « ça » et que personne de la famille ne le sera. » Mon avis, mes envies, on fait quoi dans l'histoire ? Tel un puzzle, tout se formait dans ma tête. Prêt de la piscine, elle ne s'inquiétait pas pour moi, elle n'avait simplement pas envie que je me transforme en liquide devant tout le monde. Tout ça, c'était pour elle, pour protéger son statut et son honneur. A aucun moment, elle ne s'est demandée comme j'allais, si seulement je travaillais bien en classe. Elle, elle et encore, toujours elle. Je n'ai pas répliqué, je suis restée amorphe dans mon lit, à fixer ce plafond blanc maculé de tâches grises à certains endroits. J'acceptais mon sort, sans aucune résistance. Cette malédiction, je la prenais comme une bénédiction. Oui, j'étais une sorte de monstre de foire mais j'allais partir d'ici. J'allais recommencer à zéro, et être avec des personnes comme moi. J'allais être libérée de cette maison, de cette supercherie qui s'apparente à une famille.

J'étais libre.

C'est avec un entrain non dissimulé, que je fis ma valise pour cette école au nom que je trouvais étrange.
Là-bas, j'ai appris à vivre et non à survivre. Même si j'ai toujours autant de mal à me sociabiliser, j'ai découvert la vie sous un autre angle, et j'ai appris à apprécier les choses les simples, car ce sont souvent elles, les plus belles.
Je suis Vitanie Yukimichi, Hydromorphe, prête pour un marathon de Disney. Amène le coca, je prépare le pop corn

Ce que je préfère dans les rivières

« C'est que printemps, été ou hiver elles changent toujours d'humeur et de couleur. »

Hydromorphe. Ou le pouvoir de se changer en eau. C’est sur, ce n’est pas terrifiant, et cela ne servira sans doute jamais à mettre quelqu’un au tapis, sauf si celui-ci glisse dedans. Vitanie, au quotidien elle a du mal à le maitriser. Une émotion un peu violente et elle termine en flotte. Vitanie, n’est pas une novice, avec une bonne concentration elle peut changer sa main ou son pied en eau. Par contre, il lui est impossible pour le moment de créer une sorte de « trou » d’eau dans son corps. Il est plus facile pour elle de devenir liquide que de redevenir solide, car cela lui demande beaucoup d’énergie. Au bout d’un moment, si elle n’y arrive pas, elle commence à paniquer et reste bloqué dans cet état. Il faut que quelqu’un soit à ses côtés et lui parle pour la rassurer. Voir quelqu’un parler à de l’eau, ça vaut le coup d’œil. Quand après un bon moment à avoir l’air bien ridicule, la jeune demoiselle reprend sa forme, elle a faim et envie de dormir. C’est avec un air féroce qu’on ne lui connait pas, qu’elle se dirige vers la première source de nourriture la plus proche (ne faisant même pas attention à sa nudité sur le moment) et qu’elle englouti tout, ne laissant que des cadavres d’emballages. C’est avec l’estomac plein, et en titubant de sommeil qu’elle se rend dans sa chambre, se remettre de ses émotions. Ce comportement là, se déclenche quand elle a du mal à redevenir elle. Sinon en tant normal, une petite sieste, et tout rentre dans l’ordre. Elle évite le plus possible les Hydrokinésie, elle la crainte que l’un d’eux est envie de s’amuser avec elle quand elle sous sa forme liquide. Avec de l’entrainement, elle arrive à se « déplacer » quand on ne s’y attend pas, c’est assez étrange de voir une flaque d’eau se déplacer sur le sol. L’inconvénient ultime pour elle, quand elle redevient humaine, elle est complètement nue. Commet il est dit plus haut, elle a le pouvoir de SE changer en eau. Un des professeurs lui a promis qu’avec le temps, elle arriverait à changer ses habilles en même temps qu’elle.

like a boss

« Fluffy is back»

• PRÉNOM ou PSEUDO Fluffy • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Rousse ▬ Collectionne les canards ▬ N'aime pas prendre de l'âge ▬ Serdaigle ▬ Dr.House c'est mon pôpa. • PARRAINÉ ? Par Dieu 8D Non enfaite personne. • DOUBLE COMPTE ? et ben non ! • CODE ? YEAH CEY CA. Haine. • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Donne moi le million !