le petit oiseau va sortir ~

feat - Heiwajima Shizuo / Durarara!!

• NOM Tachibana. • PRÉNOM(S) Kunisaki. • AGE 27 ans. • CIVILITÉ En couple. Pas marié. • SEXUALITÉ Hétérosexuel. • GROUPE Adults ─ professeur de philosophie. • POUVOIR Marionnette.

ma poire belle Hélène

« salade de fruits jolie jolie jolie ♪ »

Kunisaki est grand, beaucoup plus que la moyenne japonaise. Une taille qui aurait tendance à effrayer, à dissuader les autres d'avoir un contact avec lui. Une peau avec quelques tâches de rousseurs, des cheveux d'un blond de blé toujours coiffés d'une manière abjecte. Oui en fait ça se voit qu'il est aussi américain. Au premier coup d'œil, il tient tout de sa mère. Sa beauté et la facilité qu'elle avait à rejeter les autres.
Il a ce genre de visage qu'on oublie pas, jamais. Quand bien même sa carrure est imposante, son visage inspire la confiance et la maturité d'un homme qui a quitté l'adolescence depuis longtemps. Toujours un sourire sur les lèvres, une voix sucrées, des gestes pour accompagner ce qu'il raconte. Il fascine, et très vite on veut parler avec lui. Apprendre à le connaître. Une démarche assurée et souple, le dos toujours très droit. Un vrai gentleman. Bien sûr cela n'est que de façade, si vous prenez la peine de le voir parler, s'énerver ou se réveiller lors d'une mauvaise journée, vous comprendrez que cela ne veut rien dire. Il peut bien avoir l'air gentil ou quoi que ce soit d'autre, on peut très souvent voir des tics nerveux s'agiter contre sa tempe ou un sourire de haine déformer son visage. Ouais, il fait naître un sentiment de confiance, ou l'inverse. Ça dépend des fois.
Kunisaki est un professeur et ça se voit, toujours une chemise et une cravate légèrement mal mise pour supposer une décontraction quelconque. Des pantalons en bon état et des chaussures cirées. Sans oublier les livres de philosophie américaine sous un bras et un tas de copies sous l'autre. Un légère odeur de tabac et de poussière, il ressemble à tous ces professeurs sur les campus qui tutoient leurs élèves.
Un physique de professeur parfait, sans la moindre tâche de sang sous sa chemise.

mylife.com

« ôtons nos masques le temps d'un instant »

Kunisaki est un con.
Mais en général on ne le remarque pas tout de suite, c'est déjà ça.

C'est le genre de gars qui sait paraître mieux qu'il n'est à première vue. Il est courtois, poli, gentil, il est intelligent et réfléchi. Il se présente de façon très élégante aux inconnus, il entame la discussion facilement, cherchant tout de suite à faire connaissance. C'est également un bon prof : passionné par la matière qu'il enseigne - il est d'ailleurs très certainement le seul -, cherchant toujours à aider ses élèves, à les pousser dans la voix fascinante de l'enseignement le plus inutile et aléatoire du monde. Et ses manières de gentleman sont un avantage : il a une belle gueule, il est Américain et il sent bon la maturité et l'expérience. C'est un professeur un peu âgé, mais pas trop, accessible mais interdit d'accès. C'est celui que l'on voit traîner un peu partout, lisant un vieux livre corné et abîmé - preuve d’innombrables relectures - avec une cigarette dans la bouche et un air concentré. Il a l'air extraordinaire ce professeur aux allures de lolicon, le genre d'homme dont on pense qu'il change les vies et les esprits au fur et à mesure de réflexions intenses et intelligentes.
Si seulement. Mais il y avait au moins quelques flopées de filles pour continuer à croire ça : y compris à ses tendances lolicon, vu les fortes doses de jupes raccourcies et d'expressions dragueuses qu'il devait essuyer à chaque fin de ses cours.

Il n'en était rien : mais on pouvait lui accorder ce mérite de faire joliment illusion.
Kunisaki, ex-délinquant, a encore quelques marques et quelques envies d'aller chercher la bagarre. Bien qu'après plus d'une année passée sur Aomori, il a toujours ces tendances à frapper un peu trop fort, à faire juste un peu trop peur, d'y aller juste un peu trop fort sur les menaces. Sa colère gronde vite, il ne la retient pas souvent, il se laisse toujours aller à ses émotions les plus prédominantes. Son impulsivité est caractéristique : il peut s'emporter et dévaster tout sur son passage pour la plus puérile des raisons. Il s'agace pour un rien, n'hésite jamais à faire remarquer quand quelque chose l'énerve et le fait sortir de ses gonds. Il serre les poings, il frappe dans tout et n'importe quoi, il gueule un bon coup et s'en va s'isoler dans son coin. Il n'a, en fait, pas le moindre recul sur les choses, sur sa vie. Il n'ose jamais se remettre en question de peur de s'apercevoir comme il est pathétique et invivable parfois. Ses coups de sang sont trop fréquents, ils peuvent effrayer, et même si ça s'arrête souvent à de simples exclamations de plainte, ça va jusqu'à l'agacer lui-même : comme un cercle vicieux. C'est un homme constamment énervé contre lui-même, au fond.

Il ne s'aime pas beaucoup, et il a honte de son passé comme tous les ex-délinquants qui se respectent. Il n'apprécie pas de parler de ses origines bourgeoises, de la mort de sa mère, de ses passions exacerbées, de ses envies brutales de se défouler constamment. Il ne parle pas de lui. Il évite le sujet comme un lâche, un faible. Kunisaki reste un homme, un de ceux qui croient qu'utiliser les poings sans raison permet de cacher tout le reste. Que les choses passent mieux comme ça. Un de ceux qui croient qu'aimer une femme est une chose détachée des rapports charnels. Un de ceux qui croient qu'ils finiront toujours par faire du mal aux gens trop proches.
Un de ceux qui finissent seuls, et qui croient toute leur vie que ce ne sera peut-être pas le cas.

Kunisaki n'est pas un gars bien.
Mais il fait de son mieux, à force de prendre de l'âge, de quitter son âme pathétique d'adolescent. En tombant amoureux, il fait de son mieux : c'est déjà ça.

PÈRE CASTOR ♪

« il est temps d'arrêter le temps »

« Il est mort ? »

« Je sais pas. »

En tout cas il ne bougeait plus.

« Qui a ramené ce type ici ? T'as vu son uniforme ? »

C'était celui du lycée privé le plus cher et le plus prestigieux de toute la région. Ces pièces d'uniformes tachées de boue et de sang avaient du coûter une petite fortune aux parents du propriétaire, et brillait sur sa poitrine un blason qui ne lui servait plus à rien. Ici il n'avait pas la moindre valeur : il n'était plus un élève brillant, un gosse de riche, juste un mec paumé. Qui à force de se perdre dans les rues avait fini par attérir ici, au milieu d'un groupe qui avait pris plaisir à le rencontrer. Au milieu de la nuit, bien trop tard, dans les ruelles, là où les personnes respectables n'allaient pas, là où les problèmes étaient ignorés et rejetés jusqu'à l'étouffement. C'était des gars comme ça, qui à défaut d'avoir quelque chose avaient décidé de ne plus n'être qu'un rien.

Kunisaki a défaut d'être quelqu'un avait décidé de le devenir.
Sans savoir comment s'y prendre, et s'étant juste fait tabasser pour le petit gosse de riche qu'il était. C'était un gamin des hautes familles : un père gérant d'entreprise et une mère qui avait hérité d'un très grand héritage. Il était Japonais, stricte et absent, ne se forçant jamais à aimer son fils ou à remarquer son existence. Il n'était pas méchant - du moins à cette époque divine de l'adolescence -, ni gentil, il n'était simplement pas là. Sa mère était Américaine et lui avait offert des yeux qui n'étaient pas bien bridés, une grandeur plus que convenable et des cheveux blonds. Elle était près de lui, à le couver, à l'aider, à le comprendre. Il lui offrait des notes parfaites et les plus élevées avec fierté : il attendait avec impatience le soir du quatorze février pour fêter son anniversaire avec son unique compagnie, détestant sa famille extérieure et n'ayant pas de frère ou de sœur. C'était une femme forte et très jolie qui faisait de son mieux, tous les jours, qui avaient enseigné à son fils à ne pas toujours suivre les codes.
A trouver les siens : à les réinventer.

Il y avait toujours eu dans sa voix une petite envie de liberté, quelque chose de différent que n'avaient pas tous ces gens sérieux, tous Japonais : c'était peut-être cela. Alors qu'il entretenait avec soin sa réputation scolaire absolument parfaite - ayant constamment les meilleurs résultats -, son statut de président du Conseil des élèves, et sa popularité certaine auprès des gens de son établissement, il se projetait dans l'avenir. Il le voyait loin, au délà des frontières, dans le pays que chérissait sa mère : celui qu'elle n'avait jamais pu retrouver. Il rêvait d'y aller, il se disait que sa vie commencerait vraiment là-bas. Seulement il ne savait pas qu'il trouverait bien plus stimulant, bien plus vite, ici même dans les bas-fonds des quartiers chics.

« Allez relève-toi morveux. T'as bien tenu. »

Il crachait un peu de sang en se tenant fermement les côtes : mais pour avoir reçu les coups de trois gars en même temps, il encaissait plutôt bien le choc. Celui qui semblait être le chef l'aida à se relever d'une poigne de fer, il avait une épaisse cicatrice sur la mâchoire et portait un grand blouson noir. Il cracha par terre et lui proposa de revenir une autre fois, voir s'il en était capable, s'il en aurait le courage. Si un gamin de bonne famille comme lui oserait faire une telle chose.

Il revint dès le lendemain.
Il essaya d'être plus fort, plus important, plus imposant. Il essaya d'être des leurs, faisant plus d'efforts à chaque fois : se laissant finalement gagner par une hargne qui grandissait chaque jour. Il devint plus violent, plus colérique, impulsif. Il frappait toujours sans raison, gagnait le respect des autres : allant jusqu'à défier le chef pour finir en sang, ne sachant jamais vraiment s'il en sortait vivant. L'impression de mourir pour revivre plus fort. Plus grand.
Kunisaki était quelqu'un, et il se sentait invincible.

Il découvrit même son pouvoir au cours d'un combat contre une bande adverse. Ne le comprenant jamais franchement, il comprit juste qu'il avait la capacité de contrôler les membres des autres : n'arrivant pas à les bouger, il les bloquait quelques secondes, de quoi avoir toujours l'avantage. Il ne voyait pas le pouvoir qui se cachait en lui, en ayant légèrement peur d'avoir une force qu'il ne pouvait contrôler, il préféra l'ignorer tout le reste de sa vie. Et celle-ci sombrait petit à petit dans une spirale de haine et de colère : se ramenant tous les jours en cours avec des blessures au visage à peine dissimulées. On lui trouvait un côté mystérieux et fougueux, on n'osait pas imaginer les raisons de cela. Pas Kunisaki Tachibana, le meilleur élève de l'école et parmi l'un des plus populaires.

Personne ne voulait voir que quelque chose n'allait pas, chez lui.
Parce que finalement c'était plus facile de faire semblant de ne rien voir : et Kunisaki termina ses études dans l'indifférence totale. Il put même partir aux États-Unis sans que personne ne le regrette. Il n'avait pas eu de vrais amis et il ne faisait qu'enchaîner les conquêtes. La seule chose à laquelle il avait eu droit fut un tabassage maison de sa bande pour la quitter : il dut supporter plusieurs jours à l'hôpital avant de prendre l'avion.

Il avait d'ailleurs sincèrement espéré n'avoir jamais à y retourner.
Il avait choisi un bon campus, renommé, pour y étudier tout particulièrement la philosophie et espérer obtenir de quoi enseigner. Il abandonna définitivement la bagarre pendant ces années aux États-Unis, s'isolant du reste du monde mais ayant deux amies proches, dont une pour laquelle il tomba follement amoureux. Celle-là même qui, faisant exprès d'ignorer ses sentiments, le força à rentrer au Japon à la mort de sa mère : son père ne l'ayant pas prévenu de la maladie qui la touchait, ne faisant qu'accentuer la haine qu'il éprouvait envers lui depuis toujours. Cette fille qu'il aimait à en perdre la raison et qui lui fit promettre de ne jamais revenir, à moins d'arranger les choses avec son père.
Il partit, persuadé qu'elle le retiendrait.

Il finit tout seul, dans ce pays qu'il n'aimait pas, retrouvant ses vieux démons de violence avec plus de force qu'il ne l'aurait cru. Trouvant un travail au Pensionnat Aomori grâce à son directeur loufoque, ne profitant jamais de sa présence ici pour revoir sa famille. Il finit seul ; là où il ne connaissait personne, là où il n'avait jamais eu envie d'être.

Plus d'une année passée.
Plus d'une année à se faire des ennemis parmi ses élèves, à sympathiser avec ses collègues, à s'habituer à l'établissement. A en rencontrer une autre.
Plus d'une année passée et il n'était étrangement plus question de s'en aller.

SO AWESOME

« je suis comme je suis, à prendre où à laisser »

Marionnette ─ Kunisaki a le pouvoir de bouger les membres des gens comme des pantins qu'il contrôlerait. N'ayant jamais pratiqué son pouvoir, et malgré la délicieuse aide de Haine pour le faire, il ne le contrôle pas très bien. A moins d'être extrêmement concentré - ou d'être pris d'une émotion très forte, vive l'impulsivité - il n'arrive à bouger qu'un seul membre à la fois et pas de façon très précise. Il n'a pas souvent l'occasion de pratiquer mais il ne s'en sort pas si mal quand on pense à ses débuts à Aomori. Lors de grands efforts il peut presque véritablement contrôler quelqu'un dans tout son corps comme une marionnette.

SECOND POUVOIR

« ça c'est THE class »

Frankenstein ─ Kunisaki a découvert ce pouvoir après une très forte gueule de bois où, cherchant à s'entraîner mais n'ayant pas de cobaye sous la main, il s'est essayé sur une peluche : oubliant que ce n'était pas censé fonctionner. Il a réussi à faire s'agiter un nounours sur lui-même, il en a parlé avec Haine (non sans crainte) avant de comprendre qu'il développait un nouveau pouvoir. Préférant éviter un maximum les cours de mademoiselle Teruko, il a commencé à s'entraîner très souvent tout seul, s'en sortant plutôt bien. Il peut, après plusieurs mois, faire bouger des petites peluches très facilement et leur faire faire ce qu'il veut : il n'y arrive pas sur les peluches plus imposantes.

derrière l'écran se cache...

« scintillante pixellisation »

• PRÉNOM ou PSEUDO Pinky W. mais vous pouvez m'appeler Kuni. (quoi qu'un Kuni-kun affectueux serait mignon, mais on en oublie trop la consonance perverse)(non souhaitée, bien sûr, je suis tout-à-fait prude) • ME DÉCRIRE EN QUELQUES MOTS Je suis une vieille. • PARRAINÉ ? Ménon takru kwa. • DOUBLE COMPTE ? Jamais. • CODE ? Ah, je le rechercherai un jour où j'aurai pas la flemme. • C'EST MON DERNIER MOT JEAN-PIERRE Tu regardes trop la télévision.