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 « personne n'a une boussole ? »

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Lilian R. Kurokawa
Lilian R. Kurokawa
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« personne n'a une boussole ? » Vide
MessageSujet: « personne n'a une boussole ? »   « personne n'a une boussole ? » Icon_minitimeDim 23 Sep - 13:29

« je me suis perdu dans mes propres pensées »

Tu ne sais pas ce que tu fais là. Avoue-le, Lilian. Tu n’en as aucune idée, et c’est bien pour ça que tu es là où tu es. Mais passons, qu’est-ce que tu y fais, en vérité ? Bah rien. Ou pour toi, c’est un peu rien. Parce que c’est ce que tu fais toujours. Quand tu t’ennuies. Ou même quand tu ne t’ennuies pas ; avouons. Ce n’est même plus au stade du hobby pour toi. C’est presque une vocation. Seulement, tu ne sais toujours pas quoi faire de ta vie. Allons, regarde les pages de ce cahier. Elles sont noircies d’encre, de croquis et d’ébauches de dialogues dans les marges. Oui, tu dessines aussi. Depuis peu, mais tu y mets tellement de cœur, et tu es tellement pris par cette soudaine envie de dessiner que tu as progressé très vite. Puis, tu as une excellente mémoire par-dessus ça. Et tu es aussi allé demander de l’aide dans la classe d’art.
Alors bon, c’est pas vraiment que tu t’en fous de ta vie. C’est juste que tu sais pas quoi en faire. Et que tu sais que quel que soit le projet que tu choisiras, une certaine personne te rira au nez. En te disant que tu n’es pas à la hauteur. Ou que c’est tout simplement un projet minable.

Allez, on ne s’égare pas. Les mots qui sont sur ce cahier ont tous une signification particulière. On sent que c’est toi qui les as écrits, Lilian. On le sait, y a que toi pour écrire des trucs aussi inutiles, au final. Inutiles mais pas insensés. Ou alors, insensés mais pas inutiles. T’as toujours un mot sous ton crayon. Une phrase sous ton stylo. Tu as le grattement de la mine sur le papier en tête dès que tu vois un cahier, une feuille, un crayon, que sais-je ? Tu es comme un musicien pris par la musique. Sauf que ce n’est pas ton corps qui danse, mais tes mains. Ce sont juste tes mains qui bougent. Tu sais que même le pianiste pourra bouger le reste de son corps s’il a les mains sur le clavier de son piano. Toi tu te contentes de laisser tes mains glisser sur le papier en laissant tes mots derrière elles.
Parce que c’est ce que tu fais depuis toujours. Ça n’a même pas commencé par une ébauche de journal. Ça a commencé comme ça, d’un coup. Tu as eu une idée, tu as pris une feuille, un crayon, et tu t’es mis au boulot. Tu as écrit vite, et tu écrivais mal. Tu t’es amélioré, comme tout le monde. Comme tout le monde, ton style a évolué pour se fondre dans quelque chose d’assez ordinaire. D’ordinaire mais qui se remarque parce que… toi, tu n’essaies pas d’en sortir, et de faire de l’extraordinaire. Tu restes dans ta ligne et tu espères juste que, au final, ça plaise à quelqu’un…

Seulement, tu n’as encore trouvé personne pour lire. Il faut dire ce qui est, tu as un peu honte de montrer ce que tu écris, comme ça. Tu te dis ouvert à toute critique, et c’est le cas. Mais au fond, tu appréhendes, tu as peur, mine de rien. Et c’est normal. Parce que tu sais comme ça que tu ne te braqueras pas.
Oui, Lilian. Avoir peur, c’est normal.

Et c’est même bien pour ça, je crois, que tu es allé t’installer dans le hall ce jour-là. Pour avoir peur de ce qui se passerait si quelqu’un derrière toi jetterait un œil à ton cahier par-dessus ton épaule. Mais tu avais envie de changer de milieu, aussi. Ecrire, oui. Mais quand il pleut, ce n’est pas génial d’aller dehors. Et dans ta chambre, je te rappelle qu’il y a Basil. Et dans le genre un peu curieux, il est pas mal du tout, ton coloc rouquin. Oh, tu ne lui en veux pas. Il n’a encore jamais tenté de lire par-dessus ton épaule. Mais il pourrait sûrement se poser des questions, si tel n’est pas déjà le cas.

Et tu as profité du fait que, quand tu es arrivé, le hall était désert. Tu savais que personne ne viendrait te déranger en fait. Jusqu’à une certaine heure. Une certaine heure où tu savais, oh, peut-être pas sur le moment, que quelqu’un ou quelque chose viendrait gentiment briser le silence du hall. Quelqu’un qui romprait le charme du stylo grattant le vélin blanc de ton cahier. Mais tu n’en avais strictement rien à faire. Si ça devait arriver, ça arriverait. T’y pourrais rien. Et puis, si ça se trouve, la personne qui viendrait n’y pourra rien non plus.

Donc au bout d’une heure ou deux, t’as levé la tête.
Et t’étais plus tout seul dans le hall.
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Aisa Obayashi
Aisa Obayashi
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MessageSujet: Re: « personne n'a une boussole ? »   « personne n'a une boussole ? » Icon_minitimeDim 23 Sep - 19:58

Le pensionnat Aomori.

Dans la publicité, c'était vraiment une très jolie école. Un grand batiment avec des murs clairs, de belles fenêtres, une charmante allée de dalles et un grand parc qui s'étendait tout autour. Ca donnait très envie d'y aller. D'ailleurs j'ai toujours envie, là n'est pas le problème! Seulement...

La rentrée est déjà passée de plusieurs jours. Un problème technique, un message en retard, un souci avec le transport... Bref, je n'ai pas pu être là à temps. Bon, ça n'est pas si grave. Les premiers jours ne sont pas les plus importants de l'année après tout. Et puis, j'avais entendu dire que les nouveaux arrivants étaient chose coutumière dans cet endroit un peu spécial. Je ne vais donc pas attirer l'attention si je me pointe, ça ne m'inquiète pas du tout.

Enfin, pas trop.

Bon, d'accord, si, j'ai peur. Mais c'est normal, non? Tout le monde a le trac quand il change d'école! Enfin, j'espère. Je ne suis pas si froussarde que ça, tout de même? Non, je vais même très bien! Je vais le faire, c'est tout! Tout est parfait!

Tout aurait été parfait.

Car, oui, je me doutais bien que passer sous cette échelle en me rendant à l'aéroport allait me porter la poisse. J'ai vu ça, une fois, sur internet. Résultat : d'énormes nuages d'un sombre gris violacé peu engageant et une pluie torrentielle qui m'accueillent au moment même où je passe le portail. Il est un peu tard aussi, et la lumière du jour, déjà bien filtrée par les nuages, est en train de décliner. C'est vrai que, d'ordinaire, cet endroit doit avoir l'air trés agréable et chaleureux. Mais, par ce temps quasi-orageux, j'ai plus l'impression d'être la naïve héroïne d'un film d'horreur, prête à foncer tête baissée dans un piège cousu de fils blancs. Bon, j'ai pas vu beaucoup de films d'horreur mais, de mon point de vue, ça ressemble à ça. Il ne manque que les éclairs, la grêle et la musique de violon angoissante qui fait "criiiiiiiiiiiiiiiis, criiIIIc!".

Alors je cours. Mes valises sont bien arrivées, elles. Papa et Maman les avaient gentiment envoyées en avance pour que je ne sois pas trop encombrée. Je n'ai qu'un petit sac à dos bleu et noir avec moi, pour transporter mon déjeuner et le téléphone portable tout neuf qu'ils ont tenu à m'offrir avant mon départ. Heureusement que j'ai aussi pris mon imperméable! D'accord, il est un peu trop grand et j'ai l'air d'un sac en plastique avec mais il me protège bien et il descend même jusqu'aux cuisses. Je lui suis trés reconnaissante, ainsi qu'à mes parents. Courir sous la pluie avec mes valises aurait été beaucoup moins pratique et, avec ma chance et ma forme physique, j'aurais été certaine de m'étaler dans la boue tous les trois pas.

Ouf! Enfin, l'entrée! Les grandes portes en bois sont légèrement entrouverte et laissent sortir une lumière très accueillante. Je n'attend pas que l'on vienne m'en donner l'autorisation pour en tirer une et entrer. Le hall est charmant et très agréable comparé à la tempête qui sévit dehors. Il fait bon, il fait sec, c'est le bonheur! Toute traces de crainte envolée, j'enlève ma capuche déjà trempée et secoue mes cheveux couleur chocolat au lait. Mes collants noirs sont tout mouillés, eux aussi. Et je ne parle même pas de mes chaussures! Enfin, tant pis! On va pas chipauter!

Oui, mais voilà. Où je dois aller, maintenant? Je suis là, au pensionnat Aomori, comme je le voulais, et je suis pas fichue de comprendre ce que je dois faire. Et puis, il n'y a personne ici, le hall est bien éclairé mais il est complètement vide. Je ne... Ah non! Il y a quelqu'un, juste là! Assis sur le banc en bois, près des escaliers, un garçon roux qui écrit sur un cahier.

Il est si concentré qu'il n'a même pas remarqué mon arrivée. Rien ne bouge chez lui, à part ses mains qui grattent sans relâche le papier blanc avec son stylo. Tout son être semble concentré sur cette tâche avec, devrais-je le dire, passion. Sans un mot, je m'amuse à le détailler. Ses cheveux sont mi-long pour un garçon et je les trouves vraiment flamboyants dans la lumière électrique de l'entrée. Il a un cache sur son oeil droit, comme un pirate. C'est drôle, ça me fait un peu penser à un personnage d'un anime que j'ai bien aimé, même si je le trouvais un peu trop violent. Je l'ai pas re-regardé d'ailleurs. C'était quoi, son nom, déjà?... Ah! Mais je m'égare!

Son autre oeil est vert, je crois. J'ai du mal à le voir de si loin. Même si il est assis, il est vraiment très grand, beaucoup plus que Papa et Maman, et il a pas vraiment l'air très japonais. Il doit avoir de la famille ailleurs, ça ne m'étonnerait pas. Il a l'air bien sympa mais, pour l'instant, je veux pas le déranger. Il est tellement plongé dans son écriture. Tiens, je serais curieuse de savoir ce qu'il écrit d'ailleurs? Ah! Mais c'est peut-être son don?

Un peu génée, je trépigne d'un pied sur l'autre sans savoir quoi faire. J'aimerais bien lui demander ce que je dois faire mais je n'ose vraiment pas. Je le regarde encore écrire, distraitement, et mes pensées dérivent vers Yūjin. Cela fait si longtemps que je ne l'ai pas vu, que je ne lui ai pas parlé. J'ai encore l'angoisse au ventre de le savoir loin de moi. Avant mon départ, comme il était trop grand pour être transporté dans l'avion, j'ai dus l'envoyer ici par la poste, dans un carton "colis fragile". J'avais vraiment peur pour lui. Papa et Maman m'ont assuré que le carton resterait à bonne température mais je m'inquiète quand même. Et si ils se trompaient de paquet et le mettaient dans la soute? Il ne survivrait pas, j'en avais peur! Dans le doute, j'ai bourré son pot avec de la paille pour ne pas que ses racine gèlent, et j'ai mis une grosses bouteille d'eau dans la boite pour qu'il ait à boire. J'ai l'impression que je suis un peu mère-poule avec lui mais je me justifie. Il a été mon meilleur, mon seul ami pendant si longtemps! J'espère qu'il n'a pas trop souffert mon joli rosier blanc...

Un mouvement m'arrête dans mes réflexions. Le garçon roux vient de lever la tête vers moi. Bon, je confirme, son oeil est vert. Un très joli vert d'ailleurs. Je me sens toute timide devant ce regard. Il attend peut-être que je dise quelque chose? En même temps, c'est moi qui vient d'arriver, qui suis venue le déranger. Ah! Zut, je suis nulle pour lancer la conversation! Bon, aller, ça va, je me lance!

- ... Euh... Salut?

Ouah! Bravo, Aisa! Allez, on applaudit! Super le lancement de conversation, quel talent! Non mais, n'importe quoi...

- ... Tu... Heu... Moi, c'est Aisa.

Bon, ça va là. Tais-toi avant de faire vraiment pitié. Ah là là... Parler avec des arbres, c'est tellement plus simple... Si, encore, il avait dit quelque chose, là j'aurais pu avoir l'air moins cloche en répondant! C'est bizarre ça, je m'énerve contre moi-même. Tâchant de reprendre contenance, je fais quelques pas dans sa direction. Après tout, il peut peut-être me dire où je dois aller? Mais je n'ai pas le temps de rouvrir la bouche que la porte d'entrée s'ouvre à nouveau. Tiens? Un autre nouvel arrivant?

Spoiler:
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Mineko Kagami
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MessageSujet: Re: « personne n'a une boussole ? »   « personne n'a une boussole ? » Icon_minitimeMer 26 Sep - 17:28





I singing in the rain ♫

Mineko était dans sa chambre d'hôtel, oui , on lui avait toujours pas attribuée de chambre depuis son arrivée , donc elle était encore là . Il est environ sept heures du matin , cette fois ci elle c'était réveillée à l'heure , elle patientait juste devant sa fenêtre que quelques minutes passent . En faites , elle devrait être sur le chemin depuis une dizaine de minutes déjà mais elle avait la flemme . Mineko n'était pas flemmarde d'habitude mais là , c'était différent . Ce n'est après quelques minutes qu'elle décida de se bouger un peu et de se lever enfin . Elle prit son sac à main et de son autre main s'empara de sa peluche Yôgi avant de sortir de sa chambre .
A son plus grand bonheur , l'ascenseur ne se bloqua pas cette fois ci , un bon début de journée comparé à sa rentrée .
Une fois dehors , elle leva les yeux au ciel , il y avait un magnifique soleil rayonnant , tant mieux pour les gens mais pas pour elle , elle dû sortir son ombrelle et se protéger avec et oui , c'est ça être albinos , il fallait être exposée au soleil le moins possible . Elle lâcha un soupir ennuyé et avança lentement , ses pas étaient énormément lents et légers comparés à sa cadence de d'habitude . On aurait presque dit qu'elle marchait sur un long fil suspendu à deux bâtiments éloignés l'un de l'autre . Yôgi , la peluche , s'ennuyant un peu face au long silence qui demeurait entre eux deux se mit à parler de tout et n'importe quoi , il était impossible pour cette peluche de se taire , plutôt Mineko n'arrivait pas à la faire taire , ni à le faire parler quand elle le voulait , c'était involontaire malheureusement . Voilà pourquoi justement elle allait au pensionnat Aomori , pour pouvoir maîtriser son pouvoir mais également l'améliorer . Peut-être qu'un jour elle pourrait contrôler plusieurs peluches en même temps , mais ce jour ne risquait pas d'arriver de si tôt .
Revenons à nos moutons , elle s'assit sous l'abris bus et attendit logiquement son bus . Le temps d'attendre , La jeune fille fouilla dans son sac pour voir son emploi du temps , puis elle fit une grimace . Elle aurait pu dormir bien plus longtemps si elle aurait su qu'en faites elle n'avait pas cours ce matin . Elle grogna énervée contre elle même , elle n'allait tout de même pas rentrer à l'hôtel maintenant qu'elle était dehors . Elle poussa de nouveau un soupir avant de voir son bus arriver , elle monta dedans , s'assit à une place contre la vitre et se mit à réfléchir . Des milliards de questions sur cet internat lui trottaient dans la tête . Comment les cours se passaient là-bas ? Allait-elle bien s'intégrer ou pas ? Bref je ne vais pas tout citer non plus sinon on serait encore là demain . Bien que cela ne se voyait pas à son expression plutôt neutre voir ennuyée et fatiguée , la jeune albinos était très stressée à l'idée d'avoir son premier , cours , dans longtemps certes mais son premier quand même . Elle prit un grand souffle pour évacuer tout se stresse d'un coup , tout allait bien se passer essayait-elle de se convaincre . Mineko arriva à sa destination et descendit du bus , il pleuvait des cordes alors qu'il y a quelques minutes avant il faisait beau ce qui l'étonna un peu . Elle resta figée sur place à regarder le ciel gris au lieu de se précipiter sous un abris pour ne pas finir tremper . L'adolescente adorait la pluie , tellement même que rester sous la pluie à regarder les gouttes tombées ne la gênait absolument pas , elle ressentait même un sentiment de joie à être sous la pluie . C'était quelque chose de assez étrange c'est vrai , mais à aucun moment j'ai dit que cette jeune fille était normale , elle est assez loin de l'être … Mais ce n'est quand même pas une extra-terrestre , il y a certaines choses normales chez elle comme …


- Mineko !! je vais finir tout tremper moi ! Mets toi à l'abris vite ! En plus on va attraper froid ! Retentit une petite voix tandis que Mineko ne bougeait toujours pas , elle était comme hypnotisée par la pluie , captivée même , qu'elle ne prit même pas la peine de répondre à cette peluche passant ses journées à se plaindre , malgré ça elle adorait cette peluche , elle l'avait depuis longtemps déjà . Cela devait faire aujourd'hui 13 ans qu'elle l'avait et elle ne s'en était jamais séparée , d'ailleurs elle ne comptait pas s'en séparer . Elle y tenait beaucoup trop comme je le disais , elle a un peu tout vécu aux côtés de cette peluche . D'ailleurs c'est ce que pensait à présent Mineko , elle pensait au jour où ses parents lui avaient offert cette peluche , cette pensée fut rapidement coupée par la voix de Yôgi qui cria :

- Hé mais tu m'écoutes ?
- Yôgi , tais-toi un peu ! Tu m'embêtes .
- … T'es méchante ...


Mineko lâcha un soupir puis sourit avant de se regarder , elle était toute trempée . Finalement elle aurait dû écouter cette peluche grincheuse . Elle se remit alors à avancer , le pensionnat se trouvait à quelques rues de l'arrêt de bus . Elle accéléra un peu le pas , même si elle n'était pas en retard , elle aimerait au moins pouvoir se mettre à l'abris , la pluie se faisait de plus en plus forte , ça la fouettait presque tellement qu'elle était violente .

- Bah ça sert plus à rien de courir maintenant qu'on est trempés !

Mineko leva les yeux au ciel et arriva devant le portail de Aomori . Le portail étant déjà ouvert , elle entra donc sans être obligée d'utiliser sa force pour tirer la grille ou bien l'escalader avec discrétion . Elle arriva devant le hall d'entrée et vit deux personnes , une jeune fille et un jeune homme . Enfin des jeunes de son âge quoi , elle resta sur place silencieuse ne voulant pas les gêner dans leurs conversations . Yôgi lui chuchota à l'oreille que c'était l'occasion pour la jeune fille de se faire des amis , du moins au moins faire connaissance avec des personnes . Mineko haussa les épaules et s'approcha donc doucement et discrètement , bon , ce n'était plus si discret que ça plus que tout le monde l'avait vu arriver mais disons qu'elle tentait de s'approcher des jeunes gens en essayant de ne pas donner un genre « Je m'incruste dans votre conversation » .
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Rina Tsuyu
Rina Tsuyu
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MessageSujet: Re: « personne n'a une boussole ? »   « personne n'a une boussole ? » Icon_minitimeSam 29 Sep - 11:31

Une jeune fille marchait seule dans la rue, son air abattu allait de pair avec le temps : ciel couvert, il allait sûrement bientôt pleuvoir - c'était en tout cas ce qu'avait prévu madame météo à la télévision hier soir. La télévision était vraiment une invention extraordinaire, elle permet de regarder des dramas, de savoir ce qui se passe dans le monde ou encore savoir comment s'habiller pour le lendemain. Rina sourit. Rina? Rina était la jeune fille qui arpentait la rue sans se soucier de rien ni personne. Elle sourit donc, et cela parce qu'elle n'avait pas écouté madame météo, elle avait voulu s'habiller de manière légère, un t-shirt Mickey Mouse corail, d'un gilet court et sans manche argenté, d'un jean troué noir et de pompes argentés. Elle n'avait pas vraiment fait d’effort pour bien se vêtir, et encore moins pour les cheveux et son maquillage, ses cheveux bruns étaient simplement démêlés et elle ne portait tout simplement pas de maquillage. A quoi bon elle allait quelque part où elle ne voulait pas aller. Mais elle y était obligée par ses parents ou par son "pouvoir" qu'elle n'avait jamais considéré comme tel. Ce lieu s'appelait le pensionnat Aomori, il accueille des personnes comme elle qui ont des capacités spéciales - c'était comme cela que sa mère appelait le don de Rina- . Cette dernière voyait l'allure générale de l'endroit où elle allait désormais vivre sans connaître personne, c'était pour cette raison qu'elle ne voulait pas y allait, elle ne voulait se retrouver sans sa famille et sans ses amis. De plus, elle aimais la routine de tous les jours, elle aimait se lever aux aurores pour allé faire jogging, puis prendre son petit déjeuner dans la cuisine chaleureuse de sa mère, aller à l'école avec ses amis, suivre les cours -même si ils sont ennuyeux- , manger avec son cercle d'amis , aller au club de danse puis à ses cours de danse dans une école de danse, rentrer chez elle. Elle aimait cela. Et dans avec une routine brisée, comment ferait son frère sans sa grande sœur? Ses amis sans ses imitations non voulues? Elle se le demandait, c'est pur ça qu'elle n'était pas allée directement dans ce pensionnat, elle était restée dans une chambre d’hôtel payé par son père où elle était resté enfermée pendant 3 jours.

Mais cela était fini, sa mère l'avait appelé pour l'obliger à sortir de sa tanière et elle l'avait écouté comme elle l'avait toujours fait depuis sa naissance. Et maintenant elle marchait telle une condamnée se rendant à la potence, et le ciel le lui rendait bien, il se mit à pleuvoir. S'arrêtant dans la rue. Rina sortit son parapluie de son sac en bandoulière, elle l'ouvrit et se protégea de cette pluie fraîche et se remit à marcher cette fois de manière plus soutenue. Elle arriva finalement à destination après 20 minutes de marche. Pensant ces longues minutes elle avait pris la façon de marchait de chaque passant, elle ne pouvait pas s'en empêcher, c'était son don et elle allait justement à Aomori pour le contrôler car cela n’était pas plaisant d'imiter tout le temps ce que fait son entourage, à force elle avait l’impression de ne plus être elle. Elle pouvait imiter leurs marches, leurs mimiques, leurs grimaces ou encore leurs façons de parler, elle recopiait tout et n'importe quoi. Bien entendu, il y avait des points positifs à sa particularité, elle qui était sportive en était même enchantée, elle était la plus forte en sport et surtout en danse. À la danse! C'était la vie de Rina, elle adorait cela que ce soit de la danse classique, du modern jazz et du contemporain. Elle dansait dès qu'elle le pouvait, dans sa chambre, dans la cuisine, le salon et même des fois dans la rue! Et elle avait même créé un spectacle de rue avec son école de musique, ce souvenir resterait dans sa mémoire et cela lui permettra de réussir à rester dans un lieu inconnu avec des inconnus. En pensant de danser sous cette pluie le remix de Glee Singing in the Rain/Umbrella lui revint en tête ainsii que la chorégraphie sur laquelle elle avait danser : elle arrivait avec les autres danseuse le parapluie fermer puis elles l'ouvraient et le faisaient tourner autour d'elle, puis les autres danseurs arrivaient et ... Son souvenir s'arrêta là car elle venait de remarquer qu'elle était désormais trempées, et pourquoi cela? Tout simplement parce qu'elle s'était mise instinctivement à danser dans la rue, heureusement pour elle il n'y avait personne à l'horizon, personne pour la prendre pour une folle qui dansait sous la pluie. Rina se sourit à elle même, quelle idiote faisait-elle, ses vêtements n'était déjà pas appropriés alors maintenant c'était encore pire! Elle espérait peut-être se faire virer dès le premier jour, ce serait vraiment bien ! pensa Rina.

Elle tourna à l'angle d'un mur et vit l'entrée d'un grand bâtiment, elle s'en approcha et vit une jeune fille devant le portail. Elle avait les cheveux blancs et devait avoir son âge, Rina la perdu de vue quand elle entra dans la cour du bâtiment. Curieuse, Rina s'approcha du portail et lut sur un écriteau " Pensionnat Aomori". Elle était son arrivée dans son enfer personnel et la jeune fille qui y était entré quelques secondes auparavant devait aussi avoir un don. Rina se demanda quelque sorte de don les personnes étant dans ce pensionnat pouvaient bien avoir, des yeux lançant des rayons laser, le pouvoir de téléportation ou encore plein d'autres . Pour la savoir, il fallait allée à Aomori et bien qu'elle ne voulait pas, elle y alla par obligation et par curiosité. Elle marcha à la suite de la fille aux cheveux blancs qui elle n'avait pas de parapluie. Cette dernière disparut derrière une porte que Rina prit pour l'entrée du pensionnat, arrivé devant elle hésita puis entrebâilla la porte et passa sa tête à travers. Il y avait la jeune fille de tout à l'heure et deux autres personnes, une autre fille et un garçon. Pensant qu'elle le pouvait, elle entra dans la grande pièce presque déserte. Elle s'approcha de la jeune fille aux cheveux blancs et lui demanda :
- Excuse moi, je suis nouvelle ici. Sais-tu où je dois aller?

Super comme première approche mais elle s'en fichait.
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Lilian R. Kurokawa
Lilian R. Kurokawa
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« personne n'a une boussole ? » Vide
MessageSujet: Re: « personne n'a une boussole ? »   « personne n'a une boussole ? » Icon_minitimeMer 3 Oct - 12:04

if it will happen, so what ?
Tu as commencé par détailler la personne qui était dans le hall. Hein, Lilian ? Une habitude, comme ça. Tu avais toujours eu cette espèce de petit réflexe de détailler le monde autour de toi. Et mine de rien, ça t’aidait vachement. Vu que tu adores décrire, les poses et les attitudes sont ton point fort. Passons. Tu la détailles. Oui, parce que c’est une jeune fille. Ton âge ? Peut-être plus jeune ? D’ici, tu ne saurais dire. Elle n’est pas encore assez près, et tu sais bien que les apparences sont trompeuses. On te donne souvent deux ans de plus. Elle peut faire plus jeune qu’elle n’est. Ou à l’inverse, plus âgée. Tu as totalement oublié le cahier, mais alors vraiment totalement. Qu’est-ce qui t’importe, maintenant, au juste ? Bah, elle. Tu la détailles. Un peu comme une intruse. Eh, tu étais bien, seul dans ce hall, faut dire.
Du coup, quand elle s’approche, tu penches la tête de côté. Déjà qu’avec un œil, t’y vois pas hyper bien, mais si en plus tu te mets des cheveux devant celui qui est normal, t’es pas rendu. Et t’as l’air con, tu t’en rends compte au moins ? Ben non. Quoique. Tu te remets l’échine droite donc c’est que tu dois être conscient de ton ridicule momentané. Heureusement que cette notion ne tue pas ; imagine le nombre de fois que tu aurais dû être foudroyé sur place….

Et donc, tu la regardes s’approcher, avec ton stylo en suspension au-dessus de la page noircie de ton écriture italique et serrée sur les lignes bleu pâle du vélin jaune ; encore plus pâle ; du cahier. Mode pause. Un mode pause quasi-total. Tu vas la laisser entamer la conversation en plus ? Bah bravo. Mais c’est comme d’habitude : tu ne sais pas quoi dire. Mais alors, absolument pas. Déjà que tu as tout le temps l’impression qu’on te dévisage à cause de ton cache-œil ; et même que quelqu’un essaie de te l’arracher ; si en plus tu dois entamer les conversations à chaque fois, tu finiras parano. … Euh. Attends. C’est quoi le rapport, là ?

Eh. Salut ? Elle t’a dit « salut ? » Nan ? Tu veux pas répondre ? Bah… En même temps, tu pourrais répondre quoi à part « salut » ? Pas grand’chose, avouons-le. Donc tu ne dis rien. Tu la laisses continuer. Y a un air de déjà vu avec quelqu’un d’autre, c’est rigolo. Eh, gaffe, ton cœur s’emballe quand tu y pense. Ce serait pas très discret de rougir là maintenant tout de suite, tu ne crois pas ? Allez. On y retourne.

« … Tu… Euh… Moi, c’est Aisa. »

Tu souris légèrement. Réaction type. Elle a l’air un peu timide. Un peu. Beaucoup ? T’en sais rien. C’est pas tellement tes oignons. Mais tu refermes quand même ton cahier, en posant le stylo en marque page. Méfiance ? Ca se pourrait bien. Ce n’est jamais agréable d’avoir l’impression qu’on lit ce que tu écris avec tant d’ardeur au travail ; c’est vrai que c’est pas en cours que tu t’investis comme ça, y a pas photo comme on dit.
Et sinon, bah, tu souris. Légèrement. Et t’as toujours des cheveux devant les yeux, tu le sais, ça aussi ? Bah oui. Mais t’as la flemme de les écarter. Puis, ça te gêne pas. On voit ton œil. Tu vois bien. Donc tu t’en fiches. Royalement, presque. Donc. Nous en étions, à ?

« Moi c’est Lilian. »

Et paf.
T’as jamais pensé à aller vérifier la définition de tact dans le dictionnaire, des fois ? Non, hein, avoue ? De toute manière, tu sais ce que c’est ; enfin, on espère ; et tu n’arrives pas à en faire preuve. Mais rien que vérifier, tu pourrais essayer ? Peut-être… pour essayer, justement plus tard, d’y aller avec plus de tact ? C’est pas tellement ce qui te préoccupe le plus, soyons francs.
Et tu n’as même pas le temps d’en placer une autre que la porte du hall s’ouvre rebelote. Ah tiens ? Il pleut ? Depuis quand ? Pas longtemps, ou alors c’est que t’es vraiment trop concentré sur ton cahier pour te rendre compte de ce qui se passe autour. Ce serait ça, que ce ne serait pas étonnant du tout. Enfin bref. Tu te doutais peut-être bien un peu qu’avec ce temps gris, il finirait par se mettre à pleuvoir, non ?

Alors tu te mets à dévisager la nouvelle venue. Cheveux blancs. Ca, c’est pas habituel du tout. Tu fais la liste de ce qui peut causer une décoloration de la fibre capillaire. Choc émotionnel intense ? Non. Vu son teint de peau, tu penses à autre chose. Albinisme. Pourquoi pas ? Il faudrait, un jour, que tu arrêtes de te renseigner sur les atteintes diverses que peut subir le corps humain. Mais c’est de la curiosité de se renseigner comme ça. Et ça t’aide pas mal. Après tout, t’as pas un œil qui « bug », toi aussi ? Bah si. Donc tu cherches des infos, et parfois, tu pars sur un autre sujet. Tu as beaucoup appris au sujet des psychopathologies ; de troubles du sommeil, de l’humeur, de la vue, et autres affections. Sur les maladies chroniques et les différentes formes de cancer. Et comme ça t’intéresse, tu retiens les infos. Tu vas finir par être une encyclopédie du vivant.
Seulement, tu n’oseras jamais lui demander, hein ? Bah oui. C’est ça le truc. Tu ne lui demanderas jamais. Tu la laisseras en parler. A supposer que vous gardiez contact, bien sûr. Oui, tu parles bien de la nouvelle arrivante. Celle qui s’approche. Ou qui a l’air de vouloir s’approcher.

Seulement voilà, toi, tu n’es pas franchement du genre timide. Pas doué à l’oral et relativement peu bavard, mais pas timide. Alors, tu lui fais signe de venir. Surtout que si elle est nouvelle, tu ne vas pas la laisser se perdre bêtement. Tu connais le coin, depuis le temps. Tu pourrais l’aider au minimum. Ou, au moins essayer. C’est vrai, tu n’as aucun sens de l’orientation.

« Excuse-moi, je suis nouvelle ici. Sais-tu où je dois aller ? »

Niveau tact, tu es battu.

… Et tu sais encore moins quoi dire. T’es bien barré, Lilian. Vraiment bien.
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Aisa Obayashi
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MessageSujet: Re: « personne n'a une boussole ? »   « personne n'a une boussole ? » Icon_minitimeDim 21 Oct - 17:11

- Moi c’est Lilian.

Ah! On dirait qu'il est pas trop timide, lui au moins. Tant mieux, si on est deux à être timide, on risque pas d'aller vraiment loin. Je me sens déjà plus à l'aise maintenant que je l'ai entendu. Je suis bizarre mais ça, c'est pas nouveau! Alors, comme ça, il s'appelle Lilian? Joli mais pas très Japonais, comme je le pensais! J'ouvre la bouche pour répondre quelque chose. Quoi? Euh... Je sais pas vraiment. Et je ne le saurais jamais : la porte d'entrée viens de s'ouvrir à nouveau.
C'est une belle jeune fille qui entre. Beaucoup plus grande que moi (bon, ça, en même temps, c'est pas trop difficile), de longues boucles blanches, des yeux rouges un peu mauves, un teint vraiment pâle... Tiens, elle serait albinos? Et jolie aussi, très jolie. Elle reste là, debout, et elle nous regarde. Je crois bien qu'elle a peur de nous déranger. Elle s'approche, discrètement, pour nous parler. Ça ne m'arrange pas vraiment mais c'est pas bien grave. Je lui souris et lui fait signe d'approcher, pour lui montrer qu'elle ne nous dérange pas.
C'est alors que la porte s'ouvre une troisième fois. J'ai soudain un "mouvement de panique intérieur". Comment? Vous ne connaissez pas? Ben, imaginez que j'ai peur mais à l'intérieur. Dehors je suis... heu... normal, quoi. Bon, n'imaginez rien en fait. Donc, je disais, d'un coup j'ai peur : Si il y a plus de personnes qui viennent, je vais sûrement redevenir timide, comme d'habitude, déjà que je vais sûrement avoir du mal à me rappeler le prénom de Rinia... Lilian, pardon! Et ce n'est pas ce que je veux. Je suis là pour me faire des amis qui me ressemblent alors...

- Excuse-moi, je suis nouvelle ici. Sais-tu où je dois aller ?

J'étais tellement dans la lune que je ne l'ai pas vue approcher, cette deuxième fille aux longs cheveux bruns et au look amusant. Ouh! Trop mignon le T-shirt Mickey Mouse! Elle a posé la question à la jeune fille albinos mais elle a l'air aussi peu assurée que moi. Nous somme sûrement nouvelles toutes les trois. Dans mon ancien collège, on nous aurait appelées "les trois paumées du bahut". Heureusement, ça c'était avant! Mais bon, ça va être un peu galère pour trouver notre chemin, dans ce cas... A moins que... Oui, le garçon, là, Finia... Lilian, zut! Répète-toi ce prénom, idiote! Arrête avec ta mémoire de poisson rouge! Oui, donc, peut-être que Lilian pourrais nous aider, lui. Il a l'air d'être un habitué et de connaître cet endroit. Encore faudrait-il lui demander mais... Aïe aïe aïe! Je suis déjà très timide pour dire "bonjour" alors comment je pourrais lui demander quelques chose avec deux autre filles autour?

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MessageSujet: Re: « personne n'a une boussole ? »   « personne n'a une boussole ? » Icon_minitimeVen 23 Nov - 19:13





When I said ...

Mineko continuait de tenter de s'approcher discrètement des deux jeunes adolescents qui étaient en train de discuter tout en faisant comme si elle allait aller ailleurs . Mais elle se rendit bien compte que c'était pas vraiment discret à vrai dire , pas ce qu'elle faisait mais elle n'était pas discrète tout court à cause de son physique . Une fille aux cheveux blancs désolée mais ça ne se rate pas , avec des yeux rouges non plus , aussi grande pour une japonaise également enfin bref on va épargner la liste quoi . Lorsque les deux gens lui firent signe d'approcher , Mineko eut à peine le temps de faire un pas de plus vers eux qu'une jeune fille entra dans le hall et l'interrogea . Elle se tourna alors doucement vers elle , pivotant presque comme un robot . La fille se trouvant en face d'elle était brune , avec des yeux marrons , elle était un peu plus petite que Mineko , c'était un peu dur de trouver plus grande qu'elle , du moins pour une fille . Elle n'était pas mouillée , elle , contrairement à Mineko qui se sentait un peu seule aussi mouillée , comme si elle ressortait tout juste d'une petite baignade habillée . Lorsque la brunette posa sa question , Mineko resta silencieuse un long moment , elle ne savait pas du tout quoi répondre . Pas que Mineko était timide , mais … Elle était tout aussi perdue que cette jeune fille dans ce grand établissement . L'adolescente aux cheveux couleurs neiges haussa les épaules , un sourire gênée aux lèvres , s'en voulait presque à elle même de ne pas pouvoir l'aider plus que ça . Mais les deux personnes étant là avant elle devait surement savoir où la fille et elle-même devait aller .
Mineko pensa alors d'abord se rendre au bureau de la vie scolaire ou quelque chose comme ça fin d'avoir les emplois du temps , de savoir dans quelle classe et dortoir elle pouvait être , ce qu'elle dit juste après y avoir pensé d'ailleurs :

- Je ne sais pas , en faites je viens d'arriver . Mais à mon avis tu devrais aller au bureau de la vie scolaire ou quelque chose comme ça !

Elle lui fit un aimable sourire avant de regarder autour d'elle . Cela pourrait être une occasion de parler un peu et faire connaissance avec des gens se dit-elle , plus qu'ils n'étaient que quatre dans ce hall . De plus ils avaient plutôt l'air sympathique . Enfin la jeune fille à côté du jeune homme – très précis – semblait plutôt timide , ça se voyait bien à son visage , du moins c'est ce que pensait la jeune fille . Le garçon aux cheveux rouges semblait être une personne plutôt calme et posé . Et enfin l'adolescente venant juste de lui adresser la parole semblait gentille , pas quelqu'un de spécialement timide mais pas excentrique non plus . Enfin peut-être se trompait-elle se répétait Mineko , elle était quand même presque sure de ne pas se tromper …. Parce qu'elle n'aime pas se tromper . Bref !
Remarquant qu'un silence commençait à s'installer , la jeune adolescente réfléchit à quelque chose pour justement éviter que ce silence ne tombe . Car tout le monde sait à quel point il est dur de reprendre un sujet après un long silence , presque personne ose parler après les silences .Elle chercha donc quelque chose d'intéressant à dire , même si Mineko n'était pas très douée pour lancer des sujets , à vrai dire c'était plutôt les personnes qui venaient vers elle et pas le contraire . De plus , elle devait trouver quelque chose de plus intéressant à dire que « Coucou je suis Mineko Kagami , enchantée ? « car après cela , il n'y a plus grand chose à dire non plus .
Mineko eut alors l'idée de se présenter mais en plus de demander :

- Bon , je me présente ! Je suis Mineko Kagami . Lança t-elle avec énergie , pour éviter de bafouiller en plein milieu , elle devait sembler confiante , enfin pas excessivement mais assez . Elle reprit :
- Je suis nouvelle ici , à Aomori , mon don est frankenstein , je contrôle donc les peluches . Et vous ? Ah , et enchantée !

A vrai dire sur sa dernière phrase elle avait perdu un peu de sa « confiance » , ce qui fait qu'elle était légèrement rouge . Au moins elle avait fait le premier pas , c'était déjà ça . Mais elle avait l'impression d'avoir oublié de poser une question , c'était surement la plus importante . Mais laquelle ? Elle prit donc soudainement un air réfléchi , le doigt posé sur son menton et les yeux levés vers le plafond , bon ce n'était pas comme si ça allait l'aider à trouver plus vite la question qu'elle avait oublié .
Quelques secondes plus tard , la mémoire rafraichit , elle put donc demander aux deux personnes étant là avant elle , s'adresser à la nouvelle arrivante aurait été plutôt bête :

- Est-ce que l'un de vous voudrait bien me … Enfin nous faire visiter Aomori ..? Je me sens déjà un peu perdue en faites ...

Elle se gratta la tête et fit de nouveau un sourire gênée en espérant que ça ne les dérangerais pas de lui rendre ce petit service . Elle avait au passage ajouté la nouvelle arrivante dans la phrase , car elle en avait déduit qu'elle était nouvelle tout court hm .
En y pensant , si ils refuseraient , Mineko se sentirait bien bête ....

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MessageSujet: Re: « personne n'a une boussole ? »   « personne n'a une boussole ? » Icon_minitime

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