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 Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]

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Spazzy Sore
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MessageSujet: Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]   Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore] Icon_minitimeVen 21 Sep - 22:48

Cent mètres ! Plus que cent mètres ! Elle les voit, ils sont là-bas, ils la narguent ces sales schtroumpfs ! Quelle idée d'avoir préféré l'avion plutôt que le train ! "Mais la nourriture est super bonne dans les avions !" Qu'elle disait la petite Spazzy... Résultat : retard de vol repoussé jusqu'à 18h, heure d'arrivée estimée 21h, plus le trajet en taxi : 22h30 ! C'est donc avec les paupières mi-closes et les bras ballants que la jeune fille essaye désespérément d'enfin atteindre ce pensionnat qui lui paraissait s'éloigner en même temps qu'elle n'avançait. Ses bagages aux roulettes usées ne lui facilitaient pas la tâche et son ventre ne cessait de gémir après d'autre hamburger made in airport.

Ce n'est qu'après dix minutes d'efforts intenses que Spazzy, fièrement, se dressa devant le portail et pu relâcher tous ses muscles. L'air était frais et peut-être même, glacial, mais à cause de cet effort physique, l'adolescente avait presque trop chaud et elle ne se priva pas pour enlever quelques couches. Grave erreur, on le sait tous, il ne faut pas plus de cinq minutes pour se réhabituer à la température extérieure. Mais là dans l'immédiat, Spaz' a chaud, est crevée, a faim et n'a donc plus aucune ressource en elle pour lui permettre de réfléchir aux conséquences. La voilà donc débarrassée de son écharpe et de sa grosse veste pour finir en longues manches ultra fines. N'importe quelle personne qui l'aurait croisée aurait eu la vision d'un nudiste fou courant au pôle Nord. Il faisait si froid que ce genre de tenue en était inconcevable !

Bref ! Nous disions donc que fièrement, elle se dressa devant le portail, leva vivement les bras en l'air comme le ferait un chef d'orchestre voulant retrousser ses manches, se frotta les mains et les déposa sur les poignées du portail.

* Tindiiin ! Aomori, me voilà ! *

Telle une star de cinéma, elle s'apprêta à faire voleter le portail d'un geste expert lorsqu'un affreux "clong" vint la déranger.

" Clong ? "

Oui, "clong". Le portail était fermé. Quoi ? Impossible ! Elle jeta un coup d'oeil à sa montre : minuit passé. Combien de temps s'était donc écoulé depuis ses cent mètres ? Voyons... Un rapide calcul mental s'imposait. Le taxi la dépose à perpette, le temps qu'elle se repère et s'oriente, 23h et quelques... Le temps de la marche, vingt bonnes minutes... plus les quelques minutes lorsqu'elle s'est perdue... plus les quelques minutes à la recherche d'un konbini pour se requinquer......

Ah si, en fait, ça fait bien une heure et demi...

C'est la fin du monde, l'apocalypse. Elle n'allait tout de même pas dormir dehors ? En fait, avec un peu d'observation, Spazzy aurait pu remarquer qu'elle ne se trouvait pas à la grille d'entrée, mais à la grille arrière, celle du jardin ou celle du parking, bref, celle qui ferme à 22h pile poil. Mais il faut la pardonner, ce n'est pas de sa faute, elle est fatiguée et il fait noir. Désespérée, la pauvre jeune fille secoua dans un dernier espoir le portique en espérant qu'une divinité suprême puisse avoir pitié d'elle et lui ouvrir cette voie. Seulement, la divinité, c'est moi, et moi, j'ai pas envie de lui ouvrir.

Elle voulu pleurnicher devant son malheur mais des pas se firent entendre. Mélodieux.... Raffinés.... Elle ne saurait dire si la personne qui marchait était vraiment élégante ou si c'est juste la situation qui faisait que ces pas paraissaient divins.... Quoiqu'il en soit, quelqu'un approchait et allait sûrement la sauver ! Tout ce qu'elle pu voir à travers les deux fentes qui lui servaient d'yeux n'était qu'un amas blanc. Dans une telle obscurité, elle ne pouvait distinguer guère plus. Elle fit aussitôt la référence avec blanc = vieux.

Cool ! Si c'est un senior, elle ne risque absolument rien car même si ça pouvait être un vieux pervers, il risquerait de se désintégrer en tentant de la rattraper au pas de course. Joyeusement, elle sautilla, non, pardon, elle rampa jusqu'à l'inconnu aux cheveux blancs et joignit ses mains pour lui implorer une faveur, les yeux scintillants de bonheur. Malheureusement, à l'instant où elle s'apprêta à ouvrir la bouche, un rayon de lune éclaira partiellement le visage de cette personne et elle pu entrapercevoir une lueur rouge qui traversa le noir pétant de la nuit. En y regardant de plus près, elle constata que c'était... Un oeil !! (A lire sur le ton le plus dramatique possible).

Aussitôt, une nouvelle référence se forma dans l'esprit fatigué et affamé de Spazzy : Oeil rouge + cheveux blancs = VAMPIRE ! Elle a toujours trouvé la technique de crime des vampires super sensuelle, le fait de devoir séduire la victime pour mieux la mordre au cou et tout et tout.... Mais maintenant qu'elle se trouvait face à un vrai vampire, son sang ne fit qu'un tour et une boule gonfla si fort au fond de sa gorge qu'aucun son ne pu passer. Elle pâlit tellement que son teint devint clair et scintillant. Son cerveau, lui, réfléchissait à du 200 à l'heure, tentant moult tentatives d'échappatoire. L'ail ! Les vampires n'aiment pas l'ail !

« Attention ! J'ai... J'ai mangé de l'ail il y a pas longtemps ! Si vous acceptez de me donner quelques yens, un Aïki noodles et le moyen de rentrer dans ce pensionnat, j'accepterais peut-être de ne pas vous intoxiquer ! J'ai vu pleins de documentaires sur les vampires, je sais e-xa-ctem-ment comme ça marche alors tentez pas de faire le malin avec moi ! Hein ! Ok ? »

Son ton de voix tentait de se faire le plus menaçant possible, mais bien évidemment, chochotte comme elle est, sa voix n'avait fait que trembler et bégayé. Son claquement de dents trahissaient encore plus son manque de confiance en elle et plus elle parlait, plus elle reculait doucement.
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Airith Machistadore
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MessageSujet: Re: Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]   Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore] Icon_minitimeSam 22 Sep - 9:56


Rencontre inopinée


Une chambre dans le noir complet et un vieux radio réveil dont la lumière chancelait, s’éteignant parfois pour tenir, lorsqu'elle se rallumerait, une minute ou deux. Pour l'instant les chiffres rouges et lumineux affichaient clairement l'heure, 23:34. Un soupire se fit entendre, non, pas le genre de soupire de contentement qu'on pourrait entendre à cette heure là, mais bien un vrai soupire d'exaspération. Une chambre à quatre lits dont un connaissait plus de mouvements que les autre, mais non, toujours pas de quoi satisfaire vos âmes pervertis. Je m'en excuse, mais ce soir notre cher Airith à bien d'autres choses à penser, enfin, disons plutôt que ses pensées sont préoccupées. Otez vous de la tête l'idée que cela soit un homme ou une femme qui lui fasse cet effet, l'amour n'est clairement pas dans ses plans. Ce n'est pas non plus un devoir à rendre, tout en étant studieux ce n'est pas un bourreau du travail. Bon toujours pas d'idées ? Vraiment pas ? Vous êtes inintéressants et vous n'avez aucuns sens de déduction ! De ce fait, je vais faire quelque chose qui vous aidera tous, quelque chose qui simplifiera la chose et fera redescendre la compréhension au petit niveau auquel vous appartenez. Je vais laissez Airith vous expliquer …

«  Vingt-trois heure, Trente-quatre. Je suis toujours réveillé. Enfin, ce n'est pas cela, en fait, qui est très étonnant, je ne me couche guère plus tôt que cette heure là et souvent bien plus tard. Cela dit quelque chose me tenait réveillé, quelque chose d'affreusement stressant et agaçant. Mes pieds nus ne cessaient de gigoter au fond de mon lit, battant un rythme imaginaire et mes doigts s’entremêlaient, jouant en semble pour oublier. Oublier qu'ils leur manquaient quelque chose. Une cigarette. Une bonne vieille clope. A cause d'un concours de circonstance je n'avais pas pu me réfugier pour fumer celle de la fin de soirée, celle qui me permettait de m'endormir sans problème, paisible et apaisé. Elle me manquait affreusement, je savais que j'étais dépendant de ce mange-vie, mais cela n'avait pas d'importance. Rien, actuellement, n'avait d'importance si ce n'était le fait que je voulais ma cigarette.

Oh ! Du mouvement ! J’entendais clairement une latte de parquet grincer, juste devant ma porte. Amusé et moqueur je retenais un rire. Serait-ce des petits nouveaux qui tentaient pour la première fois une excursion de nuit ? Cette latte comme plusieurs dans le couloir était fatale, marcher dessus était se condamner. Déjà j'entendais venir de l'autre côté du corridor les pas pressés et j'en étais sur ravis, de notre surveillant de nuit. S'ensuivit une discussion apparemment mouvementée, je n'entendais que des voix étouffées et ne pouvait distinguer ne serait-ce qu'un seul des mots prononcés mais je pouvais clairement constater que le ton montait. Déjà des élèves devaient pointer le bout de leurs nez pour voir ce qui se passait. Et là était le moment idéel pour notre ingénieux surveillants d'accumuler menace sur menace pour faire peur à tout le monde … De ce fait il serait sur de pouvoir dormir sur ses deux oreilles et d'être tranquille pour la fin de cette nuit … Ah, si il savait.

Le radio réveil qui avait subit une période d'ombre s'était rallumé au moment même ou je tournais la tête vers lui. Sur le coup je clignais légèrement des yeux, ceux-ci étant de sensibles choses dès qu'il s'agissait de les surprendre avec un faisceau lumineux. Enfin, je pus apercevoir l'heure, 23:46. Bien, c'était le moment de passer à l'action. Je glissais doucement de mon lit, n’oubliant pas rabattre les couvertures pour le garder au chaud, a force de fuir un nombre incalculables de nuits, j'avais finis par prendre le coup. Je prenais un tee-shirt noir, simple et saillant ainsi qu'une de mes jean de même couleur, celui qui mettait admirablement mes fesses en valeur. Toujours être élégant peut importe l'heure à laquelle on sort, on ne sait jamais sur qui on peut tomber mais une rencontre de nuit est toujours attrayante. J'enfilais des tennis grises et prenait l'un de mes nombreux blazer, je l'enfilais, ainsi qu'une fine écharpe sombre pour me protéger du froid qui agirait sûrement à cette heure là.

Fin prêt, je glissais mon portable dans une de mes poches, une cigarette et mon briquet pourpre dans l'autre. Je n'avais pas besoin de plus et je savais me contrôler .. Du moins, un minimum, assez pour ne pas ternir mes magnifiques dents blanches du jaunâtre des fumeurs. Voilà, tout était parfait, cette heure-ci était la meilleure pour s'enfuir et vu ce qu'il s'était passé plus tôt, le surveillant devait dormir comme un bébé tout en rêvant d'élèves sages et endormis. Bien, j’ouvrais la porte et s'ensuivit un parcours complexe que je connaissais par cœur. Tout cela dans le but d'éviter des lattes bruyantes ou les chambres de camarades au sommeil bien trop léger. Et en un rien de temps me voici dans les escaliers principaux, à partir de là je n'avais pas grand chose à craindre, pas que j'ai peur d'une quelconque punition mais je préférais réserver mon temps libres mes propres activités plutôt que de croupir en heure de retenues déplaisantes ou encore de servir de toutou à la petite peste du directeur.

Il ne me fallut que peu de temps pour sortir, par l'une des entrées qui se situaient sur les côtés du bâtiment, la moins fréquentée, évidemment. L'air frais me piqua un peu lorsque j'entrais en contact avec lui mais peu m'importait, je sortis rapidement la cigarette et le briquet afin que cette magnifique invention entre enfin en contact avec mes lèvres douces. Là, c'était fait, oh, cette sensation de chaleur était entre toute ma préférée. J'expirais la fumée avec un sourire non dissimulé, déjà mes nerfs se détendait, peu à peu et ma conscience avec. Un soupire, cette fois-ci de contentement -mais toujours pas de situations comme vous aimez- s'échappa de mes lèvres sur lesquelles je vint vite reposer ma cigarette. Le temps passait tranquillement et j'étais sur que le fait d'effectuer deux choses interdites en même temps ajoutait un plaisir non feint à cette clope de minuit.

Une fois ce petit délice finit, j'écrasais le mégot par terre en pestant contre le froid. Et soudain, alors que je frottais mes mains l'une contre l'autre et soufflait à l’intérieur de leurs paumes l'air chaud qui sortais de mes lèvres, j'entendis un bruit. Un bruit aussi violent qu'étrange mais tout de même clairement reconnaissable, soit quelqu'un tentait d'entrer dans le pensionnat soit il tentait d'en sortir. Mon visage se tourna vers la grille, au loin, ma vision nocturne étant presque aussi développée que celle diurne je n'eus aucun mal à discerner une silhouette, féminine il me semblait, devant le portail noir. J'effectuais une sorte de 'zoom', une façon d'utiliser mon don que j'avais appris à contrôler, durant ses trois années de cours. J'apercevais maintenant la demoiselle, car oui c'était bien une demoiselle, des cheveux sombres, dont les mèches folles semblaient éclater de partout, des habits banals et sans intérêt particulier. Cependant quelque chose attira mon attention et me rendit intéressé. La jeune demoiselle avait des yeux vairons, était-ce parce qu'elle aussi possédait un pouvoir de vision ?

Je l'observais et poussais un second soupire, le pauvre petit oiseau semblait tout a fait déprimer et j'étais presque sur qu'elle pourrait exploser en larmes dans les secondes qui suivaient. Je n'étais pas du genre à être un bon samaritain, tout autant que je ne faisais pas souvent de bonnes actions mais je ne pouvait décemment pas laissez cette jeune fille dormir dehors. Avec un soupire je m'approchais donc du portail, tranquillement, à pas mesuré, comme d'habitude. Lorsqu'elle me vit, ou plutôt lorsqu'elle aperçut mes cheveux -il n'y avait que ça de clair en ma personne- , elle s'approcha du portail à une vitesse folle et colla ses deux paumes pour intimer ce qui ressemblerait vaguement a un geste de prière. Je fronçais les sourcils, avais-je vraiment besoin de l'aider ? Soudain alors que je m'arrêtais devant le portail je sentis l'éclat de la lune sur mes yeux, ou du moins sur l'un d'entre eux. Je le sentais grâce à mon don, encore une fois il pouvait se révéler aussi pratique que désagréable. Et la suite fut bien pire. Je vis parfaitement le visage de la demoiselle se transformer en une moue d'horreur.

▬ Attention ! J'ai... J'ai mangé de l'ail il y a pas longtemps ! Si vous acceptez de me donner quelques yens, un Aïki noodles et le moyen de rentrer dans ce pensionnat, j'accepterais peut-être de ne pas vous intoxiquer ! J'ai vu pleins de documentaires sur les vampires, je sais e-xa-ctem-ment comme ça marche alors tentez pas de faire le malin avec moi ! Hein ! Ok ?

Si j'avais eu envie de la frapper l'instant d'avant pour son manque d'ouverture à l'égard d'une personne dotée de pupilles certes étranges mais tout à fait existante, j'avais maintenant un tout autre point de vue. En fait un éclat de rire s'échappa de mes lèvres, ce n'était pas forcement quelque chose que je faisais très souvent mais je n'avais pu retenir celui-là. Un vampire, le prenait-elle vraiment pour un vampire ? Je voyais bien à ses pathétiques tremblement que oui, elle pensait réellement que j'allais la manger toute crue. C'était vraiment un fragile petit oiseau. Je me rendais tout à coup compte qu'elle ne pouvait pas me voir, et encore une fois, le lampadaire 'automatique' qui bordait l'entrée ne semblait pas vouloir marcher ...automatiquement. Je me glissais donc vers celui-ci et une fois à hauteur du 'tronc' je lui donnais un petit coup de poing. La lumière vacilla quelques secondes puis enfant, éclaira les alentours, me laissant en dessous de son faisceau et donc à la vue de la demoiselle. M'adossant au réverbère je la regardais avec une moue mi-amusée, mi-dédaigneuse.

▬ Désoler petit oiseau, mais je ne te crois pas, tu n'as pas mangé d'ail. Et désoler encore une fois mais je ne suis pas un méchant vampire … Tu as quel âge pour croire à de telles inepties ?

Un soupire profond s'échappa de mes lèvres. Si mon apparence ne la rassurait pas je pouvais faire confiance à ma voix douce et chaude pour l'apaiser un peu. Néanmoins je n'avais aucune envie de faire le babysitter, elle avait intérêt à se reprendre vite. Cela-dit, avant tout j'avais une ou deux questions que je souhaitais lui poser, en espérant qu'elle ne partirait pas en courant, mais vu le niveau mental de cette fillette, j'avais bien peur que cela soit ce qu'elle fasse. Je laissais un court temps de silence avant de poser une seconde question, celle qui m'avait traversé un peu plus tôt.

▬ Dis, petit oiseau, quel est ton don ?  »

Et c'est ainsi qu'à minuit, un jeune homme au profil étrange, sombre, élégant et singulier a fait la connaissance d'une jeune fille naturelle, craintive et à des années lumières de lui. Je suis désoler pour vous, publique pervertis, ce n'est pas ce que vous attendiez. Néanmoins je suis sur que cette rencontre reste intéressante, après tout on dit que additionner deux choses contraires donne toujours des résultats surprenants. Qui sait, peut-être que contre toute attente ils peuvent devenir … amis ?

HJ: Désoler, j'ai voulu poster rapidement alors je n'ai pas relu ;-;
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Spazzy Sore
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MessageSujet: Re: Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]   Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore] Icon_minitimeSam 22 Sep - 11:22

[ Il est tout bow ton rp comment il est décoré et tout et tout °o° ]

L'oeil démoniaque s'éloigna, sans doute pour prendre de l'élan et mieux la vider de son sang, mais en fait, il en était tout autre. L'inconnu donna un violent coup de pied au lampadaire. Aïe, elle l'a vexé... Maintenant il va appeler ses congénères, c'est la fin. Elle ferma ses yeux très fort, s'apprêtant à recevoir la douleur, mais rien ne se passa. Il y eut un léger grésillement, typique d'un lampadaire arrivant au bout de sa vie. Après quelques secondes de réflexions, elle osa ouvrir un oeil, puis l'autre.

« Oh my g-... »

Les dernières syllabes se calèrent derrière ses dents juste à temps. Habituée au village campagnard dans lequel elle avait toujours vécu, jamais Spazzy n'avait pu rencontrer d'êtres aussi beaux à part, bien sûr, Peter. Si ses sentiments ne lui étaient pas déjà dévoués, sans doute serait-elle tombée sous le charme, mais comme ce n'est pas le cas, elle se contenta de se dire qu'il était vraiment, vraiment très beau, mais qu'il ne rivalisait pas avec son petit-ami. La bouche béate, elle se rendit enfin compte la gourde qu'elle venait de faire et un torrent de honte s'abattit violemment sur elle. Croire aux vampires ?! Mais quelle sotte ! Elle sentit la chaleur monter dans ses joues, tant bien qu'elle aurait juré qu'il faisait 38° en ce moment-même.

Le jeune homme s'adossa contre le lampadaire avec classe et élégance.

« Désoler petit oiseau, mais je ne te crois pas, tu n'as pas mangé d'ail. Et désoler encore une fois mais je ne suis pas un méchant vampire … Tu as quel âge pour croire à de telles inepties ? »

Bam, deuxième claque dans la tronche. La température venait maintenant de virer dans les 50°. Comment avait-il deviné qu'elle n'avait pas mangé d'ail ? Elle voulut se sentir l'haleine mais s'était dit qu'elle avait suffisamment atteint son quota de bêtise pour ce soir. Elle aurait pu donner son vrai âge, mais cela signifiait lui tendre une perche pour qu'il puisse se moquer à nouveau. 17 ans et croire encore aux vampires ? Pffrt ! En fait, non, elle ne croyait pas vraiment aux vampires, disons que ce mythe la passionnait, tout simplement. Elle préféra laisser la question à blanc. Après tout, ce n'en était pas vraiment une, elle ressemblait plus à une vanne comme Spazzy aime tant lâcher quand c'est elle qui se trouve en position de force.

Désormais, elle hésitait sur ce qu'elle voulait faire. Le jeune homme avait l'air bien adossé à son lampadaire et si Spazzy s'en allait maintenant, elle passerait pour une malpolie-très-concon, mais si elle restait là, le malaise n'allait sûrement pas tarder à s'installer.

« Dis, petit oiseau, quel est ton don ? »

"Petit-oiseau" ?! Une grimace de surprise déforma très légèrement ses lèvres et ses sourcils asymétriquement. Elle n'avait pas tilté la première fois qu'il l'avait appelée comme ça, mais maintenant, elle s'inquiétait sur son don, avait-elle imité les couleurs d'un perroquets ? Elle jeta un vive coup d'oeil à ses mains. Non, celles-ci avaient toujours leur teinte d'origine. La seconde question atteignit enfin son cerveau après quelques minutes.

Son don ! Comment était-il au courant ? Serait-ce un espion de la zone 51 qui comptait l'enlever pour la disséquer et en comprendre le fonctionnement ? Elle allait paniquer à nouveau, céder à l'adrénaline et changer de couleur mais en regardant autour d'elle à la recherche d'un signe divin qui la sortirait de ce pétrin, son regard croisa la grille. L'avait-il vue entrain d'essayer d'entrer ? Peut-être que lui aussi venait d'Aomori. Mais alors... Peut-être que lui aussi avait un don. Toutes ces pensées s'entre-choquèrent dans sa tête et elle hésitait entre l'espion de la zone 51 ou l'étudiant d'Aomori. Ce qui était certain, c'est qu'il n'avait pas posé cette question au hasard, il savait qu'elle avait un don et elle du donc résister au désir de nier en bloc car ça ne ferait sans doute qu'empirer les choses. De plus, Spazzy est très mauvaise menteuse.

Elle passa dix bonnes secondes à méditer sur la réponse qu'elle allait donner lorsque le froid reprit sa place à travers son pull en coton et la fit frissonner. La voilà l'idée !

« C'est une réponse qui vaut cher ça... »

Elle se retint d'ajouter le suffixe "l'ami" à la fin de sa phrase de peur de déclencher une réaction non-désirée. Elle avait la fâcheuse manie d'appeler chaque nouvelle connaissance plus jeune ou de même âge qu'elle par un surnom débile, mais là, l'inconnu l'intimidait quelque peu et elle préféra ne prendre aucun risque. Elle continua donc dans sa lancée en faisant abstraction à cette règle. Un jour... Un jour viendra où il héritera lui aussi d'un surnom...

« Genre... aussi cher qu'un aiki noodles ou un endroit pas trop onéreux pour dormir cette nuit. »

Il était évident que, même s'il lui payait un aiki noodles, ce qui était une chance estimée de 0.00001%, elle n'accepterait pas de dévoiler son don aussi facilement. D'ailleurs, dans sa tête, c'était clair : Il était hors de question que quelqu'un soit en courant pour le moment. Pas qu'elle en avait honte, au contraire, dans son village natal ça l'éclatait, elle et ses potes, de jouer à cache-cache avec un don pareil. Disons seulement que... Autant, entre amis, c'est marrant parce qu'eux n'ont aucune capacité quelconque et on se sent alors unique, mais avec des inconnus, et d'Aomori en plus, elle se sentait un peu petite à côté de ceux qui ont la capacité de contrôler le feu ou d'autres trucs aussi cool que ça.

Au fond, Spazzy était déchirée entre l'envie qu'il dise oui, et à la fois, celle qu'il dise non. S'il disait oui, cela signifiait : AIKI NOODLES ! Mais aussi, de devoir courir vite et loin pour ne pas avoir à dévoiler son don. S'il refusait l'offre, elle pourra repartir l'esprit serein sans embrouille, mais le ventre vide...
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MessageSujet: Re: Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]   Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore] Icon_minitimeSam 22 Sep - 18:24


Écoute Gamine ...


La nuit était désespérément sombre, néanmoins les nuages qui cachaient la belle demi-lune de ce soir là, prenait parfois le temps de s'éloigner, laissant alors les rayons de l'astre nocturne parcourir les alentours. Là, dans ce paysage vide, alors que tous dors autour d'eux, d'étranges personnages se font faces, de part et d'autre d'une grande grille noire. L'un est une jeune femme, elle semble assez fatiguée et amène avec elle bagages divers. L'autre un homme, adossé au réverbère il paraît tout à fait détendu. De quoi peuvent-ils bien parler ? Il suffirait de s'approcher un peu, légèrement, dans l'ombre. Là, voilà, assez proche pour tout entendre et tout observer, de leurs réactions, de leurs mimiques, apprendre à les connaître vous voyez ? Histoire que si vous les croisez, vous saurez quoi leur dire. Enfin, j'arrête, je sais bien que mon avis ne vous intéresse pas, vous voulez le point de vue d'Airith, n'est-ce pas ?

«  Je venais enfin de poser la question, cette question dont la réponse m'importait vraiment. J'avais réellement envie de connaître la réponse. Pas pour faire amis, amis ni pour en savoir plus sur elle, elle ne m’intéressais pas vraiment, malgré son très joli minois. Non, je voulais savoir si ses yeux .. ses yeux vairons qu'elle avait, tout comme moi, je voulais savoir si ils avaient les mêmes capacités que les miens. Je voulais savoir si ils avaient un don. Peut-être était-ce pour cela que les yeux vairons existaient ? Parce qu'ils cachaient quelque chose, parce qu'ils cachaient n don précieux et secret. Néanmoins je n'en savais rien et j'avais assez étudié la biologie pour pouvoir être persuadé que cela n'avait aucun rapport. Néanmoins la biologie n'avait jamais pu répondre à mes questions sur les dons, ces dons étaient cachés et jamais un scientifique n'a fait de recherche qui auraient donnés un quelconque résultat. Je continuais donc de m'interroger et j'avais par cet acte ouvert mon champ de possibilité, c'est pourquoi la possibilité que les yeux vairons est un rapport avec un don, ne m'étonnerait guère.

J'avais été perdu dans mes propres réflexions et un coup de vent glacial me rappela à l'ordre, je regardais en direction de la jeune femme. Ses joues étaient encore rougie, j'avais vu cette couleur apparaître lorsque je lui avais demander son âge. Était-elle si jeune ? Ou honteuse ? Ou bien était-ce l'utilisation du surnom qui l'avait fait rougir ? Tant de possibilité qui ne seront jamais écartées. Enfin, en l'observant je devais avouer que malgré ses cheveux hirsutes et ses vêtements mal repassés, la demoiselle avait tout de quelqu'un de désirable. Non, désirable n'était pas le mot, celui-ci évoquait le désir et donc la sensualité, la diffusion d'ondes loin d'être innocentes. Bien ce n'était pas ça, définitivement pas. Disons simplement que sa beauté tenait à la pureté de son visage, ainsi qu'à cet air d'enfant perdu, attendrissant ...

Enfin, ce n'était pas suffisant pour m'attendrir et si je l'avais croisé dans le lycée elle n'aurait pas était assez jolie pour me faire me retourner. Disons plutôt que ce n'était pas mon genre. Quoique ce genre de jeune fille était souvent bien plus agréable que ces pseudos 'rebelles' qui se croyait malignes à se la jouer provoque. Je détestais tout simplement ces dernières, et elle avait la capacité incroyable d'être laide sous la tonne de maquillage qu'elle se collait au visage chaque matin. Amateur de beauté, j'avais toujours été capable de déceler celle-ci chez les autres. Je savais aussi quand une beauté simple pouvait devenir sublime et quand au contraire quelqu'un de beau pouvait devenir tout à fait exécrable. Peut-être était-ce du au fait que grâce à ma vision je pouvais voir sur le corps de chacun la plus petite et minuscule imperfection ? Sûrement. Cependant, le débat n'était aujourd'hui, pas à la beauté. Je m’intéressais au don d'une demoiselle inconnue et cela n'a strictement rien avoir avec mes capacités de juge. Ou presque rien. Peu importe.

▬ C'est une réponse qui vaut cher ça...

Tiens, tiens. Répartie au combien intéressante. Alors finalement ce petit oiseau n'était pas qu'une innocente et fragile bête ? Finalement elle pouvait se révéler manipulatrice et taquine. J'attendais de voir dans son visage un air, une expression, un je ne sais quoi de dominateur qui me montrerait que j'ai raison, que j'ai bien ciblée la personne et que se cache sous cet allure d'ange une petite diablotine qui ne demanderait qu'à dominer les environs. Ce que bien sur, si c'était le cas, je ne laisserais absolument pas faire, rien que pour l'embêter, la taquiner … Ce genre de diablotine était bien souvent de réelle déesse lorsqu'il s'agissait de passer aux choses sérieuses. Bon je doutais un peu en observant à nouveau la demoiselle, mais peut-être cachait-elle bien son jeu ? Le chantage montrait bien quelque chose de vicieux, non ?

▬ Genre... aussi cher qu'un aiki noodles ou un endroit pas trop onéreux pour dormir cette nuit.

Un aiki noodles .. Je retiens un énorme soupire d'exaspération. Oui, bon la diablotine envolée, retour du parfait petit ange perdu. Dommage, j'aurais pu m'amuser un peu. Mais au final je vais vraiment faire du babysitting. Ou quelque chose dans le genre. Bref, ça m'agace fortement, surtout qu'elle ne m'a pas donné de réponse, je détestes qu'on ne m'obéisse pas. Je laisse échapper un de mes mythiques 'Tss'. Synonyme d'agacement suprême, de dédain extrême et d'une violence imminente. Je me décolle du réverbère et m'approche du portail, posant mon visage juste devant les barreaux à hauteur de celui de la gamine qui ose me faire perdre mon temps avec du chantage idiot et surtout irréfléchi. Je la regarde froidement, ma voix devient plus rude, moins douce, elle ne glisse plus de mes lèvres.

▬ Écoute gamine, je suis dans le pensionnat tu es à l’extérieur. Je suis ta porte d'entrée ici, et si tu entres tu ne dormiras pas dehors, dans le froid avec ta pathétique conscience comme seule aide. Alors ne m'agaces pas et réponds moi, vite.

Hm. Oups ? Je l'avais encore fait. J'avais le don de m'agacer rapidement. L'avantage était qu'après avoir crier et, la plupart du temps, insulté la personne, je ne lui en voulais plus. Je n'étais pas de nature, un être rancunier. Néanmoins j'avais le sang chaud et bien souvent les nerfs à vif. Surtout parce que dans le cas présent elle n'avait aucune raison de fanfaronner. Surtout parce qu'il faisait froid, surtout parce que je voulais dormir maintenant que j'avais eu ma clope. Elle me faisait perdre mon temps et celui-ci était bien trop précieux pour être perdu. Néanmoins je n'aurais pas du être aussi sec, la pauvre enfant était seule, abandonné, la nuit, elle devait avoir froid, avait apparemment fait et devait craindre de ne pas pouvoir entrer au pensionnat. On en ferait presque une tragédie. Je soupirais et fermais les yeux, avant de les ouvrir à nouveaux laissant apparaître des pupilles plus clémentes. Je me redressais et la regardais de haut en bas.

▬ Bon, petit oiseau, je t'aiderais a rentrer et je te fournirais de la nourriture si tu répond à ma question. C'est simple non ?

Je croisais les bras en la regardant de nouveau, la détaillant grâce à mes yeux scrutateurs. Oui, petit oiseau lui allait définitivement à ravir. Elle était frêle, pas très grande, elle possédait de grand yeux et une chevelure ébouriffée, elle criait pour de la nourriture. Oui, j'avais vu juste, il s'agissait bien d'un petit oisillon. Un léger sourire vient se glisser sur mes lèvres.  »

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Spazzy Sore
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MessageSujet: Re: Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]   Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore] Icon_minitimeSam 22 Sep - 20:24

Ouch. Apparemment, son marché ne lui avait pas plu... Pourtant c'est pas si cher que ça les nouilles... C'était une proposition tout à fait juste et équitable, pourquoi s'était-il mit dans cet état ? Pas de chance pour lui, si monsieur avait le sang chaud, Spazzy, elle, l'avait plutôt froid. Si elle cède vite aux crises de paniques, il est plutôt difficile de la mettre en colère. L'agacer, certainement, mais mettre en colère, noppe. Bien sûr qu'il lui arrive parfois de s'énerver, mais ça ne dure jamais longtemps et ce n'est pas à grande échelle. Un peu vexée quand même de s'être faite traitée de "pathétique conscience" alors qu'il venait lui-même de l'envoyer valser sur les roses suite à une négociation pacifique, elle ne pu s'empêcher de faire la moue et de froncer légèrement les sourcils. Si elle avait été face à un adversaire de sa corpulence et qu'elle ne se trouvait pas au beau milieu de la nuit, sans abri ni nourriture, elle aurait sûrement rétorqué gentiment histoire de lui montrer que ce n'est pas une de ces poires qui recevait les insultes en s'excusant, gémissant que tout était de sa faute et qu'elle ne recommencerait pas. L'envie de répondre lui brûlait les lèvres, mais dans une situation pareille, il fallait être raisonnable et se contenter de garder son self-control.

« Bon, petit oiseau, je t'aiderais a rentrer et je te fournirais de la nourriture si tu répond à ma question. C'est simple non ? »

C'est pas vrai ?! Il est encore sur cette question ? Pourquoi l’obsédait-elle tant ? Spazzy eut un léger recul par réflexe et ses sourcils se froncèrent davantage. Et qu'est-ce qu'il avait à tout le temps l'appeler "petit oiseau" ? Ok, ok... J'ai dis que Spazzy avait le sang froid, mais là, c'est pas de la colère, on est d'accord hein ? C'est de l'agacement et de la frustration et il est très facile d'agacer ou de frustrer la petite.

Elle croisa les bras et regarda vers le sol pour mieux réfléchir. Tiens, il a de sacrées belles pompes, est-ce qu'il est riche ? Riche ?! Ce mot raisonna dans sa tête comme si trente voix le répétaient en choeur. Non Spazzy, concentration, réfléchis. Est-ce qu'il fallait tenter le coup de moitié/moitié ? Il la fait entrer, elle lui dit son don et ensuite il pourra lui fournir la nourriture. Et si son plan fonctionne, il la fait entrer, elle se casse, elle se débrouille pour chercher à manger et c'est parfait. Ou bien... Ou bien peut-être que si elle demande ça, il va vraiment s'énerver ?

Quelle douloureuse décision... Tenter le coup et risquer la mort ou ne pas tenter et risquer... Risquer quoi déjà ? Il venait de lui dire qu'il était dans ce pensionnat, ce n'était donc pas un agent de la zone 51 ! Ou peut-être qu'il rusait ? Non, non, mais avec des pompes pareilles... Oh scheiße ! La fatigue mélangée à la famine ne lui réussissait absolument.

Tant pis ! Il ne lui reste plus qu'une solution, passer à l'attaque.

« Non ! »

Grosse, très grosse hésitation soudaine. Était-ce vraiment une bonne idée ? Son "non" avait été sûr et brutal sans forcément être agressif. En général, Spazzy n'a pas l'habitude de s’extérioriser. Elle a beau savoir exactement ce qu'elle veut, tout reste dans la tête et rien ne sort par la bouche à part des bêtises. Toujours, elle a toujours tout gardé pour elle sauf... ce soir. L'hésitation avait refait surface. Elle appréhendait sa réaction, mais maintenant qu'elle était lancée, elle ne pouvait s'arrêter.

« Je veux dire... non... P-parce que... »

Plus elle parlait, plus elle s'approchait du point mort, celui de non-retour ou, une fois dedans, elle n'aura plus le temps de regretter ses dires. Elle inspira un bon coup et pointa cheveux-blanc du bout de son indexe tremblant. Celui-ci était si près qu'elle pouvait presque effleurer le bout de son nez. Jamais elle n'avait osé tenir tête à plus grand qu'elle, mais cette fois, il le fallait, elle n'avait pas le choix. Oui c'est ça, "elle n'avait pas le choix" c'est ce qu'elle disait pour se consoler.

« Premièrement, je suis ni un petit, ni un oiseau ! Et, et... et deuxièmement... mon don ne te regarde pas parce qu'une fois qu'on aura franchit ce grillage tu m'auras certainement oubliée ! Et mon don avec ! Alors tu vas me faire la courte échelle, me faire passer dans ce pensionnat et... et me laisser tranquille ! C-c'est bien clair blanc d'oeuf ? »

Sa voix chancelait et variait entre 6 et 20 décibel, ni plus, ni moins. Tantôt, elle était aussi sûre d'elle que le serait un commandant militaire, et tantôt, elle se sentait ridicule et prenait conscience du terrain glissant dans lequel elle venait de s'aventurer. Elle respirait fort et vite, un nuage se déployait dans l'air glacé à chacun de ses souffles et ses pupilles luisaient de méfiance et d'appréhension.

Soudain, elle sentit quelque chose monter en elle. Quelque chose qu'elle espérait ne pas ravoir de sitôt. Elle se mordilla les lèvres en priant pour que ce ne soit pas ce qu'elle pensait être.

* Oh non pas ça, pas maintenant... *

L'adrénaline, elle commençait à sentir l'adrénaline monter en elle. Elle le savait car son coeur battait beaucoup, beaucoup plus vite. Si elle se mettait à courir maintenant, il serait presque impossible de la rattraper, et même si c'était le cas, l'adrénaline faisait qu'elle ne ressentait rien jusqu'à ce que les effets ne stoppent. Donc ni fatigue, ni essoufflement. Seulement, si certains peuvent soulever des voitures pour sauver leurs proches ou que d'autres peuvent courir aussi vite qu'un jaguar, chez Spazzy, ça fonctionne différemment. Le bout de son doigt commençait à virer au violet ; couleur actuelle du ciel. Lorsqu'elle le remarqua, elle se dépêcha de retirer son doigt à vitesse éclair et voulut le mettre en poche. Elle tâta son leggings rapidement et se rendit compte qu'il n'y avait pas de poches aux leggings et contrainte de le cacher derrière son dos. Peu discret, certes, mais avec un peu de chance, il n'avait rien remarqué et il associerait ce geste précipité à la gêne ou autre chose.

Malheureusement, plus elle paniquait et plus l'adrénaline augmentait, plus l'adrénaline augmentait, plus son don se réveillait. Il fallait qu'elle se bouge de là, et vite. Elle scruta l'environnement des yeux et vit son écharpe et son pull toujours abandonnés sur ses baguages. Toujours précipitamment, elle se jeta sur eux et enfila son écharpe jusqu'à ce qu'il couvre la moitié de son visage. Son nez et ses lèvres n'allaient certainement pas tarder à prendre leur teint violacé eux aussi. L'écharpe ben place, la partie inférieure de son visage bien cachée, elle se calma légèrement mais le bouts de ses doigts avaient toujours la même couleur que celle du ciel nocturne. Des tâches blanches aussi légères que des nuages peints commencèrent aussi à faire apparition. Spazzy tira ses manches le plus loin possible jusqu'à ce qu'elles recouvrent totalement ses mains. Ainsi dissimulées et calées derrière son dos, plus aucun signe était dorénavant visible. Elle émit un rire nerveux et oublia complètement sa frustration.

« Heu... héhé... Qu'est-ce qu'il fait froid soudainement... Bon, heu... Je voudrais pas faire te perdre le plus de temps que j'ai déjà perdu je vais te laisser tranquille et me tranquille, pardon, m'en aller. »

Tout ses mots se mélangeaient en un bric à brac farfelu. Elle se tourna, fit deux-trois pas mais fit chemin inverse aussitôt. En fait, elle n'avait nul part où aller et surtout, elle était si perdue qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle pouvait bien faire en cet instant précis.
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MessageSujet: Re: Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]   Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore] Icon_minitimeLun 24 Sep - 17:42


Bon, petit oiseau ...


« Le vent frais passa encore sur mon corps, s'infiltrant par les entrées que laissait ouverte mon blazer pour s'insinuer dans ma chemise et sur ma peau. Je frissonnais et sentais mes poils se hérisser à cette sensation si désagréable. J'avais réellement l'envie de rentrer à l’intérieur du bâtiment, je ne comprenais même pas pourquoi je perdais mon temps avec cette gamine, je ne comprenais pas pourquoi ses yeux et son don m’obsédais tant. J'aurais pu être au chaud, dans mon lit à cette heure ci et non pas entrain d'argumenter avec une enfant têtuée et bornée. Je poussais un profond soupire en pensant à mes agréables et confortables couvertures, mes doigts commençaient à être engourdis, tout comme le bout de mes pieds. Je n'étais décidément pas résistant au froid. Cela dit, je n'aimais pas particulièrement la chaleur non plus, je veux dire, la chaleur d'un lit si, bien évidemment mais celle pesante et lourde que peut produire le soleil, non merci. Mon idéal serait un ciel bleu, parsemé du nuages blancs et légers. Du vent qui caresse la peau, un vent tiède, tout comme la température, et là cela serait parfait, un temps parfait pour une balade, pour des cours, pour jouer du violon, pour tout et rien à la fois ! Enfin, j'avais peut-être -et sûrement- mieux à faire actuellement que de penser météo et temps divers. Un peu de reconcentration ne ferait pas de mal.

Avec un second, et je l’espérais, dernier soupire je regardais la jeune fille. Pourquoi un dernier soupire ? Car pour moi un soupire ne pouvait signifier que deux choses, la première, la soirée commence à s'échauffer et vos doigts glissent contre ma peau, vos lèvres la brûle, mon corps s'enflamme. Ce soupire là n'était clairement pas utilisé dans le cas présent, non, actuellement le soupire était le second choix. L’exaspération, pure et simple, avec un peu d'agacement aussi, et de condescendance. Un soupire, deux soupires, si vous voulez mais si cela dure trop les soupires deviennent des piques et des coups, je ne pouvais donc décemment pas continuer de soupirer ainsi. Enfin, là n'était pas la question, j'observais la demoiselle et je l'a vis faire un mouvement de recul. Je fronçais un sourcil, pourquoi ce mouvement n'arrivait qu'à ma deuxième réplique ? Était-elle lente à ce point ? Ou alors était-ce pour une autre raison ? Je ne voyais vraiment pas ce qui aurait pu la faire reculer. Je ne m'étais même pas approcher, au contraire, et mes mots n'étaient pas violents, il n'y avait donc aucune agression. Non, je ne comprenais vraiment pas.

Et je l'observais, encore et encore, c'était un peu mon occupation favorite de toute façon, tout au long de mes journées j'observais bien plus que je ne parlais. Et j'avais raison. Je veux dire, j'ai toujours raison de toute façon, mais encore plus pour cette pratique qu'on me reprochait souvent. Tu ne parles pas assez, me disait-on. Mais on oubliait que je regardais avec attention, que je scrutais le moindre mouvement, la moindre expression et que j'en apprenais bien plus de cette façon qu'en prenant la parole. On apprenait des choses sur les gens, sur leur vies, leurs relations avec les autres, … Parfois c'était intéressant, d'autres fois non, mais peu m'importait, ce qui était réellement important c'était d'avoir pu recevoir, interpréter et comprendre ses choses, ce qui était important c’était de pouvoir savoir, d'en être capable, tout à faire capable. Et je l'étais. D'ailleurs ce regard hésitant à la fois nerveux et colérique, il m’annonçait qu'elle allait exploser et je retins un soupire d'avance.

▬ Non !  Je veux dire... non... P-parce que.. Premièrement, je suis ni un petit, ni un oiseau ! Et, et... et deuxièmement... mon don ne te regarde pas parce qu'une fois qu'on aura franchit ce grillage tu m'auras certainement oubliée ! Et mon don avec ! Alors tu vas me faire la courte échelle, me faire passer dans ce pensionnat et... et me laisser tranquille ! C-c'est bien clair blanc d'oeuf ?

Agacé ? Perturbé ? Amusé ? Exaspéré ? Un peu de tout à la fois. Je nageais tantôt dans un élan d'incompréhension total, tantôt dans un élan des plus moqueur face à cette petite fille. Néanmoins de tout ces sentiments, un ressortis, un surpassa les autres. Je ne savais trop pourquoi, cela n'avait pas vraiment de raison d'être, à part peut-être cette ridicule tentative de l'intimider. Pas vraiment d'arguments qui pourraient justifier cette réaction, même si je me savais capable d'en trouver si l'on me remettait en question. Cependant, le manque de raisons ne suffit pas à m'en empecher, devant tant d'empressement, devant cette réplique irrégulière, devant cette voix tantôt forte, tantôt chevrotante, devant ce discours des plus risible, je ris. J'éclatais de rire, même.

Néanmoins j'étais un être tout en mesure et tout à fait apte à me contrôler, si bien que je finis par m'arrêter, seul, et assez rapidement. Après mettre remis de cette réaction bien peu commune, je jetais mon regard en direction du petit oiseau. Elle semblait affreusement … bizarre. Son regard était devenu vide, ou vague, je ne saurais le dire, son corps out entier était tendu et ses pupilles était écarquillés comme si elle avait peur. Mais ce n'était pas, je savais que ce n'était pas ça. Qu'est-ce qui aurait bien pu l'effrayer ? Rien, par déduction ce n'était donc pas ça. Mais quoi alors ? Il me semblait avoir déjà vu ces mimiques, cette expression, autre part, sur quelqu'un d'autre. Qui ? Pourquoi ? Je fronçais les sourcils en tentant de remettre un nom, un concept à cet état étrange par lequel la demoiselle semblait totalement submergée. Allez … je pouvais trouver, je le savais. Je la regardais encore et encore, c'est comme si son corps la contrôlait, comme si quelque chose en fait, d’incontrôlable allait sortir de son corps, allait … Je savais ! Son don ! Les premières années faisaient toujours ça avant de s'envoler, d'être recouvert de flamme, ou je ne sais quelle autre absurdité. Son don allez se montrer, j'allais pouvoir le découvrir

Dès lors j'avais tout mes sens en alerte, je laissais un peu de contrôle à mes pupilles pour qu'elles voguent d'elles même vers les détails intriguant, je scrutais son corps de toute part. Enfin, c'était ce que je voulais faire, à la base, c'était le plan prévu. Mais j'étais tellement sur et convaincu qu'il s’agissait de ses yeux que je les fixaient avec intensités, dans l'espoir d’apercevoir ses pupilles se dilatés ou se rétractés, comme elles le faisaient avec moi. J'étais tellement plongé dans ses orbes brune et bleue que je ne remarquais pas qu'elle remue ménage elle faisait, avec ses mains. Je ne voyais pas le bout de ses index bleuir ni son geste bien trop peu discret pour les cacher, non j'étais trop absorbé. Mais son regard avait changé, il était passer de la panique de la perte de contrôle à la gêne de celle-ci. Son don était donc apparu, je ne l'avais pas aperçu, ce n'était pas dans ses yeux. J'étais doublement déçu, et je m'en voulais, j'avais peut-être tout loupé. Néanmoins la gêne mêlée à la panique montrait que non, il était toujours là. Je 'dézoomais' donc pour avoir une vue d'ensemble, laissant cette fois-ci réellement mes pupilles voguer sur sa personne.

Soudain elle se précipita pour remettre son écharpe, et c'est là que je les aperçus, ses doigts violacés. Mais ce n'était pas un violet ordinaire, non, il était plein de nuances, pleins d'ombre et de lumière et il y avait .. des sortes de brumes blanche sur celui-ci … Il me rappelait vaguement … le ciel. Mon regard se dirigea automatiquement vers les cieux et un merveilleux sourire éclaire mon visage lorsque je croisais exactement la même couleur dans le ciel, la brume constituant en fait, les nuages. C'était un don extraordinaire, elle devait, grâce à cela, pouvoir se cacher dans un paysage …. A moins, qu'elle ne puisse prendre qu'une couleur ? Je voulais en savoir plus ! Je n'avais jamais croiser ce don au pensionnat. Je reposais mon regard sur la demoiselle, cette dernière était gênée et vraiment mal à l'aise. Elle ne savait clairement plus où se mettre.

▬ Heu... héhé... Qu'est-ce qu'il fait froid soudainement... Bon, heu... Je voudrais pas faire te perdre le plus de temps que j'ai déjà perdu je vais te laisser tranquille et me tranquille, pardon, m'en aller.

Elle pris ses affaires et partis, fit trois pas et revient, penaude. Oui, elle ne devait pas vraiment avoir d'endroit où aller. Je souris doucement, amusé. J'aurais pu me moquer encore plus, mais je savais au combien un don pouvait être gênant lorsqu'il n'était pas contrôler, je connaissais cette boule qui se formait dans le ventre, et cette douleur, affreuse. Du moins, c'était comme ça, pour moi. J'avais pitié d'elle donc, et le temps commençait à devenir bien trop frais pour moi, et j'avais envie de rentrer, et non je ne me cherches en aucun point des excuses à ma gentillesse à venir.

▬ Bon, petit oiseau, je les ai vu tes mains, explique moi et promis je t'aide à entrer.

Oui, j'étais têtu et je voulais ma réponse. C'était comme ça, mon caractère exécrable voulais avoir le dernier mot, je voulais avoir raison et dans le cas présent je voulais tout savoir. Et puis je n'allais pas être aussi gentil que ça, la laisser passer sans rien en retour serait du masochisme pur et simple et non, je n'aimais pas cela. Cependant, malgré tout ceci, je devais avouer -même si cela ne me plaisais pas- que mon ton était plus doux, plus calme. Et je m'étais aussi promis de bien la nourrir, une fois à l’intérieur. Cette gamine me faisait rire et pour tout avouer elle me faisait penser à une fille que je protégeais au collègue. Enfin, en beaucoup plus têtue ...  »

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Spazzy Sore
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MessageSujet: Re: Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]   Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore] Icon_minitimeMer 26 Sep - 21:29

[ Ayééééééé ! Désolée du retard >< On aurait dit que tout le monde s'était donné le mot pour m'interrompre à chaque fois que je m'y mettait. Y a sûrement pleeeeins de fautes mais je corrige toussa dès demain matin :D ]

« Heu... Je... »

Mince de chez mince... Il l'avait donc vu ! Elle s'était pourtant donnée tellement de mal pour ne pas le montrer, ce type devait avoir l'oeil du photographe ! Le genre à regarder les détails que personne ne perçoit. Désormais, il n'y avait plus de place pour le chantage, il fallait avouer.

« C'est... De la peinture... Je suis maladroite... Héhé... »

Qui ne tente rien n'a rien pensa-t-elle, consciente que cette tentative d'excuse était complètement bidon et qu'elle puait le fake à plein nez. Elle examina ses doigts semblants être des miroirs reflétant le ciel nocturne, noppe, il n'y avait vraiment aucune solution à ses yeux, il fallait vraiment l'avoir fait exprès pour obtenir un tel art sur ses doigts, en plus, il aurait fallut qu'elle le fasse du côté droit avec sa main gauche et tout le monde le sait, à moins d'être parfait ambidextre, que c'est quasiment impossible. Elle émit un long soupir de défaite. Quoi qu'elle puisse tenter, il se douterait bien de ses manigances et ça risquerait seulement de l'énerver encore plus, hors, il avait réussi à se calmer, il fallait donc en profiter.

Et si elle tentait les yeux de merlans frits ? Non Spazzy, passe à l'aveu. Et détourner la conversation ? Non, l'aveu !

« Je... »

Bredouilla-t-elle, pas encore sûre des mots qu'elle devait choisir.

« C'est que... »

Elle espérait qu'en gagnant du temps, une force astrale le fasse changer d'avis et qu'il s'excuse en disant qu'il comprenait et qu'il ne voulait, au final, ne rien savoir sur son don. Cette pensée la fit rêver le temps d'un instant, que ce serait bien si ça se réalisait pour de vrai... Malheureusement, ce n'était et n'allait certainement pas être le cas. Finalement, sachant qu'elle n'aurait jamais le cran d'en parler, elle se dit que le plus simple restait de le montrer et lentement, elle déroula ainsi son écharpe et son menton tout violet et scintillant d'étoiles fut enfin à découvert. L'imitation semblait être parfaite, on avait même la faible impression que les nuages s'y mouvaient comme des vagues. Le violet se mélangeait tantôt au bleu, tantôt au noir, vacillant entre le pourpre du crépuscule et le dium de minuit. Quelques tâches s'évaporaient pour entrer en irruption ailleurs de sorte à ce que l'illusion puisse tromper n'importe quel regard, sauf, peut-être, celui de ceux dotés d'un oeil de photographe. Ceux-là étaient dangereux car s'ils avaient l'habitude de fixer n'importe quel détail insignifiant au hasard, alors ils pourraient bien évidemment repérer Spazzy, sans pour autant comprendre le phénomène, ils se douteraient sûrement que ce bout de ciel n'était pas à sa place. Même si l'apparence est aisément trompeuse, Spazzy n'a pas la possibilité de devenir invisible et de ce fait, son camouflage ne sera jamais parfait à 100%.

La tâche grandissait et Spazzy le sentait. C'était comme si on murmurait sur sa peau et qu'un léger souffle d'air chaud venait l'effleurer. La sensation n'était ni douloureuse, ni dérangeante. Elle lui permettait surtout de savoir où en était son pouvoir, malheureusement, ça ne marchait pas à tout le coup et pas toujours très bien, mais cette fois, son système semblait ne pas faire de caprice et elle sentait son don atteindre ses cils qui prirent aussitôt la teinte du ciel à leur tour. Avant d'avoir eu le temps d'arriver à ses yeux, son adrénaline retomba et toutes ses couleurs disparurent d'un seul coup. Cette sensation-là, en revanche, lui faisait l'effet d'une boule de neige jetée dans sa nuque. Un frisson glacial la parcourut et elle jugea qu'il était temps de remettre son écharpe.

" Un don de couard pour une couarde ! " Cette phrase résonnait lourdement dans sa tête. La dernière fois qu'elle avait osé montrer son don à un adolescent qui disait être lui aussi doté d'un étrange pouvoir, c'était cette injure qu'elle avait reçu en pleine face, depuis, toute sa vision d'elle-même avait été perturbée. Son don qu'elle pensait incroyable venait de lui ré-apparaître en tant que calamité. A chaque fois que quelque chose lui arrivait, elle se sentait lâche et son don la révulsait. "Une couarde" qu'il chantonnait après elle cet espèce de sale gamin. S'il avait le malheur de la croiser à nouveau, sa tête se dévisserait sans qu'il puisse comprendre quoique ce soit.

Maintenant, Spazzy rêvait de nouilles, d'un lit et d'un chauffage et si cheveux-blanc osait changer d'avis maintenant, d'autres têtes allaient se dévisser. Elle tapota timidement les barreaux de la grille pour désigner l'entré du pensionnat, n'osant pas faire sa requête de vive voix.

Elle marqua un moment de réflexion avant de parler. Cheveux-blanc semblait plus amical, elle mourrait d'envie de lui demander pourquoi voulait-il absolument connaître son don mais misa tout sur le compte de la curiosité. Peut-être voulait-il juste s'assurer que Spazzy ne soit pas un genre de gremlins et qu'il pouvait la nourrir après minuit sans risquer d'invoquer un démon ambulant qui se produirait au contact de l'eau. A bien y réfléchir, ça semblait normal qu'il ait autant insisté, sans doute aurait-elle fait pareil... Ouaip, Cheveux-blanc lui paraissait carrément plus amical.

« Au fait je... »

Ça allait peut-être faire un peu bizarre si elle se présentait maintenant comme ça sans aucune intention quelconque... Elle réfléchit un instant une excuse qui pourrait la justifier mais ne trouva rien de bien convainquant.

« Mon nom c'est Spazzy Sore, retiens-le, on sait jamais que t'en ai besoin ou chépa quoi... Et puis c'est toujours utile de savoir le nom de la personne à qui on doit quelque chose maintenant... » Sous-entendait-elle par l'entrée dans ce %@^&m$ù de pensionnat.

C'était évident qu'au fond, elle voulait juste briser la glace qui traînait et que la seule méthode d'approche qu'elle avait trouvé jusqu'ici n'était sans doute pas ce qu'il y avait de plus amical. De toute façon, les tentatives d'approche, c'est pas son fort, en général, elle laisse les gens venir à elle, pas l'inverse. Tout ce qui lui importait là, c'étaient les nouilles et le lit.

Elle alla chercher ses valises qui comportaient un baguage à roulettes et un gros sac à dos, revint vers cheveux-blancs et lui plaqua le plus gros de ses deux sacs entre ses mains. Nanmého, c'est pas gratuit ce genre de révélation, c'est pas tous les jours que Spazzy fait une démonstration de son don à quelqu'un.

« Et pour les nouilles, n'importe quoi tant que c'est pas au curry merci. Je te le revaudrais t'inquiète. »

Madame est p'tite nature ! Elle est vite sensible aux aliments qui piquent mais chut. En plus, ça évite les risques de virer au rouge piment ou au vert wasabi. Sur ce, elle finalisa sa phrase d'un très joli sourire qui voulait dire "Ch'ui bien trop mignonne pour qu'on m'engueule".
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MessageSujet: Re: Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore]   Enchantée monsieur... Monsieur ?! D: [pv : Airith Machistadore] Icon_minitimeMar 2 Oct - 17:39


Allons-y, Miss Spazzy ...


«Le vent, encore, glissant sur ma peau. Malgré moi je sentais le même schéma d'action se répéter encore et encore dans notre discussion, nos faits et nos actes... Entre chaque réponses à mes questions je sentais ce petit vent frais et elle semblait de plus en plus gênée, bien qu'elle soit tantôt embarrassée tantôt agacée. Cependant je ne pouvais pas faire grand chose pour régler ce problème, le rythme serait de toute façon brisé lorsqu’elle me révélerais enfin quel était son don. Bien sur, je l'avais vu, mais je n'étais pas sur de ce que cela impliquait. Copiait-elle simplement une couleur du décor qui l'entoure ? Ou alors plusieurs à la fois ? Peut-être même pouvait-elle se cacher entièrement, se camouflant de la teinte et des détails d'un ou plusieurs éléments environnants. Je me demandais aussi si elle pouvait tout imiter, ou non ? Je me demandais si elle pouvait prendre les traits de quelqu'un d'autre, je me posais une ribambelle folle de questions en tout genre mais je me retenais. Et puis si tôt qu'elle m'aurait dit son don, je pourrais la comparer à mes connaissances et sûrement déjà supprimer plusieurs de mes hypothèses, oui, en somme je n'avais donc qu'à attendre.

Je la regardais calmement, j'avais vu son secret, son don qu'elle ne voulait pas me révélais, je l'avais prise sur le fait. Ses joues devinrent légèrement plus rose, elle était clairement gênée et ne savait plus où se mettre, elle ne savait plus non plus quel mensonge inventer. Tout dans son esprit devait être chaotique. Mes yeux si particuliers et précieux observaient la moindre particularité de son visage, voulant capter la moindre expression. Parfois je me disais en souriant que j'aurais pus être un vrai 'mentalist' comme celui de la série américaine, car oui j'avais beau aimer les arts, la musiques et tout ce qui pouvait s’approcher de près ou de loin à la noblesse je n'en était pas moi qu'un homme de dix-huit ans. Alors oui, je regardais des séries, américaines pour la plupart et j'adorais ça. Le mentalist était quelqu'un qui pouvait repérer le mensonge en observant avec précision les attitudes et expressions des personnes avec lesquelles il parlait. Je pouvais faire cela aussi, plus ou moins, je n'étais jamais sur de rien et il ne fallait pas que mes yeux est décidés de me jouer un tour.

Enfin, j'observais donc avec cette précision presque impersonnelle, le visage fin de la jeune femme, essayant de voir, dans son regard, dans ses mimiques ou ses hésitations ce qu'il allait advenir de la suite. Pour l'instant je me confrontais à un mur d’hébétement, de gêne et d'hésitation, mais je sentais venir autre, chose quelque chose dans ses yeux me disait qu'elle aller céder, et je l’espérais plus que tout. Ce que j'avais vu avais l'air magnifique, j'adorais les belles choses et je ne résistais jamais à l'art, j'étais sur que ce don me plairait. Énormément. Et j'attendais donc, impatient, ce que donnerais le rendu du don étonnant sur tout le corps de la jeune femme. Et comme si elle avait su, comme si elle abandonnait finalement, laissant loin derrière elle ses propres mensonges insensés, la demoiselle aux cheveux en bataille déroula son écharpe.

Sous mes yeux s'étalait une tache aussi fantastique que magnifique. De la même couleur de ses doigts que j'avais aperçus plus tôt, un violet décidément extraordinaire. Et petit à petit cette couleur prenait le contrôle de sa peau et glissait, encore et encore. Sa peau ainsi que ses cheveux s'imprégnaient des détails du décor environnant et bientôt je ne vis que les contours de la jeune femme sur le fond sombre. En encore, il fallait que j’utilise mon don, il fallait que je sois extrêmement concentré pour pouvoir les apercevoir, ces contours étrangement flous. Ce don était une pure merveille et je devais dire, c'était bien la première fois que j'appréciais autant le visuel d'un don.

Une minute ou deux passa puis elle remit son écharpe, sa peau commença a redevenir normale, peu à peu avec tranquillité. Finalement elle tapota d'un doigt incertain les barreaux de la grille, requête silencieuse à laquelle je souriais doucement. Autant je pouvais être infidèle et frivole j'étais quelqu'un de confiance, j'allais donc bien entendu honorer ma promesse. Et évidemment, j'allais aussi lui donner à manger, de bonnes choses, je savais où en trouver. Soudain elle prononça quelque chose que je ne réussis pas à identifier, je la regardais puis devinait à son air embêté qu'elle avait essayer de prendre la parole. D'ailleurs elle ré essaya, avec succès cette fois-ci.

▬ Mon nom c'est Spazzy Sore, retiens-le, on sait jamais que t'en ai besoin ou chépa quoi... Et puis c'est toujours utile de savoir le nom de la personne à qui on doit quelque chose maintenant...

Un sourire amusé glissa sur mes lèvres, c'était une façon originale de demander un prénom. J'attendais cependant son retour pour le lui révéler, mais avant d'avoir pu faire quoique ce soit, je reçu une énorme valise, plus ou moins lourde dans mes bras. Je la posais à terre avant de lui prendre son deuxième sac pour le poser à coter. Je regardais les alentours et allait chercher un vieux journal qui traînait par là, j'étais chanceux. Je posais ce journal dans mes mains jointes que je passais à travers les barreaux du grillage

▬ Monte, je te fais la courte échelle.

J'attendais et finalement elle passa le portail, pour arriver plus ou moins correctement à coté de moi, je dois avouer que je n'en savais rien, étant aller jeter le journal usé à la poubelle qui se trouvait un peu plus loin. Je revenais en époussetant mon blazer, par habitude. J'écoutais sa réflexion sur les pâtes et acquiesçais avant de répondre à sa toute première question indirecte.

▬ Je suis Airith Machistadore, élève de troisième année. Club de musique. Et si tu veux des pâtes, c'est par ici.

Je me retournais et partais en direction du pensionnat, sa valise en main, parce que j'avais beau être un égoïste, frivole, vil personnage, je restais tout de même un gentleman. »

HRP: Désoulay de l'attente ;w;
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