Les dortoirs, lieux de vie jusqu'ici, totalement vides désormais. Les portes en sont souvent grandes ouvertes, parfois défoncées. L'intérieur est en pagaille, leurs occupants les ayant quittés depuis un moment ; certain ont fuit, d'autres sont juste morts - comme le montrent les draps ensanglantés.

Silencieux, froids, mortels. Les couloirs du pensionnat sont comme les routes en périodes de guerre : risquées, mais indispensables. On est obligé d'aller chercher à manger à la cuisine après tout. C'est là qu'on risque le plus de croiser un zombie, mais aussi un survivant.

Alors que jusque là il fallait littéralement trainer les élèves pour qu'ils y aillent, c'est désormais la quête ultime de tous les jeunes encore vivants. Car dans le bureau se trouve le téléphone. Et avec ce téléphone, on peut appeler. Même à l'extérieur du pensionnat.

Des fioles, des béchers, des bec bunsen. Rien de très attrayant. Sauf peut être pour un apprenti chimiste ou une autre personne moins calée en molécules mais dotée d'un pouvoir qui compense. Peut-être même au point de trouver un antidote contre les zombies ?

Car il faut bien se soigner ! Même si la morsure de zombie est incurable, on peut toujours espérer. Et puis, on peut récolter toutes sortes d'autres blessures lors d'une invasion zombies ; mal de tête, coupure infectée, écharde sous l'ongle, intoxication alimentaire... On sous-estime souvent les petits bobos du quotidien du survivant.

Le supermarché de l'apocalypse. En plus du frigo, véritable Saint Graal, c'est aussi ici que l'on trouve le plus d'armes. Couteaux, hachoirs, fourchettes, casseroles, poêles et autres bijoux, on peut aussi y faire bouillir de l'eau ou juste se réapprovisionner en poivre. Car oui, les zombies aussi éternuent.