Arène ensanglantée ?

Age

Après une longue course dans les couloirs en évitant les zombies par-ci par-là, je savais très bien qu'on était plutôt chanceuses d'êtres arrivées jusqu'ici. Sans se servir de nos "armes". Natsui avait pleuré en route ! Nous voilà donc arrivées dans la cuisine de ce nouveau monde, monde différent et tellement parallèle... Je regardais autour de nous, une cuisine banale si on oublie les vitres cassées, la porte (ou du moins ce qu'il en restait) tenait toujours... Enfin presque. Du sang était étalé un peu partout, même au plafond, je reçu d'ailleurs quelques gouttes de sang sur la joue, un élève était empalé à un gros bout de bois au plafond... Cool l'ambiance. J'ouvrais plusieurs tiroirs et saisis un couteau à beurre, le lançais en arrière, en pris un autre en plastique et fis de même avant de trouver un bon couteau à viande, bien gros et bien tranchant. J'en pris deux. Je les fis tourner, me retourna et sourit à ma soeur.

"On les battra tous."

Lui dis-je. Il y avait 4 chaises, sans sang ou autres trucs bizarres dessus, j'en pris une et m'assis avait de soupirer longuement. Je préférais attendre quelques minutes, qui sait, peut-être que du renfort arrivera ? Je regardai à côté de moi, un cadavre. Vraiment mort ou transformé ?

"Nanou, reste sur tes gardes on a un visiteur juste à côté."

Dis-je sans quitter l'individu des yeux. Je gardais un de mes couteaux levé au cas où il bougerait brusquement, je suis trop rapide de toute façon, mes réflexes sont juste magnifiques ! Du sang tombait du plafond, sur le cadavre... Je stressais, un peu. Bon, d'accord, beaucoup. BON D'ACCORD, A MORT !

Age

Le couloir était chaotique. J'ai vu des ombres, des formes absolument partout. mais avec mon couteau à viande, ça va aller... Putain, je vais me la jouer à la Madness Returns ! Sauf que Alice, elle, elle ne pleure pas et n'est pas terrorisée. En plus, elle est seule.
Deux cadavres décoraient la pièce, elle aussi sens dessus-dessous. Ils devaient avoir souffert... Les pauvres. je me remis à pleurer sur leur triste sort, en m'agenouillant sur la pointe des pied. Je ne les avais même pas connu, du moins leurs visages ne me disaient rien du tout. Ici aussi, je voyais des formes. Mais c'était mon imagination qui me les faisait voir ; ma soeur les aurait remarquées... Non ?
Après s'être emparée de deux couteaux, elle me dit de rester sur mes gardes.

« Dis Ma-Mayu, tu crois qu'il y a des gens vivants encore, au pensionnat ? Je veux dire, regarde ça... On se croirait dans un endroit abandonné depuis des années et envahi par les zombies... »

Elle me répondait qu'elle en était persuadée, que c'était obligé qu'il y ai des survivant et que ce n'était pas la fin du monde vu que nous étions là. C'est vrai que vu comme ça... Je pris un morceau d'essui-tout intact et me moucha, avant d'essuyer mes larmes et mes yeux. Puis je saisis mon couteau à la Alice et frappa quelques coups dans l'air, histoire d'avoir la classe comme dans les films et les jeux vidéo et de m'habituer à me battre avec. Oui, parce que tous ces cadavre ensanglantés et démembrés, là. Ils se sont pas fait ça tout seuls. Quelque chose les y avait forcément "aidés".

Age · ★ **Age** : 74 ★ **Messages** : 8 ★ **Inscription le** : 14/10/2012

Dans la cuisine régnait un carnage sans nom. Du sang, des objets, des aliments, le tout étalé par terre, sur les murs et même le plafond. Deux corps y gisaient aussi. Ils avaient été des élèves il fut un temps, jouant, riant et s'amusant avec leurs camarades de classe. Et puis le virus était arrivé, emportant tout sur son passage et les voilà morts, de façon plus ou moins violente. On pourrait se demander en toute légitimité comment l'un deux avait terminé au plafond ; après tout les zombies ne se servent pas d'arme pour tuer. À part manger, ils n'ont pas grand chose en tête. Alors carrément suspendre leur repas en l'air, l'accrocher hors de portée de dents ? Ça n'avait pas de sens. Et pour la bonne raison que ce n'était pas un hypothétique repas qui était empalé au plafond, mais bien un confrère. La cuisine étant un lieu stratégique immanquable, de nombreux survivants s'y étaient déjà succédés et c'était là leur œuvre. Mais une œuvre inachevée. Pour détruire un zombie c'est le cerveau qu'il faut viser, pas l'estomac.

Le mort vivant ouvrit les yeux. Alors que, en dessous, les jeunes filles n'avaient d'yeux que pour le cadavre sur la chaise, il se mit à s'agiter. Il glissa une fois. Deux fois. Mais le bout de bois, trop irrégulier, l'empêchait d'atteindre la nourriture en bas. Vexé, énervé, la créature se mit à remuer de plus belle, grognant, bavant, sans se soucier de ses tripes qui s'échappaient de son ventre béant jusqu'au sol. Et puis, d'un coup, son pouvoir se déclencha. Une bourrasque de vent balaya violemment la salle, ajoutant du bordel et le décrochant par la même occasion. Enfin par terre, et malgré la planche qui le transperçait, il se mit à avancer vers ses proies.

Age

Biohazard ❦
« Rencontre mouvementée. »

Dans les couloirs, tout est si froid, si sombre... Toute cette aventure est glauque, au fond. Déjà je me réveille sans même me souvenir m'être endormie, et puis je me rend compte que je suis en plus seulement en tee-shirt large et culotte au milieu d'une chambre vide et complétement détruite. Mais bon, heureusement que j'ai rencontré ce mec, Sasykki. Déjà il m'a donné une hache, et puis il m'a évitée de sombrer dans la solitude à en pleurer. Nous avions tous les deux décidé de courir jusqu'à la cuisine, déjà pour bouffer parce que j'ai une de ces faims! Et puis surtout pour trouver des armes, étant donné que mon pouvoir est carrément inutile dans cette situation. Nous sommes proches à présent, il suffit simplement de tourner à droite et...

" BOUM "

« AAAAAAAAAH! »

Putain! Il se passe quelque chose dans la cuisine! Mon coeur bat de plus en plus vite. Déjà, et cela paraît évident, parce que j'ai affreusement peur, bien que j'essaie de le cacher. Et puis aussi parce que ce sont des voix humaines que j'ai entendues. Des filles, il me semble. Et ça, c'est plus que rassurant! Mais une idée me traverse l'esprit. * Merde! Il ne faut pas qu'elles meurent! * Ces filles sont peut-être notre dernière chance de nous en sortir, et si elles ont crié c'est forcément qu'elles sont en danger. Je me retourne vers Sasy en fronçant les sourcils.

« Je vais voir ce qu'il se passe! »

Je me met à courir le plus vite que je peux, gardant ma terreur pour moi. Et si moi aussi je mourrais...? C'est vrai quoi, j'ai juste une pauvre hache et je suis épuisée. En plus je suis en pyjama... Mais tant pis, on s'en fout! J'ai bien achevé l'autre zombie à coups d'extincteur!
Je rentre dans la cuisine en prenant une grande inspiration et fais face au spectacle qui s'offre à moi. Deux filles, elles doivent presque avoir le même âge que moi. Elles sont en déguisement d'Halloween et ont l'air complétement terrifiées; elles sont plaquée contre une table et reculent peu à peu pour essayer d'échapper à la créature éventrée marchant vers elles. Je sers la hache contre ma poitrine et me met à trembler. * Allez, Effy, c'est juste un zombie de plus, non? * Je respire un bon coup et fronce les sourcils, déterminée.

« PUTAIN DE ZOMBIES DE MERDE! »

Je me jette sur lui, le plaquant à terre, et lui plante la hache dans le ventre à plusieurs reprises en hurlant. Du sang se rajoute encore sur mes vêtements déjà tâchés, mais je n'y prête pas attention et continue de lui déchiqueter le torse. Je m'arrête à peine quelque secondes, certaine de l'avoir achevé, pour respirer un bon coup. Mais il n'est pas mort, pas du tout même! Il me regarde avec des yeux vitreux et pousse un gémissement dégueulasse, avant d'essayer de me repousser par la faible force de ses bras. Putain, ça me dégoûte! Et pourquoi il ne meurt pas?!

« Dégage! Putain dégage sale monstre! »

J'essaie de me relever mais je sens soudain du vent soulever mes cheveux. Qu'est-ce que c'est que ce truc? Le vent se transforme peu à peu en mini tornade, puis le zombie me regarde fixement en criant à en glacer le sang. Et là, sans rien y comprendre, je me retrouve propulsée violemment contre une armoire en fer à quelques mètres du zombie. Celui-ci en profite pour se relever et s'approcher de moi, en continuant de se vider de son sang. J'ai tellement mal, j'arrive pas à bouger!

« SASY AIDE MOI PUTAIN! »

Spoiler:

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Age

- Non, Sasy, j'ai une autre idée! Et t'inquiète pas pour moi, je vais bien. Mais je suis sûre qu'on est pas seuls ici, y'a forcément d'autre survivants, non? On a qu'à courir jusqu'à la cuisine en attendant de trouver des gens, y'aura de la bouffe et des couteaux!

Boh, comme elle voulait. Personnellement, je m'en fichais pas mais si pour elle c'était OK je voyais pas trop l'intérêt de s'éterniser dans la chambre. Donc on se bouge et on file vers la cuisine parce que c'qu'Effy venait de dire était sensé.

- Allez, dépêche toi!

Eh, t'as beau dire des trucs sensés, c'est pas une raison pour me forcer à courir. Enfin, si, mais j'ai une flemme monumentale de foncer, j'veux dire, y'a pas le feu au l...

*BOUM*

AAAAAAH!

Maintenant, si, y'a l'feu au lac.

- Je vais voir ce qu'il se passe!

Ouais. Fais pas trop ta crâneuse avec ma jolie hache rouge. C'est moi qui l'ai trouvée d'abord. À la base c'était ma hache.
Oh mais... Un papier dans ma poche? Qu'est-ce que ça fout là ça...? Bon, je m'arrête de courir un moment pour lire ce qu'y a marqué dessus. Une carte du pensionnat était inscrite au dos.

Citation :: Galère de survivre quand le monde est envahi de zombies, surtout quand ces derniers ont des pouvoirs !
La première chose à faire est de s'armer. C'est fait ? Bien ! Désormais la deuxième chose est de se trouver des compagnons le plus rapidement possible, plus on est plus on est fort (attention néanmoins à ne pas s'encombrer de poids morts).
ATTENTION : LES ZOMBIES NE ---

... Putain, non, sérieusement c'est tellement cliché, le coup du papier déchiré au passage le plus flippant... Et puis merde, ça foutait quoi dans ma poche cette connerie? ET POURQUOI EFFY CRIE COMME UNE TIMBRÉE?

- SASY AIDE MOI PUTAIN!

Je rangeais le papier dans ma poche, on verra ça plus tard. Vite, je dois foncer dans la cuisine. Apparemment, deux filles sont un peu coincées sous une table avec un zombi qui s'approche d'Effy, visiblement mal en point.
Bon, alors, ce que j'ai appris en CDT avec Haine va devoir servir.
Alors, je prends mon élan, cours vers Effy, me place devant elle, tends ma paume face au zombi qui s'approche de plus en plus dangereusement... Me concentrer... Et tirer. Une bourrasque vraiment violente s'était déclenchée sur deux secondes, propulsant le zombie sur un service à assiettes, qui s'est lui même écrasé sur le zombi, qui peinait à se relever. Je regardais Effy.

- Merci?

Dis-je donc avec un petit sourire narquois avant d'aller aider et rassurer les filles sous la table en leur disant que tout va bien.

- Je vais t'épargner le sale boulot, ma belle, prête moi la hache. Oh, et fais attention : j'ai lu sur un papier -- Dont je ne connais pas plus que toi la provenance -- que les zombis conservaient leurs pouvoirs. Y'a une carte du pensionnat au dos, aussi. Ça peut servir.

Ainsi, je pris la hache, coupais la tête du zombi qui gémissait doucement, et la rendis à Effy, regardant les deux jeunes filles, horrifiées.

Age

Pourquoi c'était toujours moi qui était dans la merde ? Me retrouver dans un monde de zombies, c'était pas le meilleur rêve possible. Bon, j'avais toujours plus de chances que 99% des élèves actuellement transformés en zombies, mais c'était quand même nul comme situation. Un katana et un coup de gel, et j'étais limite paré pour jouer le rôle du héros en suivant mon nindô pour devenir le roi des pirates. Mais l'heure n'était pas aux plaisanteries, il fallait devenir sérieux. Parce que là, on devait aller vers la cuisine.
La cuisine quoi. Pourquoi j'avais eu cette idée ? C'était minuscule et sans issue. Enfin, au moins, je trouverai un couteau pour Marie, et de la bouffe accessoirement - et j'espère aussi, parce que bouffer c'est le bien.

Bref, après avoir transformé en courant et avec classe un couloir de zombies, vite, en évitant de s'en manger - et apparemment, les effets de la drogue s'étaient dissipés dans ce rêve, donc je pouvais courir sans tomber -, et arrivais près de la cuisine. Mais c'était trop beau pour être vrai, il y avait forcément un piège, alors je shootais la porte et me mis en garde. Et attendis. Attendis encore. Avant de me rendre compte qu'en fait il n'y avait pas de piège, que ces zombies étaient trop cons pour réfléchir.
Ou peut-être que je me suis trompé de porte et que je suis dans une salle lambda, c'est plutôt ça. Demi-tour, on reprend le couloir précédent et on arrive près de la cuisine. Mais que voilà donc ? Des survivants ? Bah, c'est sans importance !
Alors comme un con, je regarde la scène, passant entre les gens pour arriver près du frigo.

« Excusez-moi, pardoooon... »

Et je m'arrête. Je viens de capter qu'il y a VRAIMENT des gens. Deux nanas qui chialent, un mec avec une tête bizarre et qui tient une hache -ma batte est mieux t'façon- et une meuf en sang. Rien de grave. Juste d'autres escl- ehm, survivants. Fais chier.

« Ça s'trouve le virus est parti d'un mec qu'était constipé. »

Engagement de conversation : 0.

Age

Age

Tellement de gens étaient arrivés que je ne savais plus où donner de la tête. Des filles, des mecs, ma soeur (cas à part nan ?)... J'hurle, oui j'hurle : je n'aime pas ne pas comprendre. Du coup, j'hurle de toutes mes forces et dans l'aiguë, puis les regarde de mes yeux psychopathes : regard qui tue On.

"Bon les gens, je m'en fous de qui vous êtes, mais déjà : COMMENT... Nan, QUAND... Bref : on fait quoi du coup ?"

Je sais pas quoi dire non plus mais je le vis bien. En même temps, zombies, survivants, soeur hystérique, haches, sang, couteaux... Ça fait UN PEU beaucoup là NAN ?! Perso', je m'en fou de mourir ou pas. Je suis sur le point d'éclater, oui : éclater la tête d'un autre zombie qui arrivait dans le dos d'une des filles. Couteaux en mains, courage et détermination bien présents : je m'élance donc vers cette nouvelle "espèce" dégueulasse, l'égorge, lui coupe le crâne en deux : puis en quatre, finis par les éclater du pied sur le sol. HEADSHOT ! Je finis donc ma séance trampoline-cervelle pour aller rejoindre ma soeur, toujours horrifiée. Ma tenue était tâchée de sang, comme le pyjama d'une des jeunes filles arrivées après nous. Je m'adosse contre le mur, une main sur le front, ma mèche devant le visage et les yeux clos. Pas croyable, mais quand est-ce que tout ça est arrivé ? Pendant la nuit ? Et moi j'suis le Pape en mode travestit, oui c'est ça. Un rêve, un cauchemar, une prémonition, un long flash, un film, une hallucination je vois que ces choses là ! Je préfère croire au film, au rêve ou autres : mais pas l'hallucination... J'aurais très bien pu tuer ma propre soeur sans le savoir, ici et maintenant... Et non Mayu, voilà, maintenant je m'embrouille encore plus génial.

Age

PAUSE ! PAUSE ! START ! BOUTON TRIANGLE DES CONSOLES DE JEUX ! Alors. J'ai pas trop suivis. J'ai mangé mes cheveux parce que y'a eu un immense courant d'air, j'me suis accroupie en serrant ma soeur dans mes bras en pleurant parce que y'avait un zombie, des gens sont venus et l'ont éclaté, un gars est venu nous parler et j'ai rien compris de ce qu'il a dit, et la petite voix dans ma tête me dit...

"Tiens Natsui, c'est pas toi qui a une petite soeur ? Pourquoi tu pleurniche ? Les films d'horreur te faisaient rire. T'as qu'à te dire que t'es une actrice. Mais arrêtes de chialer! petite nature ! C'est juste des cadavres ambulants ! ... Voilààà, c'est mieux. Maintenant tu peux recommencer à réfléchir."

Bon. Une fille avec un cache-oeil et des cheveux noirs est arrivée armée d'une hache. Suivie directement d'un gars qui, apparemment, a aider la fille à péter le zombie, après y'a eu ~~DES EXPLOSIONS ET DES CASCADES ET DES LASERS ET BOUM BADABOUM~~ pis un gars encore et encore une fille et après ma soeur a pété un autre zombie.

Voilà. Maintenant je vais... Je vais... Je...
...
...
J'ai vomi. Sur mon tablier. J'ai revomi. Par terre, cette fois. C'est vraiment dégueulasse.

"INSPIRE. EXPIRE. A FOND. Maintenant, tout va bien. Tu es dans un jeu vidéo."

« Bon les gens, je m'en fous de qui vous êtes, mais déjà : COMMENT... Nan, QUAND... Bref : on fait quoi du coup ? »

« On vaaaaa... Euh. Déjà, se présenter, nan ? Ahahah... »

Là, j'avais du mal à rire, c'est bizarre.

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