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 Toit. Toi. Et moi. [Privée : Matilda E. Aisu.]

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Kazuyoshi J. D’Artensec
Kazuyoshi J. D’Artensec
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Toit. Toi. Et moi. [Privée : Matilda E. Aisu.] Vide
MessageSujet: Toit. Toi. Et moi. [Privée : Matilda E. Aisu.]   Toit. Toi. Et moi. [Privée : Matilda E. Aisu.] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 20:29


« Toit. Toi. Et moi. »
Matilda E. Aisu.



Nuit. Claire. Ardente. Magique. Comme un hercule naviguant dans un flot continu de bonheur lumineux, s’éteignant au bon vouloir de la mademoiselle obscure. Pendant une partie du jour, elle dévoile sa hanche, faisant fantasmer chaque être humain sur ce bout de Terre, ce morceau idiot de gravier qui ne reste rien d’autre qu’une sphère parmi de nombreuses autres. La nuit est sujette à des moqueries et pour d’autres, elle est le signe d’une liberté sans limite. Ta gorge se serre. Ta cage thoracique se contracte. Tu aspires. Encore. Encore. Et encore. Pourquoi ? Tu ne faisais pas cela avant. Tu avais fait une croix sur cette douce mort avalant ton poumon aussi vicieusement d’un requin.

Tu vomis.

Tu vomis cette fumerole grisâtre de ta clope. Yeux qui se plissent, tu cherches au plus loin, dans ce rideau noirâtre et somptueux. Ce paquet rectangulaire, prit à un élève en faisant la tournée des chambres. Un mâle. Cheveux noir et un air blasé sur le visage. Un insecte. Rien de plus. Tu toussotes. Comme un mauvais élève. Un chien noir trainant dans une rue sale, levant la patte et hurlant à la pleine lune. Tu n’es pas pour autant ce clébard malodorant. Pas encore. Mais le futur, tu ne le connais pas. Il est brumeux. Mystérieux. Nébuleux. Sombre et obscur. Comme la nuit en cette soirée d’été chaud. Tu perds la notion du temps, peu à peu, tandis que le paquet ébène se vide a vu d’œil. Un chapeau de magicien, tu pourrais y faire disparaitre ces bâtons, mais tu préfères une autre méthode. Celle plus connu.

Un sourire coquin. Un sourire charmeur. Un sourire qui devient timide. Face à elle. A cette douce ronde ivoire enveloppé dans son drap ténébreux. Tu essayes d’avoir l’air courtois face à elle. Un petit peu éduqué dans cette scène si obscène. Mais tes deux prunelles te font passer pour un poulpe ombrageux. Triste. Fatigué. Un monde qui s’arrête sous peu, une nuit qui se stoppe pour toujours. Un voile triste naviguant devant toi. Le sombre est là, l’avenir sombre. Elle sombre dans une sombre mélancolie. Comme le dernier souvenir disparaissant dans les vapeurs d’eaux d’un plat préparé à la base de poulpe. Tu es un poulpe. Une araignée marine aux nombreux tentacules émeraude. Une fausse pieuvre idiote avec son territoire de jeu.

Elevé aux instruments de Chimie, à la chimie quantique, un poulpe ne connait pas ça. Un poulpe mousse. Comme une éponge. Il mousse de son encre ébène. Aussi grincheux qu’un homme Politique. Tu connais ça. Papa. Bref. Tu tires une nouvelle fois sur cette cigarette.

Un poulpe qui fume.

Ce n’est pas commun.

Assis comme un amérindien. Le sol. Froid. Glacial. Sinistre. Triste. Chemise mal repassé. Barbe naissante. Cravate sanguine détaché, flottant au grès de ce vent sec, si chaud. Doux mélange entre l’été et l’hiver de ce parquet du toit. Presque triste. Une attitude. Un goût sec au fond de ta gorge. Ta cage thoracique se resserre. Encore. Encore. Tu as encore du mal avec la cigarette. Mais cela partira. Comme tout. Comme à chaque fois. Pression plus forte. Mal à respirer. Le poulpe n’aime pas la pollution. QI en déficit. Petit idiot qui possède deux doctorats. Cela n’aide pas. Pas ici. Le poulpe se trouve être dans un nouvel environnement. Encore du mal à comprendre. A se développer convenablement. Pas de rapport depuis des mois. Hormis avec Haru quelque chose. Cela te tape peut-être sur le système. Impossible de le savoir. Tu grognes. Tu tires. Tu recraches. Tu tousses.

Saloperie.

Tu te lèves d’un mouvement presque mou. Un brin stéréotypé. Tu secoues la cendre sur ton pantalon. Aussi noir que le tableau noirâtre. Tu lèves peut-être ton verre à la nuit. Pas d’alcool. Pas de vin. Pas de vodka. Rien. Seulement ta clope. Alors tu lèves la clope. Tu tapotes dessus. Tu envoies des signaux de fumée. A l’aide de ta cigarette de mort. « Je t’aime, nuit. » Encore plus stéréotypé. Cela en est presque pathétique. Suscitant une vive émotion.  Emouvant. Grave. Poignant.

Idiot.

Tu comptes faire quoi en cette nuit ? Etre là, seul. A te dire que tu es un poulpe. Pourquoi un poulpe ? Pourquoi un animal aussi idiot ? Serais-tu aussi bête ? Tu es un membre éthéré de ce Pensionnat. De ce machin. Ce monde ne tourne pas rond. Priant, le jour où elle tournera plus comme un rectangle sur la face cachée de la Lune. Une phrase ne voulant rien. Dire. Le futur s’annonce sombre, aussi noir que l’homme d’en face. Celui qui te regarde de haut. Dans ce drap de nuit. Dieu. Change de trottoir. Deviens religieux. Un homme de science qui prône la naissance par un seul homme. Aussi flippant que le Directeur de ce putain d’établissement.

Tu t’avances.

Du bord.

Tu hurles.

« Je suis un poulpe. »

créée par Matrona



Dernière édition par Kazuyoshi J. D’Artensec le Dim 19 Jan - 15:45, édité 1 fois
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Matilda. E. Aisu
Matilda. E. Aisu
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Scolarité/Age: 17 ans, 1ère année.
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Toit. Toi. Et moi. [Privée : Matilda E. Aisu.] Vide
MessageSujet: Re: Toit. Toi. Et moi. [Privée : Matilda E. Aisu.]   Toit. Toi. Et moi. [Privée : Matilda E. Aisu.] Icon_minitimeVen 31 Aoû - 20:05








C’était un brin de mélancolie dans le cœur que Matilda sortait de sa chambre en catimini, son petit oreiller sous le bras, une couverture enroulée autour d’elle jusqu’au cou. Elle était triste Matilda, triste d’être dans cet endroit remplis de personnes comme elle, mais tellement différentes à la fois. Triste d’être seule, sans sa famille, sans son Ichigo, son meilleur ami, sans personne à qui se confier. Elle avait bien connu une personne depuis son arrivée, mais Ichigo était incomparable. Ses pas faibles venaient l’un après l’autre se frotter contre le parquet du couloir qu’elle avait emprunté tandis qu’une petite larme couler le long de sa joue. Dans un mouvement brusque elle vint l’effacer contre le tissus de la couverture qui l’emmitouflée. Elle se détestait d’être aussi faible, de toujours se faire rattraper par les sentiments. C’est pour les faibles les sentiments, non ? Pourtant, elle était une vraie boule à émotions, ne pouvant se retenir d’exprimer tout ce qu’elle ressentait dans chacune des expressions de son visage.

A présent dans l’allée extérieure, elle se dirigeait lacement vers les escaliers menant au toit. Cet endroit qui si souvent lui rappelait ses nuits chaudes à dormir à la belle étoile dans sa petite ferme familiale. Ce n’était donc pas la première fois qu’elle s’y rendait. Il n’y avait jamais personne de toute manière, sûrement un des endroits les plus tranquilles du pensionnat. Elle aperçut la silhouette d’un chat gris grimper sur la gouttière quelques mètres plus haut.

    « Hé, toi attend »

A peine avait elle eut le temps de prononcer ses paroles qu’il s’était déjà volatilisé dans un miaulement incompréhensible. Loin, très loin. Qu’est ce qu’elle aimerait être un chat pensait-elle. Libre comme le vent, doux, rapide et majestueux. C’était comme ça qu’elle se représentait le petit animal poilu. Elle sourit un instant levant les yeux au ciel, ce ciel ténébreux, limpide de toute étoiles, seulement accompagné de sa plus fidèle amie, la lune. Elle se dépêcha alors de grimper les escaliers afin d’arriver devant la porte du toit, la poussant délicatement, elle entra se faufilant. Seule, elle ne l’était pas. Au loin la silhouette d’un homme se faisait voir. Debout, face au vide.

    « Je suis un poulpe. »

Il avait crié, hurlé, tellement fort qu’une ribambelle d’oiseaux s’étaient envolés de toutes part au dessus de leurs tête. Matilda, elle surprise sursauta un moment avant de rigoler doucement, quelque peu amusée du spectacle qui se présentait à elle. Ce n’était pas tout les jours qu’elle voyait quelqu'un se prendre pour un poulpe. Peut-être s’exercer t’il pour un quelconque rôle. Un comédien caché. Ou alors était-il seulement dans un état encore plus piteux qu’elle à l’instant présent. Au moins, il avait réussi à la faire sourire pour le temps d’un instant. Elle s’approcha doucement de lui afin de se trouver à ses côtés puis pencha la tête sur le côté pour apercevoir son visage, mal rasé. Elle reconnu aussitôt le professeur d’ateliers aux pouvoirs. Il n’y en avait qu’un. Facile. Lui, ne la reconnaitrait surement pas, mais qu’importe, il avait tellement d’élèves que c’était normal. Elle sourit et cria à son tour :

    « Je suis un poulpe !»


Ecartant grands les bras et laissant tomber son oreiller à ses pieds avant de tourner son visage vers l’homme.

    « Alors professeur, je suis crédible en tant que poulpe? »






HRP: Sorry, c'est un peu nul. Un peu court. Mais vive mon inspiration en ce moment. éè
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Toit. Toi. Et moi. [Privée : Matilda E. Aisu.]

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