le petit oiseau va sortir ~

feat - Zange Nastume / Boku xx Inu

• NOM Viyers • PRÉNOM(S) Adrix • AGE 20 ans • CIVILITÉ Célibataire • SCOLARITÉ Concierge • SEXUALITÉ Hétéro... Probablement... Lui en demandez pas trop... • GROUPE Spirit's Key • POUVOIR Hallucinations

ma poire belle Hélène

« salade de fruits jolie jolie jolie ♪ »

Silhouette svelte et élancée, sa grande taille pourrait suffire à démarquer le rouquin, mais ses quelques centimètres bonus sont loin de s'accaparer la vedette. En effet, Le Adrix est un mélange subtil d'élégance et d'extravagance et plus que sa haute stature, c'est cette alchimie unique qui le distingue.
La première chose qui attire le regard, c'est sans doute sa chevelure. Longs et souples, ses cheveux, arborant une teinte rouge violine on ne peut plus naturelle, lui dissimulent une partie du visage. Plutôt que de les laisser tomber en cascade dans le creux de son dos, le bonhomme préfère les nouer en une queue de cheval qui serpente gaiment par dessus son épaule, trônant là comme le ferait un animal de compagnie.
Caché se trouve derrière sa mèche se trouve un bandage derrière lequel s'abrite son œil gauche qui ne connait plus la lumière... Car hélas, le lapinou est partiellement aveugle, un bien malheureux handicape qu'il traîne depuis trop longtemps. Mais s'il ne possède qu'un seul représentant, son regard n'a rien perdu de ses attraits. L'œil unique d'Adrix, d'une teinte écarlate bien plus prononcée que sa tignasse, est une véritable fenêtre vers son esprit. Dans cette mirette étroite brille une lueur aussi malicieuse que rusée, une flamme dansante où se lit une intelligence brûlante que ses clowneries ne laissent pas soupçonner, doublée d'une grande confiance en soi. Plus joueur qu'hostile, son regard de comploteur est le genre qui vous scrute jusqu'au plus profond de votre être et laisse la désagréable impression de n'être guère plus qu'un livre ouvert. Une sensation qui n'est pas si loin du réel, tant le rouquin se complait à cerner en un battement de cils ceux ayant la chance, ou la poisse, de croiser sa route.
Le reste de son faciès aux traits fins, transpire purement et simplement la gaieté. Sourire heureux sans cesse scotché au visage, il présente presque en permanence une expression des plus enfantine, une candeur propre aux jeunes années que bien trop d'adultes ont perdus. Vents et marées peuvent y mettre tout leur cœur, tout son être dégage une joie de vivre peu commune qui, si elle est plaisante, possède aussi un je ne sais quoi qui rend mal à l'aise. Comme si... comme si tout ce bonheur dégoulinant ne pouvait que camoufler quelque chose de plus sombre, une idée sournoise ou un quelconque mauvais tour. Un pressentiment qui s'avère presque toujours véridique soit dit en passant.

Sa gestuelle ne fait que confirmer cette aura facétieuse. Adrix ne marche pas... Il danse ! C'est du moins l'impression que ça donne. Tout en souplesse, ses mouvements feutrés sont d'une fluidité surprenante, comme s'il se trémoussait au rythme d'un air que seules ses oreilles savent percevoir. Pirouettes et petits bonds se disputent la vedette et le prestidigitateur ne semble que rarement cessé sa représentation.
Si sa vision tronquée devrait l'handicaper dans l'appréciation des distances, il compense cette tare par une habilité qu'on ne trouve que chez les gens du spectacle. Son attitude extravertie peut dés lors être vue comme un moyen de détourner l'attention de sa "malformation".

Et si l'on passait désormais à sa garde de robe ? Davantage de nudité et vos petits nonoeils innocents risqueraient fort d'être choqués à jamais.
S'il pourrait sans peine se vêtir comme un clown, Adrix préfère le costard noir au déguisement bariolé. Ses tenues sont aussi sobres que son comportement est extravagant. Habillé comme le serait un majordome ou un homme de la haute société, ses costumes trois pièces et sa cravate dont la couleur fait écho à ses cheveux ne le quittent jamais. A cela il faut ajouter des mitaines et... et une paire d'oreilles de lapins ?!
Plantées au milieu de ses cheveux se dressent fièrement en effet deux oreilles noires accrochées à un serre-tête, se tenant là comme si elles avaient tous les droits du monde de s'y trouver. Si vous lui demandez à quoi elles servent, le concerné ne répondra qu'un "Pourquoi pas ?", et cela fait pourtant des années qu'on ne l'a plus vu sans cet accessoire, pas même sous la douche ! Des rumeurs prétendent qu'elles seraient soudées à son crâne depuis longtemps. Et si c'était là la seule bizarrerie de son accoutrement, ce ne serait pas tant un problème. Car comme tout bon magicien qui se respecte, les tenues d'Adrix ne sont ni plus ni moins que de véritables mines de secrets. Poches cachées et doubles fonds sont légions, et bien malin serait celui capable de deviner ce qui peut bien se trouver dans ses manches... Des sucreries la plupart du temps pour être franc.

mylife.com

« ôtons nos masques le temps d'un instant »

Le faux lapinou est le genre de gus dont la seule présence suffit à faire tourner des têtes, tant dans son allure que dans son comportement. Friand de plaisanteries et de mauvais tours, il ne semble motivé que par son sens de l'humour des plus personnels. Faisant preuve d'une bonne humeur et d'une joie de vivre pour le moins inépuisable, le bunny boy considère que tout est prétexte au rire. Même la plus grave des situations mérite son petit commentaire ironique.
Et tant qu'à se payer une tranche de rigolade, c'est encore mieux si on peut le faire aux dépends de son prochain non ? Ses plaisanteries, souvent d'un goût discutable, sont de celles qui ne laissent personne indifférent... dans un sens comme dans l'autre. S'esclaffer de ceux qui se prennent trop au sérieux, les faire tourner en bourrique pour les mettre en face de leur propre ego, est la plus délectable des activités. Le sarcasme faisant partie de ses armes favorites, c'est aussi un sacré troll. Beaucoup le trouvent chiant, très chiant.

En bref, les actions d'Adrix ne paraissent pas suivre de logique particulière, si ce n'est celle de la poilade. Il s'amuse autant qu'il peut, de tout ce qu'il peut, et si ses partenaires peuvent partager son enthousiasme, c'est un agréable bonus. Toujours très détendu mais bizarrement poli, il combine le comportement d'un bouffon et une certaine élégance qui sied à sa tenue.

Doté d'un égo n'ayant pour égale que l'improbabilité de sa tenue, il fait preuve d'une absurde confiance en soi, qui le pousse à ne jamais lâcher le morceau, peu importe l'absurdité de l'obstacle. Inébranlable, imbu de sa petite personne et souvent vaniteux, son comportement agaçant est tout juste contrebalancé par son autodérision. Car, paradoxalement s'il a tendance à en faire des caisses sur son propre derrière, il ne se prend pas pour autant au sérieux. Il a parfaitement conscience de son ridicule et plutôt que d'en avoir honte, il l'assume volontiers, ignorant royalement les commentaires acerbes et les regards accusateurs qu'on lui lance. Moque toi donc, Monde, esclaffe toi devant ses gesticulations, il n'a que faire de tes railleries car il est le seul, l'unique, le sublime lapin noir !

Un vieil adage veut qu'un lapin souffrant de la solitude préfère la mort à cette terrible souffrance et se laissera lentement dépérir si laissé seul. Par certains aspects de son comportement, Adrix fait donc honneur aux oreilles qu'il porte. Il aime attirer l'attention et se donne volontiers en spectacle pour s'attirer la compagnie dont il a besoin. Toujours marqué par les cicatrices de son enfance difficile, il ne supporte pas d'être ignoré. Il préfère mille fois faire le pitre et provoquer le rire, voir le mépris, que d'être transparent. Il danse, il chante, fait le clown, rit, fait rire, tout est bon à prendre et les dons de prestidigitateur aident pas mal. Il a besoin de sentir son existence, de se voir dans le regard des autres, et son extravagance boursouflée ne vient probablement que de ce désir de capter la reconnaissance. Il a aussi un faible prononcé pour la gente féminine. Pervers ? Nooon, un pervers est quelqu'un qui dissimule son attirance, alors que lui n'hésitera pas une seconde à soulever la jupette pour voir de quelle couleur est la petite culotte en dessous. Faux gentleman, il aime ennuyer, titiller, mais ne va jamais trop loin dans son comportement lubrique... généralement juste assez loin pour se prendre un coup de pied dans la figure en fait.

Avec un tel palmarès, Adrix devrait trouver sa place dans le groupe des "petits rigolos" voir des "simplets" non ? Il est insouciant, jovial et agit plus comme un clown égocentrique qu'autre chose. Certes, mais ce n'est parce qu'on agit comme un simple d'esprit qu'on en est. Contrairement à ce qu'il voudrait laisser croire, le Lapin est quelqu'un qui réfléchit beaucoup. Beaucoup trop parfois en fait.
Tout comme un magicien reste avant tout un homme de spectacle, notre zéros est aussi un maître de la tromperie. Sous son immaturité apparente se cache une intelligence peu commune doublée d'un manipulateur chevronné. Pour se protéger ou par un genre de pudeur, il dissimule une partie de ses vrais sentiments derrière cet humour constant, sans être trop sûr maintenant de la frontière entre son véritable soi et le rôle qu'il interprète. Sa nature enjouée n'étant qu'un genre de façade, il ne se dévoile en fait que peu, gardant le mystère de ses pensées profondes pour ceux en qui il a confiance.
Le lapinou aime rassembler les secrets et contrôler les gens. Pas à donner des ordres ni avoir des subordonnées non, une bande de toutou obéissants est plus ennuyeuse qu'autre chose. Ce qu'il affectionne est plus subtil : comprendre les mécanismes d'un esprit, percer ses secrets et en appréhender le moindre rouage. L'humain est complexe, son comportement est comme un casse tête, un jouet complexe très amusant à résoudre. Ce qu'on en fait une fois la partie finie, et bien tout dépend... Parce que s'il a l'air bien gentil comme ça, et a d'ailleurs plutôt "bon fond" d'une manière globale, il se qualifie volontiers comme amoral. Il ne cherche pas à nuire, mais il se fiche de causer du tort à autrui si cela l'aide dans ses objectifs ou s'il peut en retirer de l'amusement. Replié sur lui même, n'ayant que trop été utilisé par les autres par le passé, il place la préservation de sa liberté en top priorité. Il abhorre les normes de lois, de comportements ou de jugements, ne les voyant que comme des moyens détournés d'étriquer sa capacité à réfléchir ou à penser par lui même. Ainsi, il est blanc de tous préjugés, ou idées reçues, attendant de voir de ses propres yeux pour se forger une opinion sur quelque chose.

PÈRE CASTOR ♪

« il est temps d'arrêter le temps »



Ajustez les couleurs de votre téléviseur, préparez vous psychologiquement à bouffer du noir et blanc, car nous voilà en voiture direction le pays des flashbacks grisonnant et de l'effet sépia soit disant dramatique.

L'histoire d'Adrix n'est pas vraiment une qui commence en fanfare. J'aimerais vous dire qu'il est l'héritier d'une famille riche ou le descendant d'une quelconque lignée ayant marquée l'histoire de ses légendes, mais il n'a rien de tout ça dans son arbre généalogique. En fait, on y trouve plutôt le contraire.
La mère du futur zéro est ce qu'on peut appeler une... mère adolescente pour ainsi dire. Il est en effet le fruit de l'union irresponsable de jeunes gens tous juste en âge de se reproduire et qui, du haut de leur quinze ans étaient loin de voir le bout de leurs études. Poussée par un sentiment maternel exacerbé ou plutôt par le fait qu'elle se soit rendue compte un peu tard de sa grossesse, sa chère génitrice décida de garder le futur Adrix malgré le poids qu'allait représenter un nourrisson baveux sur ses belles années. Son père ? Oh, il ne l'a pour ainsi dire jamais vu... Franchement, qui aux temps des amours éphémères et des coups d'une nuit irait s'embarrasser pour le restant de ses jours en s'enchainait à une famille qu'il n'a jamais désiré ? Effrayé par les responsabilités ou simplement répugné à leur seule idée, le camarade avait mit les voiles bien avant que son fiston ne montre le bout de son vilain nez.

L'arrivée impromptue de ce marmot baveux marqua aussi l'éclatement de relations déjà tendues entre sa mère et le reste de sa famille. Tous lui reprochaient son manque de maturité, doublée à sa petite vertu qui l'avait poussée dans une telle impasse. Trop jeune pour être mise à la porte, elle n'en était pas moins devenue une étrangère dans sa propre maison. On lui permettait de rester ici, de circuler, d'user de sa chambre comme bon lui semblait mais ça n'allait pas plus loin. Ni elle ni son bébé n'était l'objet de beaucoup d'attention, et tant qu'elle ne gênait personne, elle pouvait aussi bien être absente que tout le monde s'en fichait.

Sans doute aurait-elle pu abandonner. Trouver auprès d'une quelconque agence le soutien dont elle avait besoin ou confier son bébé à des parents plus aptes à l'élever.

Mais la petite dame avait mauvais caractère. TRES mauvais caractère. C'était le genre de fille qui ne laisse rien ni personne piétiner son sens aigu de la fierté. Peu abattue par les abandons successifs dont elle était victime, elle se rabattit sur les derniers renforts dont elle disposait : Son gang. En effet, c'était une délinquante jusqu'aux os, à la tête d'un de ces rassemblements de voyous exclusivement féminins qui fleurissent dans les lycées les plus mal famés. Trop déterminée pour admettre la défaite face à cette épreuve que lui imposait la vie, elle préférait se charger elle même de l'éducation de son fils, avec l'aide de ses fidèles acolytes. Egoïste ? Probablement. Couillue ? Certainement.

C'est donc en tant que mascotte d'une meute de jeunes femmes en plein âge rebelle, et l'assumant totalement, qu'Adrix vécu ses premières années. Adopté en un rien de temps par cette troupe singulière, il était entouré de bien plus d'affections qu'on en attendrait de ce genre de milieu. Même sa mère, malgré son côté dure, tenait beaucoup à sa progéniture qui pissait partout. Il était chouchouté comme l'aurait été un chaton ramassé au coin de la rue. Donc en un sens, on ne peut pas vraiment dire que l'enfance d'Adrix fut malheureuse. Instable, mouvementée, oui, mais plus animée et joyeuse qu'aucune autre.

Enfin... C'est bien beau tout ça, mais un quotidien où s'alternent les bagarres entre groupes d'ados survoltés n'est pas vraiment l'idéal pour façonner un gosse saint d'esprit. Influencé par cette violence omniprésente et l'environnement dur auquel il était sujet, le futur artiste grandit comme une vraie petite teigne. Comme pour marquer une fois pour toute son appartenance à cette communauté de rebus de la société, il alla jusqu'à se teindre les cheveux contre l'avis général... et réussit à foirer l'opération en mélangeant les mauvais produits et finit avec non seulement du violet au lieu du blond, mais en plus le tout était mal reparti... FAIL.
Isolé du reste de ses camarades de classe à cause de ses origines douteuses et de son attitude renfrognée, il répondait à ce rejet insidieux en cherchant querelle à quiconque avait le malheur de passer à portée de pattes. Empoignades enfantines après l'écoles et convocation chez le principal étaient son lot presque quotidien, et il frôla le renvoi plus de fois qu'il n'eut de bons résultats. L'absence de présence paternelle le rendait peut être plus hargneux que la moyenne, peut être était-ce simplement sa nature... Mais le fait était qu'il n'embarquait définitivement pas sur une bonne voie.
Pourtant, il avait quelque chose qui le distinguait de ses "guerrières" qu'il fréquentait à longueur de journées. Pas la paire de grelots dans son caleçon non... enfin si mais pas seulement quoi ! Non, c'était plutôt qu'au delà des disputes puériles pour des questions d'honneur, il avait aussi développé une passion plus artistique. Vous connaissez ce sentiment de fierté qui vous envahit quand, enfant, vous montrez votre joli dessin à votre maman qui l'applaudit avec toute la mauvaise foi de l'univers ? Eh bien imaginez ça, quand vous êtes entourés d'une bonne cinquantaine de "mamans" qui vous refont le coup à chaque fois et vous imaginerez aisément pourquoi il n'a jamais lâché le crayon. Il gribouillait avec enthousiasme, se berçant du rêve qu'un jour il deviendrait un mangaka célèbre dont les manuscrits se vendraient à plusieurs millions de copies... Après quoi, fort de son succès et de sa fortune, il irait acheter un bateau, un château, et un lama géant.

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Tout allait bien, dans le meilleur des mondes... enfin si on omet les soucis habituels de la puberté, les conflits qui en découlent ect ect... mais à part ça, à l'aube de ses années collèges, il n'avait pas trop à se plaindre. Etre considéré comme un véritable petit démon et être craint par une bonne part du lycée avait ses bons côtés.... Les terreurs ont des privilèges propres à leur profession. Certes sa vie n'était la meilleure de toute, certainement ni la plus calme ni la plus équilibrée, et peu de livres sur l'éducation l'auraient recommandés, mais c'était une bonne vie, suffisamment remplie pour qu'il en garde autant de bons que de mauvais souvenirs.
Jusqu'à l'arrivée de ces... drôles de phénomènes. Au début, ce n'était pas grand chose. Des mouvements imperceptibles de ses gribouillis, si infimes qu'il pouvait jurer que ce n'était là qu'un petit tour que lui jouaient ses yeux. Puis lentement, ces bizarreries gagnèrent en ampleur. Ici, c'était un personnage qui avait changé de position, là, c'était le décor qui semblait subtilement différent de ce dont il se souvenait. Avait-il prit trop de coups sur la tête ? A force d'enchaîner les bosses, peut être qu'il était en train de sombrer lentement dans la démence après tout. Mais plus le temps s'écoulait, plus grandissait en lui la certitude que quelque chose n'allait pas. Il n'osait pas en parler, de peur d'être vu plus en fou qu'il ne l'était déjà, mais tout ceci commençait à devenir trop évident pour qu'il l'ignore.
Plus il tentait de repousser cette croissance de ses pouvoirs, plus ces derniers devenaient enthousiasme dans leur maturation. Sans aucun doute aussi trolls que leur créateur, ses créations décidaient de prendre vie à tout venant, généralement avec le pire timing possible. Il aurait pu tout simplement arrêter de dessiner mais... c'eut été là laisser tomber le seul véritable rêve qu'il n'ait jamais construit. Il n'avait pas la motivation nécessaire pour s'en trouver un nouveau. Il fit donc la seule chose qu'un garçon de son âge puisse faire dans sa situation : ... Laisser couler et prier pour que ça ne déraille pas trop !

Bien entendue, Miss Fortune ne voyait pas l'histoire de cet œil... et moi non plus parce que sinon ce serait rudement chiant.
Alors qu'il prenait de l'âge, et de la pilosité d'ailleurs, Adrix parvint tant bien que mal à se familiariser avec ses dons tout en les conservant cacher. Ce n'était rien de fantastique bien sûr... Mais pour un novice, il s'en sortait honorablement. Au moins ses bébés ne sortaient-ils pas subitement de leur cadre, animés de l'envie incontrôlable de transformer en kebab tous les passants. Ne pas provoquer de catastrophe est déjà un petit exploit !
Mais quand vous avez sous la main une potentielle arme de destruction massive, c'est un peu frustrant de ne la conserver dans un placard sans chercher à en découvrir les limites exactes. C'est donc à cette époque que le jeune délinquant créa Abo. Un tatouage, n'était-il pas intéressant de voir si ce joli boutchou encré dans sa chair allait prendre vie à son tour ? Well, n'importe qui avec un tant soit peu de bon sens aurait été méfiant à l'idée de lâcher un boa aussi prêt de sa personne, mais le décoloré n'était pas vraiment un exemple de sagesse pour commencer. Il était suffisamment sûr de lui pour prendre ce genre de risque. Avec une précision quasi chirurgicale il grava ce qui allait devenir son meilleur ami dans les profondeurs de son épiderme. Il avait déjà fait des choses semblables pour les filles de la bande, il avait une certaine dextérité l'aiguille en main. Mais une fois son chef d'œuvre achevé quelque chose d'inattendu arriva ... absolument rien ! Quetchi, nenni, pouet, couscous, pas même un soubresaut écailleux. Déçu par ce manque de réactivité, il se consola avec l'idée qu'au moins, il avait gagné une marque supplémentaire de virilité dans l'affaire et retourna à ses activités de la journée.

Grosse erreur

Voyez-vous, Destinée est une amante sadique. Elle aime jouer avec vous, faire monter vos espoirs pour ensuite mieux les brouiller sous ses talons hauts. Quand vous vous sentez en confiance, elle vous retourne et vous agresse sauvagement par vos parties sensibles en dévoilant l'instrument qu'elle avait dissimulé jusqu'alors.
Parce que lorsque l'étudiant décida de faire une balade en ville, c'est justement alors qu'il traversait un pont surplombant une voie ferrée (... vous voyez les emmerdes venir rien qu'en lisant ça hein ?) que son camarade reptilien décida qu'il était temps de faire un petit coucou à la réalité. Maintenant, arrêt sur image. Vous êtes une passante innocente, en train de réfléchir à une nouvelle recette de sandwi... à vos occupations de la journée, lorsque surgit soudain de la manche du gus du trottoir d'en face un monstrueux prédateur écailleux dont les anneaux disposent d'assez de force pour vous briser la moitié de la nuque ? Que faîtes vous ? Exactement ! Vous paniquez comme s'il n'y avait pas de lendemain, juste au cas où il n'y en aurait vraiment pas un. Là vous visualisez bien ? Ok, parfait, maintenant rajoutez la voie ferrée juste en dessous, une rambarde mal foutue parce que vous vivez dans un bled pommé avec plusieurs années de retard sur l'entretien... Qu'est-ce qui pourrait bien mal tourner hein ?!
Bingo, la dame, dans un sursaut de terreur face au carnivore en approche passe par dessus la barrière usée par la rouille et pique un joli plongeon en plein vers les rails juste en dessous.
Quand vous êtes habitué aux situations peu normales, votre corps développe la capacité de réagir avant que vos neurones n'aient vraiment fait le tour de la question. Certains parlent alors d'instinct, ou même de bons reflexes. Pour Adrix, c'était surtout de la déveine. Car avant d'avoir envisagé les innombrables risques mortels, il se jeta sans hésitation pour essayer de rattraper la petite dame avant qu'elle ne fasse une chute qui ne pouvait pas avoir de happy ending. Il était rapide, façonné par des années de bagarres incessantes, ce genre de plongeon du désespoir n'avait rien de si surnaturel.
Dans un de ses TRES rares moments de cool-attitude, il parvint ainsi à la sauver de son destin juste à temps, les sauvant tous deux en se raccrochant à la rambarde d'une main. Tant bien que mal, il réussit même à la hisser sur le pont. Sauvé ! Il l'avait sauvé, et il n'avait même pas de blessures à déplorer pour son héroïsme.

CRACK

Reprenons notre petite équation. Barrière usée par la rouille + deux personnes suspendues d'une main dont un jeune homme en pleine santé + pirouette scénaristique sur utilisée dans les cartoons, ca fait .... ? Exactement ! Ca casse pile quand il n'y plus que lui d'accroché. (Qui est l'andouille qui a répondu 4 dans le fond de la salle sérieusement ?)

*Oh crap...*

Pif, boum, scrotch. A défaut de trouver meilleures onomatopées, voilà en gros à quoi pourrait ressembler le bruit de quelqu'un qui se fracasse la moitié du corps sur des rails en ferraille après une chute de plusieurs mètres.
Ah oui au fait, ai-je mentionné cette manie bizarre de changer de langue au moment de sortir des injures ?
Enfin, miracle, il avait survécu et, mieux encore, il ne semblait pas s'être cassé quoi que ce soit.

TUTUT

Oh tiens un train.

*.... OH COME ON !*

Pourquoi les déités du timing s'acharnaient à ce point sur lui d'un coup ?! Bon, bon, pas de panique. Il n'a qu'à s'écarter du chemin. Ce n'est pas parce que le moindre muscle de son corps couinait de douleur qu'il ne pouvait pas faire ça hein ? Il tenta et ... AOUTCH ! Rectification. Il avait peut être une côte fêlée ou deux dans le tas ! Allez, un petit effort, quelques centimètres avant d'être à l'abri, juste à ramper un petit peu plus et...

...et trop tard.

Avec tout juste le temps de graver l'horreur du transport ferroviaire approchant à vive allure dans sa rétine, Adrix ne put que regarder alors qu'une partie de son corps était happée par les roues. Il fut littéralement coupé en deux, sectionné au niveau de l'épaule et son bras arraché. Au moment de réaliser ce qui lui arrivait, il avait déjà sombré dans l'inconscience depuis belle lurette.

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A son réveil, il était dans un lit d'hôpital, le corps mutilé et l'esprit quelque peu brisé. Le choc avait été violent... C'était déjà un miracle qu'il ait survécu à de pareilles pertes de sang, et il était resté plusieurs jours durant dans un profond coma. On l'avait sauvé... Mais son bras lui n'était plus qu'un lointain souvenir. Il était amputé, handicapé pour le restant de ses jours. Le témoignage de la femme qu'il avait sauvé était confus pour les autorités, parlant d'un monstrueux serpent dont personne n'avait pourtant retrouvé la moindre trace. Le blessé préféra garder le silence, se réfugiant derrière l'excuse du traumatisme pour ne pas épiloguer la question. La version officielle narrerait une crise d'angoisse déclenchée après la vue d'un tatouage un peu plus réaliste que la moyenne.
Perdre un membre n'est jamais facile à accepter. Pour Adrix c'était aussi la fin de son rêve. Il avait perdu son bras gauche... et il était gaucher. La main qui lui permettait de créer avait été réduite en bouillie, en même temps que ses ambitions d'artiste. Quand à ses activités de délinquants, il pouvait aussi les oublier. Il ne lui restait plus rien à quoi se raccrocher, et le soutien de ses proches n'apaisa guère le vide dont il était la proie.

Il y avait pourtant une personne qui ne voulut croire le récit des autorités... Un individu qui l'observait de loin depuis un moment déjà, et qui vint lui tendre la main alors qu'il était au fond du trou. Aomori. Un bien drôle de nom... Un pensionnat dont les agents se chargeaient de repérer les individus possédant des facultés qu'aucun n'hésiterait pas à qualifier de paranormales. Et maintenant qu'ils avaient la certitude qu'il était détenteur de pareils pouvoirs, cette école unique son genre lui offrait une place. Un endroit où il ne serait plus mis à l'écart quoi qu'il puisse être... Un lieu où il pourrait se reconstruire, sur de meilleures bases cette fois.
Pourquoi refuser ? Franchement, qu'avait-il à perdre de toute façon ? Son collège se ferait un plaisir de se débarrasser de lui, et sa petite meute n'avait jamais eut besoin de lui pour tourner. La plupart de ses occupantes avaient prit de l'âge de toute façon, et déjà plusieurs étaient parties pour se consacrer à des carrières plus enrichissantes que celle de rebelles de la société. Tout ce qu'il à faire, c'était saisir cette opportunité, après quoi, advienne que pourra. Et c'est exactement ce qu'il fit.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Aomori était un sacré changement d'atmosphère. Là bas, être différent n'était pas vraiment un problème... Tout le monde était tellement bizarre qu'une teinte de cheveux un peu singulière ou un bras en moins pouvaient presque passer pour des caractéristiques comme une autre. Les gens y étaient plus sympathiques, la plupart ayant traversés des épreuves tout aussi pénibles que les siennes, ou étaient porteurs de passés au moins aussi peu enviables que le sien.
Adrix n'était pas un bon étudiant, il ne l'avait jamais été et ce ne risquait pas de changer. Mais s'il avait des lacunes dans bien des matières "normales", il en avait aussi plus dans le pantalon que quiconque. Un mauvais caractère forgé après des années de délinquance lui avait appris à en encaisser des tonnes sans jamais reculer. Certes, il n'était pas travailleur, mais il était déterminé. Très déterminé. Maintenant qu'il avait touché le fond du trou, il comptait bien en ressortir, quitte à en escalader la paroi d'une seule main. Il était trop mauvais perdant pour accepter l'idée que le destin avait finalement prit le dessus sur lui.

Et pour le coup, ses efforts étaient récompensés. Si son bulletin était fleuri de résultats catastrophiques à de nombreux endroits, ses performances en matière de pouvoir s'améliorèrent à une allure peu commune. Il lui fallait faire avec son handicape, tout réapprendre depuis le début, mais ses dons reposaient principalement sur la force de caractère de leur utilisateur. La volonté était la clé pour réussir à invoquer, puis à dompter ce à quoi il donnait vie. Et ça, il en avait justement à revendre. Au fil des mois, sa maîtrise se faisait plus précise, plus approfondie. Lui qui jadis pouvait à peine faire remuer les choses se voyaient désormais apte à les arracher de leur cadre puis à les remettre en temps voulu. Même ce foutu boa, premier responsable de son malheur, se forgea une personnalité alors que son maître prenait du poil de la bête.
Il avait du talent, et le cran, doublé à l'inconscience nécessaire pour l'exploiter au maximum. Son pouvoir n'était ni le plus puissant, ni le plus destructeur, mais il savait en extraire le potentiel. Tant et si bien, qu'à l'aube de sa dernière année il parvint à faire ce qu'on lui présenté comme impossible tout ce temps : Refaire de ses propres mains son membre perdu. Une réplique quasi parfaite d'un bras humain, dont la création lui prit dieu seul sait combien de temps... Quelque chose d'assez fort pour devenir sa nouvelle mimine, mais de suffisamment faible pour être maintenu en place de façon quasi constante sans puiser plus que raison dans ses réserves. Les tentatives ratées se comptèrent par dizaines, mais avec suffisamment d'acharnement il parvint à atteindre son objectif... et à décrocher son diplôme dans la foulée. Remarque, il ne saurait dire si l'interrogation de maths lui parut plus facile ou non que de retrouver son bras...

Le problème, c'est qu'Adrix n'était pas vraiment le genre à s'adapter facilement à la société normale. Il n'avait ni la personnalité ni les talents requis pour un job "normal" dans une boîte digne de ce nom. En plus, après toutes ces années de galère au sein de ses couloirs, il avait développé un certain attachement à l'école et n'était guère motivé par l'idée de la quitter pour voler dans un monde qui lui serait de toute façon hostile. Mais maintenant qu'il était diplômé, il était hors de question qu'il continue à parasiter les couloirs comme une tique accrochée au sang de sa victime.
Mais s'il n'était pas très doué pour bien des choses, il avait d'autres capacités fortes utiles... Une habitude à traiter avec les cas problématiques, un fort caractère doublé d'une combativité qui n'avait rien à envier à celle des meilleurs chiens de garde. Alors... Pourquoi ne pas l'engager tout simplement ? Tout pensionnat qui se respecte à besoin d'un concierge, prêt à veiller sur son entrée et à accomplir Die seul sait combien de tâches ingrates dans la foulée. Et puisque justement le dernier occupant de ce poste avait laissé sa place, un certain logement de fonction au loyer aussi nul que les poches du jeune homme étaient vides venait d'ouvrir ses portes. Alors... go for it guys !

SO AWESOME

« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »
Le concierge possède la capacité ma foi singulière de pouvoir donner vie aux créatures et personnages qui ont prit forme sous son crayon.
Là où Adrix diffère de certains autres pratiquants de cet art, c'est dans sa mamière de donner la vie à ses créations. Plutôt que de leur offrir une simple mobilité, c'est une véritable petite partie de lui qui passe au travers de son pinceau, donnant aux "êtres artificels" un semblant de conscience. En conséquence de quoi, ses "compagnons" développent rapidement une personnalité en fonction de la portion d'esprit qu'ils ont reçus, les rendant certes plus intéressants mais aussi plus difficile à maîtriser. Lorsqu'ils sont en "sommeil", cette infime semblant d'âme est insuffisant pour les animer, ou leur faire sentir quoi que ce soit, ils ont besoin des pouvoirs d'Adrix pour raviver leur flamme, comme du fuel pour un radiateur. Un personnage animé de façon suffisamment régulière finira par cultiver un esprit plus définitif et moins dépendant du bon vouloir de son maître, cultivant son libre arbitre de plus en plus profondément comme ce fut le cas pour Ao. Revers de la médaille, plus une invocation se développe, et avec elle le lien qui l'unit à son créateur, et plus sa destruction est lourde de conséquence pour le jeune homme.

Ils ont beau ne pas être maîtrisés parfaitement, en tant que diplômé d'Aomori, les pouvoirs d'Adrix sont plus maturés que ceux de la plupart des étudiants. Il peut donner vie à des personnages en nombre et en formes variées qui selon leur taille et leur complexité seront plus ou moins éprouvants à maintenir hors de leur toile. Le grand nombre d’œuvres différentes qu'il a accumulé depuis son entrée au pensionnat, doublé par sa vitesse d’exécution aberrante lui offre une large palette de choixs. Les créatures les plus modestes peuvent se mouvoir plusieurs minutes sans lui faire lâcher une goutte de transpirations tandis que des bêtes plus massives drainent son énergie en un rien de temps.

Au delà des applications multiples de ses capacités, Adrix utilise ses capacités comme moyen de surveillance. C'est lui qui a peint la plupart des tableaux des toiles qui décorent ici et là le pensionnat, et ces portraits sont autant de caméra de surveillance dont il peut obtenir des renseignements si quelqu'un avait le malheur d'agir sous leur nez.

Le jeune homme a tendance à sur-utilisé ses pouvoirs, les employant de façon quasi quotidienne pour des tâches allant de la vaisselle à l'appréhension de délinquants. Ses créatures étant dotées d'une personnalité propre, et de la parole au passage, certaines sont capables de lui désobéir, ou de rechigner à la tâche selon leur force de caractère, les remettre dans leur tableau est alors un vrai casse-tête.
Il est plutôt endurant, mais s'il venait à dépasser ses limites les conséquences sont pour le moins vivace. Comme son bras gauche est lui même issu de sa peinture, il en est le premier à en sentir les effets. Plus les réserves se vident, plus le membre va se décolorer. Puis, lorsqu'il ne restera plus une goutte de pigments, il perdra peu à peu de sa tangibilité jusqu'à redevenir une flaque d'encre noire sur le sol... Rouvrant aussi sec la vieille plaie de son propriétaire et l'handicapant gravement dans le processus. C'est d'ailleurs ce bras à maintenir la principale source de son manque d'énergie apparent en journée. De même, comme ses créations sont des parties intégrantes de sa personne, leur destruction peut s'assimiler à une part de son esprit se faisant assassiner. Chaque "frère d'arme" perdu au combat draine ses ressources vitales et le tue à petit feu si les chocs à encaisser s'avéraient trop importants.
Le meilleur moyen de recharger les batteries ? Bouffer. Et boire. Assez facile à comprendre en soi.

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• Alexandre, alias Adrix • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS I LIKE TRAINS ! J'ai vu que l'avatar de Garry était déjà pris mais le joueur en question n'a plus l'air présent donc j'ai pris la liberté d'essayer quand même ^^" Oh et le perso promet d'être assez WTF a priori je préviens d'avance °^° • PARRAINÉ ? / • DOUBLE COMPTE ? Nop • CODE ? OKAY • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE