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 Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥]

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Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥] Vide
MessageSujet: Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥]   Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥] Icon_minitimeJeu 27 Sep - 10:21

IMPORTANT : Pour ce qui est des liens je verrais au cas par cas, mais ce n'est pas parce que je change de perso que je ne veux plus de liens avec les gens avec qui j'en avais ! Y aura juste à modifier :B Et pour les rp', je verrais aussi avec les gens; Voilà voilà.
Encore une petite chose, comme je l'ai dit à Kain, j'ai été absente pendant un moment et si je reviens c'est parce que vous me manquiez. Cependant j'avais vraiment aucune envie de rp avec mon perso, pas d'inspi, donc voilà pourquoi j'ai demandé à repartir à zéro. :B ♥



le petit oiseau va sortir ~
feat Shannon - Umineko no Naku Koro ni
Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥] Mini_12093012110130171
• NOM Harkness.
• PRÉNOM(S) Charlotte, Juliette.
• AGE 18 ans en apparence. En réalité Charlotte est née en 1887.
• CIVILITÉ ... Femme de chambre ?
• SCOLARITÉ 1ère année.
• SEXUALITÉ Bisexuelle.
• GROUPE Jokers.
• POUVOIR Immortalité.
Charlotte au chocolat ♥
« salade de fruits jolie jolie jolie ♪ »

On ne peut le nier, Charlotte possède un joli minois. Une véritable poupée de porcelaine anglaise, avec de doux cheveux chocolat qui encadrent son visage et font ressortit sa peau blanche sur laquelle se détachent deux grands yeux bleus cobalt. Ces derniers sont souvent à moitié cachés derrière ses paupières baissées et ses grands cils épais, et ce non pas par timidité, mais parce que Charlotte estime, en tant que femme de chambre, qu'elle ne possède pas le rang pour regarder quiconque dans les yeux en dehors de ses égaux (à savoir les femmes de chambres ou les valets, qui aujourd'hui sont très rares en dehors des hôtels et de quelques grandes familles qui n'ont pas tout à fait changé d'époque). Vint ensuite un nez fin légèrement en trompette, qui surplombe une bouche délicate, toujours étirée en un sourire poli.

En ce qui concerne sa silhouette, Charlotte atteint le mètre soixante-douze, ce qui la rend beaucoup plus grande que la plupart des "jeunes filles de son âge" à Aomori, et pèse soicante-et-un kilos, ce qui est un poids des plus raisonnable. Lorsqu'elle porte l'uniforme du Pensionnat, c'est en effet sa taille plutôt grande qui attire les regards sur Charlotte, mais le reste du temps, ce détail passe vite aux oubliettes de par sa tenue vestimentaire. En effet, lorsqu'elle ne doit pas porter l'uniforme (et il a fallut cris et larmes pour qu'elle arrête de mettre son tablier par-dessus !) Charlotte revêt son habit de femme de chambre, ce qui n'est pas très courant aujourd'hui. Parfois cela lui vaut de mauvaises remarques, parfois on lui demande si c'est du cosplay... Mais Charlotte n'en a que faire, elle ne se sent bien et à sa place que dans ses habits-là.

Pour le reste, ce ne sont que des détails négligeable. Des petites mains fines toujours prêtes à faire du thé ou à vous apporter quelque chose, une voix fluette et douce comme une brise d'automne, une démarche discrète mais qui a l'air de dire "je suis là si vous avez besoin de moi".

mylife.com
« ôtons nos masques le temps d'un instant »
Charlotte, c'est la petite servante parfaite. Discrète, toujours souriante, et par dessus-tout, loyale. "Jusqu'à ce que la mort nous sépare" comme on peut dire. Elle sera toujours là, que ce soit pour écouter, ou préparer le thé. En somme, c'est la confidente parfaite. Avec elle on est sur que les secrets sont bien gardés, et l'expression "toute la vie" prends un tout autre sens. Elle ferait aussi une bonne amie, même si elle n'ose pas se mettre plus haut que son rang. Pas jalouse pour un sous, et pas égoïste non plus, son plus gros défaut est sans doute sa sensibilité, qu'elle prend cependant bien soin de cacher à la vue du public.
Mais ce qui doit le plus énerver les gens de la société actuelle, c'est peut-être qu'elle soit si soumise. On peut la frapper, lui hurler dessus, qu'elle ne réagira pas sur le moment et se contentera de s'incliner doucement ou de s'excuser. De plus, elle affiche volontairement une grande naïveté, ce qui a le don d'énerver certaines personnes. Alors qu'au fond il n'en est rien, avec tout ce que Charlotte a vécu, toutes les horreurs du monde qu'elle a vut, c'est sûrement l'une des personnes les moins naïves qui existent. Et pourtant, elle fait semblant de ne rien savoir, de ne rien voir, juste parce que repenser à tout ça est trop douloureux.
Charlotte est aussi quelqu'un de timide, et de pudique. Autant en ce qui concerne les sentiments que le physique, et n'ayant pas eu de relation amoureuse (autre que celle avec Sonia, cf histoire) elle est totalement empoté dans le domaine sexuel en ce qui concerne les hommes.

Pour les autres petits détails, Charlotte adore le chocolat à l'orange, le thé au citron, et les patates douces. En revanche, elle déteste la viande rouge, les boissons pétillantes, et la cigarette. Elle voue une passion aux petits cactus en pot et adore l'odeur du feu de cheminée, ainsi que celle des vieux livres.

PÈRE CASTOR ♪
« il est temps d'arrêter le temps... »


♣ 17 juin 1887 - Londres - Au bord de la Tamise.
Une belle nuit de printemps. Une jeune femme d'un peu plus de vingt ans serre contre elle un paquet sale et ensanglanté, à l'image du jupon qu'elle porte. Elle marche rapidement sans pour autant courir, car elle ne peut pas. Son ventre et son sexe son trop douloureux. Privilégiant les petites ruelles pour plus de discrétion, elle finit par arriver à la Tamise. Elle descend les escaliers pour atteindre la rive, et s'accroupie au bord de l'eau, à semi-cachée par un pont. Au moment où elle s'apprête à laisser tomber son paquet dans l'eau, elle se ravise car des pleurs viennent de s'en échapper. L'ouvrant de ses mains tremblantes, elle a un hoquet de surprise en voyant que le nourrisson, qu'elle avait crut mort quelques instants après sa naissance, est bel et bien en vie. Reculant à tâtons en murmurant un flot d'excuse, Mary Jane Kelly serre ce petit bout de vie contre sa poitrine. Même si ce n'est pas simple d'avoir un enfant lorsqu'on est prostituée, elle ne peut se résoudre à l'abandonner.

♣ 9 novembre 1888 - Londres - Quartier de Whitechapel.
Mary Jane Kelly est allongée sur son lit, dans la chambre qu'elle loue au 13, Miller's court. Le visage tourné vers la gauche,un bras tendu le long du corps, l'autre sur son ventre. On pourrait dire qu'elle dort. S'il n'y avait pas tout ce sang, sur les murs et le sol. S'il n'y avait pas cette gorge tranchée jusqu'à l'os, son visage de poupée ravagée et quasiment méconnaissable, ses seins coupés telles les amazones, l'abdomen ouvert. Son utérus, ses reins et l'un de ses seins sont sous son oreiller, la petite souris est décidément bien farceuse. Ses intestins sont entre ses jambes, elles-même largement écartelées, son foie repose à ses pieds, et en guise de cadeau pour le Père Noël sur la table de nuit, joliment empilée, la peau de l'intérieur de ses cuisse et son abdomen. Sans doute pour la remercier de cette attention délicate, Santa s'est emparé de son coeur pour en décorer la cheminée ou agrémenter son bouillon.
Et au milieu de cette scène, Charlotte. Dans son couffin d'occasion que Mary Jane avait acheté avec tout un mois de dur labeur. L'enfant dors à poings fermés, encore innocente. Pureté au milieu du cauchemar. Jack l’Éventreur était donc un tant soit peu humain ?

♣ Novembre 1888 au 12 mai 1892 - Londres - Orphelinat de Stepney Causeway.
La vie en Orphelinat c'est comme tout, ça a ses inconvénients et ses avantages. Et quand on est si jeune, il faut bien avouer qu'il y a pas mal d'avantages. On est toujours avec les copains et les copines, on a même droit à une histoire avant de se coucher. C'est sur que c'est toujours dur quand une épidémie survient ou qu'un copain se fait adopter, mais honnêtement à 5 ans, qui en prend vraiment conscience ?
C'est après la découverte du corps de Mary Jane Kelly que Charlotte -dont le prénom était brodé sur sa couverture- fut placée dans cet Orphelinat. Très vite, les soeurs tombèrent sous le charme de ses grands yeux bleus pétillant qui mettaient de la douceur dans leurs vies. Charlotte resta dans l'établissement pendant quatre ans, et elle s'entendaient très bien avec tous les autres enfants de par sa nature douce et calme. Et puis vint le 12 mai 1892. Le jour où Charlotte, un mois avant son cinquième anniversaire, se fit adopter à son tour.

♣ 12 mai 1892 au 6 décembre 1894 - Londres - Mayfair
C'est l'histoire un couple d'une quarantaine d'années qui n'arrivait pas à avoir d'enfant. Ils sont allés dans un orphelinat, et sont tombés amoureux des grands yeux bleus de Charlotte. Et elle devint leur trésor.
Si on y réfléchit de cette manière, ce fut une chance pour Charlotte que sa mère se fasse assassiner. Ainsi, elle put se retrouver dans une famille aisée au lieu de grandir dans l'un de pire quartiers de Londres, entre les maladies et les gémissements des prostituées, ce qu'elle aurait surement finit par devenir à son tour.
Seulement, la roue tourne, et peut-être un peu trop vite pour Charlotte. Deux ans après son adoption, Monsieur et Madame Harkness -qui avaient d'ailleurs donné officiellement leur nom à Charlotte- périrent dans un accident de la première ligne de métro "City & South London Railway" et l'enfant, alors âgée de 7 ans, se retrouva de nouveau en orphelinat.

♣ 6 décembre 1894 au 27 octobre 1901 - Londres - Orphelinat Wood,
Peut-être était-ce parce qu'elle avait grandi, ou qu'elle avait connu autre chose que l'orphelinat... Dans les deux cas, Charlotte vécut assez mal son retour en orphelinat. Déjà, ce n'était pas le même, et l'établissement Wood était assez macabre et froid en comparaison avec l'ancien. Ensuite... Eh bien ses parents adoptifs lui manquaient, tout simplement. De ce fait, Charlotte se renferma sur elle même et devint assez solitaire, et par conséquent, les gens qui visitaient l'orphelinat ne s'approchaient pas trop de cette enfant si jolie et pourtant si solitaire, préférant les enfants joyeux. Plus les mois et les années passèrent, plus les chances pour Charlotte de sortir de cet endroit s'amaigrissaient : les gens n'aimaient pas adopter des enfants trop vieux.
Et puis, par un jour d'octobre pluvieux, il lui tendis la main. Monsieur Alexandre. Il lui offrit un toit, mais un métier. Du haut de ses 14 ans, Charlotte revêtit pour la première fois son uniforme de femme de chambre. Et elle sentit son coeur se gonfler de fierté.

♣ 27 octobre 1901 au 28 août 1914 - Londres - Bloomsbury
La Famille Duncan était des plus adorable. Malgré leur haut rang de noble, ils ne se montraient pas prétentieux pour un sous. Ils accueillirent Charlotte chaleureusement, tout comme le personnel dont elle faisait désormais partie. La jeune fille s'occupait principalement de l'entretien des chambres et du salon, de préparer le petit déjeuner et le thé, de faire la lessive, le repassage, bref, toutes ces petites choses. Et Charlotte, qui prenait beaucoup de plaisir à se rendre utile de la sorte, s'habitua très rapidement à ce rythme de vie. Ce qu'elle préférait cependant, c'était apporter le thé à Monsieur Alexandre. Ce dernier, était celui qui était le plu proche de Charlotte, malgré son statut de servante, il la considérait au fond comme sa petite soeur, et ils leur arrivaient souvent de discuter pendant de longues heures. En 1903, alors qu'elle venait d'avoir seize ans, Charlotte fut prise d'une grippe violente qui la cloua au lit pendant près de quatre mois. Souvent, lorsque la fièvre était trop forte, les médecins diagnostiquait qu'il ne restait plus beaucoup de temps à Charlotte. Et pourtant, la fièvre finissait toujours par retomber un peu, au grand soulagement de la famille Duncan. En décembre, comme si de rien n'était, la grippe avait disparue comme elle était venue, et Charlotte put reprendre tranquillement son rôle de servante dans la demeure.
Le temps continua donc sa route, un an. Puis deux. Et trois. D'ailleurs, étrangement, même si les années passaient, Charlotte ne semblait pas vieillir pour autant. A vingt-cinq ans, elle avait toujours l'éclat de ses dix-huit ans. Ducan s'amusait à lui dire qu'elle restait si jolie parce qu'elle était heureuse ici. Et c'était le cas, malgré la guerre qui faisait de plus en plus rage, Charlotte était profondément heureuse dans cette maison et avec ces gens.

♣ 28 août 1914 au 13 novembre 1918- Campagne Irlandaise
Voulant protéger la famille Duncan de la guerre, Monsieur Alexandre avait emmené sa femme, ses enfants et tous ceux qui vivaient à la demeure, personnel compris, dans la résidence secondaire qu'il avait en Irlande. C'était la première fois que Charlotte mettait les pieds en dehors de Londres, et même si c'était à cause de la guerre, elle ne pouvait s'empêcher d'être heureuse de cette petite virée. C'est d'ailleurs pendant leur séjour à côté de Galway, alors que l'année 1917 commençait, que Monsieur Alexandre convoqua Charlotte dans sa chambre, l'air anxieux. La raison de son inquiétude, était que Charlotte n'avait toujours pas pris une ride. Il semblait toujours qu'elle était cette jeune fille de dix-huit ans, alors qu'elle aurait dut avoir passé la trentaine. Et l'excuse du "c'est parce que tu es heureuse" ne tenait plus debout depuis belle lurette. Charlotte, qui n'avait aucune explication à donner, prit peur quand Alexandre lui dit qu'elle devrait consulter un médecin, ou quelque chose dans le genre, et plus encore quand il se mit à parler de sorcellerie et de malédiction. A ces mots, elle -qui avait toujours été droite et qui n'était jamais sortie de sa place de servante malgré leur complicité- s'était jeté à ses pieds en larmes. Effrayée à l'idée d'être en effet malade, ou pire, et de devoir quitter cette famille. Elle avait supplié, en affirmant qu'elle se sentait très bien, et qu'elle voulait continuer à servir cette famille tant que la vie le lui permettait, et Alexandre avait finit par céder, car lui non plus ne désirait pas voir Charlotte s'en aller pour un quelconque motif. Après cette entrevue, Alexandre avait raconté aux membres de la famille que Charlotte possédait une constitution plus forte que la normale, que ce phénomène ne touchait que peu de gens, etc... En somme, il avait monté un bon petit bobard (mais en était-ce vraiment un ?) et la famille avait accepté sans broncher (on ne contredis pas le chef). Et la vie avait repris son cours normal jusqu'à l'Armistice où ils rentrèrent à Londres.

♣ 13 novembre 1918 au 2 avril 1920 - Londres - Bloomsbury
La vie en générale à Londres avait beau être un peu dure après la guerre, la famille Duncan, bien protégée dans sa demeure et par sa fortune, eut la chance de ne pas connaître les conséquences de tout cela. Cependant, si la famille échappa à ce mal, elle n'échappa pas à la grippe espagnole. L'Oncle John, la Tante Jane, ainsi que Madame Duncan qui était enceinte, moururent pendant l'année 1919, de même que la moitié du personnel. A l'exception de Charlotte, bien entendu. Monsieur Nicolas, l'un des enfants d'Alexandre, passa également à la trappe, ne restant que Mademoiselle Mathilde. Quand l'année 1920 commença, on remarqua avec un grand soulagement que l'épidémie avait bien baissé, et malgré les deuils que la demeure portait, la vie et la bonne humeur revint peu à peu dans la maisonnée. Et puis... Tout bascula. Monsieur Alexandre commença à avoir de la fièvre peu après la Saint-Valentin pendant laquelle Charlotte l'avait forcé à sortir un peu au lieu de se morfondre dans le noir en pensant à sa défunte femme. Quelques jours après, le verdict était tombé : grippe. On espéra que ce n'était qu'une simple grippe. En vain. Charlotte resta au chevet de Monsieur Alexandre jusqu'à la fin, se morfondant en excuse car elle se sentait coupable, et qu'elle était persuadé que c'était de sa faute s'il avait attrapé froid ainsi. Monsieur Alexandre s'éteignit la dernière semaine de février, serrant dans un dernier soupir la main de Charlotte dans la sienne.
Sachant que de toute façon, la maison ne serait plus la même désormais, Mademoiselle Mathilde décida de quitter Londres pour s'installer en France, pour prendre un nouveau départ, car elle savait qu'une de ses grandes-tantes habitait Paris. Elle emmena Charlotte avec elle, car les jeunes femmes s'étaient toujours bien entendues.

♣ 2 avril 1920 au 16 mai 1932 - Paris
La grande-tante Tessie était comme les autres Duncan, généreuse et modeste malgré son nom, et elle accueillit à bras ouverts sa nièce ainsi que Charlotte. Cette dernière, fidèle à ses habitudes, repris son rôle de femme à tout faire dans la maison de Madame Tessie aux côtés de sa première femme de chambre, Sonia, qui avait vingt-quatre ans. Tout de suite, Mathilde expliqua le "problème de santé" de Charlotte à sa grande-tante ainsi qu'à Tessie, qui l'acceptèrent sans plus poser de questions, et la vie à Paris commença. Si on parlait l'anglais dans la maison, Charlotte eut vite besoin d'apprendre la langue local pour aller faire les courses, et Sonia, lorsqu'elles avaient finit leur journée, lui donnait des cours à la lueur de la bougie. Très vite, les deux jeunes femmes devinrent complices, et même plus proches que ce que les bonnes moeurs autorisaient. Mais c'était leur petit secret, et l'une comme l'autre adorait partager le même lit une fois la nuit venue, que ce soit pour dormir, discuter dans la pénombre, ou tout autres choses.
Les années passèrent et, en 1932, Madame Tessie eut envie de voyager un peu, et quitta donc la demeure parisienne qu'elle laissa à Mathilde et Charlotte, pour se rendre à Marseille et embarquer à bord du Georges Philippar en compagnie de Sonia, direction le Vietnam. Malheureusement, un incendie fut déclaré sur le bateau la nuit du 16 mai. Non maîtrisable, le sinistre se répandit rapidement et à ce constat le commandant décida de fermer les portes étanches, enfermant ainsi quatre-vingt-dix passagers, dont Sonia et Madame Tessie, qui furent brûlées vives. Les autres passagers parvinrent à quitter le navire en feu dans les canots de sauvetage et furent recueillis par un cargo soviétique. Le paquebot coula quelques jours après au large du cap Guardafui, dans le golfe d'Aden. A l'annonce de cette nouvelle, Mathilde et Charlotte passèrent des jours à pleurer.

♣ 16 mai 1932 au 23 décembre 1933 - 25 km à l'est de Paris
Les larmes coulèrent longtemps, et finirent par sécher, tout comme les roses de Madame Tessie dans la bibliothèque. Et il fallut bien continuer à vivre, alors Mademoiselle Mathilde et Charlotte reprirent leurs vies. Pour le Noël 1933, Mathilde décida de faire une petite virée à Strasbourg, car elle rêvait par dessus tout d'aller aux marchés de Noël. Bien évidemment elle emmena Charlotte avec elle et le 23 décembre au soir, elles prenaient place dans un train rapide -qui était cependant partit de la capitale avec plus d'une heure de retard ! Cela promettait d'être vraiment magique, et plus Mademoiselle Mathilde racontait à Charlotte les merveilles qu'elle avait lut au sujet de cette ville, plus les grands yeux de Charlotte se mettaient à pétiller. Oui, ça promettait d'être fantastique. Si seulement il n'y avait pas eu ce retard. Si seulement la locomotive ne s'était pas encastrée à plus de 110 km/h dans les voitures de queue du train Paris - Nancy qui lui aussi était en retard de plus d'une heure.
L'accident pris la vie de 204 personnes, et en blessa 120. La vie s'empara de celle de Mademoiselle Mathilde, et la mort évita une fois de plus les bras de Charlotte.

♣ 24 décembre 1933 au 14 mai 1941 - Paris
Charlotte revint donc sur Paris seule. La maison de Tessie Duncan ne lui appartenait pas, et Mathilde, la dernière de cette lignée, morte, la maison fut mise en vente. Durand cette période, Charlotte loua une petite chambre d'hôtel d'où elle ne sortit quasiment pas pendant plusieurs semaines. Quand enfin elle appris que la maison fut achetée, elle s'y rendit et se présenta poliment au nouveau propriétaire, Joseph Simon. C'était un monsieur d'une quarantaine d'années, veuf, et quand Charlotte lui expliqua sa situation, il la pris chez lui comme femme de chambre. Venant d'arriver à Paris il n'avait pas eut le temps d'en chercher une, et cette "petite" lui faisait de la peine. Il se dit que c'était une bonne chose pour tout les deux, et Charlotte reprit donc la chambre qu'elle avait autrefois partagée avec Sonia dans les combles. Et une fois de plus, "la vie reprit son cours". Un soir de 1935, alors qu'elle se roulait en boule dans son lit, Charlotte se demanda quel âge elle avait. Elle n'avait pas fêté son anniversaire depuis la mort de Monsieur Alexandre... Après un calcul, elle se rendit compte qu'elle avait quarante-huit ans. En autre, qu'elle était plus... Plus vieille que Monsieur Joseph. Elle s'endormit plusieurs heures après, la tête pleine de questions sans réponses. Quand elle se réveilla le lendemain et s'habilla, son regard se posa sur la brûlure qui s'étendait sur sa cuisse gauche, souvenir de la catastrophe ferroviaire à laquelle elle avait échappée, et elle décida de ne plus penser à cela, puisque de toute façon elle n'y pouvait rien. De plus, Charlotte eut rapidement d'autre soucis en tête.
Les années passant, les problèmes ne faisaient que s'accumuler. D'abord, la librairie de Monsieur Joseph eu beaucoup de mal à démarrer, et ce fut encore pire quand, avec le début de la guerre et de l'invasion Nazi, une grande étoile et des insultes furent taguées sur la devanture. Malgré ça, Monsieur Joseph gardait le sourire, car il répétait que c'était la plus belle chose en ce monde. Un sourire.
Le 14 mai 1941 fut le dernier jour où Charlotte vit le sourire de Monsieur Joseph quand elle lui apporta son thé. Il faut dire qu'elle fut efficace, cette première rafle.

♣ mai 1941 à décembre 1945 - Campagne Landaise
Après cet évènement, et parce que la capitale était de moins en moins sûre, Charlotte s'exila dans la campagne Landaise. Elle trouva refuge dans une maison tenue par des résistant sous couverture. Tout en continuant son petit travail de femme de chambre, elle participa également à la résistance, pour Monsieur Joseph et tous les autres. Malgré les coups durs et les frayeurs, la résistance de la petite maison, d'où partaient chaque jours des messages codés, des vivres, et des journaux clandestins, tint bon le coup jusqu'à la fin.
Après la levée de l'occupation, Charlotte resta encore un peu dans cette petite maison, s'étant lié avec une jeune japonaise (cette dernière était venue faire des études en France et y était resté coincé pendant la guerre). Seulement, Miyu voulait retourner dans son pays, n'ayant plus de nouvelle de sa famille et voulant les rassurer. Après de longues semaines en d'attentes pour savoir si Charlotte allait avoir droit à son passeport (cette dernière devant mentir sur sa date de naissance et prétendant avoir perdu tout ses papiers pendant l'occupation), les deux jeunes filles firent route vers le Japon. Miyu lui avait déjà appris quelques rudiments de japonais et elle profita du voyage pour lui donner des cours, permettant à Charlotte de pouvoir comprendre les choses basiques et de pouvoir s'exprimer, se présenter, etc.

♣ Janvier 1946 à décembre 1946 - Campagne d'Honshu
Malheureusement, la famille de Miyu n'avait pas survécu au bombardement d'Hiroshima et elle et Charlotte durent investir toute leurs économies pour louer un appartement à Osaka. Et à vrai dire, elles ne s'en sortaient pas trop mal, entre les petits boulots de Miyu et les ménages de Charlotte. Mais comme d'habitude, cela ne pouvait pas durer. Et Miyu périt le 21 décembre dans un tremblement de terre de magnitude 8.4.

♣ Janvier 1947 à Nos jours - Tokyo
Après la mort de Miyu, Charlotte ne put garder l'appartement très longtemps, ses revenus ne lui suffisant plus, et elle finit par demander asile à l'une des personnes chez qui elle faisait le ménage et la cuisine le plus souvent. Reiji Okaya était un vieil homme à la tête d'une grande famille, qui étrangement, bien que plus austère, rappelait les Duncan à Charlotte. Monsieur Okaya vivait dans une grande maison en périphérie de Tokyo.
Au fil des décennies, le Japonais de Charlotte s'améliora jusqu'à devenir parfait, ce qui étonna beaucoup de gens et rendit fiers les Okaya. Il n'y eut pas que la langue de la jeune fille qui fit des progrès spectaculaires, mais également ses manières, si il n'y avait pas eu son physique si occidental, on aurait put la prendre pour une japonaise pure souche tellement elle excellait dans l'art du thé, ou celui de mettre les kimonos aux membres de la famille. Les plus vieux de la famille moururent, d'autres naquirent, et Charlotte était toujours là. Elle avait expliqué en arrivant son petit "soucis" d'âge, et Reiji Okaya avait sagement répliqué qu'ainsi, elle se montrerait d'une loyauté sans faille envers la famille. Et ce fut le cas. Jusqu'aux années 2000, Charlotte ne quitta pas la demeure -c'était un autre domestique qui s'occupait des courses- et ne vit donc pas le monde évoluer. Cela ne la dérangeait pas, elle n'avait connu que le pire chaque fois que le monde avait changé, et elle se plaisait à rester "cloîtrée" dans cette maison. Tant qu'elle pouvait servir la famille Okaya, tout irait pour le mieux. Elle était à sa place. Elle était heureuse.

♣ L'arrivée à Aomori
Un soir d'été, Charlotte fut convoquée par Kai Okaya, le nouveau chef de famille. Par le bouche à oreille, et des rumeurs, il avait entendu parler d'un Pensionnat où vivaient des gens spéciaux, des gens avec des "pouvoirs". Il était convaincu que Charlotte avait sa place là bas, et lui proposa de l'y faire entrer. Bien évidemment, elle refusa cette proposition. Tant et si bien que Kai dut lui ordonner en tant que chef de la famille d'entrer dans cette école, pour qu'elle se plie à sa volonté. Loyale jusqu'au bout hein ?

SO AWESOME
« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »
L'immortalité. Que dire de plus ? On a beau tomber malade, avoir des accidents, subir des radiations, se couper une main, on s'en sortira toujours. Si on s'arrache le coeur ou les poumons ? Ça, Charlotte n'en sait rien, et elle n’essaiera pas. Ce qui est sur, c'est que quoi qu'il arrive, elle sera là. Quitte à avoir le corps séparé en deux.
En ça, Monsieur Alexandre avait raison. C'est une malédiction qui pèse sur Charlotte, condamnée à voir tous les gens qu'elle aime mourir, sans jamais partir à son tour. Et on ne s'habitue jamais à ces choses là.
Souvent elle se demande.. Si l'humanité venait à disparaître, comme ont disparus beaucoup d'espèces animales, que lui arrivera-t-elle ?

derrière l'écran se cache...
« scintillante pixellisation »

Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥] Mini_120930121127484099
• PRÉNOM ou PSEUDO Rory.
• ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Kaktus.
• PARRAINÉ ? Moi-même ? *pan*
• DOUBLE COMPTE ? Remodelage.
• CODE ? Takeo dit "Oui" !
• C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Une tasse de thé ? ~


Dernière édition par Charlotte J. Harkness le Dim 30 Sep - 22:30, édité 42 fois
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Jakob Zciwôtangi
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MessageSujet: Re: Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥]   Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥] Icon_minitimeJeu 27 Sep - 21:59

omg but fuck you.

FUCK. YOU.

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MessageSujet: Re: Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥]   Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥] Icon_minitimeDim 30 Sep - 23:14

Je t'aime aussi Kajob.
Et un petit UP parce que j'ai fini ! ♥
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Takeo Dokku
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MessageSujet: Re: Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥]   Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥] Icon_minitimeLun 1 Oct - 18:47

BON ! J'ai lu, j'ai aimé, c'est la classe bref. Tout joue, en même temps tu connais la combine... Bref ! Donc je te pré-valide en attendant qu'un admin change ta couleur !

Je te laisse modifier comme il se doit :

Citation :



J'éditerai dans les pouvoirs et dans les chambres d'ici 1h, pas le temps là ! Enfin bref... ! Amuses toi bien =P
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MessageSujet: Re: Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥]   Charlotte J. Harkness. [Remodelage de compte autorisé par Kain ♥] Icon_minitime

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