le petit oiseau va sortir ~

feat - Hijirikawa masato/Uta no Prince-sama

• NOM Koutarou • PRÉNOM(S) Toma • AGE 24 ans • CIVILITÉ Célibataire • SCOLARITÉ Professeur d'anglais • SEXUALITÉ Homo • GROUPE Adultes • POUVOIR Hermaphrodite

ma poire belle Hélène

« sexy and I know it ♪ »

Un bruit perçant et agressant se mit à retentir avec persistance brisant ainsi le silence le plus total de la chambre. Un petit grommellement se fit entendre et un bras s'étira à l'aveuglette cherchant le réveil-matin démoniaque. Trouvant enfin l'objet qui continuait de crier, Toma se dépêcha de trouver le bouton super-héros qui lui sauverait les tympans et appuya avant de soupirer de soulagement. Il pensa rester allonger contre Tohru, mais s'obligea à au moins ouvrir les yeux pour s'aider à se réveiller tranquillement. Il n'était pas pressé ce matin. Il se retourna dans les bras de son homme pour le regarder dormir un petit moment, souriant doucement avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

« Je t'aime... » murmura-t-il.

« Moi aussi... » grommela l'autre à moitié endormit.

Toma sourit davantage amusé, puis se leva du lit pour aller allumer la radio descendant le volume très bas laissant Tohru somnoler encore un peu. Pour sa part, il alla sous la douche comme à tous les matins.

Serviette autour de la taille, Toto se regarda dans le miroir de la salle de bain un instant. C'était un réflexe qu'il avait pour premièrement s'assuré que sa teinture n'était pas à refaire dans les prochains jours. Techniquement, il avait les cheveux aussi foncés que la plupart des asiatiques, mais il avait toujours trouvé ça fade, car le fait de justement ressembler aux autres n'a jamais été dans ses cordes. Il préférait largement ressortir du lot quoi qu'il était loin d'être le seul à se colorier les cheveux. Le bleu lui faisait bien et il continuait la même coloration depuis quelques temps. Pour ce qui était de sa coupe, ça venait d'il y a quelques jours. Un geste impulsif. Il les avait plus long avant et en se levant un matin, ils l'avaient énervés alors chop-chop. D'ailleurs, il aimait bien cette coupe très courte, ça faisait bien plus léger !

Toma bailla et remarqua du même coup qu'il n'avait pas enlever son piercing à la langue de la nuit. Il haussa les épaules ne s'inquiétant plus de ces petits oublies et se concentra davantage sur son visage. Comme toujours, il avait ces petites cernes qui ne l'avaient pas quitté depuis son adolescence. Peu importe le nombre d'heures qu'il dormait, peu importe son horaire de sommeil, il n'avait jamais arrivé à les faire totalement disparaître. Ça ne dérangeait pas plus que ça, car Toma était déjà content qu'elles soient à peine visible. Il ne voulait simplement pas ressembler à un zombie et c'était réussit. Il n'avait pas été souvent dehors l'été passé alors il avait une peau plutôt pâle, mais il trouvait cela élégant vu que cela se rapprochait de la porcelaine. Il sourit en regardant son reflet dans les yeux. Comme n'importe qui, il avait ses petits complexes, mais ce qu'il aimait chez lui c'était bien ses yeux et ses lèvres. Ce n'était pas du narcissisme au contraire, Toma était le premier à s'abaisser question physique. Il se trouvait mince, un peu trop, il avait du mal avec sa hauteur qui était loin de l'associer aux géants ou encore ses mains. Il ignorait pourquoi, mais il les trouvait trop squelettiques. Tohru n'arrêtait pas de lui dire le contraire, mais lui ne s'aimait pas beaucoup. Oui, on pouvait voir ses muscles, mais c'était uniquement parce qu'il n'avait pas l'once de gras sous la peau. Certains disaient que c'était parce qu'il était une vrai pile d'énergie, qu'il ne s'arrêtait jamais de bouger, mais lui penchait davantage pour l'option stress. Donc oui, il aimait ses yeux. Ils étaient bleus foncés, mais si foncés qu'on aurait dit des billes. Il avait aussi beaucoup de cils ce qui faisait très élégant. Pour ce qui était de ses lèvres, Toma les trouvait pleines et bien dessinées.

Il se sourit, puis sortit de la salle de bain pour retourner à la chambre pour s'habiller. Il n'avait pas vraiment de style vestimentaire, mais il avait un petit faible pour les chemises. Il en avait tellement qu'il était plutôt rare de le voir porter un t-shirt. Il avait toujours apprécié être bien habillé c'est pourquoi il portait tout aussi rarement le jean même si parfois, dans un élan de confort, il en enfilait un. D'ailleurs, aujourd'hui, il vota pour sa chemise préférés, blanche, délicatement coupée par des lignes violacées et un jean gris foncé. Il couvrit ainsi son unique tatouage, un poisson koi sur son omoplate droite.

Spoiler:

Toma plaça ses cheveux et se regarda une dernière fois dans le miroir avant de retourner au lit pour embrasser la joue de Tohru avec tendresse.

« Je reviens pas trop tard ce soir... Bonne journée, chéri. »

Il attendit patiemment la réponse de l'autre qui décida plutôt et l'enlacer pour le ramener au lit en faisant semblant de toujours dormir. Toma fut surpris, puis rit de bon coeur avant de cajoler un peu son homme avant de finalement partir pour son cours.

mylife.com

« do you really want me ? ♪ »

- Bonjour, Koutarou-san.

« Bonjour ! »

- Donc, si vous voulez bien, on va commencer tout de suite, pour gagner du temps. Alors, parlez-moi un peu de vous.

« D'accord, euh... Je sais pas par où commencer. *rire* Eh bien, je n'ai pas peur de parler devant les élèves, je suis toujours solide et je ne ressens aucune gêne. Je suis toujours souriant aussi, il est rare que je me lève du mauvais pied ou du moins, il est rare que je le montre. J'ai comme politique que mes problèmes ne sont pas ceux des autres. Je veux dire, tous le monde a leurs propres problèmes alors je n'irai pas faire mon égocentrique pour me plaindre des miens. Ce n'est pas mon genre. Par contre, mon seul petit problème quand je suis devant la classe, c'est que je suis facilement déstabilisé et je rougis... à rien. Mais faut comprendre ! C'est à peu près juste quand les élèves me posent des questions trop personnelles. Dans ces cas, j'ai un peu de mal à me reprendre, mais je me débrouille. »

- Voulez-vous dire que vous n'aimez pas les questions d'ordres personnelles ? Peu importe la personne ?

« Je n'ai pas de problème de socialisation si c'est ce que vous insinuez. Je m'intègre très rapidement et je ne suis pas quelqu'un de timide en général. C'est seulement que je trouve que certaines questions ne se posent pas quand on connait à peine la personne et ces dernières me rendent un peu mal à l'aise. »

- Par exemple, si quelqu'un vous pose la question sur votre orientation sexuelle ?

*Rire* « Du tout ! Pour ça y a aucun problème. J'ignore si je vais en parler ouvertement avec les élèves, mais si on me pose la question, je serai honnête. Vous avez dû remarquer si vous me posez la question d'ailleurs. Je ne me cache pas parce que j'ai passé l'âge d'avoir des problèmes avec ça. Vous savez qu'une fois - »

- Koutarou-san, nous allons en rester aux questions si vous voulez bien. Sinon, des qualités, des défauts ?

« Pardon... Oui, bien sûr. Je suis débrouillard, organisé, souriant, attentif et très observateur. Je fais toujours attention aux gens autour de moi parce qu'ils me tiennent à coeur évidemment. C'est pareil pour les élèves. Je suis peut-être seulement un professeur, mais je veux être là pour eux aussi, je veux qu'ils soient capable de venir me parler ou de venir confier leur crainte et tout. Pour ce qui est des défauts, je suis émotif, un peu impatient et... ces derniers temps un peu instable, mais je travaille sur ça, ne vous en faites pas. Je suis aussi naïf, quoi que beaucoup moins depuis quelque temps et je suis aussi orgueilleux, mais bon qui ne l'est pas. »

-Vous avez parlé de craintes de la part des élèves, mais en avez-vous vous-même ? Des peurs peut-être ?

« Eh bien il y a toujours la petite crainte d'avoir des élèves difficiles, mais j'ai beaucoup de patience avec eux et il est rare de me voir abandonné un cas. Si un élève tourne toutefois ma classe en véritable bordel, j'ai comme pratique de le mettre hors de la classe et de lui parler au prochain cours pour demander des explications et tout le tralala. Sinon, j'ai une phobie des orages et je suis très inconfortable dans le noir. »

- Très bien, nous avons presque terminé. Est-ce que vos relations privées risquent d'influencer votre méthode de travail ou êtes-vous capable de séparer nettement vie professionnelle et personnelle ?

« Ah ça... Comme je vous l'ai dit plus tôt, je fais beaucoup attention à mes amis et dès qu'il y a un problème, je tente de le régler. Pour ce qui est de... *soupire* Pour ce qui est de ma vie amoureuse, il est évident que je ne cherche pas vraiment ça en premier. En fait, c'est même pour prendre du recul que je veux venir enseigner ici. Il est vrai que si ça m'arrive, je serai sur mon petit nuage comme toujours. Je suis toujours de bonne humeur et j'ai un sourire indestructible, permanent même. *rire* Je me verrais presque lancer des fleurs partout ! Néanmoins, si tout tourne au vinaigre, je dois vous avouer qu'il est possible que cela se remarque. Je vous rappel que je suis très facilement déstabilisé. Il est certain que je serai moins sautillant et les élèves risquent de remarquer, mais bien que je peux être effondré, je ne suis jamais violent dans cet état. »

- Vous n'êtes jamais violent ? Vous savez que "jamais" est un bien grand mot. N'y a-t-il absolument rien qui vous irrite ?

« Oh. Il ne faut pas vous méprendre sur mon compte. J'ai du caractère, vous pouvez le croire. Disons que je ne me laisse pas marcher sur les pieds parce que je n'ai pas peur de dire ce que je pense. Il y a bien une chose, par contre, qui me met hors de moi: les insultes gratuites ou même la violence gratuite. Je trouve ça vraiment épouvantable et jamais je n'accepterais ça dans ma classe ou même dans ma vie privée. Sauf que ça devient un peu contradictoire, je dois avouer, car si on m'insulte moi ou un ami, je n'ai pas peur de montrer les poings. Je sais que je dois être un peu ridicule vu mon gabarit et c'est peut-être plus de l'inconscience que du courage, mais bon ! »

- Vous avez des hobbies ?

« Oui, j'adore lire et il est même très rare que je n'en ai pas du tout en cours. En ce moment, je suis dans une phase de suspense, je lis beaucoup de Stephen King et j'adore ça ! Sinon, j'aime bien cuisiner. Je n'ai aucun talent en la cuisine, mais j'aime quand même essayer de nouvelles recettes allez savoir pourquoi! »

- Dernière question, vous avez écrit sur le formulaire que vous étiez bien évidemment doté d'un pouvoir, mais vous n'avez pas précisé lequel. Pourquoi tout ce mystère ?

« Je... ne suis pas à l'aise à en parler, c'est tout. C'est n'est pas grand chose, je ne vais pas faire exploser le pensionnat, je vous rassure, mais... Je trouve que c'est assez personnel et je ne veux pas trop en parler. Si les élèves curieux demandent, je risque d'inventer un minuscule pouvoir inutile ou simplement décliner la question. Je ne compte pas en parler à mes collègues non plus. J'espère juste que ces derniers comprendront et n'insisteront pas. »

- Tant que cela ne met pas en danger la vie du personnel ou celle des élèves, je ne vois aucun problème. Bienvenue à Aomori.

PÈRE CASTOR ♪

« you trick your lovers that you're wicked and divine ♪ »

Toma est né dans la ville de Matsuyama le 19 mai XXXX. Son père était policier et sa mère infirmière à l'hôpital locale. Enfant, il était curieux et agité, faisait rarement ses nuits sembleraient, mais il ne manqua pas d'amour, ça il s'en rappel bien. La seule chose un peu moins joyeuse était le travail de son père qui était parfois dangereux. Il avait d'ailleurs connu la femme de sa vie en allant se faire soigné d'une blessure plus ou moins grave. C'était rare que les policiers se blessent sérieusement, même superficiellement, mais on aurait dit que papa Koutarou était poursuivit par la malchance. C'était amusant à la maison, car il semblait avoir deux pieds gauches. Toma se souvient de quelques gaffes à son père, pas sérieuses, qui l'avait fait rire aux éclats. Effectivement, la maison était pleine de rires et d'amour, mais le tir fut ajusté au début de l'adolescence.

S'il avait été un ange rigolo à l'enfance, Toma devint un petit monstre vers ses 12-13 ans. Maman et papa se posaient beaucoup de questions, car leur fils se battait à l'école et allait souvent visiter le bureau du directeur parce qu'il avait dit des choses méchantes à un autre élève ou parce qu'il manquait des cours. Il dû voir la psychologue de l'école d'ailleurs, mais cette dernière ne vit pas vraiment où se situait le problème. Ils mirent donc tout ça sur la crise d'adolescence. Sauf que c'était bien beau une crise d'adolescence, mais ça n'excusait pas le tempérament explosif de Toma. Papa et maman le disputaient souvent quand ils en avaient assez de voir qu'être patient de donnait rien. Ils ne comprenaient pas.

Il faisait tellement de choses dans leur dos. Ne se tenant qu'avec les mauvaises personnes, il buvait de l'alcool et fumait en cachette et il n'hésitait pas à en venir à la violence avec les autres. Toma ne se sentait pas bien. Peut-être était-ce vraiment la crise d'adolescence, mais il n'était pas bien avec lui-même. Il se sentait différent, rejeté, trop anormal. Il ne comprenait pas et ça le frustrait alors il mettait la faute sur les autres et les tabassait. Il cru un moment à la dépression, un peu plus vieux, parce que son état ne s'était pas amélioré, puis il y eut Yuuma Kokuyama. Il était plus vieux d'un an et semblait avoir rejeté son dévolu sur le petit Toma. Aujourd'hui, il le remercierait, car c'est grâce à lui qu'il apprit son homosexualité. Au fond, il n'avait fallu que quelqu'un le pousse un peu. Au début, il n'avait rien voulu savoir et le traitait de tous les noms possibles pour tenter de le blesser, mais Kokuyama-senpaï avait vu juste en lui alors il avait dû savoir que tout n'était que bouclier de défense. Toma le repoussa le plus longtemps possible, ne voulant nullement s'avouer quoi que ce soit, mais ce fut une total libération quand il accepta enfin qu'il était un homme à homme.

Son attitude remonta lentement la pente et il se calma prenant son temps question relation, car il avait accepté de sortir avec Yuuma. Ses parents virent bien vite le changement et furent contents que la "crise d'adolescence" soit passé. Toma se sentait un peu mieux, un peu plus en paix avec lui-même, mais il sentait encore que quelque chose le démangeait, mais il décida de mettre ça de côté et de continuer sa vie. Il décida au cours du lycée qu'il voulait devenir professeur ayant développé une certaine facilité à parler devant les gens. Il aimait expliquer et aider un confrère à comprendre un problème de math ou autre. Il avait toujours eu de bonnes notes à l'école quand il ne jouait pas à la brute épaisse.

Donc après les moments durs au lycée, Toma s'affirma plus n'ayant plus autant peur de ce que les gens pensaient de lui. Il remarqua d'ailleurs qu'il était déjà plus efféminé que les autres mecs autour de lui, que sa silhouette était plus mince et que ses épaules étaient plus frêles. Il n'avait jamais été sportif de toute manière, mais la différence était frappante. Les autres avaient plus de muscles, avaient des épaules larges, jouaient au basket ou au foot. Lui préférait resté à l'écart et les observer. Toma laissa même la plupart de ses amis de sexe masculin pour plus s'entourer de femmes se sentant bien plus à l'aise. Il laissa aussi plus libre court à de nouveaux tiques comme replacer une mèche de cheveux derrière son oreille, regarder ses ongles plus souvent, il n'avait même plus honte de rougir autant. Les filles le mettaient vraiment à l'aise et lui demandait souvent des nouvelles de Yuuma. Malheureusement, leur histoire se termina vers les 18 ans à Toma parce qu'il avait apprit que l'autre lui jouait dans le dos. Il ne l'avait pas prit et ne lui avait pas donné de seconde chance. Ça l'avait pourtant très blessé. Il avait mis plusieurs mois à s'en remettre. D'ailleurs, il ne permit à aucun autre d'entrer dans sa vie personnelle.

C'est à l'université qu'il rencontra alors Tohru Kanzaki. Sportif, à son affaire, mignon, mais viril. Toma était fou de son dos et de ses grandes et puissantes mains. Il était encore plus adorable quand il rougissait, car il se sentait embarrassé. C'était simplement le coup de foudre et ils commencèrent à se fréquenter en milieu d'année. Toma était presque certain que c'était le bon, car même après plusieurs mois ensemble, il se sentait comme au premier jour. D'accord, Tohru était un peu égoïste et il lui reprochait parfois, mais le reste du temps il était tout simplement parfait. Ils emménagèrent ensemble l'année d'après et Toma prit alors son courage à deux mains pour parler de son homosexualité à ses parents. Il savait qu'ils devaient sans douter, mais c'était important pour lui de mettre les choses au clair. Papa et maman lui répondirent justement comme il pensait, qu'ils savaient depuis un moment et que cela ne changeait rien à l'amour qu'ils lui portaient. Pourtant, Toma sentit que ses parents le toléraient plus qu'autre chose, car le sujet, même s'il n'était pas tabou, était au plus souvent évité ou créait un certain malaise. Cela le blessa un peu, mais il ne leur en voulu pas du tout. Il n'en reparla plus et retint ses gestes d'affections envers Tohru quand ils étaient tous ensemble à Noël ou autres fêtes familiales.

Il voyait la vie en rose, mais la réalité lui revint telle une claque si violente qu'il se demande encore s'il en gardera les marques toute sa vie. Il avait terminé ses études à l'université et cela faisait deux ans et demi qu'il enseignait au lycée où il avait lui-même été étudiant. Il habitait toujours avec Tohru et vivait le parfait bonheur sauf en ses derniers jours. Il avait eut 24 ans en mai et son homme l'avait sortit à son restaurant préféré pour passer une merveilleuse soirée. Il avait eut une belle fin d'année scolaire avec des élèves charmants. Toutefois, rien ne dure éternellement.

Tohru avait oublié son cellulaire à l'appart et quand Toma répondit à sa place pour prendre un message, ce fut une voix d'homme qui retentit pour savoir s'il venait toujours le rejoindre le soir-même. Le ton de voix à l'inconnu semblait pleins de sous-entendus et il semblait bien au courant que celui qu'il attendait était en couple. Toma se rappela même que son copain l'avait prévenu d'un empêchement et qu'il reviendrait très tard. Tout ça le brisa douloureusement. Il attendit donc patiemment le retour de Tohru qui revint à deux heures du matin, pour l'interroger. Son copain comprit rapidement qu'il savait et cela blessa davantage. Il aurait tant voulu qu'il lui dise que c'était faux, que c'était un total malentendu, mais non ! Il baragouinait des excuses, le suppliait de l'écouter. Toma ne dit rien, mais ne l'écouta pas pour autant. Il finit par éclater en sanglot, profondément blessé, et repoussa violemment Tohru quand il voulu le réconforter. À travers ses larmes, il lui cria après pour le faire sentir coupable pour essayer de lui faire mal autant que lui souffrait, puis il le jeta dehors ne volant plus jamais le revoir et il tint parole.

Brisé et déprimé, il s'arrangea pour vendre l'appart et pensa retourner chez ses parents pendant un moment, prendre une pause et s'en remettre, mais il se refusa de s'enfermer essayant plutôt une façon de remonter la pente. C'est là qu'il tomba sur le pensionnat Aomori qui cherchait du personnel. C'était un endroit avec des gens comme lui, qui avait des capacités hors du commun et il passait l'année là-bas, il était hébergé. Toma vit cela comme une chance de recommencer à zéro. Pas questions de déprimer, pas question de passer ses journées à pleurer. Il allait aller à Aomori et enseigner comme il aimait le faire et il allait le faire la tête haute.

SO AWESOME

« you gotta act like a woman but think like a man »
Hermaphrodite:

Apparence: Sous son apparence féminine, Toma a une taille plus fine et est évidemment, plus en rondeurs qu'en formes rectangulaires. Son visage aux traits déjà doux s'adoucit davantage, ses yeux s'arrondit un peu et ses lèvres rapetisse tout en gardant leur allure pulpeuse devenant plus en forme de coeur. Pour ce qui est de la taille de sa poitrine, ce n'est pas madame dirigeable c'est même le contraire. Côté soutif, c'est du B, parfois du C dépendant des modèles. Heureusement, côté coiffure, ça reste pareil.

Un peu d'histoire: Toma a découvert son pouvoir vers ses 16 ans et c'était évidemment par accident. Dans le temps, il sortait avec Yuuma, mais heureusement ce dernier n'était pas dans les alentours. En fait, c'était arrivé un matin en se réveillant. Toma avait fait un drôle de rêve ou tout le monde le voyait en femme à part lui-même ce qui l'embêtait beaucoup. C'est une fois debout pour aller à la salle de bain qu'il remarqua à quel point il se sentait léger, surtout entre les jambes. La panique le prit quand il vit se croyant encore dans son rêve et aussitôt il vit ce qu'il y avait dans son pantalon aussitôt il vit son torse transformer. Lâchant un cris, il se couvrit la poitrine de ses bras et s'accroupit au sol en fermant les yeux priant pour que ce ne soit pas vrai. Lorsque ses parents affolés arrivèrent en courant dans sa chambre, tout était redevenu normal. Ça ne devait être qu'un cauchemar.

Toutefois, Toma se rendit bien compte que cela n'était pas un simple mauvais rêve. Cela se reproduisait à l'improviste, parfois, le plus souvent, même à l'école ! Il fit alors rapidement le lien entre ces filles qu'il jalousait et ses transformations soudaines. Heureusement, il était chanceux dans sa malchance, car à cet âge, les seins qui lui poussaient n'était pas si développé donc c'était plus facile de le cacher sous ses amples vêtements. Seule chose qui était un peu compliqué était qu'il rapetissait un peu et sa silhouette devenait plus frêle donc ses vêtements semblaient un peu trop grand pour lui. Dans ces moments, il paniquait et allait s'enfermer parfois pour des cours complet ce qui lui faisait gagné un allé-retour pour le bureau du directeur. Eux croyaient qu'il faisait exprès de sécher les cours, mais jamais il ne leur dit la vérité, il avait bien trop peur des réactions. Néanmoins, ces transformations lui fit apprendre un ou deux trucs pour prévenir. Il mettait toujours une ceinture pour ne pas prendre le risque de perdre ses pantalons, portait des t-shirt un peu trop petit pour lui pour avoir l'air moins perdu dedans et... et il commença à apporter dans son sac, tous les jours, une brassière sport qu'il avait prit dans le tiroir à sous-vêtement de sa mère... Ça aidait à faire disparaître le peu de poitrine qui pouvait apparaître à tous moments.

Peu à peu, il commença à remarquer sous quel état d'âme il était quand il se transformait en fille. Le plus souvent c'était lorsqu'il en voulait secrètement à ses parents d'avoir eu un garçon plutôt qu'une fille, lorsqu'il regrettait d'être du sexe masculin. C'était du temps qu'il s'avouait mal son homosexualité et aurait tant voulu être une femme pour que tout cela soit moins tabou et complexe. Il commença à s'entraîner dans sa chambre devant au début fermer les yeux pour bien se concentrer. Il tentait d'abord de pouvoir changer de sexe lui-même, puis de voir combien de temps il pouvait rester une femme. Le plus complexe fut de le tester dans la vrai vie, à l'extérieur de sa chambre avec toutes ces émotions qui le prenaient dépendant s'il était triste, joyeux, en colère ou encore ce qui se passait dans sa tête. Le plus difficile était d'empêcher la transformation, voilà. Il avait finit par reconnaître la sensation qui prédisait le changement de corps, mais le stopper lui semblait presque impossible au début.

Jamais ses parents ne l'ont su et Yuuma non plus, mais lorsque Toma commença à avoir une relation plus sérieuse avec Tohru, il lui avoua son secret le plus gardé et alors qu'il avait cru que son copain le traite le monstre, celui-ci sembla plutôt intrigué et charmé à la fois. Il était très impressionné et il l'accepta sur le champ n'ayant pas du tout peur de lui. À ce moment, Toma avait plus de contrôle sur son pouvoir étrange et s'était même arrangé pour être capable de vivre normalement avec les deux sexes. Sous son apparence de femme, il avait été magasiner rapidement pour des sous-vêtements, surtout pour des soutiens-gorges et il se permit d'acheter quelques vêtements plus féminin pour quand il voudrait faire des petites sorties sous ce physique bien plus gracieux. Une fois en femme, il pouvait rester de la sorte que quelques heures seulement les dernières étant un dur travail, car elles doivent demander bien plus de concentration.

Déréglé: Sous de très fortes émotions, Toma perd le contrôle de son pouvoir ce qui lui donne une certaine nausée, car son corps n'arrête pas de changer mélangeant parfois les deux sexes en même temps. Le meilleur exemple fut lorsqu'il mit Tohru dehors en apprenant l'infidélité de ce dernier. Il était si perturbé et dévasté que son pouvoir n'en fit qu'à sa tête. Pendant qu'il sanglotait et maudissait tous les hommes de cette terre, il ne cessait de changer en femme, en homme ou encore en hermaphrodite ce qui finit par lui donner mal au coeur et le tournis. Il avait l'impression d'être complètement bourré. Il dû se concentrer sur son corps original pour que ce dernier redevienne normal. C'est tout à fait désagréable, surtout au niveau du ventre, car l'utérus n'arrêtait pas d'apparaître, puis de disparaître ce qui créait un déplacement intérieur plutôt étrange et révulsant.

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• PSEUDO Mouton • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS 18 ans, made in Canada, fan de rp et de yaoi :3 • PARRAINÉ ? Du tout ! • DOUBLE COMPTE ? Non plus :3 • CODE ? Tortues Ninja • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Pouet-pouet ♥ ~