It's time to say ❝ New time ❞

Age

Radieux soleil n'ayant pas atteint ses yeux au premier rayon, douce lueur parcourant son visage réchauffé par celle ci. Elle avait ouvert ses prunelles dans un sombre et vaste lieu, aussi dit placard à vêtements. Elle s'était vêtu d'une mise des plus simples, et avait gambadé de boutiques en boutiques, butinant les portes clé un à un. Sort de tes rêves Cendrillon, Romeo s'est présenté. Elle s'était faîte bousculée, et en regardant plus haut elle y vit son premier ami. Il était grand, et c'était présenté. Takeo Dokku. Subitement devenue TakeTakeo. ❝ Chiaki. ❞ avait elle répondu. Délectation et amusement s'étaient épris de son esprit, et elle n'y voyait aucun inconvénient. Eprise de l'ami qui l'accompagné, elle y avait cédé gourmandise dans un baiser, et envie dans un autre. Passant du tac au tac, elle comprit vite que le sentiments éprouvé n'était pas une simple demande de sucrerie. Le château était désormais fermer, elle y avait récupéré ses affaires sans lâcher ta main avant de sortir au grand jour sans fermer ses yeux.

- Droit devant la vie, je suis mon chemin. Droit devant l'envie, je passe ma gourmandise.

C'était les murmures qu'elle avait prononcé durant cette ballade main dans la main. Ce n'était pas inaudible, mais le vent couvrait facilement ses bruits. Elle souriait, non comme une gamine retrouvant sa peluche perdu dans un parc hier, mais comme une demoiselle ayant à ses côtés quelqu'un qu'elle apprécier sans limite. Elle ne savait rien d'où elle marchait, comment la suite allait bien pouvoir se dérouler, comment agir plus tard ou même maintenant. Elle se contenté de se faire toute petite, sans grande présence réellement ressentit. Elle regardait ce qui l'entourait, les oiseaux comme les plantes, dont celle qu'elle avait récupéré en quatrième vitesse avant de s'excuser pour la courte attente qu'elle t'avait donner. Si elle avait été spectatrice de sa vie, elle aurait sans doute rit. Tantôt gamine, tantôt adulte, elle était vraiment de tout, mais elle ne l'avait pas remarqué. Du moins pas encore. Elle avait regardé la ruelle qu'elle emprunta à tes côtés, puis le hall qui se trouvait devant elle à présent. Rentré, si tôt? Heureusement que demain n'a pas d'heur. Elle regarda rapidement son sac, pour y entrevoir son téléphone. A vrai dire, c'était le pendentif qu'elle admirait, le téléphone en lui même n'avait pas la même valeur. Puis elle redressa son visage, pour te sourire.

- Je sais que tu es Takeo Dokku. Je sais que tu es agréable. Je sais que tu te téléporte. En revanche je ne sais pas ton âge?

❝ Dis moi tout! ❞, c'était ce que ses yeux reflétait en te regardant fixement. Elle était curieuse, elle ne pouvait le nier. Elle n'avait pas non plus beaucoup de tact, mais elle resté adorable tout de même. Et elle n'était grande, contrairement à toi. Une sorte de barrière? Les solutions ne manquaient pas. Devant ce grand hall, elle mise devant toi pour être remarquée, ne serrait-ce qu'un peu. Pour que tu la regarde quand tu lui répondrais -enfin, si tu allais lui répondre.- à propos de sa question. Et encore, elle en avait tellement plein, un sac que même le père noël n'aurait su porter à son dos.

Age

Malgré leurs rires, malgré leurs tendresses, malgrés leurs sourires... Takeo et Chiaki n'avaient pu lutter contre le temps. Le temps qui s'écoulait envers et contre tout, un temps qui rendait peut-être leurs instants à deux plus précieux, un temps qui était maître de leur relation. Le soir allait arriver, c'était inévitable. Mais demain ? Demain allait être un autre jours et cette idylle, appelons là comme ça, serait finie ? Oui, peut-être.

Guidé par la foule, le jeune couple avait quitté l'Odysseum. En effet, le centre commercial avait annoncé fermé ses portes et comme la journée touchait à sa fin, les deux étudiants se devaient de rejoindre le pensionnat sous peine de se faire gronder. Repassant la porte d'entrée, Takeo eu une petite pensée pour cette journée. Une journée hasardeuse finalement vu que tout commença à la suite d'une simple bousculade. Aussi stupide que cela puisse être, elle permit au jeune homme de faire la connaissance d'une personne charmante, attendrissante, dont la gentilesse et le rire n'était à envier à personne. Une personne pour qui des sentiments avaient germer, prêt à former une fleur aussi belle que le Lys choisie par cette dernière. Son nom était Chiaki. Si tout les séparait à première vue, tout les rassemblait finalement. Il avait réussi à se frayer un chemin, l'un et l'autre, pour attendre leurs sentiments et les exprimer à travers quelques baisers, quelques câlins. Ces moments là étaieyo o/nt peut-être les derniers, mais Takeo en garderait un souvenir à vie.

Ils prirent alors le chemin du retour, main de la main, comme un couple des plus naturels. Chiaki rythmait ses pas avec quelques paroles qu'elle chantonnait. Le volume n'était pas assez fort pour que cela soit clairement audible mais Takeo la regardait de temps en autre, lui souriant pour ne pas l'ignorer. Lorsqu'il vit alors le pensionnat au loin, il ressentit un léger pic de tristesse, de peur. Comment cela allait-il se passer ? Ils allaient rentrer ? Se dire au-revoir ? Peut-être oui. Leur vie d'étudiant allait les séparer désormais ? Peut-être que le temps les avait rattraper finalement et que leur idylle était sans lendemain ? Si c'était le cas, cela ne faisait que rendre leurs instants plus précieux. Dans un autre cas, les évènements n'allaient être qu'une suite d'expression de leurs sentiments communs, la marque d'un nouveau départ. Mais ça, personne ne le savait encore.

Inévitablement, ils mirent alors enfin un pied dans le pensionnat avant d'arriver dans ce qui était le hall d'entrée. Un immense hall qui donnait sur la plupart des secteurs. Takeo se sentait un peu mal à l'aise de tout ce qui s'était passé... Pour peu, il lui aurait dit au-revoir et serait partit s'enfiler dans l'un des couloirs du pensionnat pour ne plus la revoir, sauf si le hasard le conduirait à la croiser... mais quelques choses le retenait. Il n'avait pas envie. Pas envie de partir, pas envie de la laisser, du moins pas encore. Il appréciait sa présence, il aimait la sentir près de lui, l'avoir près de lui... Alors à quoi bon se mentir ? Si demain était un autre jour, il fallait profiter d'aujourd'hui.

Takeo fut ramener à la réalité lorsqu'il vit Chiaki prendre son portable et l'observer. On y voyait pendre un petit pendentif, signe du commencement de cette journée. C'était touchant de voir que tout avait commencer avec cette petite babiole. Leur regard se croisèrent alors de nouveau. Il faut dire que Takeo était un peu plus grand qu'elle et l'effet était toujours le même : il avait l'impression qu'une barrière se hissait entre lui et elle. Une frontière marqué par leur différence de taille et indirectement leur différence d'âge. Ce sujet, il l'avait redouté toute la journée et c'est maintenant qu'elle l'aborda... Faisais l'apologie de ce qu'elle savait déjà à son sujet, elle lui demanda finalement son âge. A cela, Takeo se frotta l'arrière de la tête avec gêne.

- Euh... J'ai dix-huit ans... Sois pas choquée...

Takeo se savait plus vieux qu'elle, mais de combien d'année ? Il était impossible pour Takeo d'imaginer que Chiaki avait plus de 16 ans. Elle avait l'air bien trop innocente, trop petite, trop gamine... 12 ans paraissait aussi trop jeune et Takeo préférait ne même pas imaginer cette situation... Peut-être quinze alors ? Peu importe, profitant de la question, il lui suffisait de la relancer.

- Et toi donc Chiaki ? Tu as quel âge ? Il laissa une petite pause, et préssentant une réponse qui allait casser l'ambiance ajouta. Maintenant qu'on est rentré tu veux que je te laisse à tes occupations ?

Il n'avait, certes, pas envie de partir mais c'était un moyen de fuir la réalité. Fuir la réalité qui était là et qu'il ne pouvait changer. Lui et Chiaki avait des âges différent, une mentalité différente, un vécu différent... Il ne savait pas quoi en penser. Peut-être que son âge allait la choquer ? Qu'elle s'en voudrait de l'avoir embrasser ? Qui sait... Le jeune homme était alors prêt à encaisser la réaction... prêt à partir s'il le fallait.

Age

Elle avait sourit. Sourit à ces évènements, sourit à ces chapitres écrits. C'était une journée si sombre qui s'annoncer à elle. Mais les nuages étaient vites partis à d'autre occupation, elle remarqua le soleil qui l'avait éblouie. C'était donc ça, un ami? Le contact était nouveau, elle était gracile et petite, comme un peur de briser ce qu'elle touchait de ses dix doigts. C'était.. Drôle. Quand elle avait toucher ton torse, ce n'était pas doux ou rappant comme une une pétale de rose, ou comme une feuille de mûr. Quand elle te regardait, ce n'était pas semblable a son voisin, comme on regarderait un bouquet de 5 tulipes. Chiaki commençait enfin, lentement mais surement, à faire la différence entre ce qui était ❝ vivant ❞ et ce qui était ❝ mort ❞. Tu bougeais, souriait, l'enlacer et l'embrasser. Une fleur n'aurait fait que s'ouvrir et se fermer. Ton prénom. Elle l'avait en tête, elle y pensait souvent. Sans cesse. Aujourd'hui était bientôt finit, demain serait sans doute tout aussi éphémère. Que devait elle faire? T’agripper le bras sans jamais te lâcher, ou bien resté là, devant toi sans rien toucher, juste t'admirait avec un regard.

Son regard. Ce regard, agréable, doux, ne présentant aucune perversion, aucune saleté. Ce sourire, mignon, comme un enfant; tout aussi pur. Rien n'avait changer, lorsque tu répondis. Elle n'avait pas sursauté, pas réagis au premier degré, c'était une réaction qui aurais pu t'étonné. Tu passas ta main derrière ta tête; elle comprit assez vite que tu étais craintif sur ce sujet. L'âge était il vraiment une différence colossale? Dix huit. Tu étais majeur. Elle comprit vite quelque chose : tu étais grand, tu pouvais conduire ou acheter de l'alcool; alors qu'elle n'était qu'une enfant, conduisant un vélo et achetant des bonbons. C'était perturbant, la normalité était perturbante. Puis elle se souvint. ❝ On a des pouvoirs, on est différents. ❞ Elle étouffa un rire. Braver la normalité, c'était une chose simplette après tout.

- 18 ans? Ouaw, tu es grand ! Elle se remit bien en place, arrêtant ses enfantillages. J'ai 14 ans. C'est petit, hein?

Qu'allais tu penser d'elle. ❝ Pf, une gamine. ❞. Tu devais pensé à ça, sans doute. Non. Tu étais bien trop gentil et mature pour pensé de la sorte. Tu allais sans doute être un peu choqué, après tout c'est une différence qui se remarque. Tu allais sans doute te remettre en question, te demandais si elle était assez mature pour se rendre compte de ses actes, etc. Elle souffla. Quelle blague. L'écart était pressant dorénavant. Enfin, elle s'en fichait pas mal; mais inconsciemment c'était préoccupant. La laissé à ses occupations? Elle reprit ses esprit en t'écoutant. Pour quoi? Pour qu'elle retourne s'enfermée dans un placard en écoutant de la musique? Humpf, non, ne soyons pas idiots. La solitude aime la compagnie.

- Je t'importune à ce point? Si tu veux partir tu peux, je ne t'empêche pas.

Elle souriait. Encore. Sans fin, sans pause, sans limite. C'était la gentillesse à l'état pur, cette enfant. Demain n'était pas une fin, juste un nouveau début après tout. Si tu partais maintenant, tu reviendrais peut être dans 24heurs? C'était à toi de lui dire, elle ne poserait pas la question.. Parce qu'elle refuse de t'embêté. Elle était déjà si mal élevée pour le moment. Elle pencha sa tête sur le côté, succomberais tu a cette frimousse attendrissante? Tu l'avais déjà vu, tu devais y être habitué et ne plus rien y pensé à son avis.

Age

La journée touchait à sa fin et les deux jeunes avaient enfin rejoint l'enceinte du pensionnat. Si c'était à deux qu'ils avaient franchis le seuil de la porte, c'était peut-être à un qu'ils allaient finir leur journée, chose totalement contraire à l'Odysseum où ils y étaient entrés seuls pour y repartir à deux, mais qu'importe. La réalité comme le temps les rattrapait à une vitesse hors norme. Et plus le temps passait, plus leur idylle s'effacait. Finalement, la fleur avait peut-être déjà fleuri et commençait à fâner... ?

Arriver dans le hall, une discussion reprit alors et à la grande surprise, ce fut Chiaki qui entama les jovialités. Elle lui demanda alors son âge. Finalement, c'était une donnée que l'un et l'autre ignorait... Mais c'était aussi un sujet sensible pour le jeune homme qui lui présentait déjà un certain âge. Il savait Chiaki jeune... plus jeune que lui, lui qui était adulte. Ce fut donc avec une certaine gêne qu'il répondit. A sa réponse, elle ne parut pas plus choqué que ça, ce qui l'étonna presque. Au final, tout comme lui le savait, elle savait qu'il était vieux, ou du moins plus âgé qu'elle. Il la questionna alors à son tour. Quatorze, c'était son âge. Quatre ans de différences était finalement pas grand chose, mais la tranche d'âge qu'ils avaient les mettaient chacun d'un côté de la vie. Lui était majeur, elle mineure. Tout comme lui, elle semblait plonger dans ses pensées. Elle devait probablement pensé à leur différence d'âge... à ce qu'ils avaient vécu durant la journée. Takeo ne regrettait pas les actes, il ne regrettait finalement rien mais quelques choses s'était érigé entre lui et Chiaki... une chose qui les éloignait.

Il la regarda alors, elle avait encore son regard innocente, ces beaux yeux verts, son visage innocent... Lui, il avait une mine grisée, la tristesse le gagnant. Il lui demanda alors si elle désirait qu'il parte. A cela, elle répondit qu'il pouvait faire selon son vouloir, qu'elle ne le retiendrait pas. Si elle avait éprouvait à plusieurs instants dans la journée le désir qu'il reste près d'elle, cela n'était plus. Elle marqua alors un détachement franc entre eux. Elle avait récupéré ses repères. C'était peut-être ça. La regardant sourire tout en faisant semblant d'être content, Takeo se demandait si tout cela pouvait se finir ainsi, si tout cela devait se finir ainsi... c'était peut-être mieux pour elle ? Il n'y avait finalement que ça qui l'intéressait... c'était de la savoir elle, heureuse. Il n'avait nul doutes qu'elle était heureuse en sa présence... mais tout ce qui s'était passé avaient une vraie valeur...? Tout ce qu'il avait vécu était remis en doute pour finalement prendre place dans une aventure qui ne dépasserait peut.être pas les 24h.

Takeo se baissa alors un peu pour arriver au niveau de la jeune demoiselle avant de déposer son regard dans le sien. Il prit alors la parole.

- C'est pas que j'ai envie de partir mais je sais pas si tu as quelques choses à faire peut-être... C'est plutôt moi qui ne veut pas t'importuner tu comprends ?

Il lui tapota doucement le nez du bout du doigt et se releva, remettant cette distance salvatrice entre eux. Il regarda autour de lui, soupirant un peu. Il ne savait que faire. D'un côté, tous ses rêves s'étaient fait écraser par les évènements et de l'autres il voulait encore rester avec elle... c'était finalement à elle décidé si elle voulait qu'il reste, ne serais-ce qu'en tant qu'amis... car finalement, il n'était pas plus que ça. Il la regarda alors, d'un air un peu plus sérieux et ajouta.

- Du coup... Je te laisse voir... J'ai passé une bonne journée et au pire on se croisera peut-être une autre fois...

Il la regarda, attendant alors son ultime réponse...

Age

C'était différent. Elle n'osait pas prendre ta main, poser ses lèvres sur les tiennes ou bien encore soutenir ton regard. Après ces heures passés avec toi c'était devenue différent. Tenir ta main était agréable, encore un peu dur à faire, mais agréable. Poser ses lèvres sur les tiennes était quelque chose devenue si agréable qu'il en était presque facile. Soutenir ton regard était amusant, c'était comme si elle était de ta taille d'une certaine façon. Puis vint les questions, alors qu'ils étaient là; tout deux dans ce grand hall. Chiaki pris le temps d'aller s'adosser à un mur, posant son sac à ses pieds. Elle avait attraper ton poignet en t'embarquant avec elle. 18 ans alors? Elle y songea lorsqu'elle se posa. Tu étais grand. Elle n'était qu'une enfant alors que toi, tu étais un adulte. Étrange. Elle passa sur autre chose. Comme ça, ils devraient se séparé pour aujourd'hui? La journée se finit de cette façon? Rapidement, apparemment sans lendemain. Tu disais la recroisait de temps en temps dans un couloir. C'était tout un monde qui s’effondrait à présent.

❝ Au pire, on se croisera peut être une autre fois. ❞ C'était donc ainsi que tu voyais la suite de cette aventure. Elle était si nerveuse, si impatiente et si comblée qu'elle avait bien finit par oublier la réalité. Tu la lui remit bien devant ses yeux, cependant. Elle ne pouvait te contredire, c'était impolie et elle était pointue sur les bonnes manières. Enfin, pointue car la peur que papa revienne la grondée la rongeait depuis toujours. Elle cessa de sourire, tout en baissant son visage, retirant ses lunettes pour les nettoyer avec son haut. Elle n'avait pas réagit lorsque ton doigt toucha son nez. Elle était pensive, cette dernière phrase l'avait remise en question : que devait elle pensé de demain. Devait elle même y songer?

- Tu me laisse voir..

Elle se redressa. La carte ❝ Jolie frimousse. ❞ n'était plus à sortir, visiblement pas assez suffisante. L'importunée? Elle s'agrippait à toi depuis que tu l'avais bousculée. Elle avait rit, sourit, partagé, en une après midi. Conclure cette journée par un ❝ Bye bye, et à plus tard. ❞ était tout sauf envisageable. Elle n'y pensait pas, ne voulait pas y penser, et renier cette phrase. Mais elle se rendit compte bien assez rapidement de son égoïsme sans borne. L'envie, la gourmandise, elle avait accumulé les péchés comme on accumulerait les dettes. Elle fit la moue, songeant à combien de pardon elle devra se soumettre.

- Je vais aller ranger ma chambre, dans ce cas..

Impensable. Elle avait sourit, une menteuse déguisée en ange. Ranger sa chambre pour s'enfermée dans un noir illuminé d’orgueil. Une triste mine au sourire d'ange s'était présentée à toi, elle ne savait pas ta réaction et ne se doutait pas de ce que tu allais dire. Peut être un ❝ D'accord, à plus alors. ❞ qui conclurait le tout. Une après midi est un temps limité, elle l'avait oublié. Une après midi était un moment éphémère. Elle avait surement ce qu'on appel un amourette de vacance, va savoir. Elle n'irait pas demander, c'était là un gros défaut inavoué.

Age

Tout se mélangeait dans la tête de ce pauvre jeune homme. Il ne savait que faire, que dire... Il ne savait manier les mots quand ces derniers lui faisaient défauts. Il était au pied du mur, face à ses sentiments, face à l'innocence de cette jeune femme. Il savait son âge, quatorze ans, et elle savait le sien, dix-huit. Cela était-il un drame ? Takeo avait peur... peur de ressentir quelques choses qui n'était pas réciproque. Lui pouvait être sûr de ces sentiments, sûr de ce qu'il avait fait plus tôt dans la journée... mais elle. Peut-être qu'elle... elle ne vivait qu'une expérience du haut de son jeune âge... Takeo avait peur, peur de quoi ? De s'engager, de s'avancer. Il avait peur d'une simple enfant qui l'avait mis au pied du mur. C'est donc stupidement qu'il prit la parole, stupidement quand les mots sortirent de sa bouche... Il allait la laisser voir, elle qui allait décidé de la suite... Mais qu'avait-il ajouté ? "Au pire, on se croisera ?" NON ! Pourquoi avait-il dit sa...

Il se trouvait alors dans un coin du hall, avec la jeune fille qui l'y avait embarqué. Il voyait clairement que sa phrase l'avait touchée, il voyait clairement qu'elle était blessée. Ce n'était pas ses sourires qui allaient changer quelques, il n'était pas dupe. Les regards se quittèrent alors... Il l'a vit s'essuyer les lunettes, ne réagissant pas à sa petite tapette... C'était peut-être fini... La peur de Takeo l'avait fait perdre quelques choses d'inestimable... Sans la quitter des yeux, il l'observait avec une mine triste. Il ne voulait pas... il ne voulait pas lui faire du mal, il ne voulait pas dire ça... Il l'a vit alors faire la moue avant de répondre... Elle allait ranger sa chambre. C'était donc ici qu'ils allaient se séparer... ici que cette idylle finirait. Takeo la regarda alors. Elle, elle abordait un petit sourire, mais lui n'abordait rien. Il n'allait pas cacher sa tristesse. Il s'en voulait...

Takeo souffla alors, prenant du courage. Il se frotta les yeux, se concentra pour ensuite regarda Chiaki. Il se baissa alors pour que ces yeux atteignent le même niveau que ceux de la jeune fille. Il ne fallait pas que cette taille, cet âge fasse une barrière, ce n'était pas le cas. Il prit délicatement une main de la jeune fille et l'apporta à sa bouche. Puis la deuxième. Il les serra doucement puis se dégagea la bouche pour prendre la parole.

- Je... Je suis stupide... J'ai peur de ta réaction, j'ai peur de ce qui va se passer... Mais je dois te le dire... Je ne sais pas ce que tu as ressenti aujourd'hui... Moi... on m'a toujours dit que l'amour était de pensé à l'autre avant nous, que voir l'autre suffisait à nous rendre heureux... si ses choses sont vrais... Alors ce que je ressens pour toi est de l'amour...

Il s'approcha alors un peu plus près de la jeune fille. La regarda dans les yeux, avec un regard sincère, attendrissant et rempli de bon sentiment. Tant pis pour le vice, il n'allait pas contenir ses sentiments plus longtemps. Il s'avança alors et posa ses lèvres sur celle de la jeune fille. Il lâcha doucement une main de la demoiselle et la ramena sur la joue de cette dernière. Après quelques secondes, il se retira, les joues légèrement rosées et reprit une dernière fois la parole...

- Je sais pas ce toi tu ressens... mais au moins j'ai été franc... Je suis désolé pour ce que j'ai dis avant c'était stupide... Maintenant si tu ne veux nous supporter... moi et ma stupide maturité je comprendrais... Pardon...

Age

Elle avait probablement vécu toute les émotions dont elle n'avait jamais soupçonnait l'existence. La joie, quand elle avait rit à tes côtés. La peur, quand elle fut coincée avec toi entre quatre murs, dans une pièce restreinte, sans beaucoup d'espace. La peine, lorsqu'elle apprit qu'elle pouvait bien partir, la recroisée dans un couloir ne te dérangeait apparemment pas. C'était étrange, et fatiguant aussi. Une journée de la sorte était un rictus malsain pour une personne comme elle. Fragile et sans teneur; elle dormirait bien ce soir. Enfin, elle aimerait bien. Dans un coin du hall, elle s'était mise là, comme si elle désirait se cacher. L'espace l'effrayait un peu, elle était habituée à être cachée dans un endroit qu'elle connaissait bien malgré le noir profond. Un placard, juste un placard. Le placard de sa chambre même; allez savoir pourquoi elle se trémousse là bas.

Tu aurais pu répondre un ❝ d'accord. ❞, mais apparemment, ça ne se tourna pas ainsi. Elle attendait une réponse. Pourquoi? Parce qu'elle était un peu vexée, déçu et triste. Elle aimerait un miracle, pouvoir finir cette journée convenablement et pas en une bise rapide. Elle entendit souffler. C'était toi? Oui, car quand elle releva légèrement ses yeux pour regarder ton visage d'en bas, elle constata une mauvaise mine de ta part, réciproque à la sienne. Tu t'étais trompé? Tu ne pensé pas ce que tu avais dis? Ou bien tu étais déçu d'elle? Tu lui en voulais? Tu avais oublié quelque chose? Elle pensait, pensait, pensait. A quoi, toi, tu pouvais bien penser? Elle était curieuse, terriblement curieuse. Et la culpabilité l'avait atteinte de près, même si dans le fond elle n'avait pas de quoi être aussi coupable.

Tu frotta tes yeux, et vint t'abaisser devant elle. Une attention agréable qui la fit légèrement sourire, mais sans plus. Elle posa ses lunettes sur sa tête, en te regardant alors que tu pris doucement l'une de ses mains à ta bouche, pour ensuite prendre la seconde. Qu'es que tu faisais? Tu les enlevas légèrement. Qu'allais tu dires? Elle n'avait retenue que quelques passage. Tu te trouvais stupide; tu ne savais pas sa réaction, ni ses sentiments, et que tu pensais l'aimer, comme un couple s'aime. De l'amour, autre qu'elle donne à ses plantes. De l'amour, autre que sa mère lui offrait. De l'amour, différent de celui de son père. C'était impensable. Une après midi seulement avait suffit deux jeunes à s'aimer. Chiaki te regardait, c'était enivrant, rassurant, réconfortant, tellement de chaleur d'un coup. Elle prenait goût à ce sentiment, qui ne lui offrait tellement d'émotion. Elle ne savait pas vraiment quoi répondre, sur le coup. Heureusement elle n'eut pas à le faire : alors qu'elle s'apprêtais à prononcer un murmure, un petit ❝ eh? ❞, stupide et mignon. Tes lèvres vinrent s'offrirent à elle. Elle avait franchit une limite; et s'était autorisée à mordillée ta lèvre inférieur. Allait elle le regretter? C'était envoûtant.

Elle y trouvait à cet acte un goût sucré. Un goût sucré qui est presque comme indéfinis. Voir même, un plaisir malsain. Elle qui n'avait jamais embrassée, était-ce bien? Tu l'avais embarquée dedans, dans cet aventure, dans ces câlins, dans ses embrassades, dans tout ça. Et elle adorée, aimée ça. Tout un monde s'était écroulé, tendis qu'un nouveau s'était bâtit sur ses espoirs. Et puis ta main sur sa joue. C'était son meilleur cadeau, aujourd'hui. Doux, affectif; que rêver de mieux? C'était un pas de grand qu'elle avait fait, il ne manquait plus que le second. En reculant ton visage, elle regarda ton visage une fois encore. Elle ne rougissait pas, sa peau était toujours aussi pâle tendis qu'au contraire, toi tu prenais tes couleurs. Elle en souriait, elle commençait à te connaître maintenant. Tu étais timide, physiquement ça se voyait. Contrairement à elle, qui moralement parlant était timide. Tu entama un second chapitre. Toi et ta stupidité, bon dieu qu'elle l'aimaient.

- Mais vous êtes mignons, tout les deux... Tout autant que tu supportes ma gaminerie, alors je n'ai aucun mal à vous accepter, lui et toi. Et puis, après tout, je suis tout aussi amoureuse que toi..

Impensable, elle l'avait dit. Elle n'était pas si timide, plutôt pudique en réalité. Mais ça tu ne pouvais pas encore le savoir, et puis sa voix était si petite; peut être n'avais tu pas entendus. Elle allait prendre l'habitude, ou bien tu allais lui apprendre à parler plus fort, autre qu'en la croisant dans un couloir. Du moins c'est ce qui l'amuserait dans un certain sens. Apprendre ça à son âge, pourquoi pas ! M'enfin. Ce baiser, cette déclaration. Elle l'avait dit et toi aussi, qu'allait il s'en suivre? Elle était grande maintenant, elle avait fait ses deux pas dans la cours des plus âgé. Elle étouffa un rire. Elle espérée détendre l'atmosphère, pour une fois. Mais à quoi pouvait elle bien rire? Elle allait le dire, mais avant, elle cacha son visage. Rire n'était finalement qu'une diversion, dire tout ces mots l'avait gênée au plus au point alors qu'elle ne s'en était rendu compte.

- Et comment sera demain, comment sera ce soir?

Elle redressa son visage, sans ses mains, mais sans pour autant remettre ses lunettes. Ta réponse allait être importante, pour elle comme pour toi. Elle était prête à tout, à une relation, ou à rien du tout. C'était à toi de voir, encore une fois. A vrai dire elle n'était prête qu'à une chose, resté avec toi. M'enfin, elle devait savoir tes envies avant d'avancer les siennes. Après tout, le bonheur de l'un était suffisant au bonheur de l'autre; c'était ce que tu avais dis, c'était aussi ce qu'elle pensait maintenant que tout était clair entre eux deux.

Age

Poste du dessous ! Désolé n_n"

Age

Le hall d'entrée était la pièce centrale d'Aomori, celle qui conduisait à tout. C'était le point de départ du pensionnat. Mais en ce jours, ce n'était pas que le début de cette immense bâtisse, c'était aussi le début d'une nouveau chapitre. En effet, la pièce était spectatrice d'un nouveau commencement, d'un nouveau chapitre dont Takeo et Chiaki était acteurs principaux. Ils étaient tout deux dans un coin, dans une bulle même. Rien ne semblait pouvoir les perturber... rien ne semblait pouvoir perturber cet instant. L'instant où Takeo déclara ses sentiments.

Par la force des choses, il y avait été un peu contraint à vrai dire. Sa maladresse, sa peur et son manque d'assurance l'avait conduit à dire l'impensable... à finalement exprimer parfaitement l'inverse de ses pensées. Non, il ne voulait pas quitter Chiaki... et non, il voulait encore moins que sa relation ne devienne que de simples salutations au coin d'un couloir. Il voulait plus et il allait lui dire, il le fallait. C'est donc sous une pulsion incontrôlable que le jeune homme commença sa tirade. Une pulsion similaire à celle qui l'avait poussé à embrasser la jeune fille la première fois. Les mots s'enchainèrent alors dans la bouche du jeune homme désemparé par ses sentiments. Il ne les contrôlait pas. Il ne manipulait pas les mots, ne cherchait pas à dire de belle phrases... il disait simplement ce qu'il ressentait. Sa voix était quelques peu tremblantes, mais pas à cause de l'hésitation. A cause des sentiments. C'était fort.

Il lui expliqua alors son ressentit, ces peurs et il lui avoua. Oui, il lui avoua son amour. Depuis leur rapprochement, ses pensées ne se dirigeait que vers elle. Un simple sourire de sa part suffisait à le rendre heureux... la voir lui donnait au coeur. La toucher lui permettait de s'assurer qu'elle était réelle. Il pouvait sentir sa douceur, sa chaleur... L'embrasser était hors du commun, c'était l'apothéose de ce qui semblait être un rêve éveillé. Oui, Takeo était amoureux, c'était inévitable. Le geste suivirent alors la parole, c'était logique finalement. Il l'embrassa une nouvelle fois. Mais ce baiser était rempli d'amour, oui on pouvait désormais le dire.

Les joues rosées, il s'écarta alors et la regarda un peu. Elle, elle n'était pas gêné, du moins pas visuellement. Il la regardait alors, avec peur mais avec tendresse. Qu'allait-elle dire désormais ? Elle était là, devant lui, silencieuse, les lunettes posées sur la tête. Le coeur du jeune homme était prêt à exploser quand soudain il entendit la douce voix de sa dulcinée. La voix était douce et calme. Mais à cette instant, le brouhaha environnant n’existait plus pour le jeune homme. Lui et Chiaki était ailleurs, à l'abri des regards, à l'abri des pensées autres. Ils étaient dans leur jardin. Un jardin d'Eden où l'amour n'attendait que de germer... si Chiaki le voulait bien. Sa réponse réconforta le jeune homme... c'était réciproque. Le jeune homme se posait encore 1001 questions mais qu'importe... elle l'avait dit... Elle l'aimait. Du plus profond de son coeur, il espèrait qu'elle ne se joue pas de lui... mais comment penser cela... Son visage d'ange ne pouvait laisser penser sa.

Elle lui demanda alors comment cela allait se passer. Qu'était la suite des évènements tout simplement... Le jeune homme ne savait pas vraiment. Cette situation était inconnu pour lui. Il n'avait jamais ressenti ce qu'il ressentait pour Chiaki à ce moment. Ce sentiment était nouveau et il en avait peur. Mais il en avait aussi envie... Il avait envie de partager des choses avec Chiaki et ne pas s'arrêter là. C'était peut-être la première fois dans sa vie qu'il se trouvait dans une situation qu'il ne contrôlait pas et qu'il ne pouvait supposé. Il était à la merci du hasard, à la merci d'un destin inconnu. C'était peut-être sa la vie de couple ? Ne plus former un avenir par un "je" mais par un "nous". Un "nous" imprévisible qui permettait de pimenter sa vie... un "nous" qui nous permettait de vivre des moments uniques. C'est ce qu'il voulait, peu importe les risques qu'il prenait. Avant de répondre, il prit alors doucement la main de la jeune fille et enfila ses doigts entre ceux de cette dernière.

- Comme je t'ai dis... tant que l'on se tient, on ne se séparera pas... J'ai envie que demain soit comme aujourd'hui, que se soir ne soit pas une fin... Je veux passé du temps avec toi car.... je t'aime, tout simplement.

Il lui souris alors et lâcha sa main, lui passa doucement sur la joue avant de reprendre.

- Alors... sauf si le rangement de ta chambre est primordial... que veux-tu faire maintenant ?

Age

C'était tellement différent. La journée avait commencer dans de bien sombre draps, et elle s'était réveillée couverte de satin. Le ciel bleu d'ennuie et de conviction avait était changer par un azur remplit d'espoir et d'envie. Le changement avait été si radical qu'elle ne savait pas vraiment où donner de la tête. Il y avait toi, et puis juste toi. Une personne, une seule rencontre et elle était déjà troublée. Ses yeux regardait la réalité d'une façon bien inquiète. Tu étais bien réel? Elle s'était convaincu que oui grâce à quelques baisers et cette douce chaleur venant de tes mains. Habituée au noir et à la solitude elle envisager déjà des sourires et des rires. Pas les siens.

Au fur et à mesure, elle avait apprit à connaître une petite partie de toi. Tu étais du style timide et bienveillant, avec comme atout un pouvoir de téléportation. C'était fabuleux ! Elle ne prêtait pas attention aux pouvoirs d'autrui, mais il fallait bien avoué que c'était assez impressionnant dans un certain sens. Après cette courte après midi où elle avait rencontrée avec grande joie le bonheur et la surprise, elle fut bien malheureuse de rencontrer la déception et la souffrance. Ton comportement à toi lu expliqua bien que ces derniers invités n'étaient pas la bienvenue et qu'ils devaient partirent aussi vite que venue, afin de laisser place à cette déclaration qui la frustra quelque peu. Elle était un peu choquée d'entendre un détournement signifiant clairement un ❝ je t'aime ❞ qu'elle partageait tout autant. Cependant elle comprit bien assez vite sa gène lorsqu'elle se mit à rire, cachant ses vives émotions. Sa première déclaration, elle n'en revenait pas. Mais elle fit une liaison bien soudée, répondant avec plus de lucidité à tes mots.

Ce baiser, que tu avais accompagné de tes mots avant qu'elle n'ose te répondre derrière quelque rires nerveux. Il était doux, enjôleur, chaleureux. Le genre de sensation qu'elle aimait, car elle n'avait jamais eut la réel chance de les ressentir. Tu étais personnage de son histoire, une aventure à deux, tout ça s'était maintenant fixé sous ce baiser. Elle s'était autorisé un petit plus, qui visiblement ne te dérangea pas plus que ça. Après cette embrassade, vint comme dit précédent : la réponse à ta déclaration. Positif, c'était comme réussir un teste dans le fond. On coche les cases comme on enchaîne les évènements et on regarde si on à réussit quand on apprend les sentiments de l'autre. C'était réussit, 100 sur 100. Tu disais l'aimer, elle aussi; que demander de mieux?

Comment sera demain. Comme sera aujourd'hui. C'était une question d'un ton harmonieux sur de sérieuses notes. Elle désirait vraiment écrire son papier à musique avec sincérité et vérité, jusqu'à écrire la mélodie qui l'endormirait chaque soir. Des salutations vague entre deux cours, dans un couloir? De brèves embrassade quand elle te croiserait à la fin du court du sport? Demain comme aujourd'hui, jamais séparés. C'était une réponse qui pourrait la satisfaire si elle n'était pas si mature en elle même. Mais cette réponse pouvait bien la comblée quelque jours, quelques mois, peut être plus encore. Elle ne cherchait en réalité par de réponse correct, juste une belle phrase à écrire dans son carnet pour se dire que tout ça était sérieux et inoubliable, le genre de phrase à redire quand il y aura un petit problème. Main dans la main, elle souriait doucement. Tu étais sans doute le plus adorable, et le seul en réalité. Coup de chance? Fatalité.

Tu lâcha sa main; pourtant si bien dans la tienne; pour venir la passer sur sa joue. Jolie peau au doux touché, n'est-ce pas? Elle leva ses yeux vers toi. Si sa chambre n'était pas un priorité, elle pouvait encore t’accaparer un peu. Quelle jolie proposition, elle en fit ravie alors qu'elle venait poser sa main sur la tienne.

- Je veux.. Aucune idée. Au lieu de combler mes ardeurs, que souhaites tu, toi? Tu m'offres tout, je peux bien te faire sourire un peu. Non?

Elle riait légèrement, venant t'embrasser d'une furtivité à toute épreuve et d'une rapidité maline. C'était un coup fourbe mais mignon, facile et agréable. La vie à deux n'était, certes pas aussi magique que les comptes de fée, mais bien au contraire terriblement plus beau que la fiction.

Age

"Je t'aime". Ces mots avaient finalement réussi à quitter les lèvres du jeune homme timide. Oui, il l'avait dit et pourquoi s'en priver finalement ? Si c'était vrai, il n'avait aucune raison de se taire, d'autant plus que ce sentiment semblait être partager par la jeune fille se trouvant devant lui. Il la regardait et cela suffisait à le combler de bonheur. Ce petit visage, son air innoncent, son sourire, ses yeux verts... tout cela faisait profondément craquer le jeune homme amoureux. Il aimait sa présence, il aimait la sentir contre elle, aimait sentir ses douces lèvres chaudes contre les siennes... bref, tout. Maintenant tout était clair entre eux et ils pouvaient aller de l'avant. Mais que faire ?

Takeo commença alors par demandé à Chiaki ce qu'elle désirait faire, faisant une petite remarque à la fameuse chambre en désordre en guise d'humour. La réponse n'aida pas le jeune homme mais lui fit étrangement plaisir. Elle ne voulait pas décidé encore une fois et voulait qu'il choissise lui, que ce soit elle qui le fasse sourire. Takeo aurait pu alors répondre que la situation actuelle suffisait mais cela allait encore moins les avancer. Takeo prit une mine pensive tout en laissant s'échapper un profond "hmm". Il tourna alors sa tête un peu partout, histoire de trouver quelques choses et s'arrêta quelques secondes sur une fenêtre qui donnait sur les jardins. Le soleil n'était pas encore couché et l'air semblait encore agréable. Un bon nombre d'élève flânait encore sur la pelouse verte de l'établissement. Il eut alors une idée... osée, mais pourquoi pas au fond.

- Hm... vient alors, j'aimerais bien te demander quelques choses...

Le jeune homme prit alors d'une main leurs affaires et de l'autre une main de la jeune fille. Il l'invita alors à quitter le mur sur lequel elle était appuyé et la guida dans le hall pour retourner vers la grande porte. Il descendit la poignet à l'aide de son coude et ouvrit la grande porte pour ressortir sur la cours. L'air était effectivement encore agréable mais il fallait faire attention. Avant de sortir, Takeo avait observé l'horloge et celle-ci montrait 18h13. Dans une heure maximum, le soleil allait offrir un magnifique couché mais la fraîcheur des soirées allait aussi s'inviter à la partie. Takeo n'avait pas envie que Chiaki attrape froid. Il fallait alors un peu se dépêcher.

Sans la brusquer pour autant, Takeo la guida alors vers l'arrière du bâtiment qui donnait sur les jardins. C'était un lieu de toute beauté ou la verdure et les fleurs vivaient en harmonie. L'herbe était souple sous les pas, l'air était bon, les fleurs sentaient... bref, un petit lieu de paradis à Aomori en somme. Takeo lâcha alors la main de Chiaki et s'éloigna de quelques pas tout en commençant un léger discours.

- Je sais que c'est osé de demander mais... vu qu'on est tranquille et seuls..

Il posa alors les affaires et se baissa pour chercher quelques choses dans le sac à habit. Il en sortit le pull qu'il avait acheté et se releva avant de disparaître pour réapparaître derrière Chiaki et y déposé son pull autour du cou et sur les épaules. Il la regarda alors, même si elle devait le voir retourné vue leur position et demanda d'un ton attendrissant.

- Je veux voir ton pouvoir... tu veux bien me montrer ?

Age

Elle devait avoué qu'elle avait peur, vraiment peur. C'était une enfant, après tout. Tout ça, tout ce monde d'adulte. Tout ce genre de chose .. être amoureuse était un peu effrayant, enfaîte. Mais ces accotés ne la dérangeaient pas tellement. Du moins pas aujourd'hui, pas maintenant. Pouvoir profiter de quelques instants de plus, était au final .. formidable. Dire ❝ je t'aime ❞ était gênant, mais l'entendre après était tellement rassurant. Elle t'avait embrasser, sans plus. Etait-ce bien, d'ailleurs ? De t'embrasser? Ou bien, de ne rien faire d'autre? Sa première relation amoureuse, sans antécédent. C'était dur à imaginer, et sur le coup elle avait attrapé un coup de chaud. Première relation amoureuse. Elle savait que c'était bien réel, mais comment agir dans le réel ? ❝ Hm... vient alors, j'aimerais bien te demander quelques choses...❞ Hein? C'était quoi? Une peur l'avait envahit, soudainement. Ce quiproquo c'était installé de lui même, et elle t'avait suivit sans dire un mot. Un peu crispée, et pourtant toujours aussi facile d'accès. Cette main que tu lui avait tendu, elle l'avait prise sans grand mal. Une habitude, suivit d'une envie, tout ça dans un sentiment d'amour. C'était étonnant, un peu étrange comme sensation, et elle aimé ça. Te suivre, malgré la peur qui commençait à la ronger. A croquer ses doigts -ils tremblaient sous ta peau, étouffés de chaleur dans ta main.-, à grignotait ses yeux -elle y voyait flou, ses lunettes n'étaient pas sur son nez.- et pour finir, à chatouillé ses jambes -presque vacillantes, il faisait plutôt fraie.- alors qu'elle se trouvait dehors. Impensable : elle ne pouvait lâcher ta main. C'était donc vraiment ça, l'amour? Être collé à une personne, qu'importe le savoir, qu'importe la vue? C'était merveilleux, et tellement agréable au fond d'elle.

Derrière le hall, un jardin. Comme un jardin secret, dans ses pensées. Elle regardait les pousses, adorables. Elle regardait ton visage, elle n'en pensait pas moins. Tu lâcha sa main, qui aimait pourtant tant ce réconfort. Tu avais reculé, par la suite. Que comptais tu faire ? Elle commençait à avoir un peu peur. ❝ Je sais que c'est osé de demander mais... vu qu'on est tranquille et seuls.. ❞ Quel affreux quiproquo que voilà. A double sens, elle qui ne cesser de pensée à la vie d'amoureux, elle parvint tout de suite à exprimée sa pudicité en croisant ses bras sur sa poitrine. Les affaires étaient maintenant par terre, on aurait pu dire que tu avais les mains libres si tu ne pris pas ce pull entres celles ci. Qu'allais tu faire? La réponse était venue d'elle même alors que tu posas ce pull sur ses épaules, alors qu'elle ne t'avait vu bouger. ❝ Je veux voir ton pouvoir... tu veux bien me montrer ? ❞ Un soupire de soulagement c'était échapper. Alors tu n'allais rien lui faire de .. malsain. C'était dur de pensé à ça, elle ne voulait pas, et pourtant. Quelle joie, elle qui pensé à pire ! Elle se retourna, la réponse à ta question était évidente, et pourtant ..

- Je veux bien .. Mais je ne sais pas le contrôler correctement ..

Mais ce n'est pas ça qui allait l'arrêter. Elle se souvint d'une chose : les sentiments. Au niveau expressif, Chiaki l'était beaucoup. Seulement, elle ne le montrait pas physiquement, au contraire. Elle le montrait, sans s'en rendre compte, par son pouvoir. C'était assez gênant en temps normal, mais là : c'était assez arrangeant.

- Cependant !

Cendrillon se mise sur la pointe des pieds, heureusement qu'elle était souple. Et, alors qu'elle venait effleurer tes joues de ses doigts, fins, agréable au touché, elle t'embrassa. Un baiser comme un autre allais tu penser, non? Non. Va savoir pourquoi. Etait-ce le lieu? Parfait, calme, seuls. Là où elle n'avait pas à être si gênée, là où elle t'avait pour elle, comme dans la cabine, sauf que l'espace de temps était plus libre. Etait-ce l'envie? T'avoir avoué ses sentiments l'avait soulagée, à un point. Le savoir réciproque était d'autant plus merveilleux, c'était inconcevable. Elle ne cherchait pas à savoir, concentrée sur elle même, concentrée sur ses sentiments, sur ses ressentit, sur ce que tu lui avais demandé. Elle n'allait pas rompre cet instant avant d'avoir fait éclore un bourgeon, c'était sûr. Finalement il ne fallut pas tant de temps, le jardin agréable au yeux était à nouveau en plein printemps. Elle savait bien que son pouvoir fonctionnait, et pourtant elle ne cesser pas. Les fleurs étaient aussi fraîches que la rosée du matin, les arbres plus radieux, l'herbe plus authentique. Pourtant ce qu'elle désirée, maintenant, c'était toi.

Age

Les aveux étaient faits, les sentiments étaient déclarés. Un énorme poids semblait avoir quitté le coeur du jeune homme qui avait pu se libéré face à cette jeune demoiselle qui lui faisait perdre tous ses moyens. Il était alors temps de passer à autre chose et Takeo savait déjà ce qu'il voulait apprendre sur sa bien-aimée. Pour cela, il fallait avant tout trouver un autre lieu. Cet hall d'entrée était trop vivante, ses murs étaient trop froid. Heureusement pour lui, le soleil n'avait pas encore quitté les horizons du ciel et permettait encore à notre jeune couple de profiter de cette fin d'après-midi. Sa main dans la sienne, Takeo l'invita alors à le suivre pour sortir de ces lieux. Cette main qu'il prenait désormais par habitude, par envie. C'était devenu naturel. Il aimait sentir cette douceur au creux de sa main, sentir cette chaleur. C'était une sensation de bien-être, savoir qu'il n'était pas seul, que quelqu'un tenait désormais à lui. Tout cela n'avait pas de prix.

Takeo les conduisit alors à l'arrière du pensionnat, dans un grand jardin. La place était tranquille, ils étaient seuls et pouvaient profiter sans aucune gêne à cette fin d'après-midi. Le jeune homme avait alors remarqué une légère crispation émanant de la jeue fille. Au moment où il lâcha sa main, il la vit se refermer sur elle-même. Sur le coup, Takeo n'y prêta pas attention et posa les affaires au sol avant de prendre le pull acheter dans l'après-midi. Une téléportation amena le jeune homme aux côtés de sa bien-aimée et ce dernier y déposa le pull sur ses épaules pour éviter qu'elle n'attrape froid. Suite à cela, il fit sa réelle demande, celle qui l'avait conduit à choisir ce lieu plus qu'un autre. Chiaki lui avait vaguement parlé de son pouvoir, restait désormais à le voir. Takeo était curieux, dire le contraire serait mentir, mais il voulait désormais en apprendre sur cette jeune fille et cela était un bon point de départ car c'est finalement le fait qu'ils aient des pouvoirs qui les avaient réunis. Sans cela, ils ne se seraient jamais vu.

A sa demande, la jeune fille soupira. Si cela aurait pu être un soupire d'exaspération vis-à-vis de cette demande qui pouvait déranger certaines personnes, c'était un tout autre style de soupire : du soulagement. Face à cela, Takeo la regarda quelques secondes, interrogé, et compris alors le quiproquo qui venait d'avoir lieu. Un léger rire s'échappa alors de sa bouche mais il n'eut le temps de faire un commentaire. Chiaki répondit positivement à sa demande tout en précisant qu'elle ne contrôlait pas bien ce don. Le jeune homme acquieçsa alors et attendit la suite des évènements. Cette suite fut des plus surprenantes car la jeune demoiselle semblait avoir eu une idée pour activer son pouvoir malgré elle : un baiser.

Ton visage s'approcha, tes lèvres m'effleurèrent.
Si tout ceci était un rêve, que je ne me réveil guère.
Je sentis alors cette chaleur, ton corps contre moi,
Et je sentis ce frisson me parcourir de haut en bas.

Tes lèvres étaient enivrante, tel le fruit du péché,
Mais l'enfer n'était rien face à ce doux baiser.
Tes mains me touchèrent, d'une douceur sans égale,
Entre tes doigts j'étais bien, protégé de tout mal.

C'est alors que quelques choses se passa, changea,
Même les yeux fermés je le sentais tout autour de moi.
L'air changait de goût, parfumé par des arômes floraux
J'ouvris donc mes yeux et vit tout ce qu'il y avait de plus beau.

L'herbe brillait de sa verdure, les fleurs dansaient de leur beauté.
Ce doux spectacle était le plus beau que l'on puisse imaginer.
Si cela n'était alors que l'expression de ton pouvoir,
Je pu me rendre compte de la chance que j'avais de t'avoir.

C'était un spectacle unique. Takeo avait quelque peu triché oui. Il avait ouvert les yeux avant que ce doux baiser ne s'arrête de lui-même. Mais il l'avait sentit. Quelques choses avait changé, et à la découvert de ce nouveau paysage, la surprise fut de taille. Le jardin, déjà beau à leur arrivé, devint une vitrine de printemps. Les fleurs étaient radieuses, aussi belle qu'au matin. Les arbres aussi avait fleuris, leur offrant de nouvelles couleurs radieuses. C'était beau.

Le jeune homme détacha alors ses lèvres de celle de la jeune fille et ne put s'empêcher de laisser s'échapper un "wouaw". Il la regarda alors, les joues légèrement rosés et s'exprima.

- Et bien... C'est juste magnifique ce que tu peux faire. Je t'interdis de dire une nouvelle fois qu'il est inutile d'accord ?

Il esquissa alors un petit sourire et s'assit sur l'herbe douce et fraîche. Il se laissa ensuite tomber en arrière, glissant ses bras sous sa tête pour la posée dessus. Il prit une brindille d'herbe et la mit dans la bouche. Il joua alors quelques secondes avec et décida quand même de poser une question qui le turlupinait...

- Hmmm et dit moi très chère... A quoi pensais-tu quand je t'ai amené ici ?

Il avait un sourire joueur accroché au visage. Il savait très bien ce à quoi elle avait pensé et ne pouvait réelement lui en vouloir. Toutefois, il était clair que jamais il n'oserait s'aventurer à ce genre de chose. D'une part, il était totalement débutant dans le domaine de l'amour, que ce soit pour les choses les plus basiques. De plus, il avait un respect immense pour cette jeune fille. L'idée même de poser une main sur elle ne pouvait effleuré l'esprit du jeune homme. Malgré tout l'amour qu'il avait pour elle, tout cela allait être prude... du moins, pour le moment.

Age

C'était juste ça? Rien d'autre? Une frayeur pour rien, en fin de compte. Quel soulagement, tu n'imaginais même pas. Elle avait paniqué pour une simple illusion, c'était terrible. M'enfin, c'était dit, c'était fait : ce que tu voulais c'était voir son pouvoir. Oh c'était simple, elle l'avait comprit depuis bien des mois déjà. Mais pas aussi simple que ça, il fallait l'avouer. Provoquer, comme ça, ses dons, c'était un peu comme jouer à la roulette russe : tu ne sais pas vraiment quand ça tombe bon. Heureusement; la solution à la plus rapide était tout aussi la plus simple que la plus profiteuse. Dans le fond elle n'était pas fan de ce genre de système, mais la fin justifie les moyens? T'embrasser comme ça juste pour ceci, c'était un peu.. impoli? Bon nombre de péché avait elle commit dans la journée ! Et pourtant elle semblait tout autant en pleine forme. Alors, rien à craindre, non? Elle se lança, un peu petite sur le coup mais sur la pointe des pieds : ça allait un peu mieux. Elle avait bien remarqué que tu n'avais pas perdu de temps pour admirer se paysage tout frais, c'était amusant. Elle descendit de ses talons pour tourner doucement sur elle même. Elle aussi admirait ce paysage, c'était magnifique.

❝ Et bien... C'est juste magnifique ce que tu peux faire. Je t'interdis de dire une nouvelle fois qu'il est inutile d'accord ?❞ Elle avait doucement rit. Magnifique, oui. Pratique dans un domaine des plus simplet, mais dans le fond ça n'avait pas grande utilité donner un paysage de printemps. Mais d'accord, elle ne dira plus que son pouvoir est inutile. Du moins elle pourrait encore le pensé, mais pas maintenant. Alors comme ça tu aimais bien? Eh bah. C'est vrai que c'était beau, mais elle ne pensé pas que tu serais aussi ... surpris?

- D'accord.

Elle te regarda t'allonger. Que faisais tu ? L'herbe n'était pas forcément propre, alors pourquoi avais tu pris une brindille. Alalah, ces hommes. Pas très futé parfois, mais c'était mignon. Elle enleva le pull qui orné ses épaules pour l'enfiler. Elle regarda les manches : même en tendant les bras c'était un peu trop grand. Pas trop large, juste trop grand. Elle riait d'elle. Quelle tenue adorable avait elle là. Mais bon dieu ce que ça tenait chaud en attendant. Elle s'avança pour vadrouiller autour de toi. Hm? ❝ Hmmm et dit moi très chère... A quoi pensais-tu quand je t'ai amené ici ?❞ Elle étouffa un rire en voyant ton visage. C'était vulgaire, tu le savais très bien. A quoi jouais tu ? Humpf. Elle se mit derrière toi, et s'était assise à genoux. Ainsi, elle prit ton visage pour le poser sur ses cuisses, souriante malgré la question. Pourquoi répondre, si tu savais la réponse? C'était évident, ce rictus le prouvait.

- Je pensais que tu m'emmènerais dans un restaurant pour me faire manger un tournesol.

Quel petit humour stupide, elle n'était pas drôle mais la réponse parlait d'elle même. Comme si elle était facile à prendre au jeu, tient. Après tout elle n'est pas une femme pour rien, non? En revanche, maintenant, c'était ta réponse qu'elle attendait avec un sourire joueur. Qu'allais tu inventer ou répondre à ces sottises? Elle profita du moment pour enlever cette pousse d'herbe de ta bouche, la reposant par terre.

- C'est peut être sale.

Age

Le jeune couple avait quitté les murs du hall d'entrée pour rejoindre la liberté des jardins. Tout ceci était l’œuvre de Takeo qui voulait faire une demande quelques peu spéciale à sa jeune amie. Pour cela, les jardins allaient lui être bien plus utile que la tapisserie du hall. L'air était peut-être un peu frais, mais supportable. Pour éviter que sa compagne n'attrape froid, le jeune homme avait quand même décidé de lui mettre le pull qu'il venait d’acheter en lui posant sur les épaules. Vint alors la demande. Elle était simple finalement, mais lorsqu'il la formula, Chiaki montra un certain soulagement à peine dissimulé. Takeo compris alors rapidement ce que la jeune fille avait imaginer et ne pu s'empêcher de rire. Mais la discussion était tout autre et le jeune homme aurait bien des occasions de revenir sur ce petit quiproquo fort sympathique.

Ce qu'il lui avait demandé, c'était de voir son pouvoir. Elle en avait fait référence une fois dans la journée et cela avait interpeller le jeune homme d'un naturel assez curieux avouons-le. Elle avait déjà exprimer sa pensée envers ce pouvoir, inutile, et d'après Takeo, elle avait probablement tord. Aucun pouvoir n'était inutile et pouvoir faire pousser la nature était de loin pas quelques choses d'inutiles. La démonstration fut alors des plus belles. Tout d'abord, la jeune fille utilisa les émotions pour activer son pouvoir et embrassant le jeune homme, ce qui n'était absolument pas déplaisant. Puis, lorsque notre héros ouvrit les yeux, il aperçu un spectacle des plus beaux. Il ne tarda alors pas à exprimer son respect et sa joie. La jeune fille sembla être moins impressionné que lui. A vrai dire, c'était son pouvoir, elle avait certainement vu en voir plus que ça. A la remarque de Takeo, elle ne répondit alors qu'un simple "d'accord" sans modalités particulières.

Le jeune homme s'était ensuite couché dans l'herbe, jouant avec une brindille dans la bouche. Il regarda alors Chiaki enfiler son pull et se rendre compte que ce dernier était trop grand pour elle. Elle était toute chou vêtue de la sorte avec les manches trop longues. C'est alors que Takeo décida de revenir sur un certain point... Le ton joueur, il avait décidé de revenir au quiproquo évoqué précédemment. Il questionna alors sa jeune amie sur la crainte qu'elle avait eu, montrant clairement qu'il savait ce qu'elle avait imaginé. Elle rigola alors avant de s'asseoir derrière lui et de poser sa tête sur ses genoux. C'était agréable d'être dans cette position, comme un "couple". Enfin bref. En guise de réponse, elle décida de jouer de l'absurde. Takeo rigola alors et décida d'enchaîner sur le même ton...

- Ah non, pas des tournesols, des tulipes ! Tout le monde sait que c'est meilleur et plus romantique !

Il rigola une nouvelle fois jusqu'à être interrompu par Chiaki lui retirant la brindille qui'il avait en bouche, argumentant que cela était sale. Le jeune fut d'abord étonné mais continua de sourire avant de se reculer un peu pour remonter le long des cuisses de la jeune fille afin que sa tête soit poser au niveau de sa taille. Il prit alors les mains de la jeune fille et les posa sur son torse avant de jouer avec doucement en profitant de l'air frais et du magnifique paysage offert par le couché de soleil. Sans relever plus son visage, il demanda alors d'un ton normal.

- Et toi ? Veux-tu en apprendre plus sur moi ? Tu es toutes silencieuses depuis un moment..

Suite à cela, il se releva en position assise, faisant attention à ne pas bousculer Chiaki et se tourna avant de s'approcher de son visage. Il posa sa main sur la joue de la jeune fille, utilisant l'autre comme appuie et posa ses lèvres sur celle de Chiaki. Ce fut bref, mais c'était voulu. Après cela, il fit un petit saut de côté et s'assit à droite de Chiaki, sans trop la coller. Il posa ses mains en arrière en guise d'appui et admira le ciel orange qui se présentait devant eux.

- C'est beau non ?

Age

Émotion sur émotion, elle ne savait plus quoi faire de tout ces sentiments accompagné de quiproquos, doux mots ou bien d'autre assaisonnements fort étrange, souvent agréable à son goût. Quelle longue journée, aussi. Rencontré quelqu'un, avoir ce qu'on appel « coup de foudre », et passé un moment si long qu'on en oublie la notion du temps; dans le fond c'était fatiguant, physiquement. Mais elle était forte, brr ! Enfin, c'est ce qu'elle souhaite faire croire. Pf, qui voudrait d'une gamine qui tient à peine une journée éveillée ? Non, non, non. Elle qui désirait grandir ne serait-ce qu'un peu, c'était fait. Un grand pas en avant, elle n'avait aucun regret derrière. « Bravo, mon ange. » aurait elle peut être pu entendre de la bouche de ses parents, si elle annoncée une nouvelle aussi importante. Enfin, juste de la part de sa parente. Sa matinée, c'était dans un placard avec un bouquin, une brosse à cheveux et pour conclure, une petite lampe de poche. Son après midi, c'était au centre commercial, avec une personne vivante, pas un personnage secondaire de livre, avec qui elle pouvait rire et avec qui elle sentait la peau contre la sienne, main dans la main, un baiser sur la joue, un baiser sur les lèvres. Ce genre d’évènements qu'on lit dans les bouquins romantiques, le genre de chose qu'à chaque fois qu'on y voit les lignes on pense « Pfeu, sa n'm'arrivera jamais. », elle rêvassait, encore, réfléchissait, après avoir dit cette bêtise elle fut quelque peu mélancolique. Si tout c'la n'était qu'un rêve, comment serait elle au réveil ? ❝ Ah non, pas des tournesols, des tulipes ! Tout le monde sait que c'est meilleur et plus romantique !❞

Elle avait rit sans même remarquer qu'elle était sortit de ses histoires de rêve et patati-patatra. Comment pouvais tu répondre à ses bêtises? Surtout que son humour n'était pas des plus élever. Et elle le savait bien ! M'enfin, elle ne pu s'empêché d'afficher un léger sourire à ta réponse. « Idiot. » aurait elle pu répondre, m'enfin le type shojo ne lui allait pas vraiment. Elle n'avait rien à répondre, enfin si : son petit sourire. Puis elle retira cette malicieuse brindille qui fricoté dans ta bouche : grr. C'est sale, elle l'avait argumenté de façon paisible. Tu remontas bien vite ton visage, elle te regardait faire l'air de rien. Elle était bien contente de porter une jean, tout d'un coup. La chaleur de tes mains la fit frissonner, va savoir pourquoi. Elle s'amusait autant que toi à entremêler ses doigts avec les tiens, à se laisser faire, à être ici. ❝ Et toi ? Veux-tu en apprendre plus sur moi ? Tu es toutes silencieuses depuis un moment.. ❞ Ah bon ? Ah. Que pouvait elle dire? Que voulait elle savoir? Tant de chose et pourtant rien. Rien ne sortait d'entre ses lèvres, pourtant elle était sûr qu'elle avait au moins une question. Ca clarifié clairement un ❝ Je n'sais pas. ❞, voilà donc d'où venait cette phrase. Tout s'expliquait !

- Je ne sais pas. Et toi, que veux tu savoir sur moi ?

Oulalah, elle était troublé. Avoir réfléchit et rêvassé autant l'avait perturbée, -Oui, il en fallait peu.- et elle te regarda te relever avec précaution. Puis en souriant, elle était prête à poser une deuxième question, mais elle fut coupé avec grand plaisir par un chaste baiser. Moment qu'elle aimait bien, qu'elle aimait beaucoup même. Ce petit moment finit, elle se redressa lorsque tu t'étais presque assis. Elle se mit devant toi, l'air fière et plein d'énergie. ❝ C'est beau, non? ❞ Oh oui, c'était même très romantique. Peut être trop, peut être ce genre de chose la gênée, ou peut être avait elle eu un débordement d'énergie. Et qu'allait elle faire, maintenant? Debout, devant toi? Ce fut simple, ce fut enfantin, innocent.. Ce fut Chiaki, quoi. Elle tendit ses bras sur le côté, pour accentué le fait qu'elle avait enfilé le haut que tu t'étais acheté.

- Apprend moi ! Je veux apprendre tout ce qu'il faut pour être une parfaite .. petite amie ! elle marqua une légère pause, pour regarder ton visage. Quel adorable visage. Je sais faire la cuisine, j'ai appris avec ma mère. Je sais coudre aussi ! Enfin j'espère que je n'ai pas oublié. Oh et je.. je. Je n'sais pas. Qu'es que je dois savoir faire d'autre? Dit moi, j'apprendrais !

Age

Notre jeune couple aomorien profitait doucement du coucher de soleil, concluant alors cette fabuleuse journée sur quelques instants calmes et romantiques, faisant alors totalement le contraste avec leur après-midi pleine de rebondissement. Les deux jeune se trouvaient alors là, assis sur l'herbe. Le jeune homme avait alors pris en refuge sur les jambes de la jeune demoiselle qui l'accompagnait, échangeant alors quelques mots avec cette dernière tout en observant d'un oeil amusé les lumières du soleil scinitller au loin. Au fil de la discussion, le jeune homme demanda alors à Chiaki si elle désirait en apprendre plus sur lui. Rappelons quand même rapidement que si le jeune couple se trouvait dans les jardins, c'était uniquement car Takeo avait voulu voir le pouvoir de sa compagne. C'était donc tout naturel qu'après cela, elle lui demande quelques choses.

Semblant quand même réfléchir à la question, Chiaki répondit tout de même qu'elle ne savait pas, avant de renvoyer la patate chaude au jeune homme qui, pris au dépourvu, répondit finalement qu'il ne savait pas non-plus. A vrai dire, il voulait savoir beaucoup de chose, mais ne savait pas par où, ni comment commencer... Du coup, il préféra ne rien dire sur le moment, les questions allaient venir avec le temps, et les réponses allaient en faire tout autant. De plus, ils avaient finalement tout le temps pour en apprendre plus l'un sur l'autre... Rien ne stressait le jeune couple à connaître leur moindre secret pour le moment. Takeo voulait juste profiter de l'instant, chose que Chiaki voulait certainement, innocente comme elle était.

C'est alor qu'il la sentit bouger. Il se mit alors en position assise, ne s'appuyant plus sur elle et la laissa se relever, la suivant des yeux jusqu'à ce qu'elle se tienne devant lui, debout. Elle en face de lui, assis, donnait un certain charme à cette situation. Probablement pour l'une des rares fois de la journée, c'était Takeo qui la regardait "d'en bas". C'était mignon et le tout le devint encore plus quand elle tendit ses bras, laissant se tendre le pull le long de ses bras jusqu'à ce que le bout des manches, trop longues, ne tombe. Elle se lança alors dans un petit discours, demandant alors à Takeo de lui apprendre à être une bonne copine. A ces mots, le jeune homme ouvrit un peu plus grand ces yeux, d'étonnement, et sentit ses joues chauffés doucement. Lui apprendre à être une parfaite petite amie ? Mais lui-même ne savait pas être un petit ami ? M'enfin... Elle continua alors son discours, s'exprimant sur diverses choses qu'elle savait faire. Le jeune homme ne pu alors s'empêcher de sourire face à cela, elle le faisait totalement craquant, c'était évident.

Lorsqu'elle finit alors ses propos, le jeune se leva alors doucement et s'avança jusqu'à elle avant de poser un genou à terre, lui permettant d'avoir son visage en face de celui de Chiaki. Puis, en effacant doucement son rire en sourire, répondit calmement.

- Je veux simplement que tu restes toi-même. J'aime comme tu es, pas besoin de changer d'accord ?

Puis, il conclua alors cela en rapprochant sa main droite sur sa joue gauche, la cressant du bout des doigts vant d'y déposer un petit bisou. Puis, se reculant à nouveau, il se releva, se sentant un peu gêné par sa grandeur et se dirigea vers leurs affaires qui traînaient encore sur le sol. Il s'arrêta néanmoins avant de saisir les affaires et se retourna pour faire face à Chiaki avant de tendre les bras à son tour. Puis d'un air enfantin, mais absolument pas moqueur, dit :

- Et moi ? Tu m'apprends quoi ? Je sais... Je sais pas grand choses en fait. Conclu-t-il en se frottant l'arrière des cheveux par gêne avant de rire. Tu veux rentrer ?

Age

Tout ceci avait conduit tout cela, et dans le fond le début de cette grande histoire n'était pas déplaisante. Il y avait eut beaucoup de choses innombrables qui avaient fait de cette journée banale un petit souvenir bien encré dans le coeur de la demoiselle à peine plus haute que trois pommes. Les japonaises n'étaient-elles pas de grandes perches aux fines jambes de gazelles? Heureusement qu'elle n'était pas si petite en réalité, la pauvre. Bien qu'elle était loin de faire de l'ombre à cet idéologie japonaise, la jeune jouvencelle avait un adorable sourire qui avait su faire son effet au garçon, qui lui : lui faisais de l'ombre. Une grande perche, quel supplice! C'était bien à son avantage que cet petite femme n'y prêtait pas plus attention. De ces trois pommes Chiaki avait découvert tumulte choses. Acheter une fleure n'était pas si coûteux. Cherchait un strap était bon facteur de rencontre. Être proche de quelqu'un aurait pu être effrayant, mais pas tellement. Grande source d'espoir qu'elle nichait dans son coeur, visible par ses sourires.

Mais encore! Le moment vécu à cet instant était doux et agréable, un petit cadeau aujourd'hui encore. De cet air innocent et malice, elle avait engagé un sujet qui aurait su être pénible et gênant, or cet attitude d'enfant avait soulever toute gênes pour laisser place à une réponse des plus sincère, lorsqu'elle posa sa question en mettant les quelques bon point qu'elle pensait avoir. Elle aurait presque pu poser son front contre le tient lorsque tu t'étais mis à genoux devant elle, pourquoi ? Parce qu'elle était tout de même un petit peu plus grande que toi, uniquement dans ces circonstances. Adorable, tu prenais en comptes ces légers petits détails qui importe beaucoup même s'ils ne sont dissimulé. Enfin, pour elle s'était un problème largement dissimulé. Mais voilà, la réponse, elle était clair et net. Ne pas changer.. C'était un peu dur dans un sens, car la compagnie changeait beaucoup; non ? Ne faudrait-il pas oublier qu'elle n'avait jamais tenue entre ses mains qu'un livre et pas la douce chaleur d'une personne.

Elle répondit par une grimace. Brr, une petite grimace s'était immiscé sur ce visage d'ange. Une grimace qui voulait juste dire " Mais, euuh! " et pas autre chose. Or celle ci partit bien assez vite après avoir rencontré ce petit baiser sur sa joue. Avoir sentit ta main sur sa peau l'avait fait sourire sans perdre de temps : quelle sensation ! Or la sensation éprouvée fit un demi-tour et son possesseur avait ramasser les affaires accumulées tout au long de l'après midi passé. L'action faîte, une question s'en suivit.

- Et moi ? Tu m'apprends quoi ? Je sais... Je sais pas grand choses en fait. Tu semblais gêné, ton comportement affirma le jugement. Tu veux rentrer ?

Rentrer ? Pourquoi, c'est tellement bien d'être ici, accompagné, de toi surtout. Elle semblait faire la moue, mais ce visage importuné c'était fait aspiré par un large sourire, des idées pleins la tête. Des idées, oui; mais pas forcément les meilleurs. Elle avait beau avoir ces petits moment d'adultes où ses réponses dépasser l'âge de l’adolescence; elle ne restait pas loin d'être une gamine addict à diverse amusement. Le concept était simple, enfin fallait-il être dans sa tête pour le comprendre ainsi. Elle fit quelques pas pour s'approcher, attrapant les affaires que tu tenais pour les reposer par terre, derrière elle. Par la suite, qui aurait pu la qualifier de timide petite enfant ? Qui a dit qu'elle était timide, d'ailleurs ? Juste pudique. Elle leva sa main devant ton visage, ne levant que son index, devant tes yeux. De façon à te faire loucher, ce qui l'amusa un peu.

- Il nous reste encore un peu de temps, non ? Faisons un jeu !

Et c'est là que venait les explications de ce jeu .. à drôle de goût.

- Je choisis une mission, si tu y arrives tu choisis la suivante.

Elle avait rapidement appris à te connaître, en une certaine façon. Par exemple, elle pensait que tu ne lui sauterait pas dessus, que tu ne la forcerait pas. Enfin, en un jour, que pouvait elle affirmer? Son idéologie d'utopie.

- Je commence ! Ta mission, sera .. de m'embrasser, comme un amoureux.

A peine avait-elle formulé cette ' mission ' qu'elle cacha ses lèvres. C'était joliment dit, tient. Et maintenant qu'elle était muette par la parole, elle te fixait fixement. Aah. Elle n'avait pas pensé à une chose, si ça se trouve sa ne t'amusait pas. Si ça se trouve tu la trouvais puéril. Hm.. Elle avait conclu par une idée dans un monde parfait. Qu'avait elle conclu ? Bien, maintenant tu peux voir qu'elle est puéril et la raison pour laquelle elle s'abstenait d'idée lorsque tu lui demandait que faire. Elle avait pouffé de rire tout de même, en y repensant. L'influence de ses livres lui montaient à la tête, c'était peut être le temps d'arrêter de lire autant. Ou alors, elle y avait songeait rapidement mais; tu penserais peut être autre chose de tout ce qu'elle avait pu songer. Le stress l'avait envahis et elle avait gonflé ses joues, sans pour autant te lâcher du regard. Enfin, là tu devais la prendre pour une folle à agir de la sorte en silence..

Age

Le nouveau couple Aomorien semblait suivre son cours de façon naturelle. Désormais au calme dans les jardins du pensionnat, les deux étudiants discutaient de tout et de rien, appréciant l'instant présent. Takeo était bien, oui, même très bien à vrai dire. Tout était devenu normal entre eux. Il n'y avait plus de place pour les gênes inutiles. Les regards n'étaient plus timides mais tendre, les sourires n'étaient plus en coin mais grand. Le bonheur ? C'était peut-être ça non ? Ou du moins, ça s'y rapprochait sans nul doute.

La discussion suivait elle aussi son cours avec un naturel déconcertant ne laissant plus place au silence. Ils parlaient peut-être de tout et de rien, mais cela leur suffisait, du moins à Takeo. A cet instant, il ne demandait pas vraiment grand chose de plus. Passer du temps avec la belle était amplement suffisant pour le moment. Bien évidemment, la spontanéité de la jeune fille prit tout de même le dessus, brisant avec douceur la tranquilité que le couple avait mis en place. Elle était drôle, elle était chou, adorable. C'était avec cette innocence même qu'elle avait repris la discussion en main. Se lançant alors dans une longue tirade louant ses qualités. Takeo la regardait avec amusement, intérêt, amour. Puis, elle était revenu sur lui. Lui, qui, selon ses termes, devait lui apprendre à être une parfaite petite amie. A cela, le jeune homme n'avait pu empêcher un petit rire de s'échapper, tout comme il n'avait pu empêcher ce sourire idiot sur son visage. Pourquoi ? C'était simple... Lui-même ne savait pas ce qu'était un parfait petit-ami... Lui-même ne savait rien finalement vu que c'était simplement la première fois qu'il se retrouvait "en couple". Il broda alors une réponse. Elle était simple, téléphonée même, mais surtout franche. Il ne voulait pas qu'elle change. Takeo ne voulait pas qu'elle s'amuse à faire l'adulte. Elle était bien comme elle était. Bien évidemment, celle réponse ne plu pas vraiment à la demoiselle qui le montra alors rapidement avec une légère moue qui arracha un nouveau rire étouffé du jeune homme. Après quoi, ce dernier se dirigea alors vers leur affaires avant de renvoyer la question à la belle. Bah oui, lui aussi voulait savoir s'il devait changer. Elle ne répondit alors pas et s'attarda sur la deuxième question du jeune home : la rentrée.

Elle ne voulait pas rentrer. Elle ne se retint alors pas de le faire savoir et pris alors les affaires qu'il avait en main et les posa derrière elle à l'abri. Takeo fut premièrement surpris mais trouva ensuite cela assez adorable de la part de la jeune fille qui semblait bien être têtue pour la peine. Il décida alors de ne pas la contrarier plus et de profiter de cette invitation. Il n'allait pas s'en plaindre, loin de là... Lui désirait aussi pouvoir passer encore du temps avec la jeune demoiselle, c'était donc tant mieux. Elle mis la main devant son visage. Takeo se recula très légèrement et la regarda alors tendre son index... le faisant légèrement louché pour la peine. Il se secoua ensuite la tête et l'écouta. Faire un jeu ? Pourquoi pas... C'était demandé avec une telle spontanéité et un tel naturel qu'il était simplement impossible de refuser quoi que ce soit. Les règles semblèrent alors simples... Il fallait accomplir une mission pour en demander une autre. Takeo se remit alors droit, curieux de savoir ce qu'elle lui reservait et écouta la fameuse première mission. Ses yeux s'ouvrirent alors de surprise. La petite était sacrément audacieuse. Un baiser. Oui oui, elle lui avait demandé un baiser. Ni plus, ni moins.

Takeo l'a vit alors se cacher les lèvres. Elle ne l'avait pas quitté du regard et étrangement, suite à cette demande, le jeune homme se sentait gêné. Très légèrement. Ses joues s'étaient doucement rosées à cette demande... Il laissa alors un bref silence avant de répondre, d'agir. Il l'a vit alors gonfler ces joues et se décida donc, dans un petit rire éttoufé en la voyant de s'approcher. Il s'arrêta alors devant elle et se baissa pour que leur deux visages soient à la même hauteur. Il pressa doucement sur les joues de Chiaki et lui souria chaleureusement avant de s'approcher de son visage... doucement... Ses lèvres touchèrent alors la douceur et la chaleur de celles de la demoiselle et il remonta ensuite ses mains, prenant celle de Chiaki dans les siennes pour y entremeler ses doigts. Le bisou était devenu un smack et un smack était devenu un baiser. Cette sensation était alors douce, chaleureuse, enivrante. Cela aurait pu durer de longues minutes mais Takeo écourta cela à une vingtaine de seconde. Après quoi, il retira son visage, les joues rosées de plus belle et lui souria une nouvelle fois. Il ne se releva pas, non, il resta accroupi, à sa taille, pour plus de convivialité. Sa voix était légèrement vacillante, la gêne et les émotions le noyant complètement...

- Je... comme ça ?

Il souria alors de plus belle et se frotta l'arrière du crâne synonyme de gêne et d'embarras. A ce demander finalement qui était l'enfant dans ce couple... Il ria alors légèrement et se remis debout avant de croiser les bras. C'était à lui maintenant, à lui de choisir... mais que demander ? Aucune pensée salace n'avait traversé l'esprit du jeune homme, non aucune. Il réfléchis alors un très bref instant et finalement... la même idée revenait et revenait. C'était peut-être nul, mais lui il en avait envie. Il était gourmand certes... mais quand on goûte à quelques choses de si doux, on a forcément envie d'en reprendre...

- Et toi ? Si je te demandais de m'embrasser comme une amoureuse ? Tu ferais quoi ?

Après quoi, il souria, par curiosité et se remit à la taille de Chiaki... Restait à savoir ce qu'elle allait faire elle maintenant...

Age

C'était apparemment la première fois que la demoiselle avait su proposer quelque chose. Elle savait bien que ses idées n’avaient jamais été quelque chose d’adroit, de possible, et sans doute, de sérieux. Une adolescente en puberté, sans doute : pour dresser ce type de jeux. A défaut de ne pas être timide elle était chaste, ce qui la suffisait à se réconforter d’elle-même au cas où les idées fuseraient au point d’en être douteuses. C’est bien pourquoi elle avait débuté relativement petit, avec cette occupation ; qui devait-elle l’avoué : était loin d’être désagréable. Une embrassade, courte et agréable. Un petit sentiment de jeune femme s’était niché en elle. Mais pouvait-elle se prétendre femme ? Pas encore, et elle le savait bien. Elle devait encore apprendre, apprendre beaucoup. Déjà, apprendre à maîtriser un minimum son pouvoir, se développant sous forme d’émotions vives ; trop, vives.

Tu étais bien trop grand pour qu’elle puisse remplir sa mission sans embarras, mais c’était un jeu n’est-ce pas ? Où serait la réjouissance si les embûches n’étaient pas semés. Tu avais fait le défi sans problème, c’était vraiment un moment fantastiques parmi tant d’autres. Alors devait-elle se laissé vaincre par ta taille ? Oh, non. Mais qu’avait-elle pour grandir un peu ? Rien, rien d’utilisable. Si elle ne pouvait grandir, ça serait donc à toi de devenir un peu plus « petit ». L’idée lui traversa l’esprit avant même qu’elle n’eut réfléchis. Elle agrippa ton haut –du moins, essayait-elle d’attraper du tissus, assez haut. Le col ? Non, elle saisira quelque peu en dessous, au niveau du torse.-, et avec le peu de force qu’elle avait dans ce corps de mouche, elle t’avait attiré vers elle, et dans un même élan qui avait demandé une certaine précision, elle avait déposé un rapide baiser. Où ? C’était un beaucoup sur les lèvres, un peu moins sur la joue, car c’était assez dur de coordonner deux actions si rapidement.

C’était donc un baiser sur le coin des lèvres, mais un peu plus sur les lèvres tout de même. Fière, elle l’était tout de même. Mais la question était « J’ai réussi ? » Car, ce n’était pas tant que ça un baiser d’amoureux. Enfin, peut-être à ton idée ? A la sienne, elle avait trouvé que c’était plutôt réussit. Ca donnait, cette petite touche d’enfant, ce petit truc qui faisait que, réellement et sans aucun doute, elle n’avait encore que 14 ans.

- C’était un peu vague, mais… J’ai réussis quand même !

Mais bien sûr, à 14 ans, elle était une tête de mule. Que tu dises « oui » ou « non » ca n’y changerait rien, elle avait décidé que sa mission été accomplis. Certes, un peu bancale, mais, accomplis. Enfin, elle n’avait pas vraiment réfléchit à la suite. Une mission… Tellement de chose mais si peu d’idée.

Alors elle prit mine de réfléchir. Elle devait bien trouver quelque chose, après tout. Si le jeu s'arrêtait là..! Non. Elle s'était souvenu des ouvrages qu'elle avait eu l'occasion de lire. Beaucoup de Nouvelles, pas mal de Romans. La plupart était dédié au romantisme., enfin, les trois quart du temps, ça finissait en bain de sang. Comme ' L'écume des Jours ', horrible, comment être dégoûté du mariage. Elle secoua brièvement son visage de droite à gauche. Écartons les arraches-coeur des nénuphars, dieu merci.

- Je choisis. Eum.. Fait moi rire !

Ouaw, quelle mission. Ironie, bien sûr.. Faire rire Chiaki n'était pas une masse à faire. A moins que...? Qu'en savais-tu? Après tout, ce n'est qu'une journée passé à tes côtés, peut être ne savais tu pas comment la faire rire. Enfin, encore une fois, ce n'était pas grand chose à tout les coups. C'était une jouvencelle dans sa parfaite utopie, après tout.

- Tu peux, je pense? Je me retiendrais, sinon ce n'est pas drôle ! Si tu gagnes, tu choisiras quelque chose d'autre.

Cette adorable voix, sensible, féminine, douce, presque un chuchotement.