EVENT - Duo Rose E. Charlinston & Shiki Ritsu

Age

RP EVENT

23h15 — Lorsque Rose E. Charlinston et Shiki Ritsu se réveillèrent, de la paille leur chatouillait les joues et se mélangeait dans leurs cheveux. L’écurie, ils étaient dans l’écurie. La chaîne de leurs menottes les reliait par la cheville, les empêchant de s’éloigner de l’autre. Leur unique souvenir ? Le repas avait été délicieux, succulent même. Avec un arrière-goût étrange toutefois.

Devant eux, sur une poutre, avait été clouée cette fiche :

Citation :

Ca pue. Voilà la première chose à la quelle j'ai pansée, quand j'me suis réveillée, là, à l'instant. Et autant dire que j'ai de suite comprit pourquoi ça puait autant... Enfin, comprit. Voilà un bien grand mot. Disons plutôt que le lieu ou je me trouvait m'indiquait plus sur l'odeur. Oui, ça c'est vrai. Et pour cause : L'écurie ! Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?! Oui, l'écurie, j'en suis sûre que c'est ça ! Entre les box, la boue, l'odeur, la paille... Non, mais de doute possible. Je suis dans l'écurie. Mais, euh. Juste petit problème : QU'EST-CE QUE JE FOUS DANS L'ECURIE, moi ?! Hein ! En plus... Ah ! Mais je suis dans la boue ! Mes pauvres cheveux ont d'ailleurs bien mirflée, tout comme ma robe, et... Mes jambes. Oh mon dieu. Mes jambes ! AAAH ! Je suis toute sale ! Non mais qu'est-ce que c'est que ce délire ! Hein ?! Franchement. Fran-che-ment. J'vous jure. Note pour plus tard : Ne jamais ne pas mettre de collant quand... euh... quand...

Mais, au fait, j'ai faillit oublié, mais... Qu'est-ce que j'fous là, moi ? .. Rah, c'est bizarre, j'ai aucun souvenir d'hier à part le diner... D'ailleurs, il était fichtrement bon ce dîner. Je crois que je m'étais jamais autant gaver, si j'me souviens bien, y'a même ou deux personnes à qui j'ai du faire peur, avec ma manière si raffinée d'engloutir plats sur plats, huhuhu. Mais bref. Après ce repas... Rien. Ca en devient presque flippant. Et, d'ailleurs, on est quand, là ? C'est quel jour, aujourd'hui ? Et on est quelle heure ?

Et question encore plus existentielle : Maintenant que je suis réveillée, pourquoi je reste allongée dans la boue ? Hein ? Je savais que je suis folle, mais à ce point là, c'est quelque chose, quand même. Mais bon, au moins j'ai quand même finit par y penser, c'est déjà ça. Ainsi donc, tout d'abord, je m’étire un peu parce que fiouuu, quand j'y pense, je suis toute courbaturée, en plus de ça. Et puis, je me relève tout doucement et vraiment difficilement tout en grognant. Mais vu que c'est trop dur à cause de ces fichues courbatures, je m'aide de mes mains en les posant à terre. Sauf que. J'avais oublié : La gadoue. Ah, oui, la boue, c'est vrai qu'il y en a, en général, dans les écuries. Et maintenant, je suis encore plus boueuse, youpi ! Enfin bref. Je me redresse, et maintenant, je suis assise, toujours les mains appuyées contre le sol. Et c'est maintenant que je vois un petit détail (oh, tout rikiki, hein) qui m'avait jusqu'à présent échappé.

Un mec. Il y a un mec menotté à moi. Par la cheville. Haha. Hahahaha. Hahahahaha... MAIS C'EST QUI, CE GARS ?! Un pervers ? C'est pour ça, qu'il s'est fait un trip sur les menottes ? Ou alors c'est un kidnappeur qui m'a kidnappée pour me violer sauf qu'il s'est endormi avant ! Ou alors un extraterrestre qui s'est déguisé en humain ! Ou alors le complice d'une caméra caché, et c'est moi la victime ! OU alors... Ou alors... Eh, mais. Attends, là. J'l'ai déjà vu, dans l'école, celui-là ! Sa tête me dit quelque chose... Un pote à Oto ou ma Rosette ? … Bah, j'en sais rien. Et d'ailleurs, je sais pas non plus c'est quoi son nom. Je sais juste que j'ai déjà vu sa tronche quelque part. Me penchant un peu pour m'approcher de son visage, je remarque qu'il dors encore à point fermé.

Et là, j'ai comprit. Lui et moi, tout deux menottés, endormi dans les écuries... Nan, en fait, lui, il est comme moi. Enfin, comme moi. On est dans la même merde, quoi. Et cette merde, c'est moi qui l'a découverte en première, vu que j'me suis réveillée avant lui. Apparemment, l'odeur du crottin, ça le gène pas trop, lui. P't'être qu'il a l'habitude ? Haha, non, 'faut que j'arrête mes délires. Et 'faut que je le réveille, surtout. Même si je suis d'un général asocial, j'me sentirai quand même très certainement moins seule, après qu'il soit hors-vapes.

Ainsi donc, après m'être éloignée de lui (non parce que je doute que de voir ma tronche tout sale à trois centimètre de lui pourrait le rassurer), je pose délicatement ma main sur son épaule... Pour le secouer dans tous les sens, hahaha ! Et oui, là, désolée, mais j'ai pas envie d'être gracieuse, je sais que d'habitude je le suis, mais là... Ca vous paraîtrait bizarre, si j'vous dit que la situation m'en a passé l'envie ? Bref. Donc je le secoue comme on secoue un milk-shake, tout en m’exclamant :

« Eeeey ! Toi, là ! Truc much ! Henri, Pierre, Paul, Jacques, ou je sais pas trop quoi ! Debouuut ! On est menottés, mon chou, on nous a kidnappés et maintenant on est dans la gadoue, et pas dans un spa, hein ! Oooh ! Tu m'entend ?!! Allo !! »

Et puis, enfin, il se réveille. Tu m'étonne, avec tout mon raffut, aussi. Haha, désolée de déranger ta sieste, mec, mais là c'est pas le moment ! Mais bon, comme je suis gentille, je lui laisse le temps de découvrir la merde comme je l'ai moi-même découverte quelques instants plus tôt. Mais bon. Après, j'ai quand même reprit la parole. Non parce que bon. Voilà, quoi.

« Je sais pas plus que toi c'qu'on fout là, mais si tu veux mon avis, ça serait cool qu'on s'en aille vite fait. Et qu'on trouve la clé de ce truc, tant qu'à faire, j'ajoute dans un reniflement cynique tout en secouant légèrement ma jambe prise dans les menottes. Pas que d'être attachée à toi me plaît pas, hein. Mais, bon. Quand même. »

Et puis, d'un coup, gros coup de panique. J'en sursaute, même. Et puis vous verriez ma gueule, on pourrait croire que je viens d'assister à un meurtre. Mais croyez-moi, c'est tout comme. Sans faire attention au fait que ma cheville est attachée, je porte mes deux miennes au niveau de mes cheveux, là où se trouvait habituellement mon orchidée, tout en m'agitant d'un seul coup. Oui, mais voilà : Elle n'est pas là. Mais pourquoi qu'elle est pas là ?! Mon orchidée à moi ! Celle qui me quitte jamais ! La toute première chose que j'ai su faire naître grâce à mon pouvoir ! Ou qu'elle est ? Paniquée, au bord des larmes (bah oui, j'y tiens !) je la cherches des yeux partout par terre, même en haut, dans les box, aux moindres recoins que mon regard peut atteindre. Mais rien. Et là, je crois que ça va pas être possible.

Par contre, y'a un autre truc que j'ai remarqué, à la place. Sur un poteau, juste devant nous. Y'a un papier, qui est accroché, et où c'est écrit quelque chose. Mais je vois pas quoi, il est trop loin. C'est que je suis pas un aigle, quand même.

« Qu'est-ce que c'est que ce truc... »

"Les plus belles conneries sont
celles dont on se souvient rarement..."

Des couleurs, il y en avait de partout. Le réfectoire ressemblait à un tableau fait de mille et une couleur qui dansaient chacune à leur tour sur un rythme différent. Ce soir-là, Halloween était au rendez-vous. Tous les élèves du pensionnat c'étaient rassemblés dans le réfectoire pour y déguster le succulent repas que l'on avait mijoté pour cette occasion. Shiki avait mangé à ne plus en pouvoir, tellement que lorsque le carillon de l'horloge sonna les 22 heures, il ne put se lever de table. Le banquet ressemblait à ceux que l'on pouvait trouver dans les temps anciens comme au moyen-âge, temps des rois et des princesses en détresse. Il n'avait pensé qu'à manger même si à la fin de mon périple gustatif un arrière-goût assez étrange lui restait au fond de la gorge.

Il fait noir, il dormait encore se baladant dans de longs couloirs qui lui rappelait son ancienne maison... Quelle était cette odeur qui lui chatouillait les narines? Cela devait surement être les gars qui avaient dû lancer une boule puante en plein milieu de la chambre. Quel était ce bruit , il voulait dormir encore un peu et qui pouvait-être l'imbécile qui le secouait dans tous les sens.

"Oh la ferme !!"répliqua-t-il sèchement.

Vous croyez qu'il réfléchit à ce qu'il dit pff jamais, il dit tout simplement ce qu'il pense haut et fort. Après ce raffut et la magnifique chose qu'il venait de sortir, il se tourna pour se replonger dans son doux sommeil quelque peut tourmenté à la fin. Cependant, en y repensant il n'avait rien compris à ce que l'on venait de lui dire à part deux ou trois mots qu'il avait pu retenir comme "debout", "menottés", "gadoue". MENOTTER!! Il se réveilla d'un seul bond et à sa grande surprise une odeur insupportable vint lui chatouiller les narines lui faisant lâcher une toute petite exclamation.

"Ouff c'est quoi cette odeur! Ça pue!

Quand il eut repris toutes ses idées il vit qu'il n'était pas seul et qu'il était tout sauf dans sa chambre avec ses colocataires. En effet, quelque chose se trouvait près de lui. Quand ses yeux réussirent à faire une bonne mise au point, il vit que c'était une fille qui se trouvait là, juste devant lui et ils étaient tous deux dans la boue. Il lança un coup d’œil tout autour de lui, car il ne comprenait pas ce qu'il faisait avec elle et dans un endroit peu commun pour une rencontre. Il y avait de la paille de partout ainsi que de la bouillasse, mais ce qui lui indiqua radicalement le lieu où il se trouvait ce fut l'odeur du trottin qui flottait dans l'air. Il se trouvait dans l'écurie du pensionnat, il en avait déjà entendu parler, mais jamais il s'y était aventuré. Est-ce qu'il avait fait des choses avec cette fille qui lui semblait quelque peu familière, il se s'en rappelait plus quelle honte. Cela lui revint, elle ressemblait à une des copines de Rose, mais il ne se rappelait plus de son nom. Elle avait une longue chevelure couleur or parsemée de quelques morceaux de boue qui devaient venir de flaque de boue où ils étaient. Elle avait une robe qui était dans un sale état et en plus, elle n'arrêtait pas de parler.

« Je sais pas plus que toi c'qu'on fout là, mais si tu veux mon avis, ça serait cool qu'on s'en aille vite fait. Et qu'on trouve la clé de ce truc, tant qu'à faire, j'ajoute dans un reniflement cynique tout en secouant légèrement ma jambe prise dans les menottes. Pas que d'être attachée à toi me plaît pas, hein. Mais, bon. Quand même. »

Quelle clé se demanda-t-il. Puis à l'écoute de son dialogue qui se remémorait, Shiki regarda une de ses chevilles et vit qu'il était menotté à elle chouette plus besoin de savoir quelle clé on cherche. Quand soudainement une drôle d'idée lui vint à l'esprit. Cependant, au lieu de n'en faire profiter qu'à lui-même, il en fit profiter la jeune fille au passage.

Mais bordel qu'est-ce que je fout dans l'écurie avec une meuf à côté de moi! Je ne me rappelle pas avoir fait des avances à qui que soit hier soir! Enfin hier soir, je ne sais même pas quel jour on est et quelle heure il est. Au fait, rassure moi on n'a rien fait au moins !" lui demanda-t-il d'un air comme effrayé de ne pas s'en souvenir.

Il eut un long silence et à ce moment-là il comprit qu'il aurait dû fermer sa grande bouche. Puis, d'un seul coup la fille qui se trouvait en face de lui fut prise de panique tellement qu'elle en fit un bond. Elle passa et repassa ses mains dans ses cheveux comme si elle avait perdu quelque chose. Elle lança des regards perdus dans tous les sens pour tenter de retrouver ce qu'elle avait dû égaré, jusqu'à que ses regards interminables cessèrent pour se fixaient sur quelque chose.

« Qu'est-ce que c'est que ce truc... »

Shiki suivit le regard de la jeune fille et vit qu'au loin sur l'un des poteaux il y avait quelque chose d'accroché. La jeune fille était au bord des larmes et c'est alors que Shiki avec son charme habituel et froid, car à ce moment précis monsieur n'avait pas envie de jouer les gentlemen ou encore de draguer cette fille qui lui semblait très bizarre et lui dit:

" Bon aller, on arrête de pleurer comme une madeleine et on se lève. Il faut qu'on aille voir ce qu'il y a là-bas sur le poteau. Peut-être que ça nous dira comme se défaire de ces menottes."

Shiki se leva, se secoua un peu pour enlever la boue qui le recouvrait et devait avoir un nouveau parfum très odorant comme sa camarade: le trottin de cheval. Il aida la jeune fille à se relever et tout en s'approchant du poteau tant bien que mal, car marcher accroché à quelqu'un et comment dire assez compliqué si les deux personnes ne marchent pas en rythme. Il lui demanda:

" T'aurais pas perdu quelque chose? Vu qu'il y a pas moins d'une minute tu étais paniquée comme si on venait de te voler un objet précieux pour toi."

Ils arrivèrent devant ce fameux poteau. Shiki vit ce qu'il y avait dessus et c'était une feuille. Mais elle ressemblait étrangement aux feuilles que l'on trouvait dans les livres de la bibliothèque, celle où l'on marquait nos noms pour emprunter un livre. Et celle-ci venait du livre Mémoire d'une mouette tétraplégique de Takité Tétong, quel nom stupide pensa-t-il. Mais ce qui était encore plus étrange c'est qu'il y avait un nom d'inscrit dessus celui de Gabrielle Mavridis élève de première année. Il se tourna vers sa camarade qui était forcée de l'être ou qui était obligée de le supporter plutôt.

" Pourquoi il y a le nom de cette gamine ici dans l'écurie! Mais attend cette fiche, elle vient de la bibilothèque! Quel est le rapport entre cette fille et la bibliothèque et le fait qu'on soit menotté ? .......Ohhhhhhhhhhhhhh NON ne me dite pas que c'est ce que je pense."

Shiki finit sa phrase comme cela, la laissant ainsi en suspend dans le bruit vague qui régnait dans l'écurie. Il était en grand débat intérieure il ne savait pas quelle méthode adopter face à ce tel affront. Est-ce que le jeune albinos aux yeux rouges allait écouter le minuscule ange qui se trouvait en lui, lui disant de se calmer ou le démon omniprésent qui le poussait à utiliser tous les moyens les plus vils et cruels qu'il connaissait. Qui avait eu la bassesse de faire une blague comme celle-ci, une blague de mauvais genre. Avant que le démon qu'il était ne se réveilla totalement, il se tourna vers la jeune fille avec un air monstrueusement sadique et criminel.

" Si cette morveuse a quelque chose à voir avec ce qui nous arrive, je la tue. En tout cas, il faut surement qu'on aille voir à la bibliothèque, qu'en penses-tu ? Au fait, il y a quelque chose que j'ai oublié de te demander vu que l'on va devoir se supporter mutuellement...Quel est ton nom? Que je sache si j'ai le droit d'en finir avec toi si un problème survient ou non."

Un malade. Voilà sur qui j'étais tombée. Un malade. Et très franchement, je m'en serais bien passée ! Non, parce que déjà, Môsieur, alors que je le réveillait tout à fait convenablement en vue de la situation (Bah oui, j'aurais pu lui foutre des claques, aussi ! Mais je l'ai pas fait. Je suis gentille, MOI !) s'est permit de me crier dessus de me la fermer ! Oh ! Mec ! Personne ne me la ferme, moi, okay ?! J'suis une rebelle de la life, j'ai peur de rien, et certainement pas d'un gars qui a la tête dans l'coltard au réveil ! Bref. Parce que je suis d'une extrême bonté, je suis passée outre cet affront. Je n'ai absolument rien dit, je me suis contenter de ravaler un soupir d'exaspération en pinçant très légèrement mes lèvres. Mais bon sûr, il a fallu qu'il aille ENCORE PLUS LOIN ! Bah ouais ! Alors que j'étais jusque là très gentille avec lui !

En effet très cher, après avoir tout regarder sous toutes les coutures, après que j'ai sortit ma première petite tirade pour lui exprimer le fond de ma pensée et après avoir remarqué qu'on était coincés par les pieds, le gars que je sais même pas comment qu'il s’appelle s'est mit à me regarder, tandis qu'un air horrifié commençait à se voir sur son visage. Euh. Okay. D'accord. Eh bien quoi, lui faisais-je peur ? Certes, on peut pas vraiment dire que la gadoue est le genre de chose qui peut mettre un visage en valeur, mais tout de même ! Enfin. Heureusement pour moi – enfin, façon de parler, ce n'était pas que j'avais une tête à faire peur – quoi que. Mais bien autre chose que j'ai pas tardé à comprendre quand il a commencé à me causer.

« Mais bordel qu'est-ce que je fout dans l'écurie avec une meuf à côté de moi! Je ne me rappelle pas avoir fait des avances à qui que soit hier soir! Enfin hier soir, je ne sais même pas quel jour on est et quelle heure il est. Au fait, rassure moi on n'a rien fait au moins ! »

Cette fois, ça avait été à moi, d'avoir un air horrifié sur le visage. Le regardant avec de gros yeux, une petite moue grimaçante que je n'ai même pas pu contrôler, j'ai pas tardé à lui sortir d'un ton concordant parfaitement avec mon faciès :

« Non mais ça va pas ? J'suis pas une fille facile, hein, pour qui tu m'prends ?! Enfin, sauf quand j'me bourre trop la gueule... MAIIS ! J'me suis pas bourrée la gueule, hier. Ca j'en suis sûre... Même si j'me souviens de rien moi non plus... Euh. En tout cas, on doit bien être le 31, aujourd'hui non ? Enfin, dans l'éventualité que la nuit est passée... »

C'est vrai que maintenant qu'il le disais, j'avais quand même pas de souvenirs d'après le diner, quoi ! Mais... Non, non, je m'étais pas bourrée la tronche. J'aurais quand même des bribes de souvenirs, sinon. Bah oui. Par exemple, bah j'me souviens bien de comment j'ai foutu la boite de nuit sans dessus dessous, avec Haine. Enfin, à peu près. Mais, bon... Voilà, quoi. Au moins, je m'en souviens.

Mais bref. C'est à ce moment là que j'ai pensé à ma fleure. Bah oui, parce que j'ai pensé à Haine en fait. Et ça m'a amené à pensé que mon surnom, c'est Rose Rouge. Rouge, référence à mon orchidée. Et voici voilà ! Et donc, c'est ainsi que j'ai commencé à paniqué en remarquant que ma fleure était plus là, tandis que l'autre me regardais comme si j'étais la pire des chieuses. Ca se voit que c'est pas lui qui a perdu sa fleure !! Non mais ! Bref. Quand j'ai remarqué le bout de papier, lui aussi s'est mit à le lorgner, avant de me dire une phrase qui, ma foi, était pour le moins tout à fait charmante...

« Bon aller, on arrête de pleurer comme une madeleine et on se lève. Il faut qu'on aille voir ce qu'il y a là-bas sur le poteau. Peut-être que ça nous dira comme se défaire de ces menottes. »

« Crétin ». Voilà la toute première chose à laquelle j'ai pensé quand il m'a sortit ça. Sans oublier le regard mi-noir mi-mauvais, qui avait un peu l'air de dire « je pleure si j'veux, alors tait-toi avant que j'te fasse pousser du gazon sur ta tête ! » Et c'est vrai, non mais ! Je pleure si je veux, moi ! En plus, le gazon sur la tête, je sais faire, je l'ai déjà fait à Oto, une fois. Et j'peux dire que c'était drôle. Surtout la tronche qu'il a tiré quand il a pigé ce qui lui arrivait. Oh ouaiiis. Prise d'un petit sourire sadique rien qu'à ce souvenir, tandis que l'autre m'aide à me relever -bon. Au moins il m'aide à me relever. - je l'ai néanmoins reperdu aussitôt que mon... uhm. « partenaire » m'a adressé la parole, tandis que j’essayais comme je pouvais de marcher à son rythme

« T'aurais pas perdu quelque chose? Vu qu'il y a pas moins d'une minute tu étais paniquée comme si on venait de te voler un objet précieux pour toi »

Ooooooh, oui, c'est vrai, ma fleure ! J'espère qu'elle est pas perdue-perdue ! Ou en tout cas qu'elle n'a pas fanée, maintenant qu'elle n'est plus à mon contact ! Non parce que okay, après je pourrais toujours me faire une autre fleure, mais... Ca serait pas pareille ! Alors j'espère la retrouver... Même si en un sens, j'espère qu'elle est pas dans cette stupide gadoue. Ainsi donc, la mine toute triste, mais cette fois sans l'air d'une névrosée paniquée, je prénom d'une petite voix, à moitié essoufflée -C'est qu'il marche vite, le bougre !

« Euh, ouais... Mon orchidée... Je la quitte jamais ! Ca va p't'être te paraître con, mais j'y tiens beaucoup, c'est la toute première plante que j'ai créée grâce à mon pouvoir... Et j'ai peur qu'elle se mette à faner su elle n'est plus en contact avec moi... »

Et puis, on arrive finalement à ce poteau, et euh...bah, lui, hein, vu que j'sais toujours pas comment il s'appelle, prend le papier pour le pire. Sauf que j'arrive pas à voir, moi non plus. Beh, ouais, c'est qu'il est grand, quand même ! D'ailleurs, c'est pas tous les jours que les mecs sont aussi grand par rapport à moi, alors chapeau, mon gars ! Mais, bref. Je sais pas ce qu'il y a sur ce bout de papier, mais en tout cas, ça avait pas l'air d'être clair, parce qu'il s'est retourner vers moi pour me me faire :

« Pourquoi il y a le nom de cette gamine ici dans l'écurie! Mais attend cette fiche, elle vient de la bibilothèque! Quel est le rapport entre cette fille et la bibliothèque et le fait qu'on soit menotté ? .......Ohhhhhhhhhhhhhh NON ne me dite pas que c'est ce que je pense. »

Autant vous le dire tout de suite : J'ai aucune idée de ce à quoi il pense. Je sais même pas de quoi il cause, vu que j'ai pas pu voir ce qu'il y avait sur l'autre petit torchon. Mais en tout cas, jai profité de son « beugue mental » pour récupérer le papier, tout en lâchant un petite « montre-voir ». Et c'est là que j'ai vu. Et quelle vision ! Dans d'autre circonstances, bah j'aurais très certainement rigolé. J'me serait fendue la poire comme jamais. Parce que niveau connerie... On atteint des sommets. Et quand j'dis ça !

Non, mais, c'est quand quand même, quoi. Mémoire d'une mouette tétraplégique. Mémore d'une mouette ! Genre, la mouette, elle s'est piquée une plume du cul, elle a cherché une mer polluée et avec l'encre, elle a écrit ses mémoires sur un cailloux ! Ah, mais c'est qu'elle est forte, cette mouette ! C'est une mouette-super-héro ! Ouais, voilà, c'est ça !

Mais encore, ça c'est pas le pire. Le pire, il m'a traversé l'esprit tellement fort que j'ai pas pu m’empêcher de le sortir à haute voix à la seconde même où j'y ait pensé :

« Mais qui peut être assez CON pour prendre ce bouquin !! »

Nan, mais c'est vrai, quoi. Cette Gabrielle, je sais pas qui c'est, mais... J'lui demanderais pas de tenir ma chronique littéraire si j'avais un journal. Ahah. Mais bref. Alors que j'ai fait part de cette pensée vraiment, intéressante, l'autre, là, bah il m'a fait part d'une autre tout aussi intéressante. Quoi que même un peu plus. Mais ce qui fait un peu peur, c'est de la manière dont il me sort ça. Comme un psychopathe. Ou pire qu'un psychopathe. Ca dépend un peu de là où on voit les choses, quoi.

[color=orange] « Si cette morveuse a quelque chose à voir avec ce qui nous arrive, je la tue. En tout cas, il faut sûrement qu'on aille voir à la bibliothèque, qu'en penses-tu ? Au fait, il y a quelque chose que j'ai oublié de te demander vu que l'on va devoir se supporter mutuellement...Quel est ton nom? Que je sache si j'ai le droit d'en finir avec toi si un problème survient ou non. »[color=orange]

AHAHAHAHAHA, trop fort ! Ah, oui, j'ai oublié de préciser : J'aime la psychopathie. Bah oui. L'étant un eu beaucoup moi même, je suis bien obligée, quoi. Et c'est pour ça que j'me suis sentie OBLIGEE (mais vraiment comme si j'étais forcée, hein ! Jurée!) de lui répondre en élargissant sur mon visage un beau sourire aux attraits bien mauvais en beauté :

« J'en dis que si tu te permets de la tuer, je veux au moins la torturer avant. Histoire qu'elle sache ce que j'pense d'elle. En plus elle a des goûts de chiottes, la pauvre ! 'Fin, sinon, moi c'est Rose. Rose Charlinston. Et toi, t'es qui, en fait ? »

Nan, mais c'est vrai, quoi, je sais toujours pas qui c'est, ce gars là, même si sa tête me dis quelque chose. Et au moins, le fait qu'il me demande mon nom, ça prouve bien qu'on se connaît pas. Ou qu'on s'est oublié. Ou je sais pas quoi d'autre. Mais au pire des cas je m'en fiche, alors bon, haha !

Mais bref. Cette histoire de livre, là, elle me tue. Je vais d'ailleurs sûrement mourir très prochainement. Enfin, après avoir torturer l'autre petite, là. Nan mais en plus, ça fera de mal à personne qu'une gamine avec des goûts aussi merdiques. Comment un livre pareil peut exister, d'ailleurs ! Faudrait qu'on brûle son auteur au bûcher ! Non, mais sérieux, quoi ! Et, d'ailleurs... Oh mais oui ! Comment j'y ait pas pensé plus tôt ! C'est logique !

Ainsi donc, heureuse de mon illumination soudaine, je me tourne vers Shiki, grand sourire au lèvres qui m'arrive tellement haut vers les oreilles que ça se devine trop que je suis fière de moi, pour lui faire :

« Mais au fait ! P't'être que c'est le livre, qu'on doit chercher ! C'est sûrement dedans que y'a un indice sur toute cette merde ! Non, parce qu'un livre pareil, ça peut pas exister, en vrai ! »

Aaah, point négatif. Si cette fille y ait pour rien, bah je pourrais pas la torturer. Zut. J'aurais bien aimé, moi ! La faire souffrir de tous les côtés pendant que moi je rigole ! Oh mais ouais, ça aurait été trop bien ! Mais bon. 'Faut bien se rendre à l'évidence. Si ça se trouve, ben elle y est pour rien. Non parce que maintenant que j'y pense, comment frêle jeune fille de première année aurait pu nous traîner jusque là puis nous menotté ? … En plus, faut être timbré dans sa tête pour avoir des idées pareilles. Timbré comme moi, tiens !

« Au fait, je rajoute, si aujourd'hui on est le 31, ça veut dire que c'est Halloween... Si ça se trouve c'est ces crétins de la directions qui nous on foutu dans cette merde ! Tu verras qu'à tout les coups on est pas les seuls ! »

Cette fille, pourquoi il a fallut que je tombe sur elle, une pleurnicharde de première alors qu'il y a une centaine d'autres filles dans ce pensionnat. Heureusement qu'elle est jolie malgré la boue qui est omniprésente sur elle. Mais bon je n'ai eu pas le choix, il faut donc me plier au choix merveilleux qu'a fait cet imbécile qui a eu l'idée de nous attacher l'un à l'autre. La fille a été horrifiée et même sur le point de m'étrangler je pense quand je lui ai demandé si rien ne s'était passé entre nous. Heureusement que je lui demande, il me manque plus que des enfants et là...c'est la totale. Cependant elle m'a répliqué sèchement:

« Non mais ça va pas ? J'suis pas une fille facile, hein, pour qui tu m'prends ?! Enfin, sauf quand j'me bourre trop la gueule... MAIIS ! J'me suis pas bourrée la gueule, hier. Ca j'en suis sûre... Même si j'me souviens de rien moi non plus... Euh. En tout cas, on doit bien être le 31, aujourd'hui non ? Enfin, dans l'éventualité que la nuit est passée... »

Je ne réponds pas à réplique fulgurant qu'elle vient de me balancer en pleine figure même si j'en meurs d'envie mais j’aurai été très impolie dans ce cas. Après c'est à moi qu'on dit que je dois peser mes mots. J'ai juste envie de lui dire de se taire pour être polie, car franchement elle me gonfle déjà. En plus j'ai même pensé une seule seconde qu'elle soit une fille facile.Quoi que... Mais bon, je dois y mettre du miens, car moins on parlera, moins il y aura de chichis et plus vite on sera libéré. Le 31, si c'est vraiment le 31 comme le dit ma "camarade", cela veut dire qu'un petit malin n'a rien trouvé de mieux à faire pour Halloween que cette futile blague bien chiante.

Mais comment est-ce qu'une seule personne pourrait en transporter deux en même temps sans les réveillés? Très bonne question. À part avoir un pouvoir qui favorise cela impossible. Après avoir dis à ma chère camarade d'arrêter de pleurer comme une madeleine j'ai cru qu'elle aller me bouffer. Tellement que j'en ai encore un frisson dans le dos. Ô hisse, on se lève. Ça y est tout le monde est debout, il est temps de savoir comment on est arrivé là, enfin c'est ce que je pense. Ma camarade avait l'air torturé comme obnubiler part quelque chose que je ne peux comprendre. Il faut bien que je lui demande ce qu'elle a. Elle me répond sur un ton très déprimant presque morbide non il faut pas exagérer quand même.

« Euh, ouais... Mon orchidée... Je la quitte jamais ! Ça va peut être te paraître con, mais j'y tiens beaucoup, c'est la toute première plante que j'ai créée grâce à mon pouvoir... Et j'ai peur qu'elle se mette à faner su elle n'est plus en contact avec moi... »

Et à vrai dire après cette explication je comprends mieux pourquoi elle est dans cet état. Mais bon en y repensant heureusement que je n'ai pas gardé le premier objet que j'ai congelé, car honnêtement j’aurai l'air très con avec. De plus je me sentirai pas de me balader dans les couloirs comme si de rien n'était alors que je tiens un plat cuisiné congelé dans mes mains. Une fleur, elle a perdue une fleur, pardon elle a perdu sa fleur. En tant que mec c'est normal que je n'ai pas compris ce qui la troubler avant. En plus les fleurs c'est vraiment pas mon rayon, mais bon nous devons coopérer après tout. Comme obligé par la situation car en temps normal même pas je me serai approché d'elle pour l'aider, je lui dit gentiment pour une fois:

"Ne t'inquiète pas on va la chercher. Je suis sure qu'on va la retrouver ton orchidée. Ce qui est sure à mon avis, c'est qu'elle ne doit pas être dans l'écurie. Elle doit être autre part. Peut-être qu'elle se trouve au même endroit que la clé des menottes."

Ça y est j'ai fais ma bonne action de la journée chouette non. Le poteau, ce merveilleux poteau où un indice nous est donné. Quelle douce attention envers nous, je rigole pas espèce de crétin non seulement tu nous as ligoté et en plus tu nous nargues. Sache une chose mon jolie t'as signé ton arrêt de mort. En plus il me plais énormément cet indice OH oui! On nous as donné un nom et quel nom, celui d'une sale gamine. Pff je vais lui faire sa fête pour avoir osé faire ça. En plus le nom du bouquin mais l'auteur n'a pas réfléchi ou quoi! La fille avec moi est aussi surprise que moi mais pas pour la même chose on dirait. Elle s'est le nom du bouquin qui l'a choqué d'après ce qu'elle me dit:

« Mais qui peut être assez CON pour prendre ce bouquin !! »

C'est un remarque tout à fait inintéressante. Et je suis tout à fait d'accord avec elle. Car cette morveuse est vrai débile pour ne pas dire le fond de ma pensée. Car prendre un libre comme ça, c'est vraiment, tout simplement incompréhensible. Du moins pour la fille dont son nom m’aie toujours inconnu et moi. À mon avis....on ne doit pas avoir un esprit assez développé pour comprendre cette subtile histoire de mouette je ne sais quoi. Ça doit être encore un de ces livres trop con que lise les intellos. C'est surement ça. Je vais tous les butter autant qu'ils soient. Ils ne savent pas à qui ils ont affaire ces crétins finis. Je vais leur concocter une délicate attention rien que pour eux, mais est-ce qu'ils y résisteront assez longtemps.....j'espère au moins on pourra s'amuser un peu nous aussi enfin je pense pas que miss chichi ait le même point de vue que moi. Elle a l'air beaucoup trop comment dire "je fais attention à moi, oh non je me suis cassé un ongle". Bon en gros les filles que je supporte pas. Mais je sais pas ce qu'il lui prend tout à coup. Il y a deux secondes on aurait dit que j'allai être son repas malgré celui que l'on avait pris avant le trou noir total, et là elle me fait un énorme sourire qui la rend très très sadique pour ne pas mentir.

« J'en dis que si tu te permets de la tuer, je veux au moins la torturer avant. Histoire qu'elle sache ce que j'pense d'elle. En plus elle a des goûts de chiottes, la pauvre ! 'Fin, sinon, moi c'est Rose. Rose Charlinston. Et toi, t'es qui, en fait ? »

"QUOI !!!!!" Qu'est-ce qu'elle vient de me sortir comme une fleur. Elle veut m'aider à violenter, torturer une gamine. Oh! T'es peut être pas aussi chichiteuse que je le pensais. tu me plais bien finalement, mais bon cherche pas je te le dirai jamais de vive voix chérie. Car honnêtement la situation n'est pas favorable pour des avances et les menottes encore moins. Quoique, si on pourrait faire bip bip ........Shiki!! La ferme on veut pas savoir tes exploits en matière de filles c'est pas le moment!! pardon il faut que je me reprenne un peu voyons j'ai une réputation à tenir. Attends chérie comment tu as dit que tu t'appelais Rose Charlinston ! Je comprends mieux maintenant pourquoi ça tête me disais quelque chose. T'as vraiment de la chance toi. Mais bon je ne serai pas le doux prince charmant qui fait du lèche-botte à la princesse. OH NON ! Mais il faut dire qu'à l'écoute de son nom je suis devenu encore plus blanc que d'habitude. Mon plan diabolique d’éradication vient d'être mis à mal, merde. Encore un détail contraignant, mais au moins le nombre de mes futures victimes diminue légèrement. J'essaie de prendre un ton calme et posé, chose très difficile à faire alors qu'un désir de meurtre m'anime, et me mets à parler presque de manière calme mais c'est pas encore ça.

"Tu t'appelles Rose Charlinston!! Tu serais pas la meilleure amie Rose, par pur hasard ? Tu sais que t'ai chanceuse car si tu es bien son amie. Je suis obligé de te garder en vie aussi non Rose ne me le pardonnera jamais. Mais pour ta proposition de torture je vote un grand oui. C'est plus marrant quand on est plusieurs. Au fait vu qu'un jour il faudrait peut-être que tu saches mon nom, je m'appelle Ritsu, Shiki Ritsu."

Comment j'ai pu être aussi con et pas l'avoir reconnu. Ça se fait pas de menacer de mort ou du moins supposer que leur mort est proche, voir très proche quelqu'un alors que celle-ci est ami avec une personne qu'on connait. Ça craint.... Bon oublions ce petit incident et revenons à la dure réalité des chose qui est: le poteau, l'indice en autre ce magnifique livre tellement pourri que je me demande pourquoi il existe et Rose. Merde mais qu'est-ce que l'on peut bien faire avec ce foutu morceau de papier. On va pas aller la voir et lui dire "Tiens, tu as oublié la fiche de ton merveilleux livre à côté de nous, dans l'écurie. Ah et au fait tu ne sais pas comment on s'est retrouvé attacher l'un à l'autre...." Non mais oh vous croyez vraiment que je vais lui rapporter gentiment son papier, elle avait pas qu'à l'oublier. De plus si je vois sa sale tête je vais surement, voir certainement envie de l'éclater car je pense pas de Blondinette va m'arrêter au contraire. Elle va y prendre elle aussi un malin plaisir. Et voila cet abruti de Shiki s'est encore perdu dans ses sombres pensées diaboliques. Jusqu'à que ... et oh on se réveille, on se sort quelques instants de ses noires pensées et on écoute!! La ferma saleté de voix intérieur mais pour qui tu te prends, tu n'as aucun ordres à me donner. Rose a l'air de vouloir me dire quelque chose, elle a un sourire qui lui monte jusqu'au oreille. Qu'est qu'elle a à être si contente? Deux secondes plus tard j'ai compris pourquoi elle paraissait si fière d'elle. En effet elle vient de me dire que le livre doit surement contenir un indice qui nous éclairerait sur notre situation peu commune. Donc il faut le chercher. Je ne peux que la félicité à voix haute car ce n'est pas avec les idées morbides que j'ai en tête que j'y aurai pensé.

"C'est vrai c'est pas bête ce que tu viens de dire. Finalement t'es plutôt brillante quand tu pleures pas. Alors on va le chercher ce sublimisime livre."

Je ne peux pas paraître trop gentil fallait bien lâcher un gentil commentaire aussi non ça va lui monter à la tête et non merci. Mais je crois qu'elle n'y fait pas la moindre attention puisqu'elle continue de parler. J'aimerai vraiment qu'elle se la mette en veilleuse mais bon les dernières fois où elle a ouvert sa bouche c'était pour dire des truc plutôt intéressant qui pourrait nous permettre se sortir de cette merde finie.

« Au fait, je rajoute, si aujourd'hui on est le 31, ça veut dire que c'est Halloween... Si ça se trouve c'est ces crétins de la directions qui nous on foutu dans cette merde ! Tu verras qu'à tout les coups on est pas les seuls ! »

La direction.......je sens que ça va être marrant ça!! Je ne pourrai pas torturer cette pauvre gamine mais s'en prendre aux profs ou même à l'administration... rien que cette idée réveille mes pulsions. Je suis excité comme un poux mais en même temps on dirait que je suis un fou allié qui prépare un de ces plans sadiques qui va mettre en exécution dans quelques secondes.

" La direction, finalement ça va être beaucoup plus amusant que prévu. Je te préviens si le directeur est mêlé à tout ça, laisse le moi. On a un petit différent à régler et pour une fois je serai heureux d'aller dans son bureau."

Et ouais se sera pas la première fois que je me retrouve dans son bureau à cet emmerdeur. Mais avant de tous les torturer, les meurtrir, il faut se débarrassé de ses menottes de merde. chassons un peu toute ses idées farfelues de ma tête jusqu'à ce qu'on retrouve ces clés. Premier lieu à aller voir la bibliothèque et je commence à avancer à grands pas sauf que .......... un long moment de silence s'installe dans la pièce. Mince j'avais oublié que j'étais menotté.

" Désolé de t'avoir bousculé j'avais oublié un instant qu'on était attaché. On doit chercher ce livre comme tu l'as dit, donc en avant pour aller à la bibliothèque peut être que ta fleur se trouvera là-bas qui c'est?.... Eh un instant la bibliothèque se serait pas au deuxième étage. Tu crois qu'ils ont mis des ascenseurs quand ils ont construit ce pensionnat? Car monter des escaliers en étant attaché avec quelqu'un par la cheville c'est comme dire assez compliqué. Bon attention ça veut pas dire que je l'ai déjà fais."

Bref escaliers ou pas on devra bien les monter pour trouver l'indice caché dans les mouettes tétraplégiques, sérieux quel nom ridicule. Je jette un vif coup d’œil dans l'écurie qui nous avait mis tout deux dans un piteux état pour me diriger ensuite vers la sortie. Je marche doucement et fais de petits pas pour pas perdre Rose car même si elle est grande pour une fille, je fais de plus grands pas quelle. Sans le faire exprès de temps en temps j’accélère la cadence en espérant arriver le plus vite possible à ce fameux bouquin. Mais mes accélérations n'étaient pas d'actualité vu la situation car Rose manqua plusieurs fois de se ramasser à cause de moi. Pour être sûr qu'elle ne finisse pas dans un pire état, je lui attrape la main et me mets à une vitesse plus propice au fait qu'on soit menotté.

On était un peu loin du bâtiment principal. Malgré la nuit, ben je marche en étant attentif à tous les bruits de la nuits qui nous entourer car on ne sait jamais ce qui peut arrivé de pire, vu que c'est Halloween. Le bâtiment tant espéré se dessine petit à petit au loin ce qui veux dire qu'on se rapproche de plus en plus de notre but. Oui notre but car Rose est aussi dans le même pétrin que moi c'est pas marrant si on seul. Après au moins dix à quinze minutes de marche qui à vrai dire a été la plus longue marche de ma vie entière, bon d'accord je suis pas encore mort mais bon, voilà. La porte d'entrée est là devant nous elle nous supplie de rentrer pour qu'on se débarrasse l'un de l'autre c'est si émouvant....euh faudrait peut-être que j'arrête de me faire des films moi. Je me tourne face à Rose et avec un sourire sincère pour une fois je lui dis:

"Nous y voilà enfin, la bâtiment principal. Prêtes pour monter deux étages avec une cheville en moins, car à vrai dire vu que nos chevilles sont toutes deux menottées c'est comme si on avait un pied en commun."

Spoiler: