on naît tous différent.

feat - wendy testaburger / south park.

• NOM Lennie. • PRÉNOM(S) Sundae. • AGE Seize ans. • CIVILITÉ Célibataire. • SCOLARITÉ Troisième année. • SEXUALITÉ Avec les dents. • GROUPE Heart's key. • POUVOIR Prendre l'apparence d'une personne aimée/haïe.

behind the mirror.

« adversaire de mère nature. »

Sundae passait son temps à se plaindre, à maudire l'accouplement de ses deux parents. Mais il a été le spermatozoïde le plus rapide, alors il devrait assumer jusqu'au bout et résister à l'appel de la corde. ça l'avait fait profondément chier pendant un temps, et même maintenant d'ailleurs. Et puis, un jour, il cessa de vivre sa vie. Non, il n'est pas mort. Il y a eu Sundae avec sa chevelure blond vénitien qu'elle avait teint en brun par simple envie. Ses yeux bruns presque incandescents qui ne cessaient jamais de s'animer. En fait, Sundae, on la regarde comme on regarde une vraie fille.

Le cas Lennie est assez complexe pour tout dire ; certains disent qu'il souffre juste d'une crise d'identité, d'autres disent juste que c'est un travelo. Enfin ça, c'est quand on retrouvait le garçon remarquablement enfouie sous cette enveloppe féminine. Adieu les cheveux courts et ondulés dorés, adieu l'écharpe cachant l'absence de sa pomme d'Adam, adieu ces vieux jeans délavés et souvent troués. Adieu, trace restante de virilité. Depuis, le il était devenu un elle. Pour Sundae, c'était comme si elle était née avec. Imberbe comme elle l'avait été, avant, ça avait été plutôt facile à cacher. Son look était savamment étudié au tout début, mais elle avait fini par se relacher quand elle était rentrée dans la spirale infernale qu'était la routine. Seul rester ce qui faisait son identité sexuel ; cependant elle faisait toujours mine de l'ignorer. Jamais, elle ne songea à se faire opérer ou à prendre des hormones, non, elle se débrouillait bien ainsi. Son visage un peu trop efféminé, son absence de poil, tout jouait en sa faveur. Sundae s'était juste laissée pousser les cheveux, rembourrant son soutif et planquant ses couilles avec ce qu'elle avait. Ainsi, elle avait déjà dit adieu à la nage, et elle assuma en précisant qu'elle avait peur de l'eau. « Et tu fais comment quand tu laves ? » « Bah. Je me lave. » Les quiproquos et malentendus s'enchainaient mais tant pis. Si elle devrait annoncer qu'elle avait un frère-jumeau qui trainait dans le pensionnat pour sauver sa peau, elle le ferait.

Sundae avait la peau trop claire pour une maltaise. Ses cheveux bruns bouclés étaient toujours maitrisé grâce à un fer à lisser, histoire de limiter la casse, et qu'elle re-colorait à chaque fin du mois quand elle constatait que ses racines blondissaient, ses pupilles toujours aussi marrons, devenant parfois rouge bordeaux quand le soleil tape fort. Une silhouette fluette quand on la regarde de loin. Un pare-choc avant plutôt faible, parce que Sundae déteste les gros nibards, mais un pare-choc arrière plutôt impressionnant, et c'était naturel. ça ne le gênait pas tant qu'elle pouvait monter sur la selle d'un vélo. Et puis, il y a les fringues. Cette éternelle question, où elle se tourmentait seule devant son miroir à moitié à poil. Ces nombreuses... expériences lui ont permis de constater qu'elle ne pouvait décemment pas porter de jupes. Ses bijoux de famille uniquement soutenu par le tissu de son sous-vêtement, non merci. Quelques filles, ignorantes comme tous les autres, ont bien tenté de la maquiller ou de lui percer manuellement les oreilles, en vain. De toute façon, elle détestait ça.

Sundae, de part sa condition, vivait inexorablement dans un champ de mine. Chaque minute de sa vie ressemblait trait pour trait à une mission commandité par des Marines. Vous pouvez croire qu'elle est parano, mais vous êtes certains que vous ne voudriez pas vivre à sa place. Et bien Sundae attend. Elle attend cette armistice qui la libérerait enfin de cette galère. Les rêves sont beaux, n'est-ce-pas.

change your mind.

« ôtons nos masques le temps d'un instant »

Sundae n'a pas de coeur.

Pas qu'elle soit méchante, non. Sundae n'a pas de coeur, elle n'est pas tendre avec son entourage, ne pensant pas une seule fois à leur réaction. Une autre forme de l’égoïsme, dira-t-on. Parce que quand elle a quelque chose en tête, elle cesse d'y penser uniquement après l'avoir fait. Du plus con au plus fou, elle ne réfléchit pas au fait que ça soit complétement idiot, ou dangereux. En fait, elle s'en fout. Elle veut juste assouvir sa curiosité dévorante, c'est tout. On pourrait la détester pour ça, elle vous traitera d'idiot, puis elle sourira. Parce qu'elle a toujours un sourire dessiné sur ses lèvres, chaque jour à chaque heure de la journée. Enfin, quand elle est lucide, ça va de soit. Parfois, elle le fait juste pour se foutre de ta gueule en fait. « Oh, on t'a dit que t'était moche ? » Sourire. « Machin t'a cassé la gueule. Qu'il est méchant. » Sourire. C'est pas méchant, ça pourrait être moqueur certes, et Sundae passerait pour une vraie connasse. Pourtant, c'était partie d'un bon sentiment. Répandre la joie autour d'elle, ce genre de truc très cul-cul-la-praline dont on se passerait bien. On pourrait presque la croire lente d'esprit en se rendant compte du temps qu'elle a pris pour s'en rendre compte. Un pain dans la gueule avait suffit. ... Au sens propre du terme, mais passons. Alors oui, Sundae était agréable à l'origine. Et puis, elle se prit tout en pleine gueule.

Même si sa voix n'est pas très aiguë, Sundae parle toujours avec une voix suave. Étonnamment, cette chose était plutôt naturelle chez elle. ça venait comme ça ; même quand elle souhaitait être désagréable, elle gardait toujours cette voix. Tout arrivait involontairement chez elle, ses actes, son humeur, ses mots, son don. Elle n'était pas maitrisable, et peinait elle-même à se maitriser, cependant elle refusait obstinément qu'on la considère comme une fille impulsive. Elle n'aimait pas qu'on la critique, elle n'aimait pas imposer ses propres choix, pourquoi ne pas créer sa propre religion pendant qu'elle y était ? Sundae était très gentille, oui. Elle était très gentille quand elle se retenait de casser la gueule d'une personne qui se croyait supérieure à elle. Parce que personne n'était supérieure à elle. Personne. Sauf Jude Law. Et puis, il y avait la Sundae sérieuse. Celle qui n'aimait pas trop sortir, qui restait sans cesse cloitrée. Sundae n'avait pas de volonté, elle n'était pas ce genre de fille qui manquait de confiance en elle non, c'est juste qu'elle n'en voyait souvent aucun intêret. Il lui fallait juste un but, un seul et la machine se mettait en marche. Dans ces moments-là, elle réfléchissait, encore et encore. Parfois, elle se tapait la tête contre un mur, et ce n'était pas au sens littéral. Mais au final, elle y arrivait. Alors pour le contrôle de son don, ça pouvait bien attendre, et tant pis si ça partait en couille. Le résultat était toujours intéressant. Sundae n'aimait pas avoir tord ; en fait, ça la gênait, alors à fleur de peau, il arrivait - parfois - que sa voix atteigna plusieurs octaves avant qu'elle ne se calme. ça n'arrivait pas souvent, donc ce n'était pas à souligner.

En fait, Sundae a le caractère d'une femme ménopausée. Mais, elle n'est pas parfaite, non. Dans ses mauvais temps, elle était beaucoup trop bornée, et tellement fausse. Tellement, que l’on peine à distinguer le vrai du faux chez elle. Pourtant, elle aura beau hurlé que c’est instinctif, on lui répondra alors qu’elle est une jolie menteuse. Pourtant, elle n'avait rien demandé. Rien à part un peu d'attention et de douceur. Mais s’il vous plait ; aimez-là comme elle est.

tout lasse, tout casse, tout passe.

« ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. »

« L'homme croit aux miracles. Même dans les circonstances les plus dramatiques, il croit encore qu'il peut s'en sortir. C'est sans doute pour ça qu'il parvient à tenir debout dans l'enfer. »

De sa naissance, jusqu’à aujourd’hui, Sundae n’avait pas le souvenir d’avoir été désiré un jour, non. En fait, il ne s’était jamais vraiment posé la question. Ça ne le gênait pas vraiment. Elle avait appris à ignorer à force de voir les regards dégoutés et froids que lui adressaient les membres de sa famille. Famille. Récemment, on lui avait appris que sa propre définition du mot « famille » était erronée. Il le savait, il avait pu avoir le loisir de comparer sa famille avec celle des autres. Pourtant, sa famille se comportait normalement quand il n’était pas là, il pouvait clairement s’en apercevoir, mais il se taisait pour ne pas recevoir une autre claque de son grand-père. Oui, c’est sûrement pour ça qu’il avait fini avec un aussi sale caractère, c'est surement pour ça qu'il était devenu une fille. Il n’avait jamais compris pourquoi il était autant détesté, il avait toujours été un gentil garçon agréable à vivre, non ? Puis, il n’avait juste pas compris pourquoi on rejetait la faute sur lui, et pas sur ses parents, c’était bien de leur faute ? Alors, il avait appris à les détester, en crachant sur leurs noms, en souhaitant leurs morts. A cause de leur propre faute, il était devenue « le sale gosse », « le fruit du démon » et j’en passe. La difficulté de vivre dans une famille pratiquante et pieuse. On dirait que les enseignements étaient mal passés. Parce que oui, tout était de leur faute. Tout.

Luka Lennie était amoureux de Allegra Lennie. Allegra Lennie était amoureux d’Luka Lennie. « Oh, des cousins germains ? » Pensaient subitement la population. Non, absolument pas. Quand on connaissait par cœur la famille Lennie ou qu’on n’en faisait partie, c’était autre chose. C’était violent. Des cris de rage venant des parents, le père les menaçant de tous les maux sur Terre, la mère implorant le Seigneur de leur venir en aide. Etrange ? Non. Luka et Allegra étaient de faux-jumeaux. Ils se connaissaient par cœur, et semblaient profondément s’aimer. Tout le monde devrait savoir que la relation entre deux jumeaux est quasi-fusionnelle, et ce fût le cas pour les deux enfants. Étrangement, c’était Allegra qui s’était confessée en premier, Luka qui les éprouvait les mêmes mais ne parvenant pas à y mettre un nom les accepta aussitôt. Ils réussirent à garder leur relation secrète pendant un an. Un soir, ils profitèrent de l’absence de leurs parents pour utiliser le lit parental. Ce qu’ils n’avaient pas prévu par contre, c’est qu’ils reviendraient chez eux en réalisant qu’ils s’étaient trompés de jour. C’est en les voyants nus et serrés qu’ils comprirent. Ils auraient souhaité gardé cette humiliation secrète mais bizarrement, du jour au lendemain, tout le monde parlait d’« Luka et Allegra ». L’histoire aurait pu être oublié, oh oui, si on n’annonça pas qu'Allegra était enceinte. La bombe était lâchée.

L’enfant naquit dans un environnement hostile ; le grand-père voulait qu’on envoie l’enfant au couvent mais sa fille et sa femme l’en empêcha, malgré l’humiliation. Sundae ne reçut pas les premiers sacrements, considéré comme impure. Allegra avait toujours rêvé d’appeler son enfant comme ça. Malgré ça, les parents restèrent accrochés à leur nouveau-né, mais ne purent rapidement plus supporter les critiques. Ses yeux bordeaux - qui foncèrent aux fils des années pour arriver à un marron terre - étaient pour toute la famille un signe du démon, mais on lui diagnostiqua un problème oculaire, du au fait d’être l’enfant de deux personnes ayant les mêmes gènes. « Sundae aurait pu finir handicapé à vie, vous savez. C’est une enfant chanceuse. » Encouragea le médecin. « Non. » Répondit Allegra, les yeux dans le vide. « Si elle avait été handicapé, j’aurai pu mettre fin à sa vie pour éviter qu’elle ne souffre, et j’aurai été libre.. … Ses yeux se moquent de moi. » Ainsi, Allegra ne voyait presque pas pendant un temps, avant de recouvrir brièvement la vue. On lui acheta rapidement une petite paire de lunette nécessaire quand sa vue baissait brièvement. Il savait pertinemment que quand il sera plus âgé, il deviendrait aveugle. Enfin ça, on ne lui avait pas dit clairement, mais au fil du temps, il comprit. Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres rosées en repensant à ça. Au fond se cachait un malaise, une peur tremblotante. Qui s’amplifiait au fil des années.

Alors, à la fin, son grand-père poussa ses parents à le haïr, oubliant parfois qu’il était leur propre fils. Une froideur sans nom remplaça rapidement ses larmes. On le frappait pour rien dès qu’on le voyait, prétextant la moindre excuse, parfois irréaliste. D’après ses souvenirs les plus vieux, il lui semblait que seule son arrière-grand-mère lui offrit un bout de sa sympathie quand elle était seule avec lui. Elle mourut un peu plus tard. A croire que son karma était définitivement mauvais. Et il grandissait à vue d’œil, au grand dam de sa famille qui pensait qu’une énième maladie apparaitrait avec l’âge. Avec l’âge, il ne les appelait plus comme ça. Il les surnommait « eux » ou « ça » quand il parlait d’une seule personne. D’ailleurs, ça faisait beaucoup rire Trinity. Trinity, sa première amie.

Trinity était jolie. Elle avait de longs cheveux blonds, et de beaux yeux verts. Ça doit surement grâce à elle que son vrai caractère a éclot. Effroyable coïncidence : c’était la fille du pasteur de la ville, alors elle fût rapidement au courant de sa « situation ». Sundae avait d’abord pensé qu’elle l’ignorerait, mais non. Le lendemain, elle s’était arrêtée et avait fixée le brun, très sérieuse. « En fait, je t’aime bien. Alors je serais ton amie. » Elle avait rit. Sundae, lui,, avait rougi maladroitement, ne s’attendant pas à ça. Depuis, elle passait chacun de ses jours avec lui, comme tout enfant normal. Apparemment, ça avait surement agacé sa famille pour la consigner trois jours dans sa chambre parce qu’il aurait, soi-disant brisé le vase fétiche de son grand-père. Il s’était tut, à nouveau. Après ses trois jours, il continua de voir Trinity. Et puis du jour au lendemain, elle ne vint plus la voir. Sundae aurait pensé à une punition, comme la sienne, mais cette absence dura s’éternisa longtemps…trop longtemps. Au détour d’un couloir, il apprit que sa famille avait averti le père de Trinity pour qu’elle ne le fréquente plus. Sa rage augmenta, encore. Encore. Et il ne semblait pas vouloir s’arrêter. Huit ans, et déjà toute la colère contenue d’une adolescente.

Sundae s’était toujours demandé quand il exploserait. A chaque diner, chaque sermon, chaque insulte, il menaçait d’imploser. De leur hurler ses quatre vérités, de les insulter jusqu’à plus soif. De là, venait son tic de se mordre la lèvre inférieure avant de jurer. Il sursauta brièvement en voyant sa mère passée devant lui, lui accordant un simple regard froid. Il y avait un temps où il avait pu avoir le loisir d’observer la beauté discrète de sa mère. Si il n’avait pas eu de problèmes de visions, il aurait eu les yeux bleus. « Bonjour, Mère. » La concernée renifla dédaigneusement avant de rejoindre sa chambre. Sundae la regardait filée, un léger sourire aux lèvres. Il savait pertinemment que sa mère détestait qu’il emploie le mot « mère », de toute façon, ça sonnait tellement faux dans sa bouche. C’était difficile à concevoir, mais malgré tout ce qu’il avait subit, Sundae adorait sa mère. Même si il se forçait à la détester, il n’y arriverait pas. Il se dégoûtait, et faisait son maximum pour se faire haïr d’elle. Sa présence même semblait la dégoûter, mais ce n’était pas assez pour Sundae, non. Il voudrait que sa mère la haïsse au point de songer au suicide. Quand à son père, n’en parlons pas. Depuis la fin de son service militaire, il était un fantôme. Un fantôme sans nom. Il s’en fichait, en faite. Et puis du jour au lendemain, il était devenu elle. Il était devenu cette fille qu'on idéalisait maintenant. Personne n'avait rien vu venir. Lui non plus. On aurait pu croire qu'il l'est décidé après plusieurs semaines, mais non. Un matin, il s'était réveillé, et il décida de se laisser pousser les cheveux. Quand ils furent suffisamment là, il abandonna ses jeans et tous ses autres fringues de mec. D'un coup. Peut-être, est-ce pour compenser l'absence de Trinity ? Lui-même n'en savait rien.

Et puis, sa vision du monde changea. Elle n'avait rien fait de spécial non. Son père était passé par inadvertance à côté d'elle, l'air profondément amer comme toujours. Il semblait ne pas l'avoir remarquée, alors Sundae avait fait comme si de rien n'était. Elle ne l'avait pas arrêtée quand elle était de dos, mais elle sortie de sa torpeur quand elle sentit des bras musclés l'étreindre brusquement. Elle reconnut sa voix, oh oui. « Allegra, Allegra ! Je suis tellement... Je suis tellement désolé ! » Et son père répéta cette phrase, encore et encore. Sundae arriva à se dégager et à fuir. Elle se crut dans une autre dimension et se pinça le bras plusieurs fois. Et puis tout redevint normal. Plusieurs heures plus tard, quand son père repassa à côté d'elle, il ne fit qu'exprimer du dégoût à son égard, en voyant la robe fleurie qu'elle abordait. Sundae ne réalisa toujours pas. Elle n'avait jamais été étreinte, autrefois. Bizarrement, ça lui avait du bien. Puis elle réalisa qu'il l'avait appelé comme sa mère. C'était étonnant, elle ne ressemblait pas à sa mère. Elle cessa d'y réfléchir. Mais la même chose arriva, avec un habitant de l'île. Ce dernier s'était mis brusquement à la frapper, alors qu'elle n'avait rien fait, alors qu'il était censé être gentil. Il avait craché de nombreux insultes à un certain "Oscar" avant de partir. Sundae parvint à se relever, toute sonnée, puis elle vit par inadvertance son reflet à travers une flaque d'eau. Sundae ne se vit pas. Elle vit juste un homme barbu, et couvert de bleus. Elle hurla. Ce n'est quand recevant la lettre qu'elle comprit ce qui c'était passé, et ce qui lui arriva. On l'invita au Pensionnat. Ce départ la réjouissait. Et satisfaisait les deux camps, une aubaine non ?

Ça ne lui avait fait ni-chaud, ni-froid, mais ils étaient alors vaguement au courant sur son étrange capacité. C'était une bonne excuse. Alors, Sundae quitta son île natale et partit pour Aomori. Là-bas, elle y fit plus de rencontres qu’il ne pensait, mais ça, c’était une autre histoire.

« Je ne sais pas si l'on peut guérir de certaines choses. Au fond, raconter n'est-être pas un remède si sûr que cela. Peut-être qu'au contraire raconter ne sert qu'à entretenir les plaies, comme on entretient les braises d'un feu afin qu'à notre guise, quand nous le souhaiterons, il puisse repartir de plus belle. »

SO AWESOME

« bonjour, je viens te briser le coeur. »

L'intitulé du don dit tout ; Sundae a la capacité de prendre l'apparence d'une personne la plus détestée ou la plus aimée, par une autre. Le fonctionnement est assez simple en fait, Sundae n'a pas besoin de toucher une personne pour faire fonctionner son don, il suffit juste qu'elle fixe le sujet dans les yeux pendant cinq secondes et c'est tout. Cependant, elle ne peut pas à choisir entre la personne aimée ou détestée, disons que c'est aléatoire. Mais peut-être, parviendra-t-elle à le maîtriser. Sundae ne sait pas si tout était véridique étant donné que la maîtrise de son don est quasi, voire nulle. Elle en a presque honte.

Faut dire que même si elle est en troisième année, elle a toujours eu du mal à le maîtriser, ce don encombrant. L'incapacité des prof ou sa nullité, qu'en sait-elle ? Tout partait d'une simple saute d'humeur, ou juste "comme ça", de façon aléatoire. Faut dire qu'elle n'est quasiment jamais seule, et quand on parle avec quelqu'un, on le fixe longtemps, très longtemps dans les yeux, non ? Depuis, elle essaie de maîtriser ses émotions, histoire de ne pas trop partir en vrille. Parfois. Et le reste du temps, elle se laissait aller. Tant pis ça faisait mal aux autres, tant pis certains souvenirs revenaient à la surface. Elle arriverait bien à le maîtriser un jour, mais ce jour n'est pas encore arrivé.

maintenant, on galoche la personne qui nous traite de pouf.

« et si je te traiterai de merdeuse, tu m'aimeras ? ♥ »

• PRÉNOM ou PSEUDO Maje. Mais appelez-moi Sundae plutôt. • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Naaaaaan. Je peux pas, après on me fera passer pour le Diable en personne. D: On va dire, paresseuse, naïve, égoïste, toussa. J'adore les calins, et j'ai peur des canards, c'est tout. • PARRAINÉ ? Eden, ma Reine. Et ça rème. (donnez lui son pognon, sinon elle va me tuer. DDDD8) • DOUBLE COMPTE ? Non. • CODE ? OKAY by Hyuga. • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE le snobisme, tout ça. vous voyez ? %D EDEN JE TEMMMMMMMMMMMMMMMMM. c'est tout, jean-pierre.