Cute Little Thingy‘ ~ Les contes du Passe-Muraille

feat Nill ~ Dogs: bullets and carnage

• NOM Komusume • PRÉNOM(S) Kyle • AGE 17 ans • CIVILITÉ célibataire • SCOLARITÉ 1ère année • SEXUALITÉ bisexuelle ~ Ou disons… C’est compliqué :) • GROUPE Heart’s Key • POUVOIR Intangibilité

Everything but a black out

« Princesse Raiponce? »

Là. C’est juste devant vos yeux. Un tout, tout petit détail, presque rien du tout, un simple petit quelque chose qui vous taraude, qui vous dérange, qui vous trotte dans l’esprit sans pour autant pouvoir être identifié. Qu’est-ce que c’est… Peut-être ses yeux verts?… Oui, c’est peut-être ça… Allez vous avouerez bien qu’ils vous ont marqués. Ces deux grandes émeraudes, aussi immenses que la cime d’une vaste forêt, aussi rayonnantes qu’un chêne en été. A moins que ce soit cette peau pâle et laiteuse, comme un nuage de crème sur lequel on voudrait flotter. Ou peut-être étaient-ce ces cheveux… Longs, au moins jusqu’à ses hanches, et blonds, dorés comme la paille, comme la peau croustillante du pain, aussi appétissant que celui qui sort du four. Elle doit venir d’ailleurs pour ressortir si bien sur les perruques noires japonaises… Ah, non, non ce n’est toujours pas ça… Pourtant, vous vous obstinez! Ce détail reviendra, c’est sûr. Il faut juste lui laisser le temps de revenir. Peut-être qu’avec un peu de musique…

Et voilà. Ca fait plus de deux heures que vous martelez vos oreilles avec le dernier disque à la mode, mais l’image de cette fille ne veut tout simplement pas quitter votre tête. Elle est toujours là, vous harcelant avec sa mine discrète, timide, ce visage doux et sibyllin, d’une innocence flagrante. Là, quelque chose vous revient. Cette façon qu’elle avait de toujours regarder par terre, comme si elle souffrait de lever les yeux… C’était peut-être ça que vous aviez remarqué. La peur caché sous ses paupières. Mais en même temps, elle était tellement discrète… Là, assise sur sa chaise les jambes croisées, devant une tasse de chocolat chaud fumant dont les vagues de brume venaient heurter son visage… Pourquoi elle, d’ailleurs? Vous ne savez même plus ce qui a attiré votre attention! Mais vous savez pertinemment que c’est ça, la clé de l’énigme. C’est précisément pour CA que cette fille-là est inoubliable. Allez, faites un effort… Un tout petit, et ça reviendra…

Une demi-heure à faire les cent pas, et toujours rien. Pas moyen de lui faire cracher le morceau, à cette fille! Un superbe visage de porcelaine qui cache bien son jeu. C’était peut-être sur son corps… Non, rien ne vous revient. Ce n’était en tout cas pas ses vêtements. Un haut un peu trop ample sur une jupe courte et plissée, qui cache de longues jambes recouvertes d’une longue paire de bas aux motifs à peine visibles s’achevant sur une paire de bottine aux talons discrets… Une tenue dans l’air du temps. C’est sûr, ils ne sortaient pas de l’ordinaire, beaucoup de filles portent des vêtements de ce genre aujourd’hui. Visiblement, cette fille là suivait les tendances, mais n’avait pas pour autant l’air d’y porter une grande attention. On aurait plutôt dit qu’elle essayait de ses cacher dedans… Rah, il vous titille, ce détail! Mais vous sentez que vous approchez. Concentrez vous sur sa silhouette, puisqu’il ne reste que ça. Un corps plutôt petit, dans le mètre soixante cinq au grand maximum. Pourtant, il a l’air élancé et mince, à l’image de ses longues jambes effilées qui coulaient de sa jupe. Mais non, ce n’est toujours pas ça…

Elle n’a rien qui la démarque, à part ses beaux yeux verts et sa mine de petit être blessé qui cherche du secours. En fait, elle est plutôt mignonne… Même plutôt can… Hum… Enfin, reprenez vous! Là n’est pas la question! Et ce détail, vous l’oubliez?! Voilà, c’est mieux. Alors, rien qui ne la démarque: ni tatouage, ni marque de naissance, ni signe distinctif, rien. C’est bon, vous laissez tomber. Ca finira bien par revenir…



C’est ça! Vous l’avez votre détail! Ce genre de détail frustrant que l’on ne remarque qu’à peine, que l’on voit sans voir, qui nous passe sous les yeux comme l’aurait fait un papillon dont on ne discerne pas les couleurs, et qui finit par vous réveiller au milieu de la nuit. Non, vous décidez d’ignorer la lumière clignotante de votre réveil qui vous annonce la couleur ~ plutôt extrêmement matinal, si vous voulez mon avis ~ puisque vous l’avez, enfin. Que devant vos yeux se trouvent de nouveau ces gens, et ce café, et cette fille assise là, l’air absent, l’air coupable, cette fille là… Il est là, le détail. Vous ne l’aviez pas vu tout de suite, c’est tout… Pourtant, il y a bien quelque chose que vous n’aviez pas vu. Pour le simple fait qu’elles étaient caché par d’épais gants de cuir, par un chaud jour d‘aout (étrange, non?). Ses mains.

Just like a Bird...

« Ou plutôt cendrillon… »

Rapport psychologique concernant ****** Ohlsson-Komusume:

Docteur : Rei Harizawa Date: 19/11/2010

Après un entretient de deux heures avec la patiente âgée de quatorze ans, je peux affirmer qu’elle a une psychologie parfaitement normale pour une adolescente, malgré un fort manque de confiance en elle. Au début de notre conversation, elle n’a que très peu parlé, et semble être sujette à une grande timidité. Elle a passé le plus clair de son temps à fixer ses mains gantées ou ses pieds (A noté qu’elle a vivement refusé d’ôter ses gants même après plusieurs réflexions) Il semblerait pourtant qu’elle ne cherche pas à cacher ses sentiments - elle a d’ailleurs l’air d’être une personne très sensible - mais semble avoir quelques difficultés pour les maîtriser. Son dossier mentionne qu’elle n’a plus été en contact avec des jeunes de son âge depuis deux ans et qu’elle prend des cours par correspondance. Mon avis est que sa maladresse à interagir avec autrui vient de sa mise à l’écart. Mon sentiment est également que sa politesse particulièrement exagérée est une façon de montrer sa vulnérabilité, et son caractère plutôt manipulable. Les premières minutes de cet entretient constituèrent ainsi une mise en confiance.

Après une série de questions basiques, j’ai pu constater qu’elle n’était toujours pas prête à sortir de sa carapace. Ce n’est qu’après que je me sois prêtée à ce même interrogatoire qu’elle a finit à s’ouvrir un peu plus. J’ai alors pût parler avec elle de nombreux sujets, comme ses habitudes ou ses passions. Encore une fois, il semblerait que le bonheur des autres soit une de ses priorités. Elle a aussi une passion pour le chant qu’elle pratique seule, et pour la danse classique qu’elle a pratiqué en club jusqu’à ses neuf ans. Son caractère rêveur est particulièrement propice à ce genre de loisir, par ailleurs, il est étrange qu’elle ne pratique aucun arts manuels. Ses hobbies, tout comme ce qu’elle préfère en général, reste très simple, peu complexe.

Ensuite, nous avons pût parler de façon plus importante de ses conditions familiales et notamment sa situation de maltraitance - de façon indirecte, espérant la pousser à en parler volontairement. Pendant ses explications, j’ai pu constater son caractère simple. La patiente a encore certaines réactions enfantines et spontanées, certaines émotions qu’elle a du mal à camoufler. Elle rencontre visiblement des problèmes dans le fait de faire des choix pour elle-même, et se préoccupe de façon abusive du bonheur des autres. Néanmoins, elle m’a prouvé par la suite qu’elle avait de la répartit et de la conversation, et qu’elle était doté d’une intelligence parfaitement normale.

Pour conclure notre entretient, je pris la décision de la questionner directement sur la situation actuelle. La patiente s’est alors complètement fermée. Je pût constater sa détresse soudaine avant qu’elle ne baisse les yeux en remontant ses jambes contre elle - mes confrères seront d’accord pour dire qu’il s’agit d’une position de protection. Ses réponses devinrent très brèves et concises. La patiente semble sincèrement croire qu’elle est une personne (je cite) « bonne à rien » et « anormale » qui « ne devrait pas exister ». Cette certitude semble être un des séquelles de la pression que son père lui a fait subir, tant psychologique que physique. Il semblerait qu’elle souffre également d’une crainte des adultes et de leurs réactions suite à ses actes. Il serait intéressant d’essayer de comprendre sa situation.

D’une façon synthétique, la patiente a un psychique normale pour une jeune fille de son âge. Elle souffre d’une grande timidité et d’une certaine maladresse, mais semble réellement vouloir être acceptée par ses pères, et surtout par les autres jeunes de son âge. Elle semble avoir du mal à accorder sa confiance, mais une fois cela fait, elle serait capable de tout pour aider. Discrète, elle préfère passer sous silence son passé - peut-être cherche-t-elle à l’oublier?

Pour conclure, en ma qualité d’expert, la patiente n’est pas en état pour retourner vivre avec son père qui semble être la source de son état de fragilité. Elle a subit de nombreuses violences depuis quelques années, et devrait être surveillée. Un suivie par un docteur doit être mis en place, et elle devrait être progressivement réintégrer auprès de jeunes gens de son âge. En ce qui concerne sa situation personnelle, je préconise le placement en famille d’accueil.
Dr. Rei Harizawa

Once Upon A Time

« Ou la théorie selon laquelle les contes de fées n‘existent pas »

Il était une fois dans un royaume très lointain appelé Suède, un prince nommé Kyle Ohlsson tomba fou amoureux d’une princesse venu d’une île éloignée. Elle s’appelait Yoko Komusume. On racontait que de tout son peuple, on n’avait jamais vu une telle chevelure, noire comme l’encre qui coule du bout de la plume grâce à laquelle je vous conte cette histoire. Le prince au cheveux d’or et aux beaux yeux bleus ne tarda pas à déclamer sa flamme à la belle princesse, qui était venu en son pays pour étudier les langues que l’on ne parle qu’ailleurs. Ils tombèrent alors sous le charme l’un de l’autre, et devinrent bientôt inséparables… Pourtant, quelqu’un ne voyait pas cette union d’un très bon œil.

Le roi de ce royaume lointain n’acceptait pas que son fils tombe sous le charme d’une étrangère, et voulait qu’il se marrie avec quelqu’un de son peuple. Comme le roi travaillait dans les services de police, il ordonna à son fils d’arrêter de voir la princesse, ou il devrait la renvoyer dans son pays. Le prince prit alors une grave décision: il ne voulait pas abandonné sa princesse. Le cœur brisé, il s’enfuit de son cher royaume où raisonnait encore son enfance, et suivit sa belle princesse jusqu’à son île lointaine où il l’épousa. Peu de temps après, il réussit à trouver un travail important dans un grand groupe, où il pourrait renflouer les caisses de son petit état. Le couple royal se fit construire un château dans la banlieue de Tokyo. Oh, rien de très luxueux, et ils n’avaient pas de domestiques. Pourtant, ils vivaient heureux…

Un beau jour, la princesse aux longs cheveux sombres annonça au prince une grande nouvelle: elle attendait à son tour une petite princesse. Le prince était comblé. Sa femme et lui nageait dans le bonheur, et ils auraient bientôt un enfant… Par un froid jour d’hiver où il nageait à gros flocons, sa femme mit au monde un ravissant petit bébé, tout rose et tout potelé, aux cheveux blonds comme son père et aux splendides yeux verts. Ils décidèrent de l’appeler Fuyuki, en hommage à la saison de sa naissance. Pendant ses premières années, la petite princesse eut une vie rêvée. Elle pouvait apprendre, courir, s’amuser dans leur petit château, au troisième étage d’un grand bâtiment. Elle alla à l’école, se fit plein d’amis, et avait des parents qui s’aimaient. De jours en jours, elle s’embellit, faisant pousser ses cheveux blonds, et étinceler ses yeux verts. Fuyuki était heureuse. Tout irait bien pour toujours…

Un beau jour, en ouvrant sa fenêtre, elle entendit d’étrange bruits venant du bas de son château. C’étaient des bruits de voix, des éclats forts, chargés de peine et de larmes. Les voix de ses parents. La petite princesse ne comprit pas, et quitta son balcon pour aller chanter, seule, espérant oublier les voix, les cacher avec la sienne. Tout irait bien pour toujours… Elle commença à rêver, dansant sur l’air qu’elle gazouillait, qu’un jour, elle aussi deviendrait une grande et belle princesse comme sa mère, et qu’elle rencontrerait aussi un prince qui l’emmènerait dans son pays, et qu’ils vivraient heureux ensembles, jusqu’à ce qu’elle ait aussi un petit prince à lui offrir… Elle le crut, et continua d’y croire.

Pourtant un jour, le prince et la belle princesse se rendit compte que leur petite fille souffrait d’une bien étrange malédiction. Un beau jour de sa douzième année, alors qu’elle dansait une fois de plus dans le jardin de leur nouveau château, plus grand et plus loin du centre de la capitale, les parents de la petite princesse s’aperçurent qu’elle n’arrivait plus à attraper les choses. Même si elle cherchait à les prendre, que ses mains battaient dans l’air pour les saisir, rien ne se passait: Fuyuki passait à travers. Et jour après jour, le mal empirait. Ce n’était plus ses mains qui passaient au travers des choses, mais tout son corps quand ses paumes les touchaient. Elle ne pouvait plus toucher les objets qui l’entouraient, ni même étreindre les gens qu’elle aimait. Sa maladie n’avait rien de commun dans le royaume. Et personne ne voulut croire le prince et la princesse…

Pour protéger leur fille, le prince prit une grave décision. Il garderait sa petite princesse au château sans arrêt, pour la protéger du monde du dehors, du regard des gens. Elle dût quitter son école et ses amis pour apprendre chez elle, enfermée par les vitres de sa fenêtre. La vie de la petite princesse devint de plus en plus triste depuis ce jour. Le prince et la princesse se disputait tout le temps. Et ses mains ne voulaient toujours pas guérir… Un jour, la princesse en eut assez de son prince. Ils ne s’aimaient plus. Elle décida de quitter son château, de quitter son royaume, pour suivre, aimer un autre prince, dans une autre ville, laissant son beau prince du royaume de Suède et sa petite princesse tout seuls dans leurs château qui devint alors immensément grand pour deux si petites personnes…

Au début, le prince essaya de se battre, et continua de s’occuper de sa petite princesse. Mais Fuyuki s’aperçut que le prince allait de moins en moins bien. Il était de plus en plus triste, de plus en plus au travail, de moins en moins là avec elle. Mais la petite princesse voulait sauver son père, et s’occuper de lui de toutes ses forces, recouvrant ses mains de gants de cuisine suffisamment longtemps pour retrouver ses mains et l’aider du mieux qu’elle pût. Mais elle n’arriva pas à l’empêcher de sombrer et d’aller voir les sorcières… Un jour, il se rendit dans leurs caves, une taverne au cœur de la ville, au cœur d’un quartier remplit de bar comme celui-là. Elles le charmèrent, lui servit un verre d’une potion maudite, puis un deuxième, et un troisième… Encore, et encore, jusqu’à se que le prince se trouve dans une situation pareille à l’oubli, à une joie synthétique que procure les potions.

Se soir là, il rentra chez lui, et trouva la petite princesse allongée sur le canapé du salon royal. Il se sentit soudain très en colère, remplit de violence contre cette petite fille qui était née de la belle princesse qui l’avait abandonné. Sans parler, il l’a réveilla en sursaut, et se mit à la frapper, encore et encore. Il sentit, il vit ses mains s’agiter pour se défendre, mais sans pouvoir le toucher, le traversant encore et encore. Une fois qu’elle ne bougea plus, il se sentit soulagé et partit se coucher. La petite princesse pleura silencieusement cette nuit-là, et ne chanta plus tant sa gorge lui faisait mal, et tant ses côtes brûlaient. Ainsi, plusieurs soirs par semaines, le prince, ensorcelé par les sorcières, venait battre sa petite princesse qui ne pouvait pas se défendre. Petit à petit, il commença à lui parler, à lui reprocher sa vie, le départ de sa belle princesse des îles, à blâmer ses mains, sa malédiction. Il lui soufflait sans cesse des horreurs, des mots horribles, lui murmurant qu’elle n’était qu’un monstre, une chose qui n’aurait pas dût exister. Et la petite princesse finit par le croire.

Au bout de deux ans, Fuyuki avait arrêté de se défendre. Elle était devenu comme sa mère, une grande et belle princesse, mais dont la peau laiteuse était sans cesse couverte de bleus. Son père sombrait tous les jours un peu plus, s’éloignant encore et encore, se gavant de potions et revenant parfois chez lui accompagné d‘une ou deux de ces magiciennes. Mais la petite princesse ne voulait pas l’abandonner et continuait de s’occuper de lui, espérant qu’il redevienne le prince qu’il était, que sa princesse finirait par revenir, et qu’ils habiteraient de nouveau ce beau château ensemble. Mais elle ne revint pas, et elle avait toujours plus mal. Un soir, Kyle Ohlsson revint chez lui, plus charmé que les autres jours. Cette fois-ci, il saisit un couteau et le brandit contre sa fille, espérant lui couper les mains. Il ne fit que les traverser. Mais s’en était trop pour la petite princesse qui ouvrit brutalement les yeux: il n’était plus son père, et ce n’était pas un conte de fée. La petite princesse disparut se soir-là, quand Fuyuki décida de s’enfuir, de passer au travers de la porte, au travers des murs, de sa maison et d’autres, de disparaître.

Son périple finit à la police de Tokyo. Elle fut examinée, soignée, étudiée par une psychologue du nom de Rei Harizawa qui recommanda de la séparer de son père et de la placer en famille d’accueil. Fuyuki ne parla plus pendant deux mois: l’image du prince et de la princesse restait graver dans son esprit. Elle détruisait tout sur son passage… Finalement, un soir, la petite princesse disparut une nouvelle fois, s’enfuit de cette famille d’accueil à qui elle laissa un unique mot: « Merci ». Pendant deux autres mois, elle erra dans les rues jusqu’à arriver un soir devant une grande église dans le quartier Asakusa. La nuit n’était pas clémente: il pleuvait des cordes. Un prêtre sortit et lui proposa de l’abriter. Elle accepta vivement. Pendant des heures, il s’occupa d’elle, la nourrit, et lui parla. Elle répondait peu, timide, avant de s’ouvrir et de répondre avec douceur. Finalement, il lui demanda son nom. C’est alors qu’elle hésita longuement… Et lui répondit Kyle Komusume.

Elle resta dans cette église deux ans, jusqu’à devenir une belle princesse de 17 ans. Elle avait finit par cacher son don, sa ‘malédiction’, l’abritant sous des gants qu’elle n’ôtait jamais. Sa présence était devenu une des habitudes du monastère, où elle était connue et apprécier de tous pour son sourire et sa servilité. Pourtant, un jour, le prêtre vint la trouver pour lui faire part d’une chose. Il était le seul à savoir ses secrets et à connaître l’existence de son don. Une de ses connaissances lui avait brièvement parler d’une école réputée ‘spéciale’: celle d’Aomori. Là-bas, Kyle trouverait peut-être sa place… Au départ, elle refusa franchement, pleura de peur, de crainte de partir, de retrouver ce monde qu’elle avait quitté depuis si longtemps. Et puis elle regarda ses mains sur lesquelles filaient ses larmes sans arrêter, tombant malgré leur présence sur le sol…

Aujourd’hui, la petite princesse a bien grandit, a quitté son château et son conte de fée, pour en vivre un nouveau. Devant les grandes grilles de l’entrée, elle ne pense qu’à une chose: son bonheur… Peut-être le retrouverait-elle là-bas.

My hands convey my heart…

« Est matériel ce qui est fait de matière et a une réalité »

L’intangibilité est le nom que l’on donne à la capacité de traverser la matière. Que ce soit un mur de briques à un coffre fort, ce qui est en théorie solide devient comme irréel, illusoire pour quiconque possède ce don. Il n’y a plus de limite, plus d’obstacle sur leurs routes, tout est à porté de mains… Mais pour Kyle, ce don s’avère plutôt être une véritable malédiction.

Pour commencer, elle ne le contrôle pas du tout. Apparu à ses douze ans, elle s’est vu peu à peu perdre contact avec tout ce qui l’entourait -littéralement- ou plutôt ce qui entourait ses mains. Ses doigts et ses paumes étant l’origine de son pouvoir, tout ce qui se retrouve en contact avec eux perd, pour la jeune fille, sa matérialité. Elle se contentera de le traverser, purement et simplement. Qu’elle tombe dans la rue et mette ses mains en avant, elle se retrouvera dans les égouts. Qu’elle tente de passer sa main dans les cheveux d’un être cher, elle le traversera sans même sentir son contact. Qu’elle se fasse battre, elle sera incapable de rendre les coups pour se défendre. Si elle utilise ses mains, elle ne peut rien toucher ou saisir. Pourtant, elle s’est aperçut qu’après un contact prolongé, son pouvoir s’atténue et finit par s’annuler, ce qui lui permet de pouvoir porter des gants, ou de remonter ses manche, ce qui lui permet de pouvoir entrer en contact et interagir avec d’autres objets solides. Kyle doit donc les porter en permanence pour éviter les accidents, et pour pouvoir être un peu… Normal.

A cause des coups de son père, elle s’est mis à détester son don, et par procuration, à se détester elle-même. En voulant le renier, elle n’a pas cherché à s’entraîner ou a progresser, et à laisser ses mains couverts de gants sans penser à en parler. Son don est donc rester a son stade initiale. Ne croyant pas qu’elle puisse le contrôler, la nouvelle de l’existance d’Aomori lui a donc redonné un peu d’espoir, même si elle n’ose pas se faire beaucoup d’illusion. Elle est effrayée d’utiliser ses capacités devant d’autres personnes, et ne sait pas à quoi s’attendre à Aomori, sans savoir si elle va pouvoir également s’intégrer. N’ayant jamais eut énormément de contacte avec d’autres jeunes de son âge, elle apparait souvent maladroite dans ses gestes, surtout avec des gants en permanence ses mains. Pourtant, elle sait qu’elle veut être acceptée là-bas. Eh puis, peut-être pourra-t-elle s’améliorer…

En bref! :D
- La capacité d’intangibilité de Kyle ne s’applique qu’à ses mains. En gros, si elle veut pouvoir traverser un objet, ou un mur, ou une personne, ou quoique ce soit, elle doit le toucher d’abord avec sa main.
- Son don ne s’applique pas aux personnes dotés du pouvoir invisibilité, ou fantôme.
- Après un contact prolongé, son don s’atténue puis s’annule.
- Elle porte des gants ou remonte ses manches, ce qui lui permet d’entrer en contact avec la matière.
- A cause de son passé, elle n’a jamais essayé de contrôler son don: elle n’a donc aucun moyens de choisir ce qui se dématérialise ou pas: elle traversera tout ce qui entrera en contact avec ses mains.
- D’un autre côté, si vous la bousculez dans la rue, si vous ne heurtez pas ses mains, elle finira par terre. Tout le monde peut entrer en contact avec elle si ce n’est pas avec ses mains.
- Ce n’est pas une fatalité. Avec de l’entraînement, elle pourra maîtriser ses capacités un peu mieux, et se servir de ses mains. Mais elle n’en ai pas encore là ;).

derrière l'écran se cache...

« Roulement de tambour… »

• PRÉNOM ou PSEUDO Kyle Komusume • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Une petite luciole de 17 ans, tout juste bachelière! :3 Fais du rp depuis… Hum… Quatre ans? Ou peut-être cinq… C’est mon premier forum pensionnat! :D Hâte de commencer l’aventure Aomori! • PARRAINÉ ? Eh non… • DOUBLE COMPTE ? Non plus :3 • CODE ? Hikari valide • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Merci beaucoup à tous d’être passé! n’hésitez pas si vous avez des questions, critiques ou quoique ce soit, ou si l'envie vous viendrez de rp avec Kyle :3 A très bientôt j’espère dans un futur rp! Hâte de faire mes premiers pas ici :) Thanks’ ~