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 Yukiko Masamune

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Yukiko Masamune
Yukiko Masamune
garden

Féminin Age : 33
Messages : 54
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Scolarité/Age: Première année / 17 ans
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Yukiko Masamune Vide
MessageSujet: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeSam 29 Sep - 12:38


le petit oiseau va sortir ~
feat - Mogami Kyoko / Skip Beat
Yukiko Masamune 20890
• NOM Masamune
• PRÉNOM(S) Yukiko
• AGE 16 ans
• CIVILITÉ Célibataire
• SCOLARITÉ Première année
• SEXUALITÉ Hétéro
• GROUPE Garden's Key
• POUVOIR Dynamite
La beauté n'est pas qu'extérieur
« elle est aussi intérieur ~ »

Lorsque je me regarde dans un miroir, je me demande toujours si les personnes autour de moi me voit comme moi je me vois. Après tout, nous avons tous un regard différent et une façon différente de l'expliquer et l'exprimer correctement. Moi, lorsque je me regarde, je vois une adolescente au teint pâle, qui me fixe avec ses yeux noisettes parsemés de petites tâches ambrées. Je vois une fille au sourire éteint, qui observe d'un air songeur sa propre personne et qui, en passant sa main dans ses cheveux courts, pousse un soupir décourageant. En effet, elle a les cheveux d'un blond-roux voyant. Normalement, ils sont d'un noir de jais, comme les plumes d'un corbeau. Mais cette couleur étant trop froide et trop triste, j'avais décidé de la changer en quelque chose de plus chaleureux.

Cette fille qui me fixe au travers du miroir, elle scrute mes traits fins, cherchant une quelconque imperfection qu'elle ne trouvera pas. Pas là en tout cas. Alors elle baisse légèrement les yeux, observant mon corps nu. Oui, je préfère me décrire lorsque je suis nue, c'est plus simple qu'avec des vêtements. Au moins, on peut voir chaque détail qu'on essaierai de cacher avec des habits. Donc, reprenons là on nous nous étions arrêté. Je fixe le miroir, qui me renvoi mon regard scrutateur. Le reflet observe la petite poitrine, ronde et plutôt jolie, qui possède quelques petites cicatrices. Rien de grave, rassurez-vous. Puis ce regard descend encore, observant le corps fin et légèrement musclé qui se trouve devant la glace. Là aussi il y a des cicatrices, plus importantes que sur les seins. Puis on se retrouve à détaillé les bras et les jambes, couvertes de blessures en tout genre, pas toutes guéries. Mais l'ensemble est fin, un peu musclé.

Et si je me retourne, on verra un dos parfaitement lisse et sans défaut. Je n'ai jamais été blessé à cet endroit là. De la chance ?Non, j'ai juste de bons réflexes.

Voilà, cette personne c'est moi. C'est mon corps, c'est mon apparence. Et lorsque je suis habillée, on ne peut pas voir tout ces petits défauts qui me font complexés. Parce que les autres filles de mon âge peuvent montrer leurs belles peaux bien lisses et que moi je ne le peux pas à cause de mes cicatrices. Mais c'est la vie, on n'y peut rien. AH oui, je ne vous ai pas dit comment je m'habille. Je suis toujours en chemise à manches longues et en pantalons en tissus, Jamais en tee-shirt, ni en jupe ou en robe. Je recouvre ce corps blanc et blessé afin de le protéger des plus moqueurs même si je sais que la beauté n'est pas de l'extérieur, on ne cherche jamais à regarder l'intérieur. Jamais.

Je suis ce que je suis
« et tu n'es pas moi ~ »

Il est certes important de savoir se décrire soi-même, mais n'est-il pas tout aussi important de laisser les autres nous découvrir, nous comprendre ? Mais pour vous, je veux bien parler de moi.

Pour quelqu'un qui ne me connaît pas, je pourrais passer pour une personne qui ne grandit pas psychologiquement. Une enfant. Qui passe son temps à s'amuser sans se préoccuper des adultes et du jugement des autres à mon égard. Qui n'accorde pas d'importance à la souffrance, à la tristesse. Qui oublie que le monde actuel est cruel. Cependant, cette personne qui ne me connaît pas se trompe. Pas sur tout car en effet j'aime m'amuser. Le monde des adultes me terrifie et je n'ai pas toujours envie d'y mettre les pieds. Mais j'accorde de l'importance à pas mal de choses. Aux autres, aux sentiments qu'ils éprouvent. A leurs soucis. Pourtant, il est vrai que je ne m'accorde pas autant d'importance qu'à ceux qui me sont chers. Pourquoi ? Parce que je ne veux pas être un poids. Un boulet qu'il faut traîner derrière soi. Je ne veux pas obliger les gens à m'aimer, à m'accorder de l'intérêt s'ils n'en ont pas l'envie.

De ce fait, je cache souvent mes problèmes, mes tristesses, mes colères et mes douleurs. J'essaye de protéger ce que je peux sans être un poids et je m'accroche à leur bonheur pour ne pas défaillir sous mes propres émotions. Je suis comme ça, et personne ne pourra le changer. Vous savez, c'est très dur pour moi d'avoir un pouvoir qui ne vous permet pas d'être dans d'autres états que dans le bonheur absolu. Je m'interdis de stresser, de paniquer, de me mettre en colère, parce que sinon je deviens dangereuse sans pouvoir maîtriser quoi que ce soit. Alors oui, je fais croire que je vis dans un monde tout beau et tout rose, que je suis une fille naïve qui croit encore que les gens sont tous gentils, mais tout ça, c'est pour ne pas blesser les autres autour de moi.

Alors, faut-il vraiment me juger pour ce que je fais, ou pour ce que je suis ? Pouvez-vous seulement vous mettre à ma place ? C'est une question qui amène tellement de possibilités de réponses... mais une seule est la bonne. Une seule réponse est véritablement admise. Et la voici : « chaque être humain est unique. Ainsi, tu es toi et je suis moi. »

Allez, s'il-te plaît,
  « Raconte-moi une histoire ! ~ »

Bien, finissons-en. Cette dernière étape n'est pas la plus désagréable, mais je n'aime pas particulièrement raconter ma vie à n'importe qui. Mais vous avez de la chance, puisque vous n'êtes pas n'importe qui, n'est-ce pas ? Alors commençons par le début.

Le 11 octobre XXXX, alors que l'automne faisait voler les feuilles rougeoyantes des arbres et que le froid apparaissait petit à petit un peu partout, le silence environnant vient à se déchirer brutalement dans la grande maison familiale des Masamune. Un hurlement de douleur, accompagné rapidement par toute une foule de pas et de paroles incompréhensible. Au loin, on aperçoit le cri strident d'un gyrophare qui se rapproche. On venait chercher la pauvre femme qui se tenait le ventre, pleurant de douleur tandis qu'autour d'elle on essayait de la rassurer. Une fois dans l'ambulance qui roulait à vive allure pour atteindre l'hôpital rapidement, tout se passa à une vitesse frisant le ridicule. Tout d'abord, pas moyen de trouver quelqu'un de compétent afin de savoir si ou on non notre petite femme va pouvoir donner vie à l'être qui aimerait bien sortir de son corps.

Une fois le personnel trouvé et le diagnostic donné, il fallait attendre d'avoir un bloc de libre. Des personnes qui naissent un 11 octobre à Kyoto, il ne peut pas en avoir quinze-milles quand même!si ? Bah la preuve car notre futur maman à bien faillit accoucher sur son lit d'hôpital. Un comble, je vous dis ! Bref, par chance on a put rapidement la transférer au bloc et elle donna naissance à son bébé à temps et sans conséquence. Et vous savez quoi ? C'est une fille ! On félicita les heureux parents, puis on les laissa tranquillement dans la chambre pour goûter au bonheur d'avoir un aussi petit être vivant dans les bras. Notre nouvelle maman regarda alors son mari et lui fit d'un murmure fatigué :
« Chéri, comment allons-nous l'appeler ? J'opterais bien pour Kyoko ou Yukiko. »
Pendant quelques secondes, l'époux commença à réfléchir et finalement :
« Yukiko me plait bien. »

Voilà comment je suis née. Ce jour-là, personne ne se doutait que des années plus tard, j'allais devenir la personne la plus dangereuse de la famille. Il faut dire que si on savait ce que nous réserve le futur, ça serait moins intéressant. Bref.

Et puis j'ai grandi. A en croire mes parents, j'étais un bébé qui se développait rapidement. À 6 mois, j'avais ma toute première dent alors que je me baladais dans la maison à quatre pattes. J'ai commencé à marché à 9 mois, puis à être propre quelques mois après. Ce n'est pas rare, mais lorsque ça vous arrive, vous vous demandez si vous n'avez pas là un prodige. Je vous le confirme, je n'étais pas une prodige. Du moins pas intellectuellement parlant. Mes parents, tout deux dans la haute société nippon, semblaient inquiets de ne pas me voir jouer du piano comme n'importe quel grand pianiste ou de dessiner comme un grand maître de l'art. Comme si je devais être absolument intelligente et douée pour quelque chose. Et bien non, je n'avais rien de tout ça. J'étais une quiche en dessin, encore plus avec un instrument de musique. La danse, n'en parlons pas. Mon père avait abandonné l'idée de faire de moi quelqu'un qui serait aimé de tous, mais ma mère était coriace, elle n'abandonna pas tout de suite.

Vous savez, Akane – c'est ma maman, elle voulait vraiment que je fasse quelque chose. Pas pour moi, mais pour que je leur ressemble. Mais moi je n'avais pas envie – surtout quand on à 7 ans, de leur ressembler. Je voulais juste m'amuser. Donc, je voulais qu'on me laisse tranquille. Et puis maman a commencé à moins bouger, et à moins m'embêter pour les mêmes choses. Elle me semblait malade quelques fois et Akihito – mon papa, me disait souvent que je ne devais pas m'en faire. Certes, mais quand on a 7 ans et qu'on voit le ventre de sa mère prendre forme et devenir gros, on se demande quand même ce qu'il se passe. Et un jour, elle m'a expliqué ce qu'elle avait. Que dans son ventre se trouver un petit être humain qui allait bientôt naître. En gros, j'allais avoir une petite sœur. Ce jour-là, lorsqu'ils m'ont regardés digérer la nouvelle, je me suis sentie toute bizarre. Contente. Voilà, j'étais contente. Enfin je n'allais plus être seule, je n'allais plus subir seule les caprices de maman. On était tous heureux du coup.

Et puis le jour J est arrivé. C'était un 13 octobre, quelques jours après mon anniversaire en fait. Il pleuvait, et on était à l'hôpital. Papa semblait stresser tandis que maman était en salle de travail. J'essayais de rester calme moi aussi, en vain. Et puis les heures ont passées, les médecins aussi. Ils semblaient soucieux. Papa encore plus. Alors je me suis mise sur ses genoux et j'ai tenté de le réconforter comme je pouvais. C'était rare de ma part, d'avoir un geste d'affection pour mes parents. Alors il a été surpris, mais son sourire sincère m'a fait comprendre qu'il appréciait mon geste. Alors je suis restée dans ses bras, sur ses genoux, à caresser ses cheveux qui sentaient bon et qui étaient très doux.

6 heures plus tard, un homme est venu vers nous. Son visage semblait fermé, le regard vide. Je ne sais pas pourquoi mais mon cœur s'est soudainement agité, en même temps que celui de mon père. J'avais un mauvais pressentiment. Papa se leva, sans moi, et parla avec le monsieur en blouse. En quelques secondes, son visage se transforma et je le vis tomber à genoux, des sanglots le secouant fortement. Je me suis précipitée vers lui, la boule au ventre et la gorge serrée. A peine m'étais-je approchée qu'il m'avait prise dans ses bras, me serrant fort. J'ai alors regardé le médecin qui s'éloignait. Lorsque, quelques minutes plus tard, nous sommes entrés dans la chambre de ma mère, j'ai couru vers le lit et j'ai attrapé sa main. Elle était si froide ! Intriguée, je l'ai appelé.

« Maman ? » Pas de réponses. « Maman ? Maman ?? » Toujours pas de réponses. J'ai secoué sa main, mais elle ne réagissait pas. Étrangement, ma gorge s'est serrée de nouveau. « Maman ! Maman !!! » Je me suis retournée vers papa, mais il pleurait encore. Les gens autour de nous semblaient tristes. Le médecin s'est alors approché de moi et a poser sa main sur ma petite main et l'ôta de celle de maman. Je n'ai pas voulu. Je l'ai serré plus fort, sanglotant doucement parce que j'avais compris. Je n'étais pas idiote vous savez ? Un enfant peut comprendre ce genres de choses. Mais je refusais d'y croire. Je refusais de croire que ma mère ne pourrait plus ouvrir les yeux et nous sourire. Je refusais de croire qu'elle était partie sans nous dire au revoir. Et puis soudain, les mots sont sortis de ma bouche sans que je puisse contrôler quoi que ce soit.

« Et ma petite sœur ? » Tous le monde, même papa, ils ont tous étaient surpris. L'infirmière m'a regardé avec des yeux tristes, mais son visage s'est penché sur ce qu'il y avait dans ses bras. Mon père s'est avancé en même temps que moi et nous l'avons vu. Le bébé. Il dormait paisiblement. La suite est passée rapidement. Mon père a organisé l'enterrement de maman, tandis que l'enfant était entre les mains de mes grand-parents maternels. Moi, j'essayais d'aider papa à faire les préparatifs mais le cœur n'y était pas. Une fois l'enterrement fait, on a repris notre vie comme si rien ne s'était passé. Sauf que moi, je n'ai jamais pu oublié la souffrance que la mort de ma mère a causée. Quand à Sakura, ma petite sœur, je ne la verrais que quelques fois dans l'année. C'est papa qui a décidé cela car il n'avait pas le temps avec son travail de s'en occuper. Ce fut dur, mais on s'habitue à force. C'est comme ça que quelques années sont passées, jusqu'à ce jour où j'ai découvert mon pouvoir.

Si je me souviens bien, c'était peu de temps après mon douzième anniversaire. J'étais dehors avec des amis et on s'amusait dans la vieille maison non loin de chez moi. Elle était vide et tombait en ruine. Certains disaient même qu'elle était hantée, d'où notre présence là-bas. Avec Tsubaki, ma meilleure amie, on avait commencé par explorer les pièces du bas tandis que les garçons s'attaquaient aux deux étages. Bien sûr, on ne trouva rien de particuliers. Seulement des bruits étranges, des craquements. Mais c'était compréhensible, puisque la baraque était en ruine. Soudain, on entendit les cris paniqués des garçons. Effrayées, on les appela. Le silence s'installa, lourd et flippant. J'ai alors demandé à Tsubaki d'attendre dehors tandis que j'allais cherché les garçons. Connaissant bien Kenji et Makoto, je me doutais qu'ils nous faisait une blague de mauvais goût mais...

Je suis quand même montée, inquiète du silence pesant qui m'entourait. Mon cœur accéléra, mes mains tremblèrent tandis que je parcourais le première étage, puis le deuxième. J'avais pourtant regardé partout, mais aucune trace des garçons. J'allais redescendre quand soudain, des craquements se firent entendre. Juste derrière moi. Proche. Plus proche. Lorsque j'ai senti quelque chose me toucher, j'ai poussé un cri terrifié. En dessous de moi, le plancher se brisa violemment, comme s'il avait explosé. Je suis tombée au premier étage, puis au rez-de-de chaussée. Mais je n'étais pas la seule. Les garçons aussi, étaient tombés. Preuve qu'ils m'avaient une nouvelle fois eu avec leur stupide farce. Le problème, ce fut bien évidemment nos blessures. Moi plus que les autres. À l'hôpital, mon père m'a passé un sacré savon. Il ne s'était même pas inquiéter de ma santé. Je l'avais simplement dérangé dans son travail. Je ne sais pas pourquoi, mais la colère était telle que lorsque j'ai détourné le regard pour ne pas faire face à mon père et que j'ai attrapé mon verre d'eau, il s'est brisé en milles morceaux. Il n'avait pourtant aucune fissure ! Je n'avais pas une force surhumaine et pourtant... C'est à ce moment-là que j'ai compris que c'était moi qui avait fait ça. Sauf que je ne l'ai dit à personne. Pas tout de suite du moins.

Quelques mois plus tard, je l'ai raconté à Tsubaki en lui faisant promettre de ne le dire à personne. Au début, je me suis dis qu'elle ne me croirait pas, mais au final, si. Elle était même curieuse de savoir ce dont j'étais capable. Lorsque je lui ai expliqué que ce n'était pas selon mon bon vouloir, je l'ai sentie déçu, mais sans plus. A l'école, personne ne savait pour mon pouvoir. Tsubaki avait tenu sa langue et cela me ravissait. Et puis un jour, l'ambiance à l'école a soudainement changée. Ce matin-là, lorsque je suis arrivée, les gens ont commencés à chuchoter en me regardant bizarrement. Intriguée mais pas inquiète, je continuais jusqu'en classe où là, j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Tsubaki ne me regardait même pas. Ls autres élèves par contre, me fixaient d'un mauvais œil. Ne comprenant pas ces regards, j'ai demandé des explications. Je ne sais pas combien de fois le mot monstre est sorti de leurs bouches. Je n'ai pas eu le temps de les compter. Parce que je me suis retrouvée dans une vieille pièce de l'école, parce que je me suis faite tabassée sous les injures. Anéantie par la trahison de Tsubaki, je ne m'étais pas défendue. Jusqu'à ce que je vois le couteau. Là, j'ai eu une poussée d'adrénaline énorme et avant même qu'il s'abaisse sur moi, l'objet explosa. Cet incident fut vite contrôlé, les professeurs nous avaient séparés et on m'avait envoyé de nouveau à l'hôpital parce que mes blessures étaient importantes.

Oh, le service des urgences ne fut pas vraiment surpris de me voir arriver, après tout je venais souvent. Mais cette fois, ils étaient inquiets pour ma santé. J'avais des hématomes partout, quatre côtes cassées, mes mains n'étaient qu'un tas d'os brisés. Et mes chevilles avaient soufferts aussi. Dans un état pitoyable. Mon père était quand même venu me voir, un peu plus inquiet qu'à l'ordinaire. Vous savez pourquoi ? Parce que le directeur de l'école l'avait appelé en lui disant qu'apparemment j'étais un monstre. Tout cela argumenté par les commentaires sanglotants de Tsubaki qui faisait croire que je l'avais forcé à se taire. Vous imaginez ce que j'ai pu ressentir ? Une douleur affreuse dans mon cœur. Une plaie qui ne cicatriserait pas facilement. Mais je devais faire face à ce problème comme je l'avais fait pour maman.

Deux mois plus tard, je sortais de l'hôpital. Je ne suis pas retournée à l'école. J'ai eu des cours à domicile.

Six mois plus tard, je fêtais mes 13 ans. Seule, car papa était en voyage d'affaires.

Et les années sont passés comme ça. Je me suis entraînée à mieux contrôler mon pouvoir, quand même bien ce n'était pas facile. Je brisais souvent de petits objets, sous la colère ou sous une émotion trop forte. Sans que papa le sache bien sûr. De toute façon, il me fuyait. Depuis ma dernière sortie de l'hôpital, il avait tout fait pour ne pas se retrouver dans la même pièce que moi. Comment pouvais-je réagir ? Comment pouvais-je lui faire comprendre que son comportement me blessait énormément ? Hélas, je n'ai jamais eu la réponse. Et puis un jour, alors que papa était au boulot, j'ai reçu une lettre. Au début, je me suis demandée si ce n'était pas un piège de mes anciens camarades de classes. En réfléchissant bien, j'ai jeté cette idée puisque cela faisait quatre ans que je ne les avais pas vu. D'ailleurs, ils devaient m'avoir oublié depuis le temps ! Bref, j'ai quand même ouvert la lettre et en la lisant, j'ai senti mon cœur battre plus fort. J'étais conviée dans un pensionnat très particulier qui accueillait des personnes comme moi. Ma vision fut trouble à la fin de la lettre. J'ai pleuré, émue et heureuse d'avoir enfin l'occasion de vivre sans craindre la violence des autres. L'émotion était si forte que j'en ai brisé la petite table devant moi. Mais maintenant, cela n'avait plus aucune importance.

Deux jours plus tard, j'étais partie de la maison, ne laissant à mon père qu'une lettre et les clés de la maison. Aomori, me voici !


La vie est une explosion de couleurs
  « et moi je peux tout faire exploser, enfin presque ! ~ »

J'ai découvert mon pouvoir par hasard, alors que je cherchais des amis dans une grande maison abandonnée. Au début, je n'y avais pas prêtée attention parce que le parquet était en mauvaise état. Ce n'est qu'une fois à l'hôpital que j'ai compris, quand mon père m'a engueulé et ne s'est même pas inquiété de ma santé alors que j'étais blessée. J'ai brisé le verre que j'avais à la main – bandée à cause de ma chute, sans le serrer avec force. Au début, je n'en ai parler à personne. Jusqu'à ce que je le dise à ma meilleure amie de l'époque. Je lui faisais confiance mais elle m'a trahie, provoquant une nouvelle crise qui m'emmena de nouveau à l'hôpital. Depuis, je me suis entraînée sans relâche mais sans grand succès hélas. Si je ne contrôle pas correctement mes émotions, je peux briser ce qu'il y a autour de moi. C'est dangereux, pour moi parce que les effets secondaires sont des blessures importantes causés par l'énergie que j'envoie inconsciemment dans les objets (c'est ce que je suppose), pour les autres parce que les morceaux qui sont projetés peuvent les toucher et par conséquent les blesser.

Comme j'ai envie que vous compreniez ce que je peux ressentir et faire, voici un petit exemple de ce dont je suis capable :

Visualisez un endroit un peu bruyant, une salle de classe par exemple. Vous êtes assis à votre place, déjà légèrement énervé d'être obligé d'entendre vos camarades faire les malins et crâner en narrant une quelconque rencontre ou un événement imaginaire. Vous essayez de penser à autre chose que la tension et les frissons qui hérissent vos poils de bras. Votre cœur commence à s'emballer. Doucement, vous fermez les yeux et commencer un exercice sensé vous détendre. Les bruits autour de vous sont comme des vibrations bruyantes et agaçantes. Vous levez les yeux, une fois plus calme, pour chercher quelque chose à faire. Un petit groupe arrive alors, composé de filles riant comme des idiotes. Elles vous regardent d'un air piteux, et commencent à chuchoter. Vous les ignorez au début, jusqu'à ce qu'elles haussent le ton. La colère fait tendre vos muscles, vous hérissent les poils, accélère votre rythme cardiaque et vous donne un mal de crâne incroyable. Votre vision change légèrement de couleur, vous voyez les choses de façon plus vive, c'est presque douloureux pour les yeux. Et plus vous entendez ces pimbêches, pire c'est. Vous savez que si vous vous lâchez, ça fera mal. Mais les filles vont trop loin et vous insulte soudainement devant le regard menaçant que vous leur envoyez. S'en est trop, cette tension que vous sentiez dans vos muscles se relâchent d'un coup, et comme si cette tension était une énergie compacte, elle heurte ce qu'il y a autour de vous et brise ce qu'il y a sur son passage. Ainsi, les quelques tables autour de vous explosent en petit morceaux qui s'éparpillent dans la classe. Vous, vous êtes fascinés par cette étrange couleur qui vous entoure et que les autres ne voient pas. Pour eux, c'est invisible. Pour vous, c'est d'une couleur blanche qui scintille faiblement. Si beau mais si dangereux ! Tout votre corps est douloureux, comme si on vous avait roulez dessus avec un rouleau compresseur.

C'est un aperçu de ce que je ressens, de ce que je vois lorsque mon pouvoir se manifeste. C'est fou hein ?

derrière l'écran se cache...
  « ma petite personne ~ »

Yukiko Masamune Avatar891224_1
• PRÉNOM ou PSEUDO Delphine ou Dydy-lili
• ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Et bien euh... je suis quelqu'un de très sociable, qui adore s'amuser et discuter avec les autres de tout et n'importe quoi. J'aime rp, grapher et dessiner, j'adore le chocolat blanc et je suis fan de mangas et de skip beat (genre ça se voit pas hein!) Ah aussi, j'apprécie les petits smileys mignons et j'ai la folle manie d'en faire un à chaque fois que je commente quelque chose! Voilà :wink:
• PARRAINÉ ? non du tout
• DOUBLE COMPTE ? non
• CODE ? Takeo dit "Oui".
• C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE euh... j'ai fait mon avatar moi-même! et je crois que je vais me plaire ici!


Dernière édition par Yukiko Masamune le Ven 5 Oct - 20:03, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeSam 29 Sep - 13:45

BIENVENUE. 8D
J'aime ton avatar.
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeDim 30 Sep - 8:18

WELCOME grand front B)
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeDim 30 Sep - 8:58

    :welcome: ! ♥️

    Bonne chance pour ta fiche, j'adore ton avatar *w*
    En espérant te voir très vite revêtue de ta couleur ! ♥️
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeLun 1 Oct - 18:47

Merci les coupaiiiiiins (vous êtes mes coupains hein! :*-*: )

Voilà fiche terminé! j'espère que ça ira ;)
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Takeo Dokku
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeVen 5 Oct - 6:31

:welcome:

Bienvenue à Aomori et toutes mes félicitations pour cette très belle fiche ! A croire que c'est un double-compte où que tu lis bien les remarques que l'on fait sur les autres fiches, car je ne vois pas grand chose à redire sur celle-ci... enfin si, quand même (et oui, je suis sadique, i know). Un point pour moi me semble un peu vague, pas grand chose, ne t'inquiète pas.

▬ Ton paragraphe pouvoir ne parle finalement pas beaucoup de ton pouvoir... Tu te contentes de faire référence à l'histoire et une légère conclusion. Il serait intéressant, je pense, d'en apprendre plus sur la façon dont les choses explosent (bruit, couleur). Ce que le personnage ressent (outre la douleur ensuite). Les limites ? Enfin, je sais pas si tu comprends... En l'état actuel, je trouve qu'on s'arrête à : elle est furieuse, BOOM la table (en gros).

Désolé si je suis chiant parfois (en même temps il est 8h30 haha). Développe à peine ça, ré-up et c'est tout bon pour moi ♥️

PS : Désolé de l'attente =(
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeVen 5 Oct - 20:08

Merci c'est gentil! Surtout que ça doit faire quelque chose comme 6 mois que je n'avais pas fait une bonne fiche de présentation, alors je me sens fière d'avoir fait un presque sans faute :)

Je me doutais que mon pouvoir n'était pas assez expliqué, trop vague même comme tu dis. J'espère que ce que j'ai ajouté sera satisfaisant parce que j'ai soudainement été inspiré :laugh:

Donc voilà, modifs faites chef! ♥️

PS: pas de soucis, je bosse alors je n'y pense pas trop :wink:
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeSam 6 Oct - 6:01

Merci Yukiko, c'est sympathique à lire quand y a un peu plus d'information ! Sur ce, je peux donc te pré-valider en attendant qu'un admin passe mettre une jolie couleur ainsi que les droits qui vont avec à ton pseudo.

En attendant, tu peux commencer à :


Citation :



Amuses toi bien =)
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeSam 6 Oct - 11:18

De rien! C'est vrai que c'est toujours plus agréable. Je vais de ce pas faire ce qu'il faut en attendant la jolie couleur hihi ♥

Merci!
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Haine Teruko
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Yukiko Masamune Vide
MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitimeMar 9 Oct - 13:19

La jolie couleur arrive ♥
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MessageSujet: Re: Yukiko Masamune   Yukiko Masamune Icon_minitime

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Yukiko Masamune

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