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 Une fête, une rencontre ? ~ Pv Bakura

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Reika Nakamura
Reika Nakamura
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Une fête, une rencontre ? ~ Pv Bakura Vide
MessageSujet: Une fête, une rencontre ? ~ Pv Bakura   Une fête, une rencontre ? ~ Pv Bakura Icon_minitimeMar 11 Sep - 17:07

Samedi, 9h21 – Chambre de Reika Nakamura.  

Le soleil qui tapait sur ma vitre entrait dans ma chambre et illuminait de très bon matin mon visage pâle encore endormi.  Les volets qui n’avaient pas été fermés la veille claquaient légèrement contre le mur à cause du vent qui était encore levé.  Les vitres n’avaient pas tendance à retenir le bruit c’est pourquoi j’avais pu entendre le chant des petits oiseaux dans mon demi-sommeil. Mes yeux commencèrent petit à petit à s’ouvrir. De millimètre en millimètre, les rayons du grand astre brûlaient légèrement mes pupilles dilatées et exerçaient cet effet de rétractations sur celles-ci. Me tournant dans mon lit, je regardai le petit réveil qui séjournait à côté, sur la petite table de chevet. Il était exactement 9h21 du matin. Il était tôt pour un samedi mais j’avais, comme qui dirait, du pain sur la planche. Effectivement, je faisais partie du petit groupe qui avait été choisi pour organiser une petite fête en l’honneur de la fin de l’été. Je trouvais ça un peu bizarre de fêter ce genre de chose… J’avais plutôt l’impression que c’était juste pour bien s’amuser avant d’attaquer le plus dur, les cours. Je pris la couverture entre mes mains et la glissa au-dessus de ma tête afin de me cacher du soleil, j’entrepris une petite série d’étirements encore et toujours sous les couvertures et finis par me redresser tout en enlevant la couette. Mon visage se tourna vers la fenêtre et mon sourire s’agrandit en voyant le ciel être couvert d’un magnifique voile bleutée parsemé de petites taches blanches par ci par là. Je me levai d’un seul coup hâtif et m’approchai de la fenêtre, collant la paume de ma main  chaude sur celle-ci. J’avais vraiment hâte d’être à la plage. Effectivement, la fête se passait là-bas. D’abord il fallait installer les tables, les chaises et la musique. Ensuite préparer la nourriture car bien évidemment, puisque cette petite – grande en fait – festivité commençait vers midi, un barbecue avait été de rigueur pour calmer les estomacs vides.
L’après-midi devait se dérouler une sorte de tournoi de beach-volley ainsi qu’un tournoi de football sur le sable. Naturellement, moi qui n’étais pas une grande fan de football, ne participerai qu’à la partie de volley sur la plage, le reste du temps j’avais prévu de le passer dans l’eau qui, paraissait-il, était toujours à une haute température. Mais pour l’heure, il ne fallait pas que je me laisse aller à ce genre de rêvasseries. Il fallait que je me prépare car quelques amis avaient prévus de venir me chercher avant d’aller à la plage. Je pris  un simple gâteau sec que j’engloutis ainsi qu’une petite gorgée d’eau en guise de petit déjeuner. Je me dirigeai vers mon armoire et l’ouvris me demandant ce que je pouvais bien pouvoir mettre pour cette journée qui n’allait certainement pas être comme les autres. Fouillant entre mes t-shirts et mes pantalons, je trouvai un magnifique mini-short blanc ainsi qu’un t-shirt assez lose d’une couleur corail. Je posai tout sur le lit et commençai à retirer mon pyjama. Me retrouvant en culotte, je pris soin d’attacher correctement le soutien-gorge rayé blanc et rouge de mon maillot de bain préféré et mis par la suite la culotte de l’ensemble. J’enfilai d’une manière rapide les habits que j’avais sélectionnés auparavant et passai mes petites baskets blanches à mes pieds.
J’avais pris le soin de vernir mes mains ainsi que mes pieds la veille avec un vernis rouge cerise en raccord avec le maillot que j’avais mis. Je me mis devant mon grand miroir de salle de bain et pris un élastique dans la boîte où se trouvaient tous les accessoires pour mes longs cheveux blonds. On aurait pu y trouver tout ce qui peut exister en ce qui concerne ce genre d’accessoires. Levant mes cheveux vers le haut, j’entourai d’un geste précis toutes les mèches de ma chevelure blonde laissant sur mon front ma frange que je n’attachais que de rare fois. Je pris ensuite tout mon temps pour fignoler ma coiffure ainsi que me maquiller, ce qui se résumait en quelques coups de crayon sur les yeux et un petit coup de mascara waterproof. J’étais enfin prête pour y aller, il ne me manquait plus que mon sac. Je pris alors un grand sac de plage en corde, orné d’un joli foulard rose. J’y mis tout ce dont j’avais besoin, une bouteille d’eau, mon tube de crème solaire, une crème hydratante après-solaire, quelques accessoires comme des lunettes de soleil et ma trousse à maquillage, une robe à volants blanche et une paire de nu pied compensé. Il était impératif que je prenne ce genre de chose parce que la soirée se terminait par un feu qui se finirait lui-même par un passage au bar de la plage et n’ayant pas envie de rester en maillot toute la journée, c’était ainsi que j’avais décidé de m’habiller pour le début de la nuit… J’étais finalement, vraiment prête.  Quand soudain on toqua à ma porte. C’est à ce moment que je dis « J’arrive ! » sur un ton enjoué, car il était vrai que j’avais très envie et surtout hâte d’y aller. Je pris mon sac et le passa sur mon épaule avant d’aller à la porte que j’ouvris d’un geste rapide. Je vis derrière cette dernière mes trois amis, deux filles et un garçon que je connaissais depuis mon entrée au pensionnat Aomori. Je les saluai et nous étions partis pour la plage…

Samedi, 10h35 – La plage

Nous venions d’arriver sur la plage qui était déjà bien remplie, je devais avouer. Il y avait des mamans avec leurs petits enfants qui se baignaient déjà et qui devaient certainement craindre les heures proscrites qui se situaient entre onze et quatorze heures. Il y avait également les jeunes qui eux, craignaient plutôt le monde des après-midi comme celle que nous devions passer. Je pensais réellement que cette journée allait être superbe, c’était vraiment ce genre de fête que j’aimais,  celles où il n’y avait pas d’excès et pas de débordements. Quoi que, j’étais presque quasiment sûre que tout le monde, tel que je les connaissais, allait apporter sa ou ses petites bouteilles. Ce n’était pas vraiment mon genre de me rendre ivre mais je ne disais pas non du tout à quelques verres, surtout que je savais que je ne tenais pas du tout l’alcool. Passons. Les autres et moi allions chercher les tables qu’un autre groupe avait apportées et les mîmes sur le bord extérieur de la plage, là où il y avait du béton. Les garçons rapportèrent le barbecue et les filles, y compris moi, commencions à installer le reste dont ce que nous avions avec une amie préparé ; des cocktails sans alcool. La journée pouvait commencer. Tout, enfin presque, était prêt ; il ne manquait plus que les invités. Nous devions être une bonne troupe, car effectivement, des affiches avaient été mises à l’intérieur et à l’extérieur du pensionnat. Je ne savais pas vraiment le nombre exact de personnes qu’il y aurait mais en tout cas, nous serions très nombreux. Les minutes passèrent et quelques personnes arrivèrent au compte-goutte.
Le garçon qui avait organisé ça avait prévu environ 40 à 50 personnes, pour le moment nous étions  une bonne vingtaine, j’aurais dit. Il était déjà midi et j’étais tranquillement assise sur les marches d’escaliers qui menaient à une autre ruelle. J’attendais patiemment que les gens arrivent tout en me reposant au soleil. C’était une agréable sensation, surtout qu’il faisait 30°C à l’ombre, alors je n’imaginais même pas en plein soleil. Mes lunettes de soleil sur le nez, j’observai venir un à un les gens, parfois en couple et parfois entre amis. La journée commençait très bien, je reconnaissais quelques têtes que je croisais. J’avais reconnu quelques personnes du pensionnat mais il y avait effectivement plus de personne que je n’avais jamais vu. Je regardai un peu ailleurs, pour ne pas avoir l’air d’être observatrice et finis par retourner mon visage vers les tables  et les installations… C’est à ce moment que je vis un garçon à la carrure impressionnante, un grand décoloré avec la peau assez foncé et les cheveux assez long. Il fallait que j’avoue que ce contraste mettait bien en valeur son visage ainsi que ses yeux. C’était un beau jeune homme et c’était vrai qu’on ne voyait que très rarement ce genre de garçon. Il fallait oser. Je ne l’avais jamais vu auparavant mais c’était un peu comme si j’avais envie de le connaitre, en fait, il me plaisait bien. Je relevai la tête en me disant qu’il ne fallait pas que je rêvasse plus longtemps. J’allai vers le barbecue et les personnes qui s’occupait de celui-ci pour leur donner un coup de main et tout en enlevant mes lunettes, j’aperçu une nouvelle fois ce garçon, à environ trois mètres de moi, avec un groupe de garçon. Sans réfléchir je pris une bouteille et commençai à l’ouvrir tout en laissant balader mes yeux sur le décoloré. Je ne savais pas ce qu’il me prenait puisque je n’avais pas pour habitude de « mater » de cette façon. Néanmoins, il fallait admettre qu’il avait une sorte de pouvoir d’attraction.
C’était vraiment étrange comme sensation mais je ne pouvais pas m’en défaire… Soudain, je senti un liquide glaciale gicler contre ma poitrine. J’eu une sorte de sursaut et regardai mon t-shirt immédiatement, il était trempé. J’avais, sans le faire exprès, renversé de l’eau sur moi en voulant ouvrir cette maudite bouteille. Posant l’objet sur la table de bois, j’entendis une amie me proposer un mouchoir que j’acceptai et la remerciai. Je m’épongeais les mains ainsi que légèrement mon haut qui commençait à coller à ma peau, ce qui était une sensation assez désagréable. Je m’étais vraiment pris la honte à ce moment-là. C’est pourquoi je m’éloignai un peu pour aller retirer mon t-shirt. Au pire je n’étais qu’en maillot…

(envoyé depuis mon téléphone... Donc pardon pour la mise en page... (: )
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Bakura Kamimura
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Une fête, une rencontre ? ~ Pv Bakura Vide
MessageSujet: Re: Une fête, une rencontre ? ~ Pv Bakura   Une fête, une rencontre ? ~ Pv Bakura Icon_minitimeMar 27 Nov - 13:46

Le temps était clément, plus que clément, bien que l’on approchait à grands pas de la période hivernale. C’était même un euphémisme de dire cela, tant la journée d’aujourd’hui était magnifique. Des températures purement estivales, un soleil brillant et distribuant lumière et chaleur en abondance, des oiseaux gazouillants gaiement…
Ce n’était pas très surprenant, cela dit. La région d’Aomori, tout comme du Japon lui-même, était adepte des changements extrêmes de température. Toute ensoleillée qu’était cette journée, la suivante pourrait très bien être glaciale et pluvieuse. Si l’on prenait également en compte le réchauffement climatique si souvent évoqué par les âmes écologistes, il n’y avait donc pas de quoi être surpris par une telle journée…

Et s’il devait y avoir une personne pour qui la chaleur était particulièrement appréciée dans ce pensionnat, c’était bien Bakura. En effet, on ne pouvait pas dire que les « trente petits degrès » d’aujourd’hui étaient un facteur gênant ou désagréable. Le natif d’Egypte était habitué à de telles conditions, et n’était donc pas fâché de les retrouver ici à une telle période de l’année. Surtout à cette période précise, en fait…

Ces derniers mois n’avaient pas été simples pour lui, bien au contraire. Devoir s’absenter douze semaines pour des obligations familiales qu’il trouvait totalement stupides n’avait déjà pas été pour lui plaire, bien qu’il visait un objectif précis en s’y pliant. Avoir la possibilité de prendre sa revanche sur ses indignes parents, et ce en toute légalité, ne pouvait que lui donner une froide patience pour supporter toute la paperasse et autres cérémonials débiles qui allaient avec… Et ce, même si cela le privait d’Aomori, de son entraînement si précieux pour maîtriser son don, et de certaines personnes qui lui étaient chères… Une, en particulier…

Et justement...

Avant de faire son retour, il s’était bien sûr imaginé de multiples scénarii, tous plutôt positifs à vrai dire. Bien loin de la réalité qui vit le jour à peine de retour dans l’enceinte du pensionnat. S’il s’était attendu à ce que son come-back soit aussi désagréablement mouvementé… Une rumeur glissée à son oreille. Une rage folle qui s’était emparée de lui. Et une vérité qui différait certes un peu des rumeurs, mais qui restait source de colère pour lui… Toujours concernant cette personne… Certes, l’issue de cette journée avait été la plus belle qui soit, clairement. Au-delà même de ce qu’avait laissé présager la catastrophe initiale. Mais il restait un fond de rancœur qui aurait bien du mal à disparaître, tant le jeune homme à la peau basanée avait du mal à oublier. Ou à pardonner… Un défaut, sans aucun doute. Mais qui faisait partie intégrante de sa personne.

La rancune était à la fois sa plus grande adversaire et sa plus belle alliée. Combien de fois s’était-il senti soulagé en prenant sa revanche sur ceux qui s’en étaient pris à lui ? A vrai dire, aussi sordide que cela puisse paraître, la vengeance lui était nécessaire. C’était ça, ou il se détruisait lui-même. Ou alors, c’était l’objet de sa rancœur qui subirait de sévères dommages…

Pourtant, pour une personne il avait été capable de la mettre temporairement de côté. D’où la belle issue de la journée qui avait marqué son retour… Toujours pour et avec la même personne. Sa première rencontre à Aomori. Miyoshi Kimura…


« … Quelle fille chiante… »

Oui, clairement, elle l’emmerdait. Parce qu’il lui en voulait encore. Mais qu’elle avait aussi été capable de se faire pardonner de la plus belle des façons… Pourtant, malgré tout, il restait ce fond de rancœur désagréable. D’où ce paradoxe pénible. D’où son agacement, aussi.

Mais puisque le temps était au beau fixe, pourquoi ne pas sortir se changer les idées ? D’autant qu’il avait reçu une invitation d’un de ses camarades pour une fête organisée sur la plage… Le genre d’invitations que l’on recevait par pure politesse. Clairement, il n’y serait pas allé s’il n’avait pas eu envie de voir autre chose. Et il n’aurait pas été invité si la personne qui avait lancé les invitations n’aurait pas eu peur de le vexer on l’omettant. L’hôte n’était en effet pas à proprement parler un de ses amis. Ils se connaissaient de vue, tout au plus. Mais puisqu’il fallait qu’il sorte, autant le faire dans un endroit convivial. Il verrait bien comment ça se passerait là-bas, non ?

Ainsi, après avoir choisi un short de bain - obligatoire au vu de la thématique de la fête - ainsi qu’une chemise légère aux teintes vives en parfaite adéquation avec cette journée estivale, il les enfila rapidement puis attrapa son sac. La soirée, elle, pouvait se dérouler ailleurs que sur la plage alors autant prévoir des affaires de rechange. Il y mit donc une chemise blanche, un pantalon et un boxer noirs, ainsi que des chaussures de ville afin d’être un minimum bien habillé, suivant l’endroit qui marquerait la partie « soirée » des festivités… Une fois tout cela prêt, il n’eut plus qu’à sortir de sa chambre et se mettre en route.

Le trajet menant à la plage fut aussi rapide et banal que possible. Pas de rencontres particulières, juste un autre de ses camarades croisé en route qui l’accompagna, puisqu’évidemment lui aussi était invité. Ce n’était pas tellement ce que préférait le jeune homme. La compagnie masculine était aussi agréable pour lui que de dormir nu dans la neige avec une couverture tissée en feuille d’orties. Autrement dit, il détestait ça. Mais malgré la lassitude qui le gagnait, il fit bonne mesure et s’efforça à ne pas se montrer trop désagréable.

Et apparemment, il s’y prenait plutôt bien. A tel point qu’il s’attira même la compagnie d’autres condisciples masculins une fois sur place, ce qui ne fut pas spécialement simple à gérer pour lui. Envoyer chier les gens ouvertement, il savait faire mieux que personne. Mais quand il s’agissait de le faire subtilement, c’était une autre paire de manches… Et en l’état actuel des choses, il ne voyait pas bien comment se débarrasser de la compagnie de ceux qu’il considérait comme des parasites qui empiétaient sur son espace vital. Un mode de pensée qui aurait sans doute choqué les gens soi-disant « bien-pensants », mais Bakura n’en avait cure.

Heureusement, ses acolytes finirent par parler entre eux, ben qu’il ne semblait pas encore possible pour l’égyptien de se retirer de ce petit groupe crée autour de lui. Soupirant simplement, il attrapa l’une des bières généreusement mise à disposition par les organisateurs de la fête, et en but une gorgée tout en regardant distraitement quels étaient les autres convives. Il y avait évidemment d’autres têtes qu’il reconnaissait, et qui semblaient toutes ravies d’être là. L’ambiance serait donc agréable, c’était déjà ça…

Tout en continuant sa brève inspection visuelle, il finit par tomber sur une jeune femme au visage plus que charmant, tout comme semblait l’être sa personne elle-même. Il pouvait à loisir admirer sa jolie silhouette, au vu de la tenue légère – et logique avec une telle chaleur – qu’elle avait choisi. Un mini-short et un haut qui la mettait merveilleusement en valeur, avis d'expert... Mais il ne s’y attarda tout de même pas plus que de raison, et pour cause : elle-même semblait déjà le regarder depuis quelques secondes. Autant ne pas se faire trop insistant, même s'il lui avait semblé que c'était elle qui l'avait observé la première... Leurs regards se décroisèrent donc à nouveau, bien que le décoloré ne masquait pas un léger sourire en coin, tout en ouvrant sa chemise pour se rafraîchir un peu. Il n’était pas peu fier d’attirer les regards, et encore moins lorsque c’était celui d’une aussi charmante jeune femme…

Néanmoins, il n’était pas là pour ça, à la base. Juste pour se changer les idées. Ainsi, il se décida tout de même à essayer d’être un peu moins distant envers ses camarades. Il prit donc part à leur conversation, mais au bout de quelques instants l’un d’eux l’interpella soudain, avec un sourire à peine voilé et une discrétion assez limitée, bien que sa voix n'était audible que pour lui et leur petit groupe masculin.


« Je crois que t’as tapé dans l’œil de Nakamura, Mister Lover ! »

Les sourcils froncés – il détestait qu’on lui donne un tel surnom, bien que justifié vu son don et son tempérament – le décoloré tourna ses yeux rubescents vers la dénommée « Nakamura »… Qui n’était autre que la camarade qu’il avait vu juste avant, et qui venait de se renverser de l’eau dessus, manifestement plus focalisée sur lui que sur ses gestes…

Evidemment, cela avait fait doucement rire ses camarades. Même lui n’avait pas caché un léger sourire en coin. Mais ce n’était pas par moquerie pour sa part… Mais bien par fierté. Soit son don s’était déclenché sans qu’il ne s’en rende compte, soit il lui plaisait beaucoup. Ou peut-être les deux.. ?

L’espace d’un instant, le pensionnaire hésita. Il ne devrait sans doute pas bouger, vu sa situation, et ne pas s’embarquer dans une histoire trop compliquée… Mais une voix, celle de la rancune, l’incitait au contraire à envoyer au diable toute idée de sage retenue. Et puis, jusque là il ne faisait rien, et il était venu pour se changer les idées, non ? Autant qu’il aille au moins voir de plus près où était passé cette camarade sans doute de meilleure compagnie que ses chers acolytes rieurs, qui commençaient à lui taper sur les nerfs… Il n’y avait rien de mal à ça.

Bakura se rendit donc à l’endroit où venait de s’éclipser la jeune femme, sans doute pour éponger son haut. Et ainsi, une fois près de la zone, il appela d’une voix de velours.


« Miss Nakamura.. ? »

Il s’était bien douté qu’il s’agissait d’un nom de famille, et contrairement aux nippons pure souche, l’égypto-nippon détestait appeler quelqu’un par son seul nom. En tout cas, pas une personne qu’il serait susceptible d’apprécier. Il avait donc préféré ajouter ce petit « miss » devant, afin d’être plus agréable d’entrée de jeu…

Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’était qu’en la retrouvant, il la voit… sans son haut. Certes, il s’était douté que c’était pour éponger le vêtement qu’elle avait choisi de se retirer, mais pas en l’enlevant ! Cela dit, elle avait son maillot, ce n’était donc pas une vraie atteinte à sa pudeur que de la voir ainsi. Mais la surprise était plutôt agréable pour lui, même s’il fallait espérer que ce ne soit pas pour elle synonyme de réaction trop impulsive. D’ailleurs, pour pallier à tout malentendu et éviter qu’elle ne puisse se braquer, il lui tourna le dos, sa voix trahissant tout de même le sourire qu’il arborait en ce moment.


« Désolé, je n’avais pas pensé que tu aurais enlevé ton haut. J’étais juste venu voir si tout allait bien, puisqu’il semblerait que je sois un peu responsable de cet… incident. »

Un léger rire accompagna cette phrase, sans pour autant que le métisse ne se retourne. Il attendrait qu’elle lui donne son accord… En tout cas, il fallait bien admettre que cette journée ne s’annonçait pas si mal. Lui qui voulait se changer les idées, il avait le sentiment qu’il n’allait pas être déçu…
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Une fête, une rencontre ? ~ Pv Bakura

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